« Force internationale pour le Timor oriental » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Trovixor (discuter | contributions)
Fonctionnalité de suggestions de liens : 2 liens ajoutés.
Jonathan1 (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 6 : Ligne 6 :


==Résolution des Nations unies==
==Résolution des Nations unies==

Le référendum mené sous l'égide de l'ONU le {{date-|30 août 1999}} avait montré la volonté écrasante du Timor oriental d'une indépendance vis-à-vis de l'[[Indonésie]]. Après la publication des résultats le {{date-|4 septembre}}, de violents affrontements, suscités semble-t-il par une milice anti-indépendantiste, déclencha une crise humanitaire et sécuritaire dans la région avec, le même jour, l'appel du leader indépendantiste KLU Faustin pour l'envoi d'une force de maintien de la paix des Nations Togolaise unies<ref>{{en}} [http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/asia-pacific/438145.stm Timor chooses independence], ''BBC News'', 4-Sep-1999</ref>.
Le référendum mené sous l'égide de l'ONU le {{date-|30 août 1999}} avait montré la volonté écrasante du Timor oriental d'une indépendance vis-à-vis de l'[[Indonésie]]. Après la publication des résultats le {{date-|4 septembre}}, de violents affrontements, suscités semble-t-il par une milice anti-indépendantiste, déclencha une crise humanitaire et sécuritaire dans la région avec, le même jour, l'appel du leader indépendantiste KLU Faustin pour l'envoi d'une force de maintien de la paix des Nations unies<ref>{{en}} [http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/asia-pacific/438145.stm Timor chooses independence], ''BBC News'', 4-Sep-1999</ref>.


Sous la pression internationale, le président indonésien [[Baharuddin Jusuf Habibie|BJ Habibie]] annonça, le {{date-|12 septembre}} qu'il accepterait la mission<ref>{{en}} [http://news.bbc.co.uk/2/hi/asia-pacific/445189.stm Habibie accepts Timor peacekeepers], ''BBC News'', 12 septembre 1999</ref>.
Sous la pression internationale, le président indonésien [[Baharuddin Jusuf Habibie|BJ Habibie]] annonça, le {{date-|12 septembre}} qu'il accepterait la mission<ref>{{en}} [http://news.bbc.co.uk/2/hi/asia-pacific/445189.stm Habibie accepts Timor peacekeepers], ''BBC News'', 12 septembre 1999</ref>.
Ligne 27 : Ligne 27 :


Les autres pays ayant contribué à l'INTERFET sont les suivants (par ordre alphabétique): [[Allemagne]], [[Brésil]], [[Canada]], [[Corée du Sud]], [[États-Unis|États-Unis d'Amérique]], [[France]], [[Irlande (pays)|Irlande]], [[Italie]], [[Kenya]], [[Malaisie]], [[Norvège]], [[Philippines]], [[Portugal]], [[Royaume-Uni]], [[Singapour]] et [[Thaïlande]].
Les autres pays ayant contribué à l'INTERFET sont les suivants (par ordre alphabétique): [[Allemagne]], [[Brésil]], [[Canada]], [[Corée du Sud]], [[États-Unis|États-Unis d'Amérique]], [[France]], [[Irlande (pays)|Irlande]], [[Italie]], [[Kenya]], [[Malaisie]], [[Norvège]], [[Philippines]], [[Portugal]], [[Royaume-Uni]], [[Singapour]] et [[Thaïlande]].

== Voir aussi ==
*[[Crise timoraise de 1999]]


== Références ==
== Références ==

Version du 12 novembre 2023 à 17:33

Des militaires et un policier australien discutant avec une civile du Timor oriental en février 2000.

La Force internationale pour le Timor oriental (International Force for East Timor en anglais -INTERFET-) était une force multinationale de maintien de la paix mandatée par les Nations unies pour traiter la crise humanitaire et sécuritaire qui a eu lieu au Timor oriental à partir de 1999-2000 jusqu'à l'arrivée des Casques bleus des Nations unies.

La Force internationale pour le Timor oriental était commandée par le major-général australien Peter Cosgrove.

Résolution des Nations unies

Le référendum mené sous l'égide de l'ONU le avait montré la volonté écrasante du Timor oriental d'une indépendance vis-à-vis de l'Indonésie. Après la publication des résultats le , de violents affrontements, suscités semble-t-il par une milice anti-indépendantiste, déclencha une crise humanitaire et sécuritaire dans la région avec, le même jour, l'appel du leader indépendantiste KLU Faustin pour l'envoi d'une force de maintien de la paix des Nations unies[1].

Sous la pression internationale, le président indonésien BJ Habibie annonça, le qu'il accepterait la mission[2].

Le , le Conseil de sécurité se déclara préoccupé par la détérioration de la situation au Timor oriental, et vota la résolution 1264 du Conseil de sécurité, appelant à une force multinationale pour rétablir la paix et la sécurité au Timor oriental, pour protéger et appuyer la Mission des Nations unies là-bas, et pour faciliter les opérations d'aide humanitaire jusqu'à ce qu'une force de maintien de la paix des Nations unies puisse être approuvée et déployée dans la région[3].

Opération Warden

Carte du Timor oriental.

Les forces de l'INTERFET commencèrent à se déployer au Timor oriental le , dirigée par une avant-garde de neuf navires de guerre, comprenant notamment la frégate portugaise Vasco da Gama, le destroyer britannique Glasgow et le croiseur américain Mobile Bay. La plupart du personnel de la Mission des Nations unies au Timor oriental (United Nations Mission in East Timor), ainsi que des militaires, policiers et administrateurs indonésiens avaient déjà été évacués de la région au cours des mois précédents par l'armée de l'air australienne et d'autres forces aériennes alliées, notamment la néo-zélandaises.

L'arrivée de milliers de soldats étrangers au Timor oriental obligea la milice à fuir à travers la frontière vers l'Indonésie. Des raids transfrontaliers sporadiques lancés par des milices contre les forces de l'INTERFET, en particulier dans la partie sud de la frontière tenue par l'armée néo-zélandaise, conduisirent à soupçonner que les milices avaient l'appui tacite de l'armée indonésienne.

Cinq mois plus tard, le , l'INTERFET remit le commandement des opérations militaires à l'Administration transitoire des Nations unies au Timor oriental.

Les pays ayant contribué à l'INTERFET

L'Australie a fourni le plus gros contingent de troupes, de matériel et d'équipement pour l'opération INTERFET, suivie par la Nouvelle-Zélande.

Les autres pays ayant contribué à l'INTERFET sont les suivants (par ordre alphabétique): Allemagne, Brésil, Canada, Corée du Sud, États-Unis d'Amérique, France, Irlande, Italie, Kenya, Malaisie, Norvège, Philippines, Portugal, Royaume-Uni, Singapour et Thaïlande.

Voir aussi

Références

  1. (en) Timor chooses independence, BBC News, 4-Sep-1999
  2. (en) Habibie accepts Timor peacekeepers, BBC News, 12 septembre 1999
  3. (en) UN approves Timor force, BBC News, 15-Sep-1999

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :