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* Un autre daté de 1558 et dont le sort est actuellement inconnu aurait figuré a l’Exposition internationale de Géographie de [[Paris]] en 1875.
* Un autre daté de 1558 et dont le sort est actuellement inconnu aurait figuré a l’Exposition internationale de Géographie de [[Paris]] en 1875.


Ces cartes sont à la croisée du [[Moyen-Âge]] et de l’ère moderne. Précises autant que les connaissances le pouvaient sur le tracé des cotes, elles intègrent des représentations fantastiques d’habitants et d’animaux dans l’intérieur des terres. Un continent austral, précurseur de l’[[Australie]], apparaît, sans doute basé sur les explorations des portugais et des hollandais. Ceci 200 ans avant la «découverte » de [[James Cook]].
Ces cartes sont à la croisée du [[Moyen Âge]] et de l’ère moderne. Précises autant que les connaissances le pouvaient sur le tracé des cotes, elles intègrent des représentations fantastiques d’habitants et d’animaux dans l’intérieur des terres. Un continent austral, précurseur de l’[[Australie]], apparaît, sans doute basé sur les explorations des portugais et des hollandais. Ceci 200 ans avant la « découverte » de [[James Cook]].
Le [[Canada]], terrain de prédilection des marins dieppois est bien sur détaillé de même que la majeure partie de l’Amérique, nord et sud, seulement 50 ans après la découverte de [[Christophe Colomb]].
Le [[Canada]], terrain de prédilection des marins dieppois est bien sur détaillé de même que la majeure partie de l’Amérique, nord et sud, seulement 50 ans après la découverte de [[Christophe Colomb]].


Malgré leurs grandes valeurs, tant artistique que cartographique, ce type de cartes tombera rapidement en désuétude des la fin du XVIe siècle avec l’arrivée de l’œuvre rigoureuse de [[Gerardus Mercator|Mercator]] et de ses mappemondes.
Malgré leurs grandes valeurs, tant artistique que cartographique, ce type de cartes tombera rapidement en désuétude des la fin du {{s-|XVI|e}} avec l’arrivée de l’œuvre rigoureuse de [[Gerardus Mercator|Mercator]] et de ses mappemondes.


On pense que Desceliers mourut à Dieppe vers 1558.
On pense que Desceliers mourut à Dieppe vers 1558.

Version du 21 septembre 2005 à 02:04


Pierre Desceliers (~1500 ~1558) fut un cartographe français de la Renaissance. Il est considéré comme le père de l’hydrographie française.

Peu de chose sont connu de la vie de Desceliers. Il est probablement né à Arques-la-Bataille vers 1500. Cependant d’autres sources donne parfois la date de 1483, ce qui semble peu probable par rapport aux cartes qu’il a crée. Son père était archer aux château d’Arques et il est possible que la famille soit originaire du pays d’Auge ou le nom de famille survit entre Honfleur et Pont-l’Évêque.

On sait qu’il fut ordonne prêtre et fut curé d’Arques. Il fut aussi examinateur des pilotes maritimes, autorisé à décerner les brevets au nom du roi, comme l’atteste le sceau retrouvé portant ses initiales. Il enseignait donc aussi probablement l’hydrographie. Il réalisa pour le duc François de Guise une carte hydrographique des cotes de France.

Proche de Jehan Ango et du monde des explorateurs dieppois, dont Giovanni da Verrazano et les frères Parmentier, Il ne navigua apparemment pas lui-même. Il était néanmoins en mesure de collecter nombres d’informations et de portulans qu’il compila dans ses cartes. Une école féconde de cartographie se forma à Dieppe autour de lui avec notamment Nicolas Desliens.

Il réalisa plusieurs portulans de grandes tailles qui ont connu des fortunes diverses.

  • Celui de 1543 – Mentionné en 1872 dans l’inventaire de la garde-robe du Cardinal Louis d’Este sous l’intitulé: ‘’La descriptione del Mondo in carta pecorina scritta a mano, miniata tutta per P.Descheliers. 1543’’. Le sort de cette carte est inconnu
  • Celui de 1546 – (taille : 2560mmx1260mm) Réalisé sur commande de François Ier . A appartenu ensuite a un certain Jomard puis a un comte de Crawford et est maintenant conservé en Angleterre a la John Rylands Library, à Manchester.
  • Celui de 1550 – Réalisé pour Henri II et portant ses armes ainsi que celle d’Anne de Montmorency et de l’amiral Claude d’Annebaut. Conservé en Angleterre au British Museum.
  • Celui de 1553 – Disparu à Dresde lors d’un Incendie en 1915. Une copie en est exposée au château de Dieppe.
  • Un autre daté de 1558 et dont le sort est actuellement inconnu aurait figuré a l’Exposition internationale de Géographie de Paris en 1875.

Ces cartes sont à la croisée du Moyen Âge et de l’ère moderne. Précises autant que les connaissances le pouvaient sur le tracé des cotes, elles intègrent des représentations fantastiques d’habitants et d’animaux dans l’intérieur des terres. Un continent austral, précurseur de l’Australie, apparaît, sans doute basé sur les explorations des portugais et des hollandais. Ceci 200 ans avant la « découverte » de James Cook. Le Canada, terrain de prédilection des marins dieppois est bien sur détaillé de même que la majeure partie de l’Amérique, nord et sud, seulement 50 ans après la découverte de Christophe Colomb.

Malgré leurs grandes valeurs, tant artistique que cartographique, ce type de cartes tombera rapidement en désuétude des la fin du XVIe siècle avec l’arrivée de l’œuvre rigoureuse de Mercator et de ses mappemondes.

On pense que Desceliers mourut à Dieppe vers 1558.

Il existe une statue de lui à Dieppe ainsi qu’une rue a son nom.