Aller au contenu

« François Certain de Canrobert » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Treanna (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Treanna (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''François Certain Canrobert''' ([[27 juillet]] [[1809]] - [[28 janvier]] [[1895]]), né à [[Saint-Céré]] dans le [[Lot]], où sa maison natale subsiste et où un monument à son effigie est dressé place de la République. Saint-Cyrien, il devint officier d'infanterie et servit en Algérie, de 1835 à 1839. Rappelé en France par le prince-président [[Louis-Napoléon Bonaparte]], il fut promu général de brigade et contribua à la réussite du coup d'Etat du 2 décembre [[1851]] en réprimant durement la tentative de soulèvement des républicains. Général de division, il participa ensuite à la [[guerre de Crimée]] et assuma le commandement en chef à la place du maréchal [[Armand Jacques Leroy de Saint-Arnaud]]. Il remporta la [[bataille d'Inkermann|victoire d'Inkermann]]. Ses différends avec lord Raglan, général de l'armée anglaise, l'obligèrent à résilier son commandement. Promu maréchal de France en 1856, il se distingua à la [[bataille de Magenta]] (4 juin 1859) et contribua largement à la [[bataille de Solférino|victoire de Solférino]] (24 juin 1859). Au début de la guerre de 1870, il bouscula à [[Saint-Privat]] les trois corps du général Steinmetz, mais il fut fait prisonnier avec le général [[François Achille Bazaine]] lors de la reddition de Metz. Elu sénateur sous la [[IIIe République]], il fut l'un des chefs du parti bonapartiste.
'''François Certain Canrobert''' ([[27 juillet]] [[1809]] - [[28 janvier]] [[1895]]), né à [[Saint-Céré]] dans le [[Lot]], où sa maison natale subsiste et où un monument à son effigie est dressé place de la République. Saint-Cyrien, il devint officier d'infanterie et servit en Algérie, de 1835 à 1839. Rappelé en France par le prince-président [[Louis-Napoléon Bonaparte]], il fut promu général de brigade et contribua à la réussite du coup d'Etat du 2 décembre [[1851]] en réprimant durement la tentative de soulèvement des républicains. Général de division, il participa ensuite à la [[guerre de Crimée]] et assuma le commandement en chef à la place du maréchal [[Armand Jacques Leroy de Saint-Arnaud]]. Il remporta la [[bataille d'Inkermann|victoire d'Inkermann]]. Ses différends avec lord Raglan, général de l'armée anglaise, l'obligèrent à résilier son commandement. Promu maréchal de France en 1856, il se distingua à la [[bataille de Magenta]] (4 juin 1859) et contribua largement à la [[bataille de Solférino|victoire de Solférino]] (24 juin 1859). Au début de la guerre de 1870, il bouscula à [[Saint-Privat]] les trois corps du général Steinmetz, mais il fut fait prisonnier avec le général [[François Achille Bazaine]] lors de la reddition de Metz. Elu sénateur sous la [[IIIe République]], il fut l'un des chefs du parti bonapartiste.


[[catégorie:personnalité politique française|Canrobert François certain]]
[[catégorie:personnalité politique française|Canrobert François certain]] [[Catégorie:Maréchal de France|Canrobert François certain]]
[[atégorie:Second Empire|Canrobert François certain]]


[[de:François Certain de Canrobert]]
[[de:François Certain de Canrobert]]

Version du 5 septembre 2005 à 06:36

François Certain Canrobert (27 juillet 1809 - 28 janvier 1895), né à Saint-Céré dans le Lot, où sa maison natale subsiste et où un monument à son effigie est dressé place de la République. Saint-Cyrien, il devint officier d'infanterie et servit en Algérie, de 1835 à 1839. Rappelé en France par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, il fut promu général de brigade et contribua à la réussite du coup d'Etat du 2 décembre 1851 en réprimant durement la tentative de soulèvement des républicains. Général de division, il participa ensuite à la guerre de Crimée et assuma le commandement en chef à la place du maréchal Armand Jacques Leroy de Saint-Arnaud. Il remporta la victoire d'Inkermann. Ses différends avec lord Raglan, général de l'armée anglaise, l'obligèrent à résilier son commandement. Promu maréchal de France en 1856, il se distingua à la bataille de Magenta (4 juin 1859) et contribua largement à la victoire de Solférino (24 juin 1859). Au début de la guerre de 1870, il bouscula à Saint-Privat les trois corps du général Steinmetz, mais il fut fait prisonnier avec le général François Achille Bazaine lors de la reddition de Metz. Elu sénateur sous la IIIe République, il fut l'un des chefs du parti bonapartiste. Canrobert François certain