« Léa Maury » : différence entre les versions
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Version du 4 mars 2024 à 00:28
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Léa Louise Juliette Toussenel |
Pseudonymes |
Fortal Annie, Lucienne Flamand |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie |
Membre de | |
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Grade militaire | |
Conflit | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (AC 21 P 164126) |
Léa Maury, née le à Béthancourt-le-Haut dans la Haute-Marne en France, morte le dans le Nord, est une militante et résistante française.
Biographie
Léa Louise Juliette Toussenel naît le au lieu-dit Béthancourt-le-Haut dans le département de la Haute-Marne[1]. Elle est l'aînée des six enfants[2] de François Jules Toussenel, agriculteur et de Louise Bœuf, institutrice[1]. Elle a quinze ans lorsque son père meurt[2].
Elle commence à travailler comme téléphoniste, puis dans une bonneterie[2]. Elle adhère aux Jeunesses communistes en 1924 et part deux ans plus tard à Paris, pour y apprendre la comptabilité, et devient secrétaire et aide-comptable[1]. Elle rencontre Georges Charles Maury[1] et l'épouse en 1929[2]. Ils ont un fils[1].
Léa Maury milite activement[2] et part étudier à l'École internationale Lénine, à Moscou, en 1933-1934[1]. De retour en France, elle écrit dans La Vie ouvrière et dans L'Humanité[1]. Elle quitte son emploi pour se consacrer à la rédaction de L'Humanité[2]. Elle divorce, son mari ne supportant pas son activité militante ; elle a un autre enfant avec son nouveau compagnon[2].
Pendant la Seconde Guerre mondiale et l'Occupation, elle entre dans la clandestinité et vit d'abord de travaux à domicile[2]. Elle prend contact avec la rédaction clandestine de L'Humanité et diffuse des numéros clandestins du journal[2]. Arrêtée fin 1940, elle est relâchée après interrogatoire[2].
Étant surveillée, Léa Maury prend des précautions ; elle emmène ses enfants en Haute-Marne, dans sa famille[2]. Elle s'engage alors complètement dans la Résistance[2].
Elle rédige des tracts, organise leur diffusion[3]. Chargée d'organiser des groupes de femmes à Rouen, elle réussit sa mission lorsqu'elle est prévenue que la police a retrouvé sa trace[4]. Elle quitte alors la Normandie pour rejoindre le département du Nord, où elle est affectée[4]. Elle parcourt le département à bicyclette, de ville en ville, recrutant des femmes pour la Résistance[4].
Léa Maury est à bicyclette dans la nuit du lorsqu'elle est renversé et écrasée par un camion de l'armée allemande[4]. Elle ne meurt pas sur le coup, elle est secourue et emmenée dans une maison par des gens à qui elle déclare : « Je suis une patriote. Prenez mes documents. Brûlez-les immédiatement avant que la police n'arrive », ce qu'ils font[4]. Elle meurt pendant son transfert à l'hôpital[4], à Lille[1].
Postérité, hommages
Elle est reconnue « morte pour la France », et est homologuée membre des Forces françaises de l'intérieur à titre militaire[1].
Son nom est donné à un gymnase à Bonneuil-sur-Marne dans le Val-de-Marne[1].
Notes et références
- Grason et Pennetier 2022.
- Porcu 2007, p. 63.
- Porcu 2007, p. 63-64.
- Porcu 2007, p. 64.
Bibliographie
- « Léa Maury », dans Antoine Porcu, Héroïques - Femmes en Résistance, t. II, Lille, Geai bleu, (ISBN 978-2-914670-43-2), p. 63-64.
- Daniel Grason et Claude Pennetier, « Maury Léa [née Toussenel Léa, Louise, Juliette] », sur maitron.fr, Le Maitron, 27 avril 2021 - 5 avril 2022 (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :
- Ressource relative à la vie publique :