« Bouddhisme » : différence entre les versions

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Lislam est la seul verite
Lislam est la seul verite


Lislam est la seul verite
== Doctrine ==
{{Article détaillé|Vocabulaire et concepts du bouddhisme}}{{Article connexe|Philosophie bouddhiste}}
Le terme {{citation|bouddhisme}}, d'invention occidentale, est communément utilisé pour désigner, d'une façon quelque peu approximative, le {{citation|[[Dharma]] (enseignement, doctrine) du [[Siddhartha Gautama|Bouddha]]}}, soit ''buddhadharma'' en sanskrit, ''buddhaśāsana'' en pali, ''fójiào'' en chinois, ''bukkyō'' en japonais, ''nang pa sangs rgyas pa'i chos'' en tibétain<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Philippe Cornu]]|titre=Le bouddhisme, une philosophie du bonheur ? Douze questions sur la voie du Bouddha|page=47|éditeur=Points|collection=Sagesses|année=2013|date=2018|pages totales=313|isbn=978-2-7578-7060-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=XCrCswEACAAJ|consulté le=2020-08-12}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=[[Donald Sewell Lopez Jr.]]|titre=Hyecho's Journey: The World of Buddhism|page=XIV|éditeur=University of Chicago Press|date=2017|isbn=978-0-226-51806-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=SNA6DwAAQBAJ&pg=PR14|consulté le=2020-08-12}}</ref>.

=== Dharma ===
{{Article détaillé|Dharma}}
Le Dharma (ou « Loi ») est l'ensemble des enseignements donnés par le [[Bouddha]], qui forment le ''[[Tipitaka|Canon pali]]''. Toutefois, le terme est polysémique, et il peut signifier « ce qui est établi », « la loi naturelle », « la loi juridique », « le devoir », « l'enseignement » voire « l'essence de toute chose » ou « l'ensemble des normes et lois, sociales, politiques, familiales, personnelles, naturelles ou cosmiques ».

On utilise souvent aussi le mot pali ''śāsana''. En sanskrit, le mot signifie « enseignements, système religieux dans un lieu et à une époque donnés (angl. ''dispensation'') », au sens des enseignements spécifiquement conçus historiquement comme une religion institutionnalisée, ce qu'en Occident on appelle « bouddhisme »{{Sfn|Buswell Jr.|Lopez Jr.|5=2014|p=782}}. Dans les commentaires pali, ce mot peut sur trois types d'enseignement — dans l'ordre, ceux sur « l'étude des écritures », sur « la pratique » et sur « la réalisation », ceux qui laisse entendre que les textes sont le fondement de l'enseignement du Bouddha, et que sans eux il ne peut y avoir de pratique de l'octuple chemin, et donc pas non plus de réalisation{{Sfn|Buswell Jr.|Lopez Jr.|5=2014|p=782}}.

« La mise en mouvement de la roue de la Loi », le [[Dharmacakra Pravartana Sūtra]], est le premier sermon du Bouddha, donné après qu'il eut atteint l'éveil<ref>Robert E. Buswell Jr. & [[Donald Sewell Lopez, Jr.|Donald S. Lopez Jr.]], ''The Princeton Dictionary of Buddhism'', Princeton, Princeton University Press, 2014{{ISBN|0-691-15786-3}}, page 243</ref>.

=== Trois joyaux ===
{{Article détaillé|Trois Refuges}}
[[Fichier:1 Trois Joyaux-Three Jewels-Tres Joyas.jpg|alt=aum|vignette|Symbole des [[Trois Joyaux]]. Au-dessous, en [[sanskrit]], le [[mantra]] ''om namo ratna trayaya'' ([[Om̐|Om]] Louange au Trois Joyaux). Peinture sur toile.]]
Dans le bouddhisme, « prendre refuge dans les trois joyaux », le [[Bouddha]], le [[Dharma]] (l'ensemble des enseignements) et le [[Sangha (bouddhisme)|Sangha]] (l'ensemble des pratiquants, voir plus bas), est une cérémonie par laquelle on devient bouddhiste.

=== Quatre nobles vérités ===
{{Article détaillé|Quatre nobles vérités}}
Les quatre nobles vérités indiquent ce qu'il est essentiel de savoir pour un bouddhiste. Elles énoncent le problème de l'existence, son diagnostic et le traitement jugé adéquat :
# La vérité de la ''souffrance'' ([[duhkha]]): toute vie implique la [[souffrance]], l'[[insatisfaction]] ;
# La vérité de ''l'origine de la souffrance'' : elle repose dans la soif ([[tṛṣṇā]]) : le [[désir]], les [[Théorie de l'attachement|attachements]] ;
# La vérité de ''la cessation de la souffrance'' : la fin de la souffrance est possible ;
# La vérité du chemin : le ''chemin menant à la fin de la souffrance'' est la [[voie moyenne|voie médiane]], qui suit le [[Noble Chemin octuple]].

=== Trois caractéristiques de l'existence ===
Les trois caractéristiques ou marques de l'existence, ''trilakshana''<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Carl Olson|titre=Historical Dictionary of Buddhism|éditeur=Scarecrow Press|année=2009|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=EwTnQcFjCQsC&pg=PA230}}.</ref> (du [[sanskrit]] : ''lakṣaṇa'' ; [[pali]] : ''lakkhaṇa'' ; {{Citation|marque}}<ref name="Source Huet">{{Source Huet}}.</ref>) sont :
* [[Anātman]] (absence de soi, impersonnalité) : il n'y a rien dans le monde qui ait une existence indépendante et réelle en soi, donc aucune âme (ātman), aucun soi, mais une simple agrégation de phénomènes conditionnés.
* [[Anitya]] (impermanence) : tout est constamment changeant dans les phénomènes, on ne peut absolument rien y trouver de permanent.
* [[Duḥkha]] (souffrance) : aucun phénomène ne peut nous satisfaire de manière ultime et définitive<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Robert E. Buswell Jr|auteur2=[[Donald Sewell Lopez, Jr.|Donald S. Lopez Jr]]|titre=The Princeton Dictionary of Buddhism|éditeur=[[Princeton University Press]]|année=2013|pages totales=1304|passage=923|isbn=978-0-691-15786-3|isbn2=0-691-15786-3|présentation en ligne=https://press.princeton.edu/titles/10099.html}}.</ref>.

