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1952, Joseph Alexandre DeSève, qui dirige au Canada les activités de la société France Film, propose à Gratien Gélinas d’adapter ''Tit-Coq'' au grand écran. après fin tournée, pas capitaux. France Film lui avance l'argent. Gratien Gélinas et l’actrice [[Monique Miller]] incarnent les deux principaux personnages du film ''Tit-Coq''<ref>22 mai 1948 : Gratien Gélinas présente la pièce ''Tit-Coq,'' Radio-Canada, 19 mai 2023, https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1979102/tit-coq-theatre-gratien-gelinas-archives.</ref>''.''
1952, Joseph Alexandre DeSève, qui dirige au Canada les activités de la société France Film, propose à Gratien Gélinas d’adapter ''Tit-Coq'' au grand écran. après fin tournée, pas capitaux. France Film lui avance l'argent. Gratien Gélinas et l’actrice [[Monique Miller]] incarnent les deux principaux personnages du film ''Tit-Coq''<ref>22 mai 1948 : Gratien Gélinas présente la pièce ''Tit-Coq,'' Radio-Canada, 19 mai 2023, https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1979102/tit-coq-theatre-gratien-gelinas-archives.</ref>''.''


p. 273 Conrad Bernier, 2 mars 1957, Nouvelles et potins. « Je suis parti de rien. J'ai travaillé. Je travaille encore. Si un jeune homme me demandait de lui donner un art de vivre, je lui répondrais: travaille, réfléchis avant de donner ta parole et, lorsque tu promets, ne manque pas à ta promesse. »


=== Télé-Métropole ===
=== Télé-Métropole ===
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1986, Télé-Métropole vendu à [[André Chagnon]], [[Vidéotron]].
1986, Télé-Métropole vendu à [[André Chagnon]], [[Vidéotron]].


Conférences
1964, accident vasculaire cérébral. S'en remet après quelques mois en poursuivant ses activités à partir de ses résidences<ref>Yves Lever'', J.A DeSève, diffuseur d'images'', Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 236-237.</ref>.

1964, accident vasculaire cérébral. S'en remet après quelques mois en poursuivant ses activités à partir de ses résidences<ref>Yves Lever'', J.A DeSève, diffuseur d'images'', Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 236-237.</ref>. 1967 projet d'une cité des arts.


=== La création d'une fondation ===
=== La création d'une fondation ===
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=== Décès ===
=== Décès ===


Sa sépulture est située dans le [[Cimetière Notre-Dame-des-Neiges]] à Montréal<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|titre=Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société|passage=|lieu=Montréal|éditeur=Cimetière Notre-Dame-des-Neiges|date=|pages totales=44|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
été 1968, se présente souvent son bureau Télé-Métropole. malaise, hospitalisé quelques jours. 3 septembre, décède d'une crise cardiaque à l'Hôpital Notre-Dame. p. 264. Une minute de silence est observée à Télé-Métro en mémoire du « grand patron ». p. 267. Il habitait le 597, Côte-Sainte-Catherine mais ses funérailles sont célébrés à Lanoraie, où il a une autre résidence depuis 1941. p. 271. Sa sépulture est située dans le [[Cimetière Notre-Dame-des-Neiges]] à Montréal<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|titre=Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société|passage=|lieu=Montréal|éditeur=Cimetière Notre-Dame-des-Neiges|date=|pages totales=44|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.

revue Actyualité vendue à Clément et Gérard Veilleux. p. 258


Il était le conjoint de Blanche Gagnon, Mlle Thérèse de Grandpré, sa secrétaire depuis 1947<ref>Yves Lever'', J.A DeSève, diffuseur d'images'', Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 236.</ref>.
Il était le conjoint de Blanche Gagnon, Mlle Thérèse de Grandpré, sa secrétaire depuis 1947<ref>Yves Lever'', J.A DeSève, diffuseur d'images'', Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 236.</ref>.


