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Luis Nazário Ronaldo de Lima voit le jour le {{date sport|22|septembre|1976|en football}} à [[Bento Ribeiro]], une banlieue pauvre à une trentaine de kilomètres de [[Rio de Janeiro]]<ref name=Ronnie>{{en}}[http://www.ronaldo.com/en/biography.asp Biographie de Ronaldo] sur son site officiel.</ref>. Bébé affichant {{unité|3.36|kg}} à la pesée<ref name="Sévilla1">Jean-Jacques Sévilla, ''op. cit.'', p. 48.</ref>, Ronaldo est ainsi nommé en hommage au médecin qui l'a mis au monde et aussi parce que c'est le nom de son parrain, un ami de la famille<ref name=a>''[[France Football]]'' n°3698 du mardi 23 décembre 1997.</ref>. Enfant calme et peu turbulent, il reçoit son premier ballon à Noël 1980<ref name="Sévilla3">Jean-Jacques Sévilla, ''op. cit.'', p. 51.</ref>. Il ne le quitte presque jamais, le garde toujours aux pieds et dort même avec<ref name=a/>. C'est dans les rues de sa ville natale qu'il apprend à le maîtriser<ref name="Sévilla3"/>. Il commence également à se passionner pour le club de [[Clube de Regatas do Flamengo|Flamengo]] et de son joueur fétiche, [[Zico]], l'idole de sa jeunesse<ref>Jean-Jacques Sévilla, ''op. cit.'', p. 54.</ref>. Son père, Nelio Nazario de Lima, est l'aîné d'une famille de sept enfants et connaît une enfance difficile. Jeune, il découvre le monde du travail et est embauché adolescent à la Compagnie des téléphones de [[Rio de Janeiro|Rio]]. Il y gravit les échelons jusqu'à devenir ingénieur. C'est à cette époque qu'il rencontre celle qui deviendra son épouse, Sonia Dos Santos Barata, alors jeune caissière dans un supermarché<ref name=a/>{{,}}<ref name="Sévilla2">Jean-Jacques Sévilla, ''op. cit.'', p. 49.</ref>. Le couple a deux enfants plus âgés que Ronaldo : Ione, une fille née quatre ans avant lui, et Nelinho, né dix-huit mois avant le troisième et dernier enfant de la famille<ref name="Sévilla2"/>. Le frère de Nelio, et donc oncle de Ronaldo, surnommé Pepico, est un ancien footballeur, champion de Rio avec le club de [[Fluminense Football Club|Fluminense]] en 1964<ref name="Sévilla3"/>.
Luis Nazário Ronaldo de Lima voit le jour le {{date sport|22|septembre|1976|en football}} à [[Bento Ribeiro]], une banlieue pauvre à une trentaine de kilomètres de [[Rio de Janeiro]]<ref name=Ronnie>{{en}}[http://www.ronaldo.com/en/biography.asp Biographie de Ronaldo] sur son site officiel.</ref>. Bébé affichant {{unité|3.36|kg}} à la pesée<ref name="Sévilla1">Jean-Jacques Sévilla, ''op. cit.'', p. 48.</ref>, Ronaldo est ainsi nommé en hommage au médecin qui l'a mis au monde et aussi parce que c'est le nom de son parrain, un ami de la famille<ref name=a>''[[France Football]]'' n°3698 du mardi 23 décembre 1997.</ref>. Enfant calme et peu turbulent, il reçoit son premier ballon à Noël 1980<ref name="Sévilla3">Jean-Jacques Sévilla, ''op. cit.'', p. 51.</ref>. Il ne le quitte presque jamais, le garde toujours aux pieds et dort même avec<ref name=a/>. C'est dans les rues de sa ville natale qu'il apprend à le maîtriser<ref name="Sévilla3"/>. Il commence également à se passionner pour le club de [[Clube de Regatas do Flamengo|Flamengo]] et de son joueur fétiche, [[Zico]], l'idole de sa jeunesse<ref>Jean-Jacques Sévilla, ''op. cit.'', p. 54.</ref>. Son père, Nelio Nazario de Lima, est l'aîné d'une famille de sept enfants et connaît une enfance difficile. Jeune, il découvre le monde du travail et est embauché adolescent à la Compagnie des téléphones de [[Rio de Janeiro|Rio]]. Il y gravit les échelons jusqu'à devenir ingénieur. C'est à cette époque qu'il rencontre celle qui deviendra son épouse, Sonia Dos Santos Barata, alors jeune caissière dans un supermarché<ref name=a/>{{,}}<ref name="Sévilla2">Jean-Jacques Sévilla, ''op. cit.'', p. 49.</ref>. Le couple a deux enfants plus âgés que Ronaldo : Ione, une fille née quatre ans avant lui, et Nelinho, né dix-huit mois avant le troisième et dernier enfant de la famille<ref name="Sévilla2"/>. Le frère de Nelio, et donc oncle de Ronaldo, surnommé Pepico, est un ancien footballeur, champion de Rio avec le club de [[Fluminense Football Club|Fluminense]] en 1964<ref name="Sévilla3"/>.