Ces trois caractéristiques de l'existence conditionnée se retrouvent dans les [[Philosophie bouddhiste#Les quatre sceaux comme déterminants du bouddhisme|quatre sceaux de la philosophie bouddhiste]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Le Dalaï-Lama avec Thubten Chodön|titre=L'enseignement du Bouddha. Un seul maître, de nombreux disciples|passage=160|lieu=Paris|éditeur=Odile Jacob|date=2016|pages totales=383|isbn=978-2-738-13340-3}}</ref>. Elles sont valides en tout temps et en tout lieux, et peuvent être appréhendées par une vision directe de la réalité. Le [[nirvana (monde indien)|nirvāṇa]], n'étant pas conditionné, échappe aux caractéristiques de souffrance et d'impermanence (il est cependant impersonnel, il n'y a donc « personne » en nirvāṇa).

=== Trois poisons ===
{{Article détaillé|Trois Poisons}}
Le bouddhisme considère qu'il existe trois poisons pour l'esprit :
* [[tṛṣṇā]] : la soif ou l'avidité ;
* [[Dvesha|dveṣa]] : la colère ou l'aversion ;
* [[Avidyā|moha]] : l'ignorance.

Certaines écoles en ajoutent deux : la [[jalousie]] et l'[[orgueil]].

Selon le [[Bouddha]], les causes de la souffrance humaine peuvent être trouvées dans l'incapacité à voir correctement la réalité. Cette ignorance, et les illusions qu'elle entraîne, conduisent à l'avidité, au désir de posséder davantage que les autres, à l'attachement et à la haine pour des personnes ou des choses.

Sa philosophie affirme que la souffrance naît du désir ou de l'envie. C'est en s'en libérant qu'il serait parvenu au [[nirvana (monde indien)|nirvāṇa]].
[[Fichier:Dazu Wheel of Reincarnation.JPG|vignette|upright=0.8|[[Roue de l'existence karmique]]. [[Sculptures rupestres de Dazu|Sculpture rupestre de Dazu]], [[Chine]]. Entre 1180 et 1250. Hauteur {{Nombre|8|m}}.]]

=== Renaissances ===
{{Article détaillé|Réincarnation#Dans_le_bouddhisme{{!}}Réincarnation bouddhiste}}
À cause des [[trois poisons]] et de l'interdépendance, les hommes sont assujettis au [[Saṃsāra]] (le cycle des renaissances). Le « monde » ([[Loka]]) dans lequel ils renaîtront après leur mort dépendra de leur [[karma]], c'est-à-dire de leurs actions passées. Cette renaissance ne fait donc que prolonger indéfiniment la souffrance (« ''la fatigue de remplir les cimetières'' » dit l'Assu Sutta<ref>{{Lien web |titre=Assu Sutta: Tears |url=https://www.accesstoinsight.org/tipitaka/sn/sn15/sn15.003.than.html |site=accesstoinsight.org |consulté le=2021-10-13}}</ref>). Conformément à la philosophie bouddhiste, ce n'est ''ni le même, ni un autre'' qui renaît. Ce n'est donc pas, comme dans le principe de la réincarnation, une âme immortelle qui se « réincarne ». En effet, la notion de réincarnation implique l’existence d’une âme immortelle qui entre et sort d’un corps et entre à nouveau dans un autre, mais, selon la croyance bouddhiste, il n’existe rien de tel.

Le Bouddha propose de se réveiller de ce cauchemar, de chasser la confusion et l'illusion pour être illuminé par la réalité. Ainsi, la souffrance et le cycle karmique seraient brisés. Il définit le « but ultime » de son enseignement comme étant « la délivrance », le « dénouement », « la libération de la souffrance » ou [[nirvana (monde indien)|nirvāṇa]].

=== Douze liens interdépendants ===
[[Fichier:Buddhist Monuments in the Horyu-ji Area-122502.jpg|vignette|[[Pagode]] du temple [[Hōryū-ji|Horyu-ji]], [[Japon]].]]
{{Article détaillé|Coproduction conditionnée}}
Les douze liens interdépendants décomposent le cycle des renaissances selon des liens conditionnés dépendant l'un de l'autre.
# L’ignorance ([[avidyā]]) : L’ignorance de la loi de cause à effet et de la vacuité. L'ignorance produit le karma.
# Le karma (les [[saṃskāra]]s) : Somme des actions (conditionnées) du corps, de la parole, et de l'esprit, qui produisent la conscience.
# La conscience ([[vijñāna]]) : La conscience produit le nom et la forme.
# Le nom et la forme ([[nāmarūpa]]) : Le nom et la forme produisent les six sens.
# Les six sens ([[ṣaḍāyatana]]) : Les six sens (toucher, odorat, vue, ouïe, goût, mental) permettent l'apparition du contact.
# Le contact : Des six sortes de contacts (tactile, odorant, visuel, auditif, gustatif, mental) découlent les 6 sensations.
# La sensation ([[vedanā]]) : Les sensations agréables produisent l'attachement (désir ou soif).
# La soif ([[tṛṣna]]) : Le désir d'obtenir des sensations agréables produit la saisie, l'attachement.
# La saisie ([[upādāna]]) : Appropriation des objets désirables qui produit le devenir.
# Le devenir ([[bhava]]) : L'appropriation par la saisie produit la force du devenir, qui conduit à la (re-) naissance.
# La naissance ([[jāti]]) : La naissance est la condition qui produit vieillesse et mort.
# La vieillesse et la mort ([[jarāmaraṇa]]) : La vieillesse et la mort sans pratique de libération n'éliminent pas l'ignorance.

