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== Prises de position ==
== Prises de position ==
Elle est engagée dans le début d'idées, y compris dans les médias. En 2022, elle appelle à voter [[Jean-Luc Mélenchon]] à l'élection présidentielle française<ref>[https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20220402.OBS56533/800-universitaires-appellent-a-voter-melenchon.html 800 universitaires appellent à voter Mélenchon]</ref> ou prend la défense de la [[Ligue des droits de l'homme (France)|Ligue des droits de l'homme]] dans le débat face à [[Gérald Darmanin]]<ref>[https://www.gisti.org/spip.php?article6998 On ne touche pas à la Ligue des droits de l’homme !]</ref>. En 2023, quelques jours après [[Attaque du Hamas contre Israël de 2023|la série d'attaques terroristes du Hamas contre Israël]], son intervention sur la chaîne [[Public Sénat]] fait débat, intervention dans laquelle elle refuse de qualifier le Hamas de groupe terroriste<ref>[https://www.publicsenat.fr/emission/sens-public/lintegrale-du-12-octobre-e24 Intégrale du 12 octobre]</ref>. « Le fait de ne pas vouloir qualifier les actes du Hamas de terroriste » « trouble » [[Thomas Hugues]], présentateur. Stéphanie Latte Abdallah estime qu'il y a une "différence entre les actes commis, [qui sont des actes de terreur] et l'organisation qui les commet". La journaliste Alix L'Hospital dans ''L'Express'' considère que, comme [[François Burgat]], elle tient un discours proche des « idiots utiles » du Hamas, repris ensuite par La France Insoumise<ref>[https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/politologues-sociologues-avocats-ces-idiots-utiles-du-hamas-LMKZ656RFVCUBAQLICVEUSJX4U/ Politologues, sociologues, avocats… Ces "idiots utiles" du Hamas]</ref>. A l'inverse, des médias comme [[Mediapart]], qui considère qu'elle est attaquée pour avoir tenu une « parole pro-palestienne »<ref>[https://www.mediapart.fr/journal/france/211123/conflit-israelo-palestinien-une-chape-de-plomb-s-est-abattue-sur-l-universite-francaise Conflit israélo-palestinien : une chape de plomb s’est abattue sur l’université française]</ref> ou le site d'extrême gauche « Révolution permanente » prennent sa défense<ref>[https://www.revolutionpermanente.fr/Comment-les-medias-participent-a-criminaliser-tout-soutien-a-la-Palestine Comment les médias participent-ils à criminaliser tout soutien à la Palestine ?]</ref> considérant que les médias cherchent à « criminaliser le soutien à la Palestine ». Stéphanie Latte Abdallah déclare quant à elle être pro droit international <ref>{{Lien web |titre=28 minutes, Israël-Hamas : faut-il craindre une importation du conflit en France |url=https://www.arte.tv/fr/videos/117085-002-A/israel-hamas-faut-il-craindre-une-importation-du-conflit-en-france/}}</ref>.
Elle est engagée dans le début d'idées, y compris dans les médias. En 2022, elle appelle à voter [[Jean-Luc Mélenchon]] à l'élection présidentielle française<ref>[https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20220402.OBS56533/800-universitaires-appellent-a-voter-melenchon.html 800 universitaires appellent à voter Mélenchon]</ref> ou prend en 2023 la défense de la [[Ligue des droits de l'homme (France)|Ligue des droits de l'homme]] dans le débat face à [[Gérald Darmanin]]<ref>[https://www.gisti.org/spip.php?article6998 On ne touche pas à la Ligue des droits de l’homme !]</ref>.
Toujours en 2023, quelques jours après [[Attaque du Hamas contre Israël de 2023|la série d'attaques terroristes du Hamas contre Israël]], son intervention sur la chaîne [[Public Sénat]] nourrit un débat public, intervention dans laquelle elle refuse de qualifier le Hamas de groupe terroriste<ref>[https://www.publicsenat.fr/emission/sens-public/lintegrale-du-12-octobre-e24 Intégrale du 12 octobre]</ref>. « Le fait de ne pas vouloir qualifier les actes du Hamas de terroriste » « trouble » [[Thomas Hugues]], présentateur. Stéphanie Latte Abdallah estime qu'il y a une "différence entre les actes commis, [qui sont des actes de terreur] et l'organisation qui les commet". La journaliste Alix L'Hospital dans ''L'Express'' considère que, comme [[François Burgat]], elle tient un discours proche des « idiots utiles » du Hamas, repris ensuite par La France Insoumise<ref>[https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/politologues-sociologues-avocats-ces-idiots-utiles-du-hamas-LMKZ656RFVCUBAQLICVEUSJX4U/ Politologues, sociologues, avocats… Ces "idiots utiles" du Hamas]</ref>. A l'inverse, des médias comme [[Mediapart]], qui considère qu'elle est attaquée pour avoir tenu une « parole pro-palestienne »<ref>[https://www.mediapart.fr/journal/france/211123/conflit-israelo-palestinien-une-chape-de-plomb-s-est-abattue-sur-l-universite-francaise Conflit israélo-palestinien : une chape de plomb s’est abattue sur l’université française]</ref> ou le site d'extrême gauche « Révolution permanente » prennent sa défense<ref>[https://www.revolutionpermanente.fr/Comment-les-medias-participent-a-criminaliser-tout-soutien-a-la-Palestine Comment les médias participent-ils à criminaliser tout soutien à la Palestine ?]</ref> considérant que les médias cherchent à « criminaliser le soutien à la Palestine ». Stéphanie Latte Abdallah déclare quant à elle être pro droit international <ref>{{Lien web |titre=28 minutes, Israël-Hamas : faut-il craindre une importation du conflit en France |url=https://www.arte.tv/fr/videos/117085-002-A/israel-hamas-faut-il-craindre-une-importation-du-conflit-en-france/}}</ref>.


