« Utilisateur:SophieImbeault/Brouillon/Joseph-Alexandre DeSève » : différence entre les versions

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
SophieImbeault (discuter | contributions)
SophieImbeault (discuter | contributions)
Ligne 7 : Ligne 7 :


=== Enfance et formation ===
=== Enfance et formation ===
Il naît en 1896 à Saint-Henri. p. 15
Il naît en 1896 à Saint-Henri<ref>Yves Lever'', J.A DeSève, diffuseur d'images'', Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 15.</ref>.


Son père est né le 20 juillet 1851, François-Xavier p. 21.
Son père est né le 20 juillet 1851, François-Xavier<ref>Yves Lever'', J.A DeSève, diffuseur d'images'', Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 21.</ref>.


'''Il''' commence sa carrière dans le milieu cinématographique au cours des années 1930 en important, distribuant et présentant des films à [[Montréal]]. En 1934, il fait l'acquisition de la compagnie ''France Film'' qui est propriétaire d'un réseau de salles de présentation de films et de spectacles français. Dans le documentaire ''Les ennemis du cinéma - Une Histoire de la censure au Québec''<ref>Les ennemis du cinéma - Une Histoire de la censure au Québec http://www.radio-canada.ca/documentaires/play-video/index.asp?idContenu=4198</ref>, on le décrit comme étant l'un des hommes responsables des nombreuses censures du cinéma au Québec puisqu'il détenait le monopole de la distribution de films dans la province. La [[Seconde Guerre mondiale]] l'empêche de se procurer des films européens, ce qui l'incite à se lancer dans la production.
'''Il''' commence sa carrière dans le milieu cinématographique au cours des années 1930 en important, distribuant et présentant des films à [[Montréal]]. En 1934, il fait l'acquisition de la compagnie ''France Film'' qui est propriétaire d'un réseau de salles de présentation de films et de spectacles français. Dans le documentaire ''Les ennemis du cinéma - Une Histoire de la censure au Québec''<ref>Les ennemis du cinéma - Une Histoire de la censure au Québec http://www.radio-canada.ca/documentaires/play-video/index.asp?idContenu=4198</ref>, on le décrit comme étant l'un des hommes responsables des nombreuses censures du cinéma au Québec puisqu'il détenait le monopole de la distribution de films dans la province. La [[Seconde Guerre mondiale]] l'empêche de se procurer des films européens, ce qui l'incite à se lancer dans la production.
Ligne 37 : Ligne 37 :


=== Décès ===
=== Décès ===

Sa sépulture est située dans le [[Cimetière Notre-Dame-des-Neiges]], à Montréal<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|titre=Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société|passage=|lieu=Montréal|éditeur=Cimetière Notre-Dame-des-Neiges|date=|pages totales=44|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.

Sa sépulture est située dans le [[Cimetière Notre-Dame-des-Neiges]] à Montréal<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|titre=Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société|passage=|lieu=Montréal|éditeur=Cimetière Notre-Dame-des-Neiges|date=|pages totales=44|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.


== Hommages ==
== Hommages ==

Version du 29 avril 2024 à 19:33

SophieImbeault/Brouillon/Joseph-Alexandre DeSève
une illustration sous licence libre serait bienvenue

Joseph-Alexandre DeSève, né à Montréal le et mort à Montréal le , est un distributeur et producteur de films canadien.

Biographie

Enfance et formation

Il naît en 1896 à Saint-Henri[1].

Son père est né le 20 juillet 1851, François-Xavier[2].

Il commence sa carrière dans le milieu cinématographique au cours des années 1930 en important, distribuant et présentant des films à Montréal. En 1934, il fait l'acquisition de la compagnie France Film qui est propriétaire d'un réseau de salles de présentation de films et de spectacles français. Dans le documentaire Les ennemis du cinéma - Une Histoire de la censure au Québec[3], on le décrit comme étant l'un des hommes responsables des nombreuses censures du cinéma au Québec puisqu'il détenait le monopole de la distribution de films dans la province. La Seconde Guerre mondiale l'empêche de se procurer des films européens, ce qui l'incite à se lancer dans la production.

Il fonde Renaissance Films Distribution (RFD) dont le but est de produire des films québécois imprégnés de la morale catholique. Au cours des années 1950, RFD produit notamment La Petite Aurore, l'enfant martyre et Tit-coq de Gratien Gélinas.

La fondation de Télé-Métropole

Les bureaux de TVA.