=== Noble Chemin Octuple ===
{{Article détaillé|Noble Chemin octuple}}
[[Fichier:Dharma wheel, Japan, Kamakura period, 1200s AD, bronze - Tokyo National Museum - Tokyo, Japan - DSC09326.jpg|vignette|Roue du Dharma. Ses huit rayons symbolisent les huit membres du sentier octuple. Bronze, [[Époque de Kamakura|Période Kamakura]], vers 1200, Japon. [[Musée national de Tokyo]].]]
Les huit membres du noble sentier octuple (''ariyāṭṭaṅgika magga'') sont :
# la compréhension juste (''Sammā diṭṭhi''),
# la pensée juste (''Samnā saṅkappa''),
# la parole juste (''Sammā vācā''),
# l'action juste (''Sammā kammanta''),
# le mode de vie juste (''Sammā ājiva''),
# l'effort juste (''Sammā vāyāma''),
# l'attention juste (''Sammā sati''),
# la concentration juste (''Sammā samādhi'').
Au lieu de « juste » on lit parfois « complet » ou « total ».

=== Quatre incommensurables ===
{{Article détaillé|Quatre Incommensurables}}
Les quatre ''conduites'' ou ''sentiments pieux'' (''brahmavihāra'' en [[sanskrit]] et [[pali]]) sont aussi appelés les ''[[Quatre Incommensurables]]'' car ils pourraient être développés indéfiniment. Cultivées sans l'intention de mener tous les êtres à la libération ultime, ces quatre intentions conduisent à une renaissance dans le monde céleste de [[Brahmā]] ; développées avec le désir de mener tous les êtres à la libération ultime, les quatre conduites deviennent alors « incommensurables » et conduisent à « l'éveil parfait ».

Il existe plusieurs méditations (''[[bhāvanā]]'') pouvant développer ces quatre {{Citation|qualités morales<ref name="Source Huet"/>}} :
* La [[bienveillance]] ou [[fraternité]] (''mettā'' en pali, ''[[maitrī]]'' en sanskrit), développée par la pratique de [[méditation]] appelée ''mettā bhāvanā'' ;
* La [[compassion]] (''[[karunā]]''), née de la rencontre de la bienveillance et de la souffrance d'autrui, développée par la méditation appelée ''karunā bhāvanā'' ;
* La [[joie]] sympathique ou altruiste (''[[muditā]]''), qui consiste à se réjouir du bonheur d'autrui (''muditā bhāvanā'') ;
* L'[[équanimité]] (''uppekkhā'' en pali, ''[[upekṣā]]'' en sanskrit) ou tranquillité, qui va au-delà de la compassion et de la joie sympathique, est un état de paix face à toute circonstance, heureuse, triste ou indifférente (''uppekkhā bhāvanā'').
[[Fichier:Dzogchen Ponlop Rinpoche.jpg|vignette|[[Dzogchen Ponlop Rinpoché]] montrant son exemplaire passablement modifié des ''Étapes progressives de la méditation sur la vacuité'', pour suggérer ce que l'on entend, par exemple, par « vacuité du [[Ego|moi]] ».]]

=== Vacuité ===
{{Article détaillé|Śūnyatā}}
Dans le [[Bouddhisme theravāda|Theravāda]], la vacuité (Śūnyatā) signifie qu'aucune chose n'a d'existence propre<ref>[[Ringou Tulkou Rimpotché]], ''Et si vous m'expliquiez le bouddhisme ?'' Paris, J'ai Lu, 2004</ref> (les choses n'existent que par interdépendance). Durant la méditation, la pratique de [[vipassanā]] est la contemplation de cette vacuité.

Mais le concept de vacuité, exposé par la littérature dite de la [[prajnaparamita]], et [[Nāgārjuna]], prend un autre sens avec le [[Madhyamaka]]. Le Madhyamaka reconnaît l'enseignement de l'interdépendance mais il considère cette roue de la vie elle-même comme vacuité.

=== Trois corps (''kāyas'') de Bouddha ===
{{Article détaillé|Trikāya}}
Le [[Tipitaka|Canon pāli]] désigne trois corps de [[Siddhartha Gautama|Gautama Bouddha]] :
* son corps [[Rūpa|formel]] fait des quatre éléments (pāli ''caturmahābhūtikāya''), soit le corps historique de Gautama.
* le corps mental (pāli ''manomayakāya'') par lequel Gautama se rendait dans les [[Loka|différents mondes ou royaumes]] pour y puiser la sagesse.
* le corps de la doctrine (pāli ''dhammakāya''), l'ensemble des enseignements qui peuvent demeurer un certain temps après la mort de Gautama.

Le concept prend de l'importance dans l'école [[Sarvāstivādin]]. Mais il acquiert par la suite une signification fort différente.

En effet, dans le [[Bouddhisme mahāyāna|Mahāyāna]], les [[Trikāya#Les trois corps dans le Mahâyâna|trois corps]], manifestations d'un [[bouddha]], ne sont pas des entités séparées mais des expressions de l'ainsité ([[tathatā]]) qui est une. Ils y sont respectivement :
* le [[Nirmāṇakāya]], corps de manifestation, d'émanation. Le corps physique source d’actions bienveillantes pour sauver les êtres.
* le [[Sambhogakāya]], corps de félicité, ou de jouissance. Les paroles de sagesse pour enseigner et guider quiconque.
* le [[Dharmakāya]], corps du Réel, ou ultime. La Loi qui éveille le cœur et l’esprit.