== Publications ==
== Publications ==

Version du 6 mars 2024 à 16:10

Stéphanie Latte Abdallah
Biographie
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Directrice de thèse
Distinction
Prix Le Monde de la recherche universitaire (2005), Médaille de bronze du CNRS (2008)

Stéphanie Latte Abdallah est une historienne et politiste française, spécialisée sur le Moyen-Orient et les sociétés arabes. Ses recherches et sa formation se situent au croisement de plusieurs disciplines des sciences humaines et sociales (histoire contemporaine, politologie, anthropologie, sociologie et littérature).

Directrice de recherche au CNRS, elle est rattachée au Centre d'études en sciences sociales du religieux (CESOR) de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

Biographie

Basée à l’Institut français du Proche-Orient à Amman en Jordanie, elle fait une thèse de doctorat en histoire contemporaine consacrée à l’histoire des réfugiés palestiniens et à l’histoire des femmes et du genre dans les camps palestiniens de Jordanie qu’elle soutient à l’EHESS en 2004[1]. Elle est récompensée par le prix du journal Le Monde de la recherche universitaire en 2005 et publiée aux Presses Universitaires de France en 2006 (Femmes réfugiées palestiniennes)[2].

La même année, elle est recrutée au CNRS et rejoint l’Institut de Recherches et d’Études sur les Mondes Arabes et Musulmans à Aix-en-Provence (IREMAM) (2006-2013).

En 2013, elle part s’installer dans les territoires palestiniens où elle est rattachée à l'Institut français du Proche-Orient (2013-2016).

Stéphanie Latte Abdallah est membre fondatrice du Groupement d’intérêt scientifique (GIS) du CNRS sur le Moyen-Orient et les mondes musulmans dont elle a été co-directrice de 2012 à 2017. Depuis sa participation à sa création en 2012, elle fait partie du Comité de rédaction de la revue annuelle Arabian Humanities. Revue Internationale d’archéologie et de sciences sociales sur la Péninsule arabique[3].

Directrice de recherche au CNRS, elle est rattachée au Centre d'études en sciences sociales du religieux (CESOR) de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)[4].

Prises de position

Elle est engagée dans le début d'idées, y compris dans les médias. En 2022, elle appelle à voter Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle française[5] ou prend en 2023 la défense de la Ligue des droits de l'homme dans le débat face à Gérald Darmanin[6].

Toujours en 2023, quelques jours après la série d'attaques terroristes du Hamas contre Israël, son intervention sur la chaîne Public Sénat nourrit un débat public, intervention dans laquelle elle refuse de qualifier le Hamas de groupe terroriste[7]. « Le fait de ne pas vouloir qualifier les actes du Hamas de terroriste » « trouble » Thomas Hugues, présentateur. Stéphanie Latte Abdallah estime qu'il y a une "différence entre les actes commis, [qui sont des actes de terreur] et l'organisation qui les commet". La journaliste Alix L'Hospital dans L'Express considère que, comme François Burgat, elle tient un discours proche des « idiots utiles » du Hamas, repris ensuite par La France Insoumise[8]. A l'inverse, des médias comme Mediapart, qui considère qu'elle est attaquée pour avoir tenu une « parole pro-palestienne »[9] ou le site d'extrême gauche « Révolution permanente » prennent sa défense[10] considérant que les médias cherchent à « criminaliser le soutien à la Palestine ». Stéphanie Latte Abdallah déclare quant à elle être pro droit international [11].

Publications

Ouvrages

  • Des morts en guerre. Détention des corps et figures du martyr en Palestine, Paris, Karthala, 2022
  • La toile carcérale. Une histoire de l’enfermement en Palestine, Paris, Bayard, 2021. Traduction anglaise : A History of Confinement in Palestine: The Prison Web, Palgrave Macmillan, 2022.
  • Femmes réfugiées palestiniennes, Paris, Presses Universitaires de France, 2006 [traduit en arabe Lajiat min Falestin. Shakhsiat tabhath laha can tarikh, Beyrouth, Arab Scientific Publishers, Inc., 2006].