Après son décès, Paul L’Anglais est nommé président du conseil d’administration de Télé-Métropole tandis que Roland Giguère devient président directeur général.
Il laisse un empire derrière lui dont France-Film et Télé-Métropole sont les fleurons. Après son décès, Paul L’Anglais est nommé président du conseil d’administration de Télé-Métropole tandis que Roland Giguère devient président directeur général.


== Hommages ==
== Hommages ==

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SophieImbeault/Brouillon/Joseph-Alexandre DeSève
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Joseph-Alexandre DeSève, né à Montréal le et mort à Montréal le , est un distributeur et producteur de films canadien.

Biographie

Enfance et formation

Joseph-Alexandre DeSève naît le 14 septembre 1896 à Saint-Henri[1]. Il est le fils de François-Xavier DeSève et d'Adeline Ouimet[2]. Le couple s'était marié le 23 avril 1884[3]. De leurs seize enfants, Joseph-Alexandre est le dixième[4]. Son père est longtemps responsable du service de l'aqueduc et de la distribution de l'eau de la ville de Saint-Henri en plus d'être secrétaire-trésorier de la municipalité. Quand Joseph-Alexandre est enfant, il devient secrétaire-trésorier de la commission scolaire. Il grandit dans une maison en pierres, qui a été construite peu avant sa naissance, au 270, rue Delinelle. Comme ses frères, Joseph-Alexandre fréquente le Collège Sainte-Élisabeth de 1902 à 1909. Il y a intégré la fanfare[5].

La vie familiale entreprend un difficile tournant en 1907, alors que le père décède d'une crise cardiaque. Il s'ensuit une période difficile pour la famille. Joseph-Alexandre doit faire sa part et ramène de l'argent de ses petits boulots de commissionnaire ou de vendeur pour les passagers du Canadien Pacifique. Le chroniqueur Rudel-Tessier rapporte ainsi qu'à l'âge de « treize ans, le futur multimillionnaire promenait son éventaire de cigarettes, de tablettes de chocolat et de chewing gum dans les trains du Pacifique. Il gagnait alors trois dollars par semaine[6] ! »

C'est à cette époque qu'il apprend l'anglais[7]. Le jeune adulte devient ensuite garçon de courses pour un cabinet immobilier, commis de banque puis travaille au service du contentieux. Il décide de se perfectionner et prend un cours d'expert-comptable par correspondance.

Saint-Henri vers 1915.

Vie de famille

Le 23 janvier 1917, Joseph-Alexandre se marie avec Juliette Chalifoux[8]. Ils ont une première fille, Marie Évelina Juliette Rollande, le 31 octobre 1917 puis une deuxième, Marie Adeline Anita Jacqueline, le 24 octobre 1919. La famille vit au 1231, rue Saint-Denis puis s'installe au 1507, toujours rue Saint-Denis et enfin au 478, rue Rivard[9]. Joseph-Alexandre aurait alors travaillé comme comptable pour l'avocat et notaire Pierre-Édouard Blondin, puis pour le syndic de faillites Wilfrid Damphousse. tente de fonder son entreprise en 1923[10]. 1929, il voit Broadway Melody, en anglais[11]. rêve fonder compagnie de distribution et un réseau de salles. Il commence, or, krach. Lors balade, aperçoit terrain vague. p. 44-46. construit immeuble. se fait prête argent nécessaire. terrains, capital de 25000$ mais encore là, marché immobilier s'effondre. investi 4000$ petites épiceries-crémeries. 1 an plus tard à la tête de 9 épiceries-crémeries p. 48-49 Crèmeries Papineau, il les vend ensuite.

en 1933, il loue le Théâtre Saint-Denis. Juliette Champgne, il a une fille avec elle, Marie Thérèse Alexandrine, 1930. p. 52 Juliette meurt cancer 1942. fille pensionnats. p. 53.

