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Le [[dépôt littéraire]] de Brest est créé en 1794 par décret de la [[Convention nationale|Convention]]. Il est constitué par les collections confisquées à l'[[Abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre|abbaye de Saint-Mathieu]], aux [[Ordre du Carmel|Carmes]] de Brest et aux [[Frères mineurs capucins|Capucins]] de [[Recouvrance (Brest)|Recouvrance]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Fonds patrimonial, 1450-9999 |url=https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/006FRFONDS-290196101-4237 |site=ccfr.bnf.fr |consulté le=2023-09-24}}</ref>{{, }}<ref name=":0" />. Les ouvrages sont déposés dans la maison dite « Bureau des Marchands », devenue [[Bien national|propriété nationale]]. À la fin de la [[Révolution française]], « ''Le catalogue des objets échappés au vandalisme »'' de [[Jacques Cambry|Cambry]] en 1794-1795 indique 26 000 volumes pour Brest, chiffre peut-être excessif<ref>{{Ouvrage|langue=FR|prénom1=Jacques (1749-1807) Auteur du texte|nom1=Cambry|titre=Catalogue des objets échappés au vandalisme dans le Finistère : dressé en l'an III (Nouv. éd.) / par Cambry ; publ. par ordre de l'administration du département|date=1889|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110459s|consulté le=2023-12-16}}</ref>, mais qui est celui indiqué comme composant le fonds de la bibliothèque du district en 1800 dans un ouvrage publié en 1876 sur l'histoire de la ville<ref>{{ouvrage|auteurs=Levot, P. J.|titre=Histoire de la ville et du port de Brest sous le Directoire et le Consulat; avec un plan de la ville et du port, etc|lieu=Brest|année=1876|pages totales=476|lire en ligne=https://books.googleusercontent.com/books/content?req=AKW5Qaf75_V438RaqywdpF_Kf7hUICn3cQIHL1AhU__JyIz5HiD27qAo8SnKh4qjxqR940z0BgHzc98QfLxPTIMS58zFzammxbBYS3rqK1_iNh6DFwKjROMueFR-pZBOf4bVMuPeVH_RAaFFKIxNcrGUNCs8PWhprfibzF5yDZW120eC4AMWO5Vd5CUSfXACFstOl9gKfcP_Lx5zfvUXtqqOTAe2vlStakyY8bWRi-ary7EeKh0cgjJS1_gK21SADA7jJgiDwHMZsq4OM64Jpx5Ir3JHudc--v70T5JoyYYqpMsJeHdvFCQ|consulté le=24 janvier 2024}}</ref>. Les collections confisquées sont triées et classées au dépôt de Brest par l’abbé Jacques Béchennec (1726-1804), aumônier de l’Intendance de la Marine et grand collectionneur de coquillages, et par Duval Le Roy, professeur de mathématiques à l’école du port de Brest<ref name=":0">{{article|langue=fr|titre=L’affectation des bibliothèques confisquées à Rochefort, ville-arsenal de la Marine (1790-1803)|périodique=Histoire et civilisation du livre|volume=14|pages=335‑351|année=2018|date=22 novembre 2018|lire en ligne=https://revues-maj.droz.org/index.php/HCL/article/download/2392/4029|accès url=libre|auteurs=Olivier Desgranges}}</ref>. L'abbé Béchennec, ancien [[Clergé assermenté|prêtre assermenté]] et ancien fonctionnaire sous la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]], [[Bibliophilie|bibliophile]] et auteur d'un [[Cabinet de curiosités|cabinet de curiosité]] remarqué<ref>{{Lien web |auteur=Marrache-Gouraud, M., Martin, P., Moncond’hui, D., & Pasquier, T. |titre=Cabinet de Béchennec (Abbé) |url=https://curiositas.org/cabinet/cabinet-de-bechennec-abbe |site=Curiositas, les cabinets de curiosités en Europe |consulté le=25 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|auteurs=Cambry, J.|titre=Voyage dans le Finistère: ou, État de ce département en 1794 et 1795, Volume 2|volume=2|lieu=Brest, France|éditeur=Brest : Come, fils ainé et Bonetbeau, fils|année=1835|pages totales=639|passage=146|lire en ligne=https://books.googleusercontent.com/books/content?req=AKW5Qae3FGpsrqdS-klLjtuxQ7WlG2SD72jKtMR3qZRl_x3n2rt0VkZFJxenbt-fWUrk6L62jgzWbUlcAMg_HnOPMVMvuQvFoZUmCRRqGyW03SJn73CImtM-3ngEjjTcGlqb2WabF3k1tISHvpD2fO53vZQsMh2YZxCTOeTcatkZmmeWDvG2XnmpWfTI6RK93e4rbhwNnFz1lzdGaK499AAkjiyz_cMmz5tozAw8XTtpjtFuGL4YFXVIzbfx1aZnETfG3s3We8YYGMVsP_6LUPXYSnXz2QSSUg|accès url=libre|consulté le=25 janvier 2024|URL=http://archive.org/details/bub_gb_Rm32310wpkIC}}</ref>, en devient le premier bibliothécaire.