=== ''Sangha'' : communauté des adeptes ===
{{Article détaillé|Sangha (bouddhisme)}}

Le [[Sangha (bouddhisme)|Saṅgha]] est la communauté de ceux qui suivent l'enseignement du Bouddha. C'est un des [[Trois Refuges|trois lieux de refuge]]. On distingue le « Noble Saṅgha » (sanskrit ''Arya Saṅgha'') constitué des êtres ayant atteint un haut niveau de libération et le Saṅgha ordinaire, comportant tous les êtres suivant la voie du Bouddha. Le terme est communément utilisé pour désigner des réunions bouddhistes.


== Pratiques ==
== Pratiques ==

Version du 17 novembre 2023 à 01:56

Lislam est la seule verite

Lislam est la seul verite

Lislam est la seule verite

Lislam est la seul verite

Lislam est la seul verite

Lislam est la seul verite

Pratiques

Éthique et préceptes

Sangha d'Ajahn Chah. 1980.

Dans le bouddhisme, l’éthique est basée sur le fait que les actions du corps, de la parole et de l’esprit ont des conséquences pour nous-mêmes et pour ce qui nous entoure, les autres comme notre environnement. Il existe deux sortes d’actions : les actions kusala (mot pali signifiant sain, habile, favorable, positif) et les actions akusala (malsain, malhabile, défavorable, négatif).

L’éthique bouddhiste propose donc à l'être humain de prendre conscience des états d’esprit dans lesquels il se trouve et à partir desquels il agit, parle, pense et à devenir ainsi responsable tant de ses états d’esprit que des conséquences de ses actions. La pratique de l'éthique est donc une purification du corps, de la parole et de l'esprit.

Elle se décline sous forme de préceptes (pali : sīla) — les cinq préceptes et les dix préceptes sont les plus fréquemment rencontrés — qui ne sont pas des règles absolues mais des principes, des guides de comportement éthique. L'application de certains d'entre eux varie selon les personnes mais aussi selon les traditions.

Ces préceptes sont le plus souvent présentés sous une forme négative en tant qu'entraînement à ne pas faire quelque chose, mais les textes canoniques font aussi référence à leur formulation positive en tant qu'entraînement à faire le contraire. Ces derniers se déclinent en trois groupes qui sont :

  1. Cinq préceptes qui sont communs à tous les bouddhistes (laïcs et moines) de toutes traditions.
  2. Huit préceptes : durant les jours de pleine ou nouvelle lune, les laïcs pouvaient suivre une version plus sévère des cinq préceptes ainsi que trois supplémentaires, en guise de renoncement temporaire.
  3. Dix préceptes : les dix préceptes se retrouvent dans plusieurs textes canoniques (par exemple le Kûtadana Sutta, dans le Dīgha Nikāya)[1]. Au Japon, ils peuvent être dénommés jujukai[2].

Méditation

Toutes les méditations bouddhistes ont pour but le développement de la « conscience éveillée » ou « conscience sans ego », en utilisant la concentration comme un outil. Mais le bouddhisme comprend de nombreuses voies différentes, qui peuvent toutes être rattachées à ses trois principales branches :

  • le bouddhisme theravada (majoritaire en Thaïlande et en Asie du Sud-Est), issu du bouddhisme ancien, dont le cœur de la pratique est la méditation vipassana (observation des sensations et de l'attention)
  • le Zen, branche d'origine chinoise (Chan) puis japonaise (Zen) du bouddhisme mahāyāna. Dans le Zen, l'aspect religieux est plutôt moins important que dans les autres traditions bouddhistes. Il est constitué de deux voies principales : Sōtō (basé sur la méditation assise silencieuse) et Rinzai (utilisation centrale des koan)
  • le bouddhisme tibétain (dit aussi tantrique ou vajrayana); c'est la forme la plus religieuse et sa pratique est axée sur la méditation mais aussi sur des rituels et une dévotion au maître ainsi qu'à sa lignée.

Buddhānusmṛti (en) est une pratique, commune à plusieurs écoles, prenant le Bouddha comme objet de méditation.

Principales écoles

Frise : Développement et propagation des écoles bouddhistes (env. 450 av. J.-C. – env. 1300 ap. J.-C.)

  450 BCE 250 av. J.-C. 100 ap. J.-C. 500 ap. J.-C. 700
ap. J.-C.
800 ap. J.-C. 1200 ap. J.-C.

 

Inde

Sangha
Ancien

 

 

 

Dix-huit écoles anciennes Mahayana Vajrayana

 

 

 

 

 

Sri Lanka &
Asie du Sud-Est (en)

  Bouddhisme theravāda

 

 
 

 

 

 

Asie centrale (en)

 

Greco-Bouddhisme

 

Bouddhisme Tibétain

 

Bouddhisme de la Route de la Soie

 

Asie de l'Est (en)

  Chán, Tiantai, Terre pure, Nichiren

Shingon

 

 

  450 av. J.-C. 250 av. J.-C. 100 ap. J.-C. 500 ap. J.-C. 700
ap. J.-C.
800 ap. J.-C. 1200 ap. J.-C.
  Légende :   = Theravada   = Mahayana   = Vajrayana

Écoles du bouddhisme ancien

Le bouddhisme ancien, appelé parfois bouddhisme hīnayāna (terme sanskrit signifiant « petit véhicule ») par des tenants du grand véhicule, regroupe plusieurs écoles, dont une seule a survécu jusqu'à nos jours, le bouddhisme theravãda. Si plusieurs classifications sont débattues, bouddhistes et chercheurs s'accordent grosso modo à reconnaître dans le bouddhisme dix-huit écoles anciennes.

Bouddhisme theravāda

Le bouddhisme theravāda (en pāli « doctrine des Anciens », sanskrit sthaviravāda) est la forme de bouddhisme dominante en Asie du Sud et du Sud-Est (Sri Lanka, Thaïlande, Cambodge, Birmanie, Laos, parties du Viêt Nam), parmi les Chinois d’Indonésie et de Malaisie ainsi que chez certaines ethnies du sud-ouest de la Chine. Son implantation en Occident est plus récente que celle des courants zen ou vajrayāna.