Version du 27 juin 2009 à 16:57

Ronaldo Luis Nazário de Lima
Image illustrative de l’article Ronaldo
Ronaldo, le à Brasilia
Biographie
Nom Ronaldo Luís Nazário de LimaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité BrésilienVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance Voir et modifier les données sur Wikidata (47 ans)
Itaguaí
Taille 1,83 m
Poste Attaquant ou avant-centre
Parcours junior
Années Club
1990-1991 Social Ramos Clube
1991-1993 Sao Cristóvão
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1993-1994 Cruzeiro EC 60 (58)
1994-1996 PSV Eindhoven 57 (55)
1996-1997 FC Barcelone 49 (47)
1997-2002 Inter Milan 99 (59)
2002-Jan. 2007 Real Madrid 177 (104)
Jan. 2007-2008 Milan AC 20 (9)
2009- SC Corinthians 17 (11)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1994-2006 Modèle:Brésil football 97 (62)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
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Ronaldo Luis Nazário de Lima, dit Ronaldo, est un footballeur brésilien né le 22 septembre 1976 à Rio de Janeiro.

Évoluant au poste d'avant-centre, il commence sa carrière professionnelle au Brésil, à Cruzeiro. Il part ensuite pour l'Europe et le PSV Eindhoven. Il y reste deux saisons avant de signer pour le FC Barcelone pour un séjour d'une saison. Il est ensuite recruté par l'Inter Milan lors d'un transfert record. Il reste cinq saisons en Serie A. Après la Coupe du monde 2002, il rejoint les « Galactiques » du Real Madrid pour quarante-deux millions d'euros. Après cinq saisons avec le club madrilène, il rejoint le Milan AC. En 2009, il retourne dans son pays natal et il est transféré aux Corinthians où il joue toujours.

Surnommé Il Fénomeno, Ronaldo a remporté de nombreux titres avec l'équipe nationale du Brésil. Il a remporté deux fois la Coupe du monde de la FIFA en 1994 et 2002 et échoué une fois en finale en 1998. Meilleur buteur lors de la Coupe du monde 2002 avec huit buts, il est le meilleur joueur de la finale durant laquelle il inscrit un doublé. Il est le joueur qui a inscrit le plus de buts en Coupe du monde avec quinze réalisations. Avec soixante-deux buts en quatre-vingt-dix-sept sélections, il est le deuxième meilleur buteur de la Seleção derrière Pelé.

Nommé parmi les cent meilleurs joueurs de l'histoire par Pelé et la FIFA, il a remporté deux fois le Ballon d'Or France Football en 1997 et 2002. Élu meilleur footballeur de l'année FIFA en 1996, 1997, 2002 et Soulier d'Or européen en 1997 et 2002, Il Fénomeno est considéré comme l'un des meilleurs buteurs de l'histoire.