Direction d'ouvrages collectifs

  • (avec Cédric Parizot) (dir.), Israël/Palestine. L’illusion de la separation, Aix-en-Provence, PUP, 2017.
  • (avec Cédric Parizot) (dir.), A l’ombre du Mur. Israéliens et Palestiniens entre occupation et séparation, Arles, Actes Sud/MMSH, . Traduction anglaise : Palestinians and Israelis in the Shadows of the Wall. Spaces of Separation and Occupation, Ashgate, May 2015.
  • (dir.), Images aux frontières. Représentations et constructions sociales et politique. Palestine, Jordanie 1948-2000, Beyrouth, Institut Français du Proche-Orient (IFPO), 2005

Directions de revues

  • (dir.), Le féminisme islamique aujourd’hui, Critique Internationale, no 46, janvier- [Updated version in English : Islamic feminism today, 2013.
  • (avec Leyla Dakhli) (dir.), Des engagements féminins au Moyen-Orient (XXe – XXIe siècles), Le Mouvement Social, no 231, avril-.
  • (dir.) Féminismes islamiques, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (REMMM), n°128-2, décembre 2010.

Sélection d’articles

  • “Une terre partagée”, Esprit, , (en ligne ).
  • « Cimetières des nombres et corps mobiles. Des morts en guerre (Palestine/Israël) », dans Mourir ailleurs (XVIe – XXIe siècles), Revue Diasporas, no 30, 2017/2.
  • « Palestine. Une ‘toile carcérale’ qui enserre toute la société », Orient XXI, .
  • « Entre dedans et dehors : vécus parentaux des détenus politiques palestiniens en Israël », dans Coline Cardi, Stéphanie Latte Abdallah (dir.), Parentalités enfermées, Champ Pénal/Penal Field, Vol. XI, 2014.
  • (avec Coline Cardi), « Vécus de la carcéralité des mères et des pères », dans Coline Cardi, Stéphanie Latte Abdallah (dir.), Parentalités enfermées, Champ Pénal/Penal Field, Vol. XI, 2014.
  • « Des féminités mobilisées et incarcérées en Palestine », in Critique Internationale, 2013/3 n° 60, p. 53-69.
  • « L’exil palestinien : une histoire visuelle », publication sur le site de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA-MEDMEM) en français/anglais et arabe, 2013.
  • “Islamic Feminism twenty years on: The Economy of a Debate and New Fields of Research”, in Stéphanie Latte Abdallah (dir.), Islamic feminism today, Critique Internationale, 2013.
  • « Le ‘printemps’ palestinien : une société civile dans l’entre-deux du conflit », in Tumultes, Le Moyen-Orient en mouvement, n°38-39, 2012, p. 369-387.
  • « Féminismes islamiques et postcolonialité au début du XXIe siècle », in Revue Tiers Monde, Féminismes décoloniaux, genre et développement, n°209, janvier-, p. 53-70.
  • “Exile, Familial Ideology, and Gender Roles in Palestinian Camps in Jordan (1948-2000’s)” in Christopher Johnson, David Warren Sabean, Simon Teuscher, Francesca Trivellato, eds., Trans-regional and Transnational Families in Europe and Beyond: Experiences Since the Middle Ages, Berghahn Books, 2011, p. 271-294.
  • « Les féminismes islamiques au tournant du XXIe siècle », », dans Latte Abdallah, Stéphanie (dir.) Les féminismes islamiques : de leurs frontières au politique, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (REMMM), n°128-2, , p. 13-31.
  • « Engagements islamiques en Jordanie. La part du politique, la part féministe », dans Latte Abdallah, Stéphanie (dir.) Les féminismes islamiques : de leurs frontières au politique, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (REMMM), n°128-2, , p. 183-207.
  • “Fragile Intimacies: Marriage, Love and Emotions in the Palestinian Refugee Camps of Jordan (1948-2001)”, in Journal of Palestine Studies, vol 38, n°4, Summer 2009, p. 47-62 [En espagñol : « Intimidades delicadas : el matrimonio y el amor en los campos de refugiados palestinos de Jordania (1948-2001) », Instituto de Estudios Políticos para América Latina y África, 2012.
  • « Vers un féminisme politique hors-frontières au Proche-Orient : regard sur les mobilisations en Jordanie (années 1950-années 2000) », in Vingtième siècle, n°103, Proche-Orient : anciennes fractures, nouvelles frontières, dirigé par Daniel Rivet, Vincent Lemire et Leyla Dakhli, été 2009, p. 177-195.
  • « Regards, visibilité historique et politique des images des réfugiés palestiniens depuis 1948 », in Le Mouvement social, n°219-220, printemps-été 2007, p. 65-91.

Filmographie

  • 2017 : Innermapping, 51' (Palestine/France, Imad Ahmad Audio Visual Production / CNRS images, co-réalisé avec Emad Ahmad)

Notes et références

Liens externes