L'arrivée de la télévision bouleverse la production cinématographique qui devient plus difficile. En 1961, il fonde la deuxième chaîne de télévision francophone et la première privée au pays, CFTM-TV (Télé-Métropole).

Un groupe d'hommes d'affaires, dont Paul L'Anglais ont l'idée de fonder une autre station de télévision française à Montréal. Un permis d'exploitation est accordé le 22 mars 1960 à Joseph-Alexandre DeSève[4].

La station CFTM-TV est inaugurée au canal 10 le 19 février 1961. Une soirée de gala, présidée par DeSève à laquelle assistent le premier ministre Jean Lesage, le maire de Montréal, Jean Drapeau, et l'archevêque de Montréal, Mgr Paul-Émile Léger en plus de Paul Berval, Yvon Deschamps, Lucille Dumont, Réal Giguère, Juliette Huot ou Margot Lefebvre[5].

Lesage affirme que la télévision a « une puissance énorme [...] Nous avons confiance que Télé-Métropole servira les intérêts du Canada français[6]. »

Le logo de TVA.

Les studios sont situés au 1405, de Maisonneuve à Montréal. Environ 170 employés, dont plusieurs proviennent de la radio, de la télévision privée de Sherbrooke et du cabaret. Elle diffuse dans un rayon de 100 kilomètres à partir d'une antenne de 964 pieds situées à Montréal. En 1963, commence à partager sa programmation avec une filiale à Chicoutimi et 1964, celle de Québec[7].

Ce rival de Radio-Canada se spécialisera dans les émissions commerciales et populaires. 54 heures d'émission par semaine, dont 63% en direct[8]. L'actuel réseau TVA en est le descendant.

1986, Télé-Métropole vendu à André Chagnon, Vidéotron.

La création d'une fondation

En 1966, Joseph Alexandre DeSève crée une fondation et devient l’un des tout premiers Canadiens français à mettre sur pied une institution charitable d’envergure. Il devient philanthrope en offrant un héritage remarquable pour la culture, l’éducation et la santé.

Le pavillon J.-A.-DeSève à l'UQAM.

À sa mort en 1968, onze jours avant son 72e anniversaire, la vente de ses actifs permet la création d'une fondation qui porte son nom. Plusieurs institutions culturelles, universitaires ou de santé ont reçu l'appui de cette fondation.

Décès

Sa sépulture est située dans le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal[9].

Hommages

Sa mémoire est commémorée depuis l'année de son décès par la rue Alexandre-DeSève à Montréal (où est situé le poste de télévision de Télé-Métropole), qui débute au boulevard René-Lévesque et termine derrière l'hôpital Notre-Dame, située entre les rues Plessis et De Champlain.

Plusieurs édifices portent également le nom de Joseph-Alexandre DeSève ou de J.A. DeSève. C'est le cas :

  • d'un pavillon à l'Université de Montréal;
  • d'une médiathèque à l'Université de Montréal;
  • d'un pavillon à l'Université Laval à Québec;
  • d'un pavillon à l'UQAM à Montréal;
  • d'un pavillon à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont à Montréal;
  • d'une salle de cinéma à l'Université Concordia à Montréal;
  • de la piscine municipale à Lanoraie.
Le pavillon J.-A.-DeSève à l'Université Laval.


Fondation J.A. DeSève à l'Université Laval.

Bibliographie

  • Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, 2020.
  • Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, 300 p.
  • Pierre Véronneau, « Le succès est au film parlant français », Histoire du cinéma au Québec I (1979).

Notes et références

  1. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 15.
  2. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 21.
  3. Les ennemis du cinéma - Une Histoire de la censure au Québec http://www.radio-canada.ca/documentaires/play-video/index.asp?idContenu=4198
  4. Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, p. 47.
  5. Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, p. 47.
  6. Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, p. 47.
  7. Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, p. 47.
  8. Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, p. 47.
  9. Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, 44 p.

Liens externes


{{Portail|télévision|Québec}}

{{DEFAULTSORT:Deseve, Joseph-Alexandre)}}
[[Catégorie:Producteur québécois]]
[[Catégorie:Personnalité de la télévision]]
[[Catégorie:Naissance en septembre 1896]]
[[Catégorie:Naissance à Montréal]]
[[Catégorie:Décès en septembre 1968]]
[[Catégorie:Décès à Montréal]]
[[Catégorie:Décès à 71 ans]]
[[Catégorie:Philanthrope québécois]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière Notre-Dame-des-Neiges]]