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'''Gulbahar Jalilova''' est une citoyenne kazakhe réfugiée en France, survivante des [[Camps d'internement du Xinjiang|camps d'internement]] en Chine destinés notamment aux [[Ouïghours]].
'''Gulbahar Jalilova''' est une citoyenne kazakhe réfugiée en France, survivante des [[Camps d'internement du Xinjiang|camps d'internement]] en Chine destinés notamment aux [[Ouïghours]].
== Biographie ==
== Biographie ==
De mai 2017 à septembre 2018, elle est détenue durant 15 mois dans un camp dit « de rééducation » à Ürümqi, la capitale du Xinjiang<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |prénom=Rachida El |nom=Azzouzi |titre=Gulbahar Jalilova, rescapée ouïghoure: «Nous ne sommes pas des êtres humains pour eux» |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/221120/gulbahar-jalilova-rescapee-ouighoure-nous-ne-sommes-pas-des-etres-humains-pour-eux |site=Mediapart |date=2020-11-22 |consulté le=2024-05-08}}</ref>.
De mai 2017 à septembre 2018, elle est détenue durant 15 mois dans un camp dit « de rééducation » à Ürümqi, la capitale du Xinjiang<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |prénom=Rachida El |nom=Azzouzi |titre=Gulbahar Jalilova, rescapée ouïghoure: «Nous ne sommes pas des êtres humains pour eux» |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/221120/gulbahar-jalilova-rescapee-ouighoure-nous-ne-sommes-pas-des-etres-humains-pour-eux |site=Mediapart |date=2020-11-22 |consulté le=2024-05-08}}</ref>, sans motif<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Martyre des Ouïgours en Chine : de nouveaux témoignages accablants dans “Envoyé spécial” |url=https://www.telerama.fr/ecrans/martyre-des-ouigours-en-chine-de-nouveaux-temoignages-accablants-dans-envoye-special-6979184.php |site=www.telerama.fr |date=2021-09-30 |consulté le=2024-05-08}}</ref>.


Après sa sortie du camp, elle est menacée par des policiers, qui lui affirment que si elle parle, ils la retrouveront, où qu'elle soit dans le monde<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=«Génocide» contre les Ouïghours: «Jamais je n’oublierai cet enfer, ces viols, ces tortures» |url=https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20220120-la-france-reconna%C3%AEtra-t-elle-un-g%C3%A9nocide-contre-les-ou%C3%AFghours |site=RFI |date=2022-01-20 |consulté le=2024-05-08}}</ref>.
Après sa sortie du camp, elle est menacée par des policiers, qui lui affirment que si elle parle, ils la retrouveront, où qu'elle soit dans le monde<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=«Génocide» contre les Ouïghours: «Jamais je n’oublierai cet enfer, ces viols, ces tortures» |url=https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20220120-la-france-reconna%C3%AEtra-t-elle-un-g%C3%A9nocide-contre-les-ou%C3%AFghours |site=RFI |date=2022-01-20 |consulté le=2024-05-08}}</ref>.


Elle s'exile en Turquie<ref>{{Lien web |langue=fr |titre='Rescapée du goulag chinois', Gulbahar Haitiwaji témoigne du calvaire des Ouïghoures dans les camps de rééducation {{!}} TV5MONDE - Informations |url=https://information.tv5monde.com/terriennes/rescapee-du-goulag-chinois-gulbahar-haitiwaji-temoigne-du-calvaire-des-ouighoures-dans |site=information.tv5monde.com |date=2021-01-15 |consulté le=2024-05-08}}</ref> puis demande l'asile en France.
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== Références ==
== Références ==

Version du 8 mai 2024 à 22:17

Gulbahar Jalilova
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Biographie
Domicile

Gulbahar Jalilova est une citoyenne kazakhe réfugiée en France, survivante des camps d'internement en Chine destinés notamment aux Ouïghours.

Biographie

De mai 2017 à septembre 2018, elle est détenue durant 15 mois dans un camp dit « de rééducation » à Ürümqi, la capitale du Xinjiang[1], sans motif[2].

Après sa sortie du camp, elle est menacée par des policiers, qui lui affirment que si elle parle, ils la retrouveront, où qu'elle soit dans le monde[3].

Elle s'exile en Turquie[4] puis demande l'asile en France, où elle obtient le statut de réfugiée politique[5].

Gulbahar Jalilova est l'une des premières victimes à témoigner de ce qu'elle a vécu dans l'univers concentrationnaire destinés aux populations musulmanes en Chine[1]. En juin 2021, avec 8 autres victimes, elle témoigne à Londres devant un tribunal populaire chargé de statuer sur la qualification des exactions à l'encontre des populations musulmanes en Chine, dont les populations ouïghoure et kazakhe[5].

Références

  1. a et b Rachida El Azzouzi, « Gulbahar Jalilova, rescapée ouïghoure: «Nous ne sommes pas des êtres humains pour eux» », sur Mediapart, (consulté le )
  2. « Martyre des Ouïgours en Chine : de nouveaux témoignages accablants dans “Envoyé spécial” », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  3. «Génocide» contre les Ouïghours: «Jamais je n’oublierai cet enfer, ces viols, ces tortures», sur RFI, (consulté le )
  4. « 'Rescapée du goulag chinois', Gulbahar Haitiwaji témoigne du calvaire des Ouïghoures dans les camps de rééducation | TV5MONDE - Informations », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  5. a et b « VIDEO. La voix des femmes ouïghoures », sur Franceinfo, (consulté le )