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== Béatification et fête ==
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En [[1983]], le [[miracle]] de la [[guérison]] d’Émile Legaye, un belge, atteint d'une malade des voies respiratoires, survenu le {{Date|1|octobre|1928}} en Belgique, est reconnu pour valider la demande de [[béatification]]<ref name=":0" />. Elle est [[Béatification|béatifiée]] le {{date|20|novembre|1994}} par le [[pape]] [[Jean-Paul II]]. Il la donne comme modèle aux catéchistes lors de l'[[homélie]] de béatification : {{Citation|[…] en vivant exemple de l'[[action]] de [[Dieu]] dans un cœur humain. Le Règne du [[Christ]] peut commencer dans le cœur d'un [[enfant]]. C'est ce qu'a compris Sœur Eugénie et c'est pourquoi elle mit tant de soin à préparer les plus jeunes à la première [[confession]] et à la [[première communion]] […]}}. L'[[Église catholique]] la célèbre le {{Date-|2 juillet}}<ref name=":1" />.
En [[1983]], le [[miracle]] de la [[guérison]] d’Émile Legaye, un belge, atteint d'une malade des voies respiratoires, survenu le {{Date|1|octobre|1928}} en Belgique, est reconnu pour valider la demande de [[béatification]]<ref name=":0" />. Elle est [[Béatification|béatifiée]] le {{date|20|novembre|1994}} par le [[pape]] [[Jean-Paul II]]. Il la donne comme modèle aux catéchistes lors de l'[[homélie]] de béatification : {{Citation|[…] en vivant exemple de l'[[action]] de [[Dieu]] dans un cœur humain. Le Règne du [[Jésus-Christ|Christ]] peut commencer dans le cœur d'un [[enfant]]. C'est ce qu'a compris Sœur Eugénie et c'est pourquoi elle mit tant de soin à préparer les plus jeunes à la première [[confession]] et à la [[première communion]] […]}}. L'[[Église catholique]] la célèbre le {{Date-|2 juillet}}<ref name=":1" />.


Contemporaine de [[Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus]], Henri Brincard affirme qu'elle lui ressemble par « l'[[enfance]] [[évangélique]] » ; {{Citation|elle souhaite mettre un grand [[amour]] dans les petites choses de la [[vie quotidienne]] ; ce n'est jamais petit ce que l'Amour demande}}<ref>{{Ouvrage|préface= [[Henri Brincard]]|titre=Eugénie Joubert, une force d'âme|auteur1=Joachim Bouflet|éditeur=éd. Saint-Paul|année=1999|pages totales=187}}.</ref>.
Contemporaine de [[Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus]], Henri Brincard affirme qu'elle lui ressemble par « l'[[enfance]] [[évangélique]] » ; {{Citation|elle souhaite mettre un grand [[amour]] dans les petites choses de la [[vie quotidienne]] ; ce n'est jamais petit ce que l'Amour demande}}<ref>{{Ouvrage|préface= [[Henri Brincard]]|titre=Eugénie Joubert, une force d'âme|auteur1=Joachim Bouflet|éditeur=éd. Saint-Paul|année=1999|pages totales=187}}.</ref>.

Version du 12 juillet 2023 à 21:12

Eugénie Joubert
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 28 ans)
LiègeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Religieuse, catéchisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Étape de canonisation
Fête

Eugénie Joubert, née en France le à Yssingeaux en Haute-Loire et morte en Belgique le , est une religieuse des Sœurs de la Sainte-Famille du Sacré-Cœur.

Elle est déclarée bienheureuse à Rome par Jean-Paul II le , et fêtée par l'Église catholique le [1].

Biographie

Née à Yssingeaux, dans la Haute-Loire, 4e d'une famille de 8 enfants, elle reçoit dans sa famille une profonde formation chrétienne, et souffre en même temps de la séparation de ses parents. Sa première communion à 11 ans est décisive pour sa vocation.

En 1895, elle est reçue chez les Sœurs de la Sainte-Famille du Sacré-Cœur. « Mon enfant, lui dit alors sa mère qui l'accompagne, je vous donne au Bon Dieu. Ne regardez pas en arrière, mais devenez une sainte », et prononce ses vœux en 1897[2].

Entre 1897 et 1901, elle est envoyée comme catéchiste à Aubervilliers. Elle se dépense sans compter pour les enfants[2].

Sa communauté est frappée par son entrain, sa gaieté, sa piété, et sa charité. L'une de ses devises : « Pourvu que Jésus soit content ». Elle développe une relation toute filiale avec Marie : « Aimer Marie, l'aimer encore et toujours plus ». « Enfance, vocation, vie religieuse, apostolat, souffrance et mort, tout dans la vie d'Eugénie sera marqué de la présence maternelle de Marie[3] ».

À partir de commence la lutte contre la tuberculose. Elle est alors appelée à Liège, où elle exerce sa mission de catéchiste dans la paroisse Saint-Gilles, puis à Rome, où la Mère générale lance une nouvelle fondation.[réf. nécessaire]

De retour à Liège, elle meurt le , à 28 ans. Si l'emplacement de sa tombe au cimetière Saint-Gilles à Liège est toujours marqué d'un cénotaphe, sa sépulture a été transférée en 1948 à Dinant, en même temps que la nouvelle Maison générale des Sœurs de la Sainte Famille du Sacré-Cœur[4][source insuffisante].

Béatification et fête

En 1983, le miracle de la guérison d’Émile Legaye, un belge, atteint d'une malade des voies respiratoires, survenu le en Belgique, est reconnu pour valider la demande de béatification[2]. Elle est béatifiée le par le pape Jean-Paul II. Il la donne comme modèle aux catéchistes lors de l'homélie de béatification : « […] en vivant exemple de l'action de Dieu dans un cœur humain. Le Règne du Christ peut commencer dans le cœur d'un enfant. C'est ce qu'a compris Sœur Eugénie et c'est pourquoi elle mit tant de soin à préparer les plus jeunes à la première confession et à la première communion […] ». L'Église catholique la célèbre le [1].

Contemporaine de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Henri Brincard affirme qu'elle lui ressemble par « l'enfance évangélique » ; « elle souhaite mettre un grand amour dans les petites choses de la vie quotidienne ; ce n'est jamais petit ce que l'Amour demande »[5].

En 2016, le pèlerinage international des catéchistes à Rome est placé sous le patronage de la Bienheureuse Eugénie Joubert, patronne du pèlerinage des catéchistes français. Elle est citée en exemple parmi les « Saints évangélisateurs » lors du IIIe Congrès de catéchèse qui se tient à Rome en [6].

Hommage

En l'Église Saint-Pierre, à Yssingeaux, sa ville natale, une sculpture de bois la représente, réalisée par Dominique Kaeppelin[7].

Références

  1. a et b Nominis : Bienheureuse Eugénie Joubert
  2. a b et c Maurice Dechaud, Eugénie Joubert, vingt-huit ans de sourire, Le Puy-en-Velay, Imprimerie Jeanne d'Arc, , 96 p.
  3. Dom Antoine Marie, osb., Abbé - Lettre Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 22 août 1996.
  4. Yvan Tasiaux, « Doyenné de Dinant », sur Doyenné de Dinant (consulté le )
  5. Joachim Bouflet (préf. Henri Brincard), Eugénie Joubert, une force d'âme, éd. Saint-Paul, , 187 p..
  6. Conférence des Evêques de France, « Bienheureuse Eugénie Joubert, catéchiste et sourire de Dieu auprès des enfants », Catéchèse et Catéchuménat,‎ (lire en ligne).
  7. « Une statue de la Bienheureuse en l’église Saint-Pierre », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes