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En 1980, David Niven commence à ressentir de la fatigue, des faiblesses musculaires et des problèmes de voix. Une interview l'année suivante alarme sa famille. On lui diagnostique une sclérose latérale amyotrophique, plus connue sous le nom de [[maladie de Charcot]]. En 1981, il assiste à un hommage à [[Fred Astaire]]. C'est sa dernière apparition à Hollywood. Il reçoit également un prix pour l'ensemble de sa carrière aux Evening Standard British Film Awards en [[Angleterre]]. |
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Il rentre sous un faux nom dans un hôpital, pour éviter d'attirer la presse et les journalistes, apparemment pour un problème digestif. Très |
Il rentre sous un faux nom dans un hôpital, pour éviter d'attirer la presse et les journalistes, apparemment pour un problème digestif. Très affaibli, il retourne à son chalet de [[Château-d'Oex]] en [[Suisse]], où son état continue de se dégrader. Refusant tout hospitalisation, il s'éteint entouré de sa famille le 29 juillet 1983 à 73 ans. |
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==Filmographie== |
==Filmographie== |
Version du 27 juin 2009 à 12:39
Nom de naissance | James David Graham Niven |
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Naissance |
Londres, Royaume-Uni |
Nationalité | Britannique |
Décès |
(à 73 ans) Château-d'Œx (Suisse) |
Profession | acteur |
David Niven (James David Graham Niven) est un acteur britannique, né le à Londres et décédé le (73 ans) à Château-d'Œx (Suisse) de la maladie de Charcot.
Figure emblématique du "gentleman britannique" au cinéma, David Niven était connu pour son flegme et son attitude élégante en toute circonstance.
Figure majeure du cinéma des années 50 et 60, on retient notamment ses interprétations dans Le Tour du monde en 80 jours, Les Canons de Navarone, Les 55 Jours de Pékin, Le Cerveau, La Panthère rose ou encore Tables séparées pour lequel il reçut l'Oscar du Meilleur Acteur.
Biographie
Jeunes années et débuts au cinéma
James David Graham Niven est né le 1er mars 1910 à Londres en Angleterre de Edward Graham Niven, officier britannique, et Henriette Julia Degacher. Il a deux soeurs, Margeret Joyce et Grizel Rosemary, et un frère, Henry. Pour ne pas déroger à la tradition familiale, il suit des études militaires au Royal Military College de Sandhurst d'où il sort diplômé en 1930, comme second lieutenant. Il sert pendant deux ans à Malte où il rencontre Roy Urquhart. Il est promu lieutenant en 1933 mais sait qu'il n'est pas fait pour cette carrière. A la suite d'un long et ennuyeux briefing sur les mitrailleuses, qui lui fait manquer un rendez-vous galant, il répond de façon insolente à l'officier qui demandait s'il y avait des questions : "Auriez vous l'heure ? J'ai un train à prendre." Arrêté et emprisonné pour cet acte d'insubordination, il déjoue l'attention du gardien en le faisant boire et s'échappe par la fenêtre. Dans le bateau qui le conduit en Amérique, il envoie un télégramme pour annoncer sa démission.
Il s'installe à New-York où il débute une carrière dans la négoce de whisky, puis dans le rodéo. Il exerce plusieurs petits boulots, tous voués à l'échec. Après un détour par les Bermudes et par Cuba, il s'installe en Californie, à Hollywood à l'été 1934. Quand il se présente pour travailler, il constate qu'il faut un "permis de travailler". Il s'exile alors quelques années au Mexique, où il fait notamment l'homme-canon et du nettoyage, puis revient quand on lui délivre son visa. Il se présente dans une agence de casting, qui le classe dans la catégorie "Anglo-Saxon de type n°2008".
Il apparaît dans quelques films, où Samuel Goldwyn le remarque. Le célèbre producteur lui offre alors un contrat de quinze ans avec la MGM. Dès lors il enchaine des rôles plus importants dans des films célèbres comme La Charge de la brigade Légère, La Huitième Femme de Barbe-Bleue ou Quatre hommes et une prière de John Ford. Il se confronte aux grandes stars comme Laurence Olivier dans Les Hauts de Hurlevent (1939) ou Errol Flynn, qui devient un ami, dans La Patrouille de l'aube. Son rôle de cambrioleur gentleman dans Raffles, gentleman cambrioleur fait de lui un acteur reconnu.
Carrière internationale
Il retourne en Angletterre quand celle-ci déclare la guerre en 1939 et sert dans les Commandos, où il rencontre Peter Ustinov. Il tourne dans des films destinés à soutenir l'effort de guerre en 1942 et 1944. Il sert dans la campagne de Normandie et débarque quelques jours après le 6 juin. Il termine la guerre comme Lieutenant-Colonel et reçoit la Légion du Mérite, la plus haute décoration américaine accordée à un étranger.