Comme son nom l’indique, il se veut l’héritier de la doctrine originelle du Bouddha. À cet égard, il est apparenté aux courants définis comme hīnayāna (« petit véhicule ») par le bouddhisme mahāyāna apparu au début de l’ère chrétienne. Hinayāna et theravāda sont des termes souvent employés l’un pour l’autre, malgré les objections de nombreux pratiquants du theravāda. La « doctrine des Anciens » s'appuie sur un canon rédigé en pāli nommé Triple corbeille ou Tipitaka, comprenant de nombreux textes basés sur les paroles du Bouddha, recueillies par ses contemporains mais retranscrites bien plus tard.

Bouddhisme mahāyāna

Mahāyāna est un terme sanskrit (महायान) signifiant « grand véhicule ». Le bouddhisme mahāyāna apparaît vers le début de l’ère chrétienne dans l'Empire kouchan et dans le nord de l’Inde, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.

Le Madhyamaka, Chittamatra, Chán (Son en Corée, Zen au Japon), la Terre pure, et le bouddhisme de Nichiren sont des écoles du bouddhisme mahāyāna.

Bouddhisme vajrayāna

Le vajrayāna est une forme de bouddhisme, nommée aussi bouddhisme tantrique, dont la compréhension peut se faire de façon intuitive ou bien nécessite la maîtrise du mahāyāna et du hīnayāna. Il contient des éléments qui l'apparentent à l'hindouisme et particulièrement au shivaïsme cachemirien. Au Tibet, le vajrayāna et le bön, religion locale, se sont influencés réciproquement.

Son nom sanskrit signifie « véhicule », yāna, de vajra, c'est-à-dire de « diamant » (indestructible et brillant comme l'ultime réalité), et de « foudre » (destructrice de l’ignorance et rapidité fulgurante). On appelle aussi ce véhicule mantrayāna et tantrayāna, puisqu’il fait appel aux mantras et tantras; on trouve aussi le nom guhyayāna « véhicule secret », donc ésotérique (en chinois mìzōng 密宗 et en japonais mikkyō).

Il est surtout pratiqué de nos jours dans la région himalayenne (Tibet, Népal, Sikkim, Bhoutan, aux confins ouest et au nord de la Chine, au nord de l’Inde) et aussi au Japon depuis le VIIe siècle à travers les écoles du Shugendo, du Shingon et du Tendai. C'est la forme de bouddhisme qui caractérise le plus le bouddhisme tibétain. On le trouve aussi en Mongolie et dans quelques régions de la fédération de Russie (oblasts d’Amour et de Tchita, républiques de Touva, de Bouriatie et de Kalmoukie, Kraï de Khabarovsk), ainsi qu'au Japon (Shingon et Tendai, voir Bouddhisme au Japon). Bien que différent d'origine, le Bön tibétain est presque à tous égards un vajrayāna non-bouddhiste.

Chogyal Phagpa, l'un des cinq fondateurs de l'école Sakyapa du bouddhisme tibétain.

Bouddhisme tibétain

L'expression bouddhisme tibétain renvoie au bouddhisme vajrayāna qui s'est développé au Tibet. Il y a actuellement quatre écoles principales : Nyingmapa, Kagyüpa, Sakyapa, Gelugpa. Cette dernière est la plus connue en Occident, car le dalaï-lama en est un membre éminent.

Funérailles

Funérailles rituelles au Laos. Des moines bouddhistes tiennent une corde reliée à l'âme du défunt. Cette corde ne sera pas brûlée et les moines peuvent la garder. Près du bûcher, un « arbre à billets », auquel sont accrochés des billets de banque qui iront en offrande pour les moines.

Pour les bouddhistes, la mort fait partie du cycle de la vie. Les proches qui restent aux côtés du défunt lors de ses derniers instants n’expriment aucune douleur afin qu’il puisse se séparer de ce monde avec sérénité.

Au Tibet

Dans la tradition tibétaine, le corps du défunt ne peut pas être touché durant trois jours et demi, afin que le processus ne soit pas affecté lorsque la conscience quitte le corps. Durant 49 jours après le décès, soit le temps pour que le défunt puisse renaître sous une nouvelle forme, les bouddhistes font des rituels tous les sept jours, dont des prières et des offrandes.

Répartition mondiale

Les plus fortes concentrations se trouvent en Extrême orient ; le pourcentage est inférieur à 10 en Inde, Russie, Europe occidentale et Amérique du Nord.
Répartition nationale du bouddhisme dans le monde par pourcentage de la population.
Répartition des principales branches du bouddhisme en Asie à la fin du XXe siècle (D'après Rupert Gethin, 1998 [v. Bibliographie]).

Au Japon

Le zen naît au Japon par l'héritage du chan chinois et du son coréen et s'implante par Bodhidharma 28e patriarche descendant de Bouddha[3] et ce notamment en corrélation de temples ou dojo voués à la pratique des arts martiaux.

Après un voyage d’étude en Chine Eisai (1141-1215) va apporter au Japon la pratique du chan, bouddhisme zen issu de l'école Rinzai[4]. En 1191, il revient au Japon. Dès lors il se heurte aux écoles du bouddhisme japonais apparues aux VIIIe et IXe siècles au sein de l’aristocratie japonaise (tel l’école Tendai, Shingon ou encore celle de la terre pure). En 1199 il quitte donc Kyoto pour la ville de Kamakura où le Shogun et les membres de sa caste de samuraïs accueillent avec enthousiasme ses enseignements zen orientés vers les arts-martiaux. Hôjô Masako, la veuve du Shogun Minamoto no Yoritomo donne à Eisai une autorisation pour construire le premier centre zen à Kamakura le temple Jufuku-ji.