Le [[dépôt littéraire]] de Brest est créé en 1794 par décret de la [[Convention nationale|Convention]]. Il est constitué par les collections confisquées à l'[[Abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre|abbaye de Saint-Mathieu]], aux [[Ordre du Carmel|Carmes]] de Brest et aux [[Frères mineurs capucins|Capucins]] de [[Recouvrance (Brest)|Recouvrance]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Fonds patrimonial, 1450-9999 |url=https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/006FRFONDS-290196101-4237 |site=ccfr.bnf.fr |consulté le=2023-09-24}}</ref>{{, }}<ref name=":0" />. Les ouvrages sont déposés dans la maison dite « Bureau des Marchands », devenue [[Bien national|propriété nationale]]. À la fin de la [[Révolution française]], « ''Le catalogue des objets échappés au vandalisme »'' de [[Jacques Cambry|Cambry]] en 1794-1795 indique 26 000 volumes pour Brest, chiffre peut-être excessif<ref>{{Ouvrage|langue=FR|prénom1=Jacques (1749-1807) Auteur du texte|nom1=Cambry|titre=Catalogue des objets échappés au vandalisme dans le Finistère : dressé en l'an III (Nouv. éd.) / par Cambry ; publ. par ordre de l'administration du département|date=1889|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110459s|consulté le=2023-12-16}}</ref>, mais qui est celui indiqué comme composant le fonds de la bibliothèque du district en 1800 dans un ouvrage publié en 1876 sur l'histoire de la ville<ref>{{ouvrage|auteurs=Levot, P. J.|titre=Histoire de la ville et du port de Brest sous le Directoire et le Consulat; avec un plan de la ville et du port, etc|lieu=Brest|année=1876|pages totales=476|lire en ligne=https://books.googleusercontent.com/books/content?req=AKW5Qaf75_V438RaqywdpF_Kf7hUICn3cQIHL1AhU__JyIz5HiD27qAo8SnKh4qjxqR940z0BgHzc98QfLxPTIMS58zFzammxbBYS3rqK1_iNh6DFwKjROMueFR-pZBOf4bVMuPeVH_RAaFFKIxNcrGUNCs8PWhprfibzF5yDZW120eC4AMWO5Vd5CUSfXACFstOl9gKfcP_Lx5zfvUXtqqOTAe2vlStakyY8bWRi-ary7EeKh0cgjJS1_gK21SADA7jJgiDwHMZsq4OM64Jpx5Ir3JHudc--v70T5JoyYYqpMsJeHdvFCQ|consulté le=24 janvier 2024}}</ref>. Les collections confisquées sont triées et classées au dépôt de Brest par l’abbé Jacques Béchennec (1726-1804), aumônier de l’Intendance de la Marine et grand collectionneur de coquillages, et par Duval Le Roy, professeur de mathématiques à l’école du port de Brest<ref name=":0">{{article|langue=fr|titre=L’affectation des bibliothèques confisquées à Rochefort, ville-arsenal de la Marine (1790-1803)|périodique=Histoire et civilisation du livre|volume=14|pages=335‑351|année=2018|date=22 novembre 2018|lire en ligne=https://revues-maj.droz.org/index.php/HCL/article/download/2392/4029|accès url=libre|auteurs=Olivier Desgranges}}</ref>. L'abbé Béchennec, ancien [[Clergé assermenté|prêtre assermenté]] et ancien fonctionnaire sous la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]], [[Bibliophilie|bibliophile]] et auteur d'un [[Cabinet de curiosités|cabinet de curiosité]] remarqué<ref>{{Lien web |auteur=Marrache-Gouraud, M., Martin, P., Moncond’hui, D., & Pasquier, T. |titre=Cabinet de Béchennec (Abbé) |url=https://curiositas.org/cabinet/cabinet-de-bechennec-abbe |site=Curiositas, les cabinets de curiosités en Europe |consulté le=25 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|auteurs=Cambry, J.|titre=Voyage dans le Finistère: ou, État de ce département en 1794 et 1795, Volume 2|volume=2|lieu=Brest, France|éditeur=Brest : Come, fils ainé et Bonetbeau, fils|année=1835|pages totales=639|passage=146|lire en ligne=https://books.googleusercontent.com/books/content?req=AKW5Qae3FGpsrqdS-klLjtuxQ7WlG2SD72jKtMR3qZRl_x3n2rt0VkZFJxenbt-fWUrk6L62jgzWbUlcAMg_HnOPMVMvuQvFoZUmCRRqGyW03SJn73CImtM-3ngEjjTcGlqb2WabF3k1tISHvpD2fO53vZQsMh2YZxCTOeTcatkZmmeWDvG2XnmpWfTI6RK93e4rbhwNnFz1lzdGaK499AAkjiyz_cMmz5tozAw8XTtpjtFuGL4YFXVIzbfx1aZnETfG3s3We8YYGMVsP_6LUPXYSnXz2QSSUg|accès url=libre|consulté le=25 janvier 2024|URL=http://archive.org/details/bub_gb_Rm32310wpkIC}}</ref>, en devient le premier bibliothécaire.