Le théâtre Saint-Denis et Franco-Canada Films

Édouard Garand s'est lancé dans le cinéma en 1931. Jos Cardinal, qui loue le Saint-Denis, doit renouveler son bail en 1933. Le bail lui échappe au profit de Joseph-Alexandre de Sève[12]. 28 juillet pour Lever. Il s'associe avec Raoul Dickner pour fonder société pour l'opérer. p. 65. le 19 août 1933 la salle réouvre sous cette administration.

doit s'approvisionner en films. Il va chez Édouard Garand lui proposer partenariat. nouvelle corporation entre en vigueur 18 février 1934: Franco-Canada Films. De Sève, président, Garand, directeur. Léo-Ernest Ouimet directeur général, Maurice West,directeur des ventes. Ouvre bureau D'achats à Paris, dirigé par M. W.-R. Bader. place ses fils trentaines de salles. Montréal, obtient gérance Impérial et National, Québec, Princess et Empire. Va solliciter aussi américains comme Paramount, Fox, Universal produisent films en français. p. 70-71.

1934, lutte avec autre compétiteur France-Film, distribue film français au Québec. veut prendre le contrôle. p. 77. « Devenu locataire du St-Denis, j'avais besoin de films. Hurel en importait. J'allai donc le trouver pour lui demander de me fournir cinquante-deux films par année. Je lui proposais un contrat de trois ans. ... Hurel m'accorde tout ce que je lui demandais à condition que je mette 10 000 dollars dans sa compagnie. » à l'automne 1934 les deux compagnies annoncent un programme similaire. Franco-Canada Films annonce une quinzaine de titres : àprimerose ou la petite soeur des pauvres avec Madeleine Renaud, Henri Rollan. La Presse. 25 septembre annonce Hurel et De Sève se sont unis bannière France-Film. p. 79-80.

p. 82: concentrer à partir 1er octobre 1934 efforts sous cette marque. assurer succèe du film parlant français au Québec. Robert Hurel président, J.-A. De Sève premier vice-président et directeur général, Garand est écarté. Michel de Roussy directeur commercial. p. 83.

Le 13 mai 1934, la compagnie France-Film, fondée par Robert Hurel en 1930 et dirigée par Joseph-Alexandre De Sève, rouvre le National et le convertit en scène de spectacles. L'accession de De Sève à la tête de France-Film, le 1er octobre 1934, assure l'occupation permanente de la scène du National jusqu'au 1er mai 1949. Le dernier bail, signé le 14 décembre 1943, stipule que De Sève doit verser au propriétaire 65 000$ sur une période de cinq ans, soit 250$ par semaine[13].

p. 95: janvier 1934, à t^te de la Montreal Century of Progress World Fair, comâgnie qu'il vient de fonder avec Rickner, Armand Vincent, Armand Renaud, L. Ouellette. faire venir Montréal spectacles forains présentés Foire universelles de Chicago. éléphant savant qui fait de la bicyclette.

quelques mois plus tard ravie Le National à Jos Cardinal.salle se spécialise dès lors dans le mélodrame. La Presse, 8 septembre 1934: « Le programme du National comporte, wn plus d'une pièce en cinq actes, généralement un mélodrame populaire qui a fait ses preuves, un films français ainsi que plusieurs courts sujets et des tours de chant ».

p. 86: engagé directeur artistique Raoul Lery, réservé 77 titres Société des auteurs dramatiques, La Tour de Nesle, Les deux orphelines. semaines saintes, présente une Passion, Raoul Rickner, gérance salle du Saint-Denis. 1935 achat du Théâtre Sint-Denis. lieu projection grandes primeurs.

p. 88-89: diffusion film en français était de 1% en 1931, 17% en 1934, 6 millions spectateurs 1934. 54 salles partout au Québec, 72 films par année. Grand succèe Maria Chapdelaine, Julien Duvivier, vedettes Jean Gabon et Madeleine Robinson, Fred Barry (comédien québécois), lancé au Saint-Denis 5 janvier 1935, au moins 70 000 spectateurs.

fait construire petite salle privée 3e étage du Saint-Denis. dirigeants France-Films y visionnent avant passage Bureau de censure, ce que la compagnie va distribuer.