Dès lors Bodhidharma (達磨) appelé Daruma (だるま) (qui vient de Dharma) s'inscrit au cœur de la caste bushido[5]. Ainsi dès les débuts de la période Edo et des 250 ans de paix mis en place par le Shogunat Tokugawa[6], la voie du sabre suivie par les castes de samouraïs s’est forgée plus encore vers le bouddhisme issu du Daruma. Takuan Soho (1573-1645) prélat de la secte Rinzai[7] (auteur notamment de l’Esprit Indomptable, Écrits d’un maître zen à un maître de sabre) côtoya et influença considérablement Yagyu Munenori (Heiho kadensho) et Miyamoto Musashi (Traité des cinq anneaux) le plus célèbre samouraï du Japon aujourd’hui appartenant au trésor national japonais, artiste et philosophe qui représenta à plusieurs reprises le Daruma. Ainsi le Traité des cinq roues apparenté au cinq éléments, godai ((五大) terre, eau, air, feu, vide ou éther) qui jalonnent le bouddhisme est rappelé sur tout le territoire japonais par le gorintō (« stūpa à cinq anneaux »)[8].

En France

Depuis les années 1970, comme dans d'autres pays, le bouddhisme s'est développé en France de façon spectaculaire[9]. Plusieurs maîtres de diverses traditions y ont fondé des centres : Ryotan Tokuda, Taisen Deshimaru ou encore Thich Nhat Hanh pour le Zen et Kalou Rinpoché, Guendune Rinpoché, Dilgo Khyentse Rinpoché, Drubpon Tharchin Rinpoché pour le bouddhisme tibétain. Arnaud Desjardins a également contribué à faire connaître les enseignements du bouddhisme en France. Plusieurs organisations bouddhistes sont reconnues comme congrégations religieuses par le Bureau central des cultes qui dépend du Ministère de l'Intérieur, selon la loi du relative à la séparation des Églises et de l'État. À l'instar des religions établies en France depuis plus longtemps, le bouddhisme a également aujourd'hui ses émissions à la télévision.

Selon l'Union bouddhiste de France, il y avait en 1986 environ 800 000 bouddhistes en France dont les trois-quarts seraient d'origine asiatique. Une enquête plus récente, publiée par TNS Sofres, en avril 2007, avance un chiffre de 500 000 adeptes du bouddhisme (âgés de plus de 15 ans), représentant 1 % de la population française de cette tranche d'âge. En 1999, le sociologue Frédéric Lenoir avait estimé à cinq millions « les sympathisants » bouddhistes français[9].

Influences

Bouddhisme et philosophie occidentale entretiennent de nombreux liens. Plusieurs penseurs européens, notamment Arthur Schopenhauer et Friedrich Nietzsche, ont été inspirés par la pensée bouddhiste (et hindoue, par les Upanishad)[10],[11], qu'ils ont néanmoins appréhendée avec un certain nombre de préjugés[12].

Critiques

Des religieux non bouddhistes et des scientifiques émettent des critiques à l'encontre du bouddhisme.

Critique par le jaïnisme

Les jaïns, dont la religion est basée sur l'existence de l'âme ou atman, considèrent que le bouddhisme ne respecte pas la non-violence (ahimsa) : en effet, un fidèle bouddhiste ne doit pas commettre de violence lui-même mais peut, par exemple, manger de la chair d'un animal tué par un autre ; cette attitude est condamnée par le jaïnisme, qui promeut une non-violence obligatoire pour ses disciples, exigeant de s'abstenir de la violence de neuf façons : par la pensée, par la parole et par le corps et, à chaque fois, soit personnellement (krita), soit en le commandant à d'autres (kârita), soit en consentant à son exécution par d'autres (anumodita)[13].

Critique par l'hindouisme

Si les différentes branches du bouddhisme et de l'hindouisme considèrent que la compassion (karuna) est une vertu cardinale (commune autant aux gens vivant dans la société qu'à ceux qui ont renoncé au monde)[14], il n'en reste pas moins qu'il y a des divergences métaphysiques entre le « bouddhisme » et l'« hindouisme » (différences qui n'étaient pas originellement si prononcées[n 1]) ; ainsi, le bouddhisme s'est vu critiqué par les philosophies hindoues Vaisheshika et Nyâya : « Le Vaisheshika-sutra semble s'opposer radicalement au bouddhisme par sa conception réaliste et substantialiste du cosmos et de l'homme »[15], et la philosophie Nyâya considère la notion bouddhiste d'anatman (non-Soi) comme étant illogique (par exemple, se remémorer d'un objet est impossible s'il n'y a pas un âtman (Soi connaisseur) permanent) et que la Totalité est une réalité alors que le bouddhisme affirme l'inverse :

« Tandis que le Bouddhisme pense que le tout n'existe pas, que les parties seules existent — mais pas en l'état de parties ! — alors que la doctrine védique est que le tout est plus ou moins différent de la somme des parties »

— Michel Angot, Le Nyâya-sûtra de Gautama Akshpâda, et Le Nyâya-Bhâshya d'Akshapâda Pakshilasvâmin[16].

Akshapâda Pakshilasvâmin, dans son Nyâya-Bhâshya, a réfuté les thèses de la vacuité (Śūnyatā), de l'impermanence (Anitya) et du non-Soi (Anātman).

Critique scientifique

Dans son ouvrage L'infini dans la paume de la main[17], l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan évoque deux points de discorde entre la vision bouddhiste et la vision scientifique du monde.

Il explique que l'univers décrit par le bouddhisme est un univers cyclique qui n'a ni commencement ni fin et serait donc traversé d'une série sans fin de big bang et big crunch. Or l'avènement d'un big crunch n'est pas confirmé par les données actuelles de la science qui établissent que l'univers ne contient pas assez de matière pour le générer[réf. nécessaire]. Le modèle actuel est au contraire celui d'une expansion infinie de l'univers[réf. nécessaire] ce qui est en contradiction avec la conception d'un univers cyclique.