En 1801, le premier catalogue rédigé par l'abbé Béchennec indique 2 500 volumes (plus 3 100 mis de côté) car les documents mentionnés en 1794-1795 ont été réclamés et remis à leurs propriétaires d'origine, voire vendus, certains manuscrits ayant même été transformés en [[Gargousse|gargousses]], voire récupérés par l'abbé lui-même en compensation de l'absence de traitement. En 1802, les autorités reversent des fonds et des documents pour reconstituer la bibliothèque mais à sa mort en 1804, l'abbé Béchennec n'est pas remplacé. En 1812, suite à divers prélèvements autorisés par d'autres institutions locales comme pour la Marine, l'hospice civil, l'évêché ou l'Ecole Centrale, le nombre de volumes tombe à 750.
En 1801, le premier catalogue rédigé par l'abbé Béchennec indique 2 500 volumes (plus 3 100 mis de côté) car les documents mentionnés en 1794-1795 ont été réclamés et remis à leurs propriétaires d'origine, voire vendus, certains manuscrits ayant même été transformés en [[Gargousse|gargousses]], voire récupérés par l'abbé lui-même en compensation de l'absence de traitement. En 1802, le préfet autorise le conseil municipal à reverser des fonds (prélevés sur le bénéfice des octrois) et les 5 600 listés dans le catalogue de Cambry pour reconstituer la bibliothèque. Mais à sa mort en 1804, l'abbé Béchennec n'est pas remplacé. En 1812, suite à divers prélèvements autorisés par d'autres institutions locales comme pour la Marine, l'hospice civil, l'évêché ou l'Ecole Centrale, le nombre de volumes tombe à 750.