Biographie

Jeunesse

Ronaldo a grandi dans les favelas de Rio de Janeiro

Luis Nazário Ronaldo de Lima voit le jour le Modèle:Date sport à Bento Ribeiro, une banlieue pauvre à une trentaine de kilomètres de Rio de Janeiro[1]. Bébé affichant 3,36 kg à la pesée[2], Ronaldo est ainsi nommé en hommage au médecin qui l'a mis au monde et aussi parce que c'est le nom de son parrain, un ami de la famille[3]. Enfant calme et peu turbulent, il reçoit son premier ballon à Noël 1980[4]. Il ne le quitte presque jamais, le garde toujours aux pieds et dort même avec[3]. C'est dans les rues de sa ville natale qu'il apprend à le maîtriser[4]. Il commence également à se passionner pour le club de Flamengo et de son joueur fétiche, Zico, l'idole de sa jeunesse[5]. Son père, Nelio Nazario de Lima, est l'aîné d'une famille de sept enfants et connaît une enfance difficile. Jeune, il découvre le monde du travail et est embauché adolescent à la Compagnie des téléphones de Rio. Il y gravit les échelons jusqu'à devenir ingénieur. C'est à cette époque qu'il rencontre celle qui deviendra son épouse, Sonia Dos Santos Barata, alors jeune caissière dans un supermarché[3],[6]. Le couple a deux enfants plus âgés que Ronaldo : Ione, une fille née quatre ans avant lui, et Nelinho, né dix-huit mois avant le troisième et dernier enfant de la famille[6]. Le frère de Nelio, et donc oncle de Ronaldo, surnommé Pepico, est un ancien footballeur, champion de Rio avec le club de Fluminense en 1964[4].

Longtemps, Ronaldo est appelé « Dadado » par toute sa famille[1], un surnom donné par son frère aîné qui trouve son nom trop compliqué à prononcer[7]. Ce n'est qu'à l'âge de seize ans, lorsqu'il commence à se faire un nom grâce au football, qu'il demande à ce qu'on l'appelle par son vrai nom. Enfant, il subit les moqueries de ses amis qui l'affublent de surnoms en raisons de sa dentition imposante, ce qui a le don de l'énerver[8]. Il n'est que peu intéressé par l'école et préfère largement jouer au football dans les rues, ce malgré les efforts financiers de ses parents pour l'inscrire dans des établissements scolaires réputés[9]. Ainsi, à dix ans, il s'inscrit à l'association sportive du Valqueire Tennis Club, non loin de Bento Ribeiro, où il pratique le football en salle[9]. Ce style de jeu lui permet de développer des qualités techniques, de par les petits espaces qui sont occupés. Après avoir débuté comme gardien de but, il se retrouve au poste de pivot et marque de nombreux buts[10]. Lors d'un match contre Vasco de Gama durant lequel il inscrit un quadruplé, Ronaldo est repéré par un recruteur du club de Social Ramos qui l'enrôle malgré les réticences de sa mère Sonia[8].

Il est grand pour son âge, bien que très maigre. À treize ans, il assiste à la séparation de ses parents, mais il n'est que peu marqué car ils se quittent en bons termes[3]. Son père continue de suivre son évolution dans le monde du football, mais Sonia est obligé de reprendre une activité professionnelle dans une pizzeria[3].

Carrière de joueur

Carrière en clubs

Débuts au Brésil

Très tôt, Ronaldo se distingue dans les équipes de football de jeunes de son quartier. Il prend l'initiative de se rendre à Flamengo pour y faire un essai. Celui-ci s'avère concluant mais, n'ayant pas assez d'argent, il ne peut payer le bus pour répondre à une convocation la semaine suivante[11].