p. 90: écrans québécois encore occupés plus 80% cinéma américain. films américains presque uniquement présentés en anglais. clergé et élite dénonce américanisation provoquée par le cinéma.

p. 92: Il aime Louis Jovet, Jean Gabin, comédies de Marcel Pagnol, personnages Arletty.

p. 94: décembre 1935, lance magazine Le Courrier du cinéma. 1938, adresse 637 Ouest, rue Craig, organe officiel du distributeur. 30 septembre 1936 Alban Janin cède nombre grands parts à De Sève, p. 95.

p. 96:nouvel arrangement 6 octobre 1936, réorganisation, Hurel écaraté présidence, revient Arthur Vallée.

p. 98: Conrad Bernier, Nouvelles et potins 2 mars 1957: « J'ai fait tous les métiers à France-Film. J'ai été opérateur, balayeur, placier, comptable,publiciste, etc.»

Renaissance Films.Renaissance Films Distribution, produire 4 films, La Petite Aurore l'enfant martyre (Jean-Yves Bigras, 1951, et Tit-Coq (René Delacroix et Gratien Gélinas, 1952).

https://www.facebook.com/ArchivesRadioCanada/videos/10153962535186052/

https://www.dprd.ulaval.ca/la-fondation-j-a-deseve-et-luniversite-laval-35-ans-de-partenariat/

France-Film

distribution film français.

Il commence sa carrière dans le milieu cinématographique au cours des années 1930 en important, distribuant et présentant des films à Montréal. En 1934, il fait l'acquisition de la compagnie France Film qui est propriétaire d'un réseau de salles de présentation de films et de spectacles français. Dans le documentaire Les ennemis du cinéma - Une Histoire de la censure au Québec[14], on le décrit comme étant l'un des hommes responsables des nombreuses censures du cinéma au Québec puisqu'il détenait le monopole de la distribution de films dans la province. La Seconde Guerre mondiale l'empêche de se procurer des films européens, ce qui l'incite à se lancer dans la production. Le 10 décembre 1948, DeSève devient pdg. achat du Saint-Denis, il perd son poste de président. Dirigé par DeSève, le cinéma Beaubien est vendu en 1941[15].

Renaissance Films Distribution

Tit-Coq.

Il fonde Renaissance Films Distribution (RFD) dont le but est de produire des films. Au cours des années 1950, RFD produit notamment La Petite Aurore, l'enfant martyre et Tit-coq de Gratien Gélinas.

1952, Joseph Alexandre DeSève, qui dirige au Canada les activités de la société France Film, propose à Gratien Gélinas d’adapter Tit-Coq au grand écran. après fin tournée, pas capitaux. France Film lui avance l'argent. Gratien Gélinas et l’actrice Monique Miller incarnent les deux principaux personnages du film Tit-Coq[16].


p. 273 Conrad Bernier, 2 mars 1957, Nouvelles et potins. « Je suis parti de rien. J'ai travaillé. Je travaille encore. Si un jeune homme me demandait de lui donner un art de vivre, je lui répondrais: travaille, réfléchis avant de donner ta parole et, lorsque tu promets, ne manque pas à ta promesse. »

Télé-Métropole

Les bureaux de TVA.

L'arrivée de la télévision bouleverse la production cinématographique qui devient plus difficile. En 1961, il fonde la deuxième chaîne de télévision francophone et la première privée au pays, CFTM-TV (Télé-Métropole).

Un groupe d'hommes d'affaires, dont Paul L'Anglais ont l'idée de fonder une autre station de télévision française à Montréal. Un permis d'exploitation est accordé le 22 mars 1960 à Joseph-Alexandre DeSève[17].

Les fondateurs sont Paul L'Anglais (ancien directeur de la production et des ventes chez Télé-International Corp. inc.), J.-A. DeSève (directeur général de Télé-International), André Ouimet (ancien contrôleur général de la compagnie France-Film et ancien directeur du réseau de télévision française de Radio-Canada), Maurice D. Godbout (avocat), Jean-Paul Ladouceur (directeur artistique, compagnie France-Film), Marcel Piché (avocat et consultant du travail) et Lionel Leroux (notaire)[18].