En 1946, il reprend le chemin des studios aux Etats-Unis. Il est la star avec Ginger Rogers de L'Impératrice magnifique puis de Une question de vie ou de mort la même année. Il se fâche alors avec Samuel Goldwyn pour des raisons de cachet et est exclu quelque peu des studios. Il ne tourne que dans des producteurs mineures et indépendantes mais reçoit tout de même le Golden Globe du Meilleur Acteur de Cinéma pour son rôle dans La lune était bleue de Otto Preminger. Sa carrière prend alors un nouvel envol trois ans plus tard, avec l'immense succès international du film de Michael Anderson, Le Tour du monde en 80 jours. Il apparaît alors évident, encore aujourd'hui, que personne mieux que lui pouvait interpréter le rôle du gentleman Philéas Fogg. Après Bonjour tristesse de Otto Preminger, il interprète aux côtés de Rita Hayworth le rôle du Major Pollock dans Tables séparées. Son interprétation lui vaut l'Oscar du Meilleur Acteur et le Golden Globe du Meilleur Acteur de Cinéma ainsi que le prix NYFCC du Meilleur Acteur décerné par les critiques de cinéma de New-York.
La carrière de David Niven est inégale. Il apparaît dans un grand nombre de films oubliés, présentant peu d'intérêts mais apparaît toutefois dans des films notables comme Les Canons de Navarone avec Gregory Peck en 1961 ou Les 55 Jours de Pékin avec Charlton Heston deux ans plus tard. Il auditionne pour être le premier James Bond au cinéma : il était le choix de l'auteur Ian Fleming mais pas celui des producteurs. Son flegme britannique, qui a fait sa réputation, est utilisée par Blake Edwards en 1963 dans La Panthère rose et dans Casino Royale en 1967. Deux ans plus tard, il est la star britannique du film franco-italien Le Cerveau réalisé par Gérard Oury avec Jean-Paul Belmondo et Bourvil.
Ses derniers films ne sont pas ceux que les cinéphiles retiendront, à l'exception de Mort sur le Nil en 1978 ou Le Commando de Sa Majesté deux ans plus tard. David Niven s'égare dans Vampira (connu sous le titre de Les temps sont durs pour Dracula et termine sa carrière avec Blake Edwards dans les suites plus ou moins réussies de La Panthère rose.
Les dernières années
En 1980, David Niven commence à ressentir de la fatigue, des faiblesses musculaires et des problèmes de voix. Une interview l'année suivante alarme sa famille. On lui diagnostique une sclérose latérale amyotrophique, plus connue sous le nom de maladie de Charcot. En 1981, il assiste à un hommage à Fred Astaire. C'est sa dernière apparition à Hollywood. Il reçoit également un prix pour l'ensemble de sa carrière aux Evening Standard British Film Awards en Angleterre.
Il rentre sous un faux nom dans un hôpital, pour éviter d'attirer la presse et les journalistes, apparemment pour un problème digestif. Très affaibli, il retourne à son chalet de Château-d'Oex en Suisse, où son état continue de se dégrader. Refusant tout hospitalisation, il s'éteint entouré de sa famille le 29 juillet 1983 à 73 ans.
Filmographie
- 1936 : Rose-Marie de W.S. Van Dyke : Teddy
- 1936 : La Charge de la brigade Légère (The Charge of the Light Brigade) de Michael Curtiz
- 1937 : Le Prisonnier de Zenda (The Prisoner of Zenda) de John Cromwell : Fritz
- 1938 : La Huitième Femme de Barbe-Bleue (Blue Beard's eighth wife), de Ernst Lubitsch
- 1938 : La Patrouille de l'aube (The Dawn Patrol) d'Edmund Goulding
- 1938 : Quatre hommes et une prière (Four men and a prayer), de John Ford
- 1939 : Mademoiselle et son bébé (Bachelor mother) de Garson Kanin
- 1939 : Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights), de William Wyler
- 1939 : Raffles, gentleman cambrioleur (Raffles) de Sam Wood
- 1939 : Divorcé malgré lui (Eternally Yours) de Tay Garnett
- 1942 : Spitfire (The First of the Few) de Leslie Howard
- 1944 : L'Héroïque Parade (The Way ahead) de Carol Reed
- 1946 : L'Impératrice magnifique (Magnificent doll) de Frank Borzage
- 1946 : Une question de vie ou de mort (A Matter of life and death) de Michael Powell
- 1947 : L'Orchidée blanche (The Other Love) de André De Toth