La reconstitution de la bibliothèque semble remonter à 1833 avec des dons et des tentatives - souvent vaines - de récupérer des documents prélevés.
La reconstitution de la bibliothèque semble remonter à 1833 sur volonté municipale avec des dons (dont 9 volume d'[[Adolphe Thiers]]) et des tentatives - souvent vaines - de récupérer des documents prélevés (notamment à l'évêché). Le premier poste de bibliothécaire-archiviste est créé en 1843 pour le poète [[Hippolyte Violeau]], qui ne semble pas le plus enthousiaste à cette fonction. La municipalité mène une politique d'achats.
[[Fichier:2Fi02673 Extérieur Bibliothèque provisoire Brest 1941.jpg|vignette|Bibliothèque municipale provisoire installée dans deux classes d'une école maternelle 6 rue Bugeaud en 1941, après les bombardements de la halle aux blés.]]
[[Fichier:2Fi02673 Extérieur Bibliothèque provisoire Brest 1941.jpg|vignette|Bibliothèque municipale provisoire installée dans deux classes d'une école maternelle 6 rue Bugeaud en 1941, après les bombardements de la halle aux blés.]]

Le premier poste de bibliothécaire-archiviste est créé en 1843 pour le poète [[Hippolyte Violeau]], qui ne semble pas le plus enthousiaste à cette fonction.


En 1850, la bibliothèque ouvre dans les combles de l'hôtel de ville, avec 5 000 volumes. En 1853, elle est transférée dans une galerie de la halle aux blés, à proximité du musée, avec 24 000 volumes. En 1898, la bibliothèque compte 56 000 volumes puis 120 000 en 1939.
En 1850, la bibliothèque ouvre dans les combles de l'hôtel de ville, avec 5 000 volumes. En 1853, elle est transférée dans une galerie de la halle aux blés, à proximité du musée, avec 24 000 volumes. En 1898, la bibliothèque compte 56 000 volumes puis 120 000 en 1939.

Version du 27 janvier 2024 à 17:44

Le réseau des médiathèques de Brest est constitué de huit établissements répartis dans les différents quartiers de Brest. Il met à la disposition de chacun plus de 700 000 documents sur différents supports : livres, journaux et revues, CD, partitions, DVD, tablettes et livres numériques, consultables librement et gratuitement. Ouverte en janvier 2017, la médiathèque François-Mitterrand – Les Capucins devient le plus grand site des bibliothèques municipales et contribue à la rénovation urbaine de la rive droite de la Penfeld.

Histoire

Le dépôt littéraire de Brest est créé en 1794 par décret de la Convention. Il est constitué par les collections confisquées à l'abbaye de Saint-Mathieu, aux Carmes de Brest et aux Capucins de Recouvrance[1],[2]. Les ouvrages sont déposés dans la maison dite « Bureau des Marchands », devenue propriété nationale. À la fin de la Révolution française, « Le catalogue des objets échappés au vandalisme » de Cambry en 1794-1795 indique 26 000 volumes pour Brest, chiffre peut-être excessif[3], mais qui est celui indiqué comme composant le fonds de la bibliothèque du district en 1800 dans un ouvrage publié en 1876 sur l'histoire de la ville[4]. Les collections confisquées sont triées et classées au dépôt de Brest par l’abbé Jacques Béchennec (1726-1804), aumônier de l’Intendance de la Marine et grand collectionneur de coquillages, et par Duval Le Roy, professeur de mathématiques à l’école du port de Brest[2]. L'abbé Béchennec, ancien prêtre assermenté et ancien fonctionnaire sous la Terreur, bibliophile et auteur d'un cabinet de curiosité remarqué[5],[6], en devient le premier bibliothécaire.

En 1801, le premier catalogue rédigé par l'abbé Béchennec indique 2 500 volumes (plus 3 100 mis de côté) car les documents mentionnés en 1794-1795 ont été réclamés et remis à leurs propriétaires d'origine, voire vendus, certains manuscrits ayant même été transformés en gargousses, voire récupérés par l'abbé lui-même en compensation de l'absence de traitement. En 1802, le préfet autorise le conseil municipal à reverser des fonds (prélevés sur le bénéfice des octrois) et les 5 600 listés dans le catalogue de Cambry pour reconstituer la bibliothèque. Mais à sa mort en 1804, l'abbé Béchennec n'est pas remplacé. En 1812, suite à divers prélèvements autorisés par d'autres institutions locales comme pour la Marine, l'hospice civil, l'évêché ou l'Ecole Centrale, le nombre de volumes tombe à 750.

La reconstitution de la bibliothèque semble remonter à 1833 sur volonté municipale avec des dons (dont 9 volume d'Adolphe Thiers) et des tentatives - souvent vaines - de récupérer des documents prélevés (notamment à l'évêché). Le premier poste de bibliothécaire-archiviste est créé en 1843 pour le poète Hippolyte Violeau, qui ne semble pas le plus enthousiaste à cette fonction. La municipalité mène une politique d'achats.