Dans ce même ouvrage Trinh Xuan Thuan évoque le concept bouddhiste de flots de consciences coexistants avec l'univers matériel de tout temps. Il explique que pour beaucoup de neurobiologistes la conscience est une propriété émergente de la matière vivante qui aurait passé un certain seuil de complexité. Le fait que la conscience ait pu préexister à la matière ou en dehors de celle-ci n'est pas prouvé.

Notes et références

Notes

  1. Pendant l'Antiquité, « à cette époque, il n'y a pas lieu de distinguer fortement Bouddhistes et Brahmanistes : ils parlent largement les mêmes langues, partagent certaines références, participent à des débats du même type, parfois aux mêmes débats, et pour les ténors ils sont sociologiquement brahmanes. La distance entre les uns et les autres n'était pas infranchissable : on dit que les trois empereurs Maurya furent successivement hindouiste, jaïn et bouddhiste ; cela n'était possible que si, à l'époque (IVe – IIIe siècle av. J.-C.), les différences n'étaient pas trop tranchées. À Nâlandâ, aux dires de Xuanzang, on enseignait aussi les savoirs brahmanistes, dont le Veda ». Le Nyâya-sûtra de Gautama Akshpâda, traduction de Michel Angot, éditions Les Belles Lettres, p. 79 (ISBN 978-2-251-72051-7)

Références

  1. Les préceptes du bouddhisme « http://ledroitcriminel.free.fr/la_science_criminelle/le_droit_naturel/theologie_morale/preceptes_bouddhisme.htm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  2. Damien Keown, A Dictionary of Buddhism, Oxford, Oxford University Press, 2003 (ISBN 978-0-192-80062-6), p. 132
  3. La lignée officielle des maîtres Chan se constitue ultérieurement ; l’un des premiers documents qui mentionne Bodhidharma en tête du Chan chinois est l’épitaphe de Fărú (法如 638–689), disciple de Hongren. (Heinrich Dumoulin, « Early Chinese Zen Reexamined: A Supplement to Zen Buddhism: A History », Japanese Journal of Religious Studies, vol. 20, no 1, 1993, p. 31–53. V. p. 37) [lire en ligne (page consultée le 13 octobre 2021)]
  4. Robert E. Buswell Jr., Donald S. Lopez Jr., The Princeton dictionary of buddhism, Princeton, Princeton University Press, 2014 (ISBN 0-691-15786-3), p. 557.
  5. Heinrich Dumoulin, James W. Heisig et Paul F. Knitter, Zen Buddhism: A History: Japan, World Wisdom, 2005, p. 31 (ISBN 0-941532-90-9).
  6. Tokitsu, Kenji, 1947-, Miyamoto Musashi : maître de sabre japonais du XVIIe siècle : l'homme et l'œuvre, mythe et réalité, Editions désiris, , 408 p. (ISBN 2907653547 et 9782907653541, OCLC 41259596), p. 289, 290
  7. Takuan Sōhō, L'Esprit indomptable. Écrits d'un maître de zen à un maître de sabre, Noisy-sur-École, Budo Éditions, , 112 p. (ISBN 978-2908580877), p. 9
  8. Kōjien Japanese Dictionary.
  9. a et b Frédéric Lenoir, Le Bouddhisme en France, Fayard, 1999 (ISBN 978-2-2136-0528-9)
  10. Alphonse Vanderheyde, Nietzsche et la pensée bouddhiste, Harmattan, (ISBN 978-2-296-03354-2, lire en ligne), préface de Michel Hulin
  11. François Chenet, « Schopenhauer et l'Inde », Les Etudes philosophiques, vol. 75, no 4,‎ , p. 559–563 (ISSN 0014-2166, DOI 10.3917/leph.054.0559, lire en ligne, consulté le )
  12. Françoise Bonardel, Bouddhisme et philosophie: en quête d'une sagesse commune, Harmattan, (ISBN 978-2-296-05797-5, lire en ligne), p. 9
  13. Vilas Adinath Sangave, Le Jaïnisme, Philosophie et religion de l'Inde, trad. de Pierre Amiel, Éd. Tredaniel, 1999 (ISBN 2-84445-078-4) p 167.
  14. Le Nyâya-sûtra de Gautama Akshpâda, et le Nyâya-Bhâshya d'Akshapada Pakshilasvâmin, traduction de Michel Angot, éditions Les Belles Lettres, p. 474 (ISBN 978-2-251-72051-7)
  15. Encyclopédie de la philosophie, Le Livre de Poche, p. 1632 (ISBN 2-253-13012-5).
  16. Le Nyâya-sûtra de Gautama Akshpâda, et le Nyâya-Bhâshya d'Akshapada Pakshilasvâmin, traduction de Michel Angot, éditions Les Belles Lettres, p. 422 (ISBN 978-2-251-72051-7)
  17. Trinh Xuan Thuan et Matthieu Ricard, L'infini dans la paume de la main, Nil Éditions, 2000, (ISBN 978-2-702-85948-3)

Voir aussi

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Bibliographie

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Grands textes du bouddhisme

Articles ou chapitres introductifs

  • Cécile Campergue, « Le bouddhisme : Histoire, écoles, enseignements », Religion & Histoire, no 48,‎ , p. 28-67
  • (en) L. S. Cousins, « Buddhism », dans John R. Hinnels (dir.), A New Handbook of Living Religions, 2nd Edition, Malden, Wiley-Blackwell, , p. 369-444
  • Vincent Goossaert, « Bouddhisme », dans Régine Azria et Daniel Hervieu-Léger (dir.), Dictionnaire des faits religieux, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige - Dicos Poche », , p. 92-99
  • Jean-Noël Robert, « Bouddhisme », dans Jean Delumeau (dir.), Le fait religieux, Paris, Fayard, , 781 p. (ISBN 978-2-213-02940-5), p. 92-99