- 1947 : Honni soit qui mal y pense (The Bishop's wife) de Henry Koster
- 1949 : L'Extravagant M. Philips (A Kiss in the dark), de Delmer Daves
- 1950 : The Toast of New Orleans de Norman Taurog
- 1951 : Appointment with Venus de Ralph Thomas
- 1951 : L'Amour mène la danse (Happy Go Lovely), de H. Bruce Humberstone
- 1952 : The Lady Says No, de Frank Ross
- 1953 : La Lune était bleue [ou La Vierge sur le toit] (The Moon Is Blue), d'Otto Preminger
- 1954 : La Loterie de l'amour [ou L'Amour en loterie] (The Love Lottery), de Charles Crichton
- 1954 : Héritage et vieux fantômes (Happy Ever After), de Mario Zampi
- 1955 : Carrington V.C., d'Anthony Asquith
- 1955 : Le Voleur du roi (The King's Thief), de Robert Z. Leonard
- 1956 : Millionnaire de mon cœur (The Birds and the Bees), de Norman Taurog
- 1956 : Le Tour du monde en 80 jours (Around the World in Eighty Days), de Michael Anderson
- 1957 : Ma femme a des complexes [ou Ève, cette inconnue] (Oh, Men ! Oh, Women !), de Nunnally Johnson
- 1957 : La Petite Hutte (The Little Hut), de Mark Robson
- 1957 : Mon homme Godfrey (My Man Godfrey), de Henry Koster
- 1957 : Le Gentleman et la Parisienne (The Silken Affair), de Roy Kellino
- 1958 : Bonjour tristesse, d'Otto Preminger
- 1958 : Tables séparées (Separate Tables), de Delbert Mann
- 1959 : Une fille très avertie (Ask Any Girl), de Charles Walters
- 1959 : Joyeux anniversaire (Happy Anniversary), de David Miller
- 1960 : Ne mangez pas les marguerites (Please Don't Eat the Daisies), de Charles Walters
- 1961 : Les Canons de Navarone (The Guns of Navarone), de J. Lee Thompson
- 1962 : L'Arsenal de la peur (La Città prigioniera), de Joseph Anthony
- 1962 : Le Meilleur Ennemi (The Best of Enemies), de Guy Hamilton
- 1962 : Astronautes malgré eux (The Road to Hong Kong), de Norman Panama
- 1962 : Sept heures avant la frontière (Guns of Darkness), d'Anthony Asquith
- 1963 : Les 55 Jours de Pékin (55 days at Peking), de Nicholas Ray
- 1963 : La Panthère rose (The Pink Panther), de Blake Edwards
- 1964 : Les Séducteurs (Bedtime Story), de Ralph Levy
- 1965 : Passeport pour l'oubli (Where the Spies Are), de Val Guest
- 1965 : Lady L, de Peter Ustinov
- 1966 : L'Œil du malin ou Le Mystère des treize (Eye of the Devil), de J. Lee Thompson
- 1967 : Casino Royale, de Val Guest, Ken Hughes, John Huston, Joseph McGrath et Robert Parrish
- 1968 : Prudence et la pilule (Prudence and the Pill), de Fielder Cook et Ronald Neame
- 1968 : Les Années fantastiques (The Impossible Years), de Michael Gordon
- 1969 : The Extraordinary Seaman, de John Frankenheimer
- 1969 : Le Cerveau, de Gérard Oury
- 1969 : Avant que vienne l'hiver (Before Winter Comes), de J. Lee Thompson
- 1971 : La Statue ou le plaisir des dames (The Statue), de Rod Amateau
- 1972 : Roi, dame, valet (King, Queen, Knave), de Jerzy Skolimowski
- 1974 : Vampira (ressortie: Les temps sont durs pour Dracula), de Clive Donner
- 1975 : Paper Tiger, de Ken Annakin
- 1976 : La Folle Escapade (No Deposit, No Return), de Norman Tokar
- 1976 : Un cadavre au dessert (Murder by Death), de Robert Moore
- 1977 : La Course au trésor (Candleshoe), de Norman Tokar
- 1978 : Mort sur le Nil (Death on the Nile), de John Guillermin
- 1979 : Le Casse de Berkeley Square (A Nightingale Sang in Berkeley Square), de Ralph Thomas
- 1979 : Bons baisers d'Athènes [ou Sabotages à Athènes] (Escape to Athena), de George Cosmatos
- 1980 : Le lion sort ses griffes (Rough Cut), de Don Siegel
- 1980 : Le Commando de Sa Majesté (The Sea Wolves : The Last Charge of the Calcutta Light Horse), d'Andrew V. McLaglen
- 1982 : Ménage à trois (Better Late Than Never), de Bryan Forbes
- 1982 : À la recherche de la panthère rose (Trail of the Pink Panther), de Blake Edwards
- 1983 : L'Héritier de la panthère rose (Curse of the Pink Panther), de Blake Edwards
Liens externes
- « David Niven » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- Biographie sur jamesbond007.net
- Fiche généalogique dans la base roglo de Daniel de Rauglaudre