J.A. DeSève (président), Paul L’Anglais (vice-président), André Ouimet (deuxième vice-président et contrôleur général), Maurice D. Godbout (secrétaire-trésorier), Roland Giguère (directeur), Maurice Bastien (réalisateur) et Maurice Doucet (ingénieur en chef).

comédie, vaudeville, humour, mélodrame, transformé Théâtre Arcade en studio. Olivier Guimond, Manda Parent, Gilles Latulippe, Fernand Gignac. va à Télé-Métropole tous les jours et regarde. bulletins de nouvelles présentés par Claude Lapointe, adopte ton plus familier, nouvelles locales[19].

Elle prévoit employer plus de 150 personnes, diffuser deux heures de théâtre par semaine en direct, incluant les productions de deux troupes de théâtre montréalaises, diffuser 55 heures d'émissions par semaine les six premiers mois et 65 heures ensuite (69,4% de contenu canadien)[20].

La station CFTM-TV est inaugurée au canal 10 le 19 février 1961. Une soirée de gala, présidée par DeSève à laquelle assistent le premier ministre Jean Lesage, le maire de Montréal, Jean Drapeau, et l'archevêque de Montréal, Mgr Paul-Émile Léger en plus de Paul Berval, Yvon Deschamps, Lucille Dumont, Réal Giguère, Juliette Huot ou Margot Lefebvre[21].

Lesage affirme que la télévision a « une puissance énorme [...] Nous avons confiance que Télé-Métropole servira les intérêts du Canada français[22]. » Les studios sont situés au 1405, de Maisonneuve à Montréal. Environ 170 employés, dont plusieurs proviennent de la radio, de la télévision privée de Sherbrooke et du cabaret. Elle diffuse dans un rayon de 100 kilomètres à partir d'une antenne de 964 pieds situées à Montréal. En 1963, commence à partager sa programmation avec une filiale à Chicoutimi et 1964, celle de Québec[23].

Télé-Métropole.

Ce rival de Radio-Canada se spécialisera dans les émissions commerciales et populaires. 54 heures d'émission par semaine, dont 63% en direct[24]. L'actuel réseau TVA en est le descendant.

1986, Télé-Métropole vendu à André Chagnon, Vidéotron.

Conférences

1964, accident vasculaire cérébral. S'en remet après quelques mois en poursuivant ses activités à partir de ses résidences[25]. 1967 projet d'une cité des arts.

La création d'une fondation

En 1966, Joseph-Alexandre DeSève crée une fondation et devient l’un des tout premiers Canadiens français à mettre sur pied une institution charitable d’envergure. Il devient philanthrope en offrant un héritage remarquable pour la culture, l’éducation et la santé.

Le pavillon J.-A.-DeSève à l'UQAM.

À sa mort en 1968, onze jours avant son 72e anniversaire, la vente de ses actifs permet la création d'une fondation qui porte son nom. Plusieurs institutions culturelles, universitaires ou de santé ont reçu l'appui de cette fondation.

Décès

été 1968, se présente souvent son bureau Télé-Métropole. malaise, hospitalisé quelques jours. 3 septembre, décède d'une crise cardiaque à l'Hôpital Notre-Dame. p. 264. Une minute de silence est observée à Télé-Métro en mémoire du « grand patron ». p. 267. Il habitait le 597, Côte-Sainte-Catherine mais ses funérailles sont célébrés à Lanoraie, où il a une autre résidence depuis 1941. p. 271. Sa sépulture est située dans le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal[26].

revue Actyualité vendue à Clément et Gérard Veilleux. p. 258

Il était le conjoint de Blanche Gagnon, Mlle Thérèse de Grandpré, sa secrétaire depuis 1947[27].