Ouvrages introductifs sur le bouddhisme

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  • Henri Arvon, Le bouddhisme, Paris, PUF, coll. « Quadrige grands textes », , 146 p. (ISBN 2-13-055064-9)
  • Heinz Bechert et Richard Gombrich, Le monde du bouddhisme, Paris, Bordas, , 293 p.
  • Cécile Becker, Le bouddhisme : Retracer l'histoire, comprendre les fondements et découvrir les pratiques de la religion bouddhique, Paris, Eyrolles, (ISBN 978-2-212-56362-7)
  • Samuel Bercholz et Sherab Chödzin Kohn, Pour comprendre le bouddhisme, Pocket, (ISBN 2-266-07633-7)
  • Edward Conze (trad. de l'anglais par Marie-Simone Renou, préface de Arthur Waley, Avant-propos de Louis Renou), Le bouddhisme dans son essence et son développement, Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2002 [1951], 304 p. (ISBN 978-2-228-89671-9)
  • Drubpon Tharchin Rinpoché, Le précieux guide bouddhiste, Paris, PUMBO, , 188 p. (ISBN 978-2957190508)
  • Guillaume Ducoeur, Initiation au bouddhisme, Paris, Ellipses, coll. « Initiation à », , 384 p.
  • Bernard Faure, Idées reçues sur le bouddhisme : Mythes et réalités, Paris, Le Cavalier Bleu, (ISBN 978-2-84670-998-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Bernard Faure, Le bouddhisme, tradition et modernité, Paris, Le Pommier, , 216 p. (ISBN 978-2-746-51055-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Emmanuel Guillon, Les philosophies bouddhistes, Paris, PUF, coll. « Que sais-je? », , 127 p. (ISBN 978-2-130-47165-3)
  • Dennis Gira, Comprendre le bouddhisme, Paris, Le Livre de Poche, , 222 p. (ISBN 2-253-14366-9)
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Études spécialisées sur le bouddhisme

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  • Philippe Cornu, Le Bouddhisme, une philosophie du bonheur ?. Douze questions sur la voie du Bouddha, Paris, Seuil, coll. « Points Sagesses », (1re éd. 2013), 320 p. (ISBN 978-2-757-87060-0). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Marion Duvauchel, Bouddhisme : Chronique d’une illusion, Grégoriennes, , 480 p. (ISBN 978-2367660387)
  • Jean Filliozat, « Le bouddhisme (§ 1929-2386) », dans Louis Renou, Jean Filliozat et al., L'Inde classique. Manuel des études indiennes, vol. II, Paris, EFEO, (réimpr. no 8) (1re éd. 1953), 758 p. (ISBN 978-2-855-39560-9), p. 315 - 608 (v. en part. les § 2368 - 2386 et passim)
  • Paul Magnin, Bouddhisme, unité et diversité : expériences de libération, Paris, Éditions du Cerf, , 763 p. (ISBN 2-204-07092-0)
  • Raimon Panikkar, Le Silence du Bouddha. Une Introduction à l'athéisme religieux, Paris, Actes Sud, , 476 p. (ISBN 978-2-742-76523-2)
  • Jean Przyluski, Buddhica : documents et travaux pour l'étude du bouddhisme, Paris, P. Geuthner,

Histoire

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Anthologies

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  • André Bareau, En suivant Bouddha, Paris, Ed. du Félin, 2000 [1985], 301 p. (ISBN 978-2-866-45364-0)
    Ouvrage "rassemblant et commentant les écrits fondamentaux du bouddhisme antique. (…) Les textes ont été choisis dans les Sutta Pitaka et les Vinaya Pitaka." (4e de couverture)
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  • (en) Edward Conze, Buddhist Scriptures, Penguin Books, coll. « Penguin Classics », , 250 p. (ISBN 978-0-140-44088-1, lire en ligne)
    "Buddhist Texts [through the Ages] is arranged according to schools [while] this selection (…) concentrates on the central tradition of Buddhism, at the expense of the more peripheral developments, on that which is common rather than that which separates." (E. Conze, p. 11)
  • Pierre Crépon, Les grands textes du bouddhisme, Paris, Albin Michel, coll. « Spiritualités vivantes », 2016 [1991], 336 p. (ISBN 978-2-226-32652-2)
  • Jean Eracle (trad. choix, Textes choisis, présentés et trad. du chinois par Jean Eracle), Paroles du Bouddha tirées de la tradition primitive, Paris, Seuil, , 246 p. (ISBN 2-02-013182-X)
  • Jean Eracle, Enseignements du Bouddha : Textes tirés du Canon bouddhique chinois, Paris, J'ai lu, coll. « Librio Spiritualité », , 96 p. (ISBN 978-2-290-14361-2)
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  • Lilian Silburn (dir.), Aux sources du bouddhisme, Paris, Éditions Fayard, , 538 p. (ISBN 2-213-59873-8)
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Art

  • Louis Frédéric, Les dieux du bouddhisme : Guide iconographique, Paris, Flammarion, coll. « Tout l'art », 2006 [1992], 360 p. (ISBN 978-2-080-11600-0).
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Encyclopédies et dictionnaires

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  • (2 tomes)
  • (en) Ingrid Fischer-Schreiber, Franz-Karl Ehrhard et Michael S. Diener, A concise dictionary of Buddhism and Zen, Boston, Shambala, 2010 [1991], 280 p. (ISBN 978-0-877-73520-5)
  • (en) Damien Keown et Charles S. Prebish (dir.), Encyclopedia of Buddhism, Londres et New York, Routledge,
  • (en) Jonathan A. Silk (Ed. in chief), Oskar von Hinüber et Vincent Eltschinger (co-Eds.), Brill's Encyclopedia of Buddhism, vol. I+II, Leyde et Boston, Brill, 2015 - 2019

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

  • (en) Donald S. Lopez on « Buddhism's 4 Big Unanswered Questions », sur youtube.com, 58 min., 2022 (?) / (Consulté le 19 juillet 2022)