Bibliothèque municipale provisoire installée dans deux classes d'une école maternelle 6 rue Bugeaud en 1941, après les bombardements de la halle aux blés.


En 1850, la bibliothèque ouvre dans les combles de l'hôtel de ville, avec 5 000 volumes. En 1853, elle est transférée dans une galerie de la halle aux blés, à proximité du musée, avec 24 000 volumes. En 1898, la bibliothèque compte 56 000 volumes puis 120 000 en 1939.

En 1938 débutent des évacuations par crainte des menaces croissantes de guerre. En avril et en juillet 1941, la bibliothèque est détruite une première fois par des bombardements. Malgré les sauvetages, les subventions et les dons, ses collections en cours de reconstitution sont à nouveau détruites par un second bombardement lors du siège de Brest en août 1944.

Après la guerre, la bibliothèque reconstitue ses collections mais est hébergée dans deux baraques provisoires. Un nouveau bâtiment, commencé en 1954 est inauguré en 1957. L'essor de la lecture publique à partir des années 1970 permet d'ouvrir des médiathèques de quartier et la création d'un bibliobus[7].


Sites

Collections patrimoniales

Les collections patrimoniales du réseau des médiathèques de Brest sont conservées à la médiathèque François Mitterrand-les Capucins.

Ces  collections rassemblent  11 000 documents, rares ou précieux, du XVe siècle au XXIe siècle siècle comprenant 7 incunables, 200 manuscrits, près de 200 livres d’artiste ainsi que 3000 volumes de journaux, essentiellement du XIXe siècle. Les fonds numérisés sur le site Internet Yroise sont le reflet des fonds conservés physiquement dans la réserve patrimoniale[8].

Le fonds patrimonial est valorisé par la bibliothèque numérique Yroise, ouverte en 2021, sur le modèle des "marques blanches" de Gallica de la BnF. Cette bibliothèque a été financée par le programme Bibliothèque Numérique de Référence (phase 1) du Ministère de la Culture.

Références

  1. « Fonds patrimonial, 1450-9999 », sur ccfr.bnf.fr (consulté le )
  2. a et b Olivier Desgranges, « L’affectation des bibliothèques confisquées à Rochefort, ville-arsenal de la Marine (1790-1803) », Histoire et civilisation du livre, vol. 14,‎ , p. 335‑351 (lire en ligne Accès libre)
  3. Jacques (1749-1807) Auteur du texte Cambry, Catalogue des objets échappés au vandalisme dans le Finistère : dressé en l'an III (Nouv. éd.) / par Cambry ; publ. par ordre de l'administration du département, (lire en ligne)
  4. Levot, P. J., Histoire de la ville et du port de Brest sous le Directoire et le Consulat; avec un plan de la ville et du port, etc, Brest, , 476 p. (lire en ligne)
  5. Marrache-Gouraud, M., Martin, P., Moncond’hui, D., & Pasquier, T., « Cabinet de Béchennec (Abbé) », sur Curiositas, les cabinets de curiosités en Europe (consulté le )
  6. Cambry, J., Voyage dans le Finistère: ou, État de ce département en 1794 et 1795, Volume 2, vol. 2, Brest, France, Brest : Come, fils ainé et Bonetbeau, fils, , 639 p. (lire en ligne Accès libre), p. 146
  7. Patrimoine des bibliothèques de France. 8: Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Payot, (ISBN 978-2-228-88971-1)
  8. « Qui sommes nous? | Yroise », sur yroise.biblio.brest.fr (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • [Bleton 1959] Jean Bleton, La nouvelle Bibliothèque municipale de Brest, Bulletin des bibliothèques de France, (lire en ligne), p. 113-117
  • Hélène Sainsot, "Brest : bibliothèque municipale", dans Patrimoine des bibliothèques de France : Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Payot, 1995, 9782228889711, p.48
  • Jean-Claude Le Dro, Historique de la bibliothèque municipale de Brest : des origines à 1979, Brest, 1981

Liens externes