Il laisse un empire derrière lui dont France-Film et Télé-Métropole sont les fleurons. Après son décès, Paul L’Anglais est nommé président du conseil d’administration de Télé-Métropole tandis que Roland Giguère devient président directeur général.

Hommages

Sa mémoire est commémorée depuis l'année de son décès par la rue Alexandre-DeSève à Montréal (où est situé le poste de télévision de Télé-Métropole), qui débute au boulevard René-Lévesque et termine derrière l'hôpital Notre-Dame, située entre les rues Plessis et De Champlain.

Plusieurs édifices portent également le nom de Joseph-Alexandre DeSève ou de J.A. DeSève. C'est le cas :

Le pavillon J.-A.-DeSève à l'Université Laval.
  • d'un pavillon à l'Université de Montréal (inauguré en 1991);
  • d'une médiathèque à l'Université de Montréal;
  • d'un pavillon à l'Université Laval à Québec;
  • d'un pavillon à l'UQAM à Montréal;
  • d'un pavillon à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont à Montréal;
  • d'une salle de cinéma à l'Université Concordia à Montréal;
  • de la piscine municipale à Lanoraie.

Fondation J.A. DeSève à l'Université Laval.

Bibliographie

  • Denis Carrier, « Les administrateurs du Théâtre National », L'Annuaire théâtral, (5-6), 1988.
  • Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, 2020.
  • Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, 300 p.
  • Katia Tobar, « Quatre-vingts ans d'émotions partagées au Beaubien », Le Devoir, 2 décembre 2017, https://www.ledevoir.com/culture/cinema/514528/quatre-vingts-ans-d-emotions-partagees-au-beaubien?
  • Radio-Canada, « 22 mai 1948 : Gratien Gélinas présente la pièce Tit-Coq », Radio-Canada, 19 mai 2023, https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1979102/tit-coq-theatre-gratien-gelinas-archives.
  • Pierre Véronneau, Le succès est au film parlant français, Histoire du cinéma au Québec, vol. I, Cinémathèque québécoise et Musée du cinéma, 1979.

Notes et références

  1. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 15.
  2. Elle est la nièce de Gédéon Ouimet, ancien premier ministre du Québec.
  3. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 21.
  4. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 22-23.
  5. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 26-27.
  6. Rudel-Tessier, « Les confidences de M. J.-A. De Sève. Comment gagner 1 million... 10 millions! », Photo-journal: tout par l'image, 10 décembre 1960, p. 16.
  7. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 30-31.
  8. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 36-37.
  9. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 38.
  10. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 41.
  11. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 42.
  12. Pierre Véronneau, Le succès est au film parlant français, Histoire du cinéma au Québec,vol. I, Cinémathèque québécoise et Musée du cinéma, 1979, p. 263.
  13. Denis Carrier, « Les administrateurs du Théâtre National », L'Annuaire théâtral, (5-6), 1988, p. 264.
  14. Les ennemis du cinéma - Une Histoire de la censure au Québec http://www.radio-canada.ca/documentaires/play-video/index.asp?idContenu=4198
  15. Katia Tobar, « Quatre-vingts ans d'émotions partagées au Beaubien », Le Devoir, 2 décembre 2017, https://www.ledevoir.com/culture/cinema/514528/quatre-vingts-ans-d-emotions-partagees-au-beaubien?.
  16. 22 mai 1948 : Gratien Gélinas présente la pièce Tit-Coq, Radio-Canada, 19 mai 2023, https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1979102/tit-coq-theatre-gratien-gelinas-archives.
  17. Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, 2020, p. 47.
  18. Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, 2020, p. 49.
  19. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 238-239.
  20. Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, 2020, p. 49.
  21. Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, 2020, p. 47.
  22. Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, 2020, p. 47.
  23. Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, 2020, p. 47.
  24. Sophie Imbeault, Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, 2020, p. 47.
  25. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 236-237.
  26. Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, 44 p.
  27. Yves Lever, J.A DeSève, diffuseur d'images, Montréal, Michel Brûlé, 2008, p. 236.

Liens externes


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