En 1991, Ronaldo rejoint l'équipe des cadets de Sao Cristovao[1], un petit club de deuxième division du championnat de Rio, entraîné par Alfredo Sampaio, devenu président du syndicat des footballeurs brésiliens. C'est lui qui fait part à Alexandre Martins, président du club, du talent du jeune joueur, alors invité à le démontrer lors d'un match. Une victoire 9 buts à 1 grâce à un quintuplé de Ronaldo incitent Martins et Reinaldo Pitta, son collaborateur, à étudier ses dispositions presque immédiatement[11]. Ces deux hommes d'affaires parviennent à obtenir son accord et les droits de transfert du joueur en l'échange du règlement des dettes du club[12]. En octobre 1992, Ronaldo — représenté par son père puisqu'il n'est pas majeur — signe un contrat de dix ans avec le duo qui se réserve ainsi le droit de négocier exclusivement le futur transfert du joueur dans un club plus côté[12]. Parallèlement, Ronaldo continue à jouer au futsal avec le Social Ramos qu'il conduit au titre de champion de Rio et à la deuxième place du championnat national. De même, il est rapidement intégré à la formation junior de Sao Cristovao en raison de ses bonnes prestations[13]. Bon en club, il se signale également avec la sélection nationale des moins de 17 ans qui remporte en février 1993 le championnat sud-américain des moins de 17 ans. Ses nombreux buts valorisent la côte du joueur et les dirigeants de Sao Cristavao négocient un transfert assez rapidement[14].

Dès la fin de l'année 1992, des contacts sont ainsi établis avec Cruzeiro, l'un des grands clubs du pays[1]. Sans que le montant de la transaction ne soit révélé, Ronaldo est transféré début 1993 pour une durée de trente mois au sein de ce club de Belo Horizonte[14]. Il fait son apprentissage avec cette formation, alors entraînée par Carlos Alberto Silva. Dès sa première saison, il intègre le onze titulaire, il marque de nombreux buts. Contre Bahia, le jeune attaquant inscrit cinq des six buts de son équipe. Cette prestation précède de peu sa première sélection en équipe nationale[15]. En juin 1993, le joueur a remporté son premier trophée en club, la Coupe du Brésil. Son équipe ne réédite pas en championnat national cette performance et termine finalement quinzième[15]. L'année suivante, les résultats sont meilleurs, du moins en Championnat du Minas Gerais, Cruzeiro remporte le titre et Ronaldo termine meilleur buteur avec vingt-et-une réalisations[16]. Au final, en cinquante-huit matchs disputés sous les couleurs de Cruzeiro, il marque à cinquante-cinq reprises, soit une moyenne de 0,94 but par match[17]. Dès la fin du championnat d'État et avant même la Coupe du monde 1994 pour laquelle le jeune joueur est sélectionné, des clubs européens, notamment néerlandais, se renseignent auprès de la direction de Cruzeiro pour une éventuelle venue du joueur outre-Atlantique. Les négociations débutent durant le Mondial, le transfert est conclu durant l'été avec les émissaires du PSV Eindhoven. Ronaldo dispute son dernier match au Brésil le Modèle:Date sport contre Botafogo[18].

L'éclosion d'un « phénomène »
Fichier:Tifo San Siro.jpg
Le stade Giuseppe Meazza dans lequel Ronaldo joue cinq saisons durant.

En août 1994, Ronaldo, âgé de dix-sept ans, est transféré au PSV Eindhoven pour environ 5,5 millions d'euros[19], alors qu'il revient d'une Coupe du monde qu'il a vécue en simple spectateur. Le plus dur pour lui est de vaincre le mal du pays. Pour cela, il est aidé de sa fiancée Nadia, et d'un garçon qui ne le quitte plus, César, devenu son confident, son ami et homme à tout faire[3],[20]. Il ne rencontre en revanche aucune difficulté à s'adapter au jeu. En effet, il marque trois buts dès les deux premières journées championnat néerlandais[20]. Au total, il inscrit trente réalisations en trente-trois matchs de championnat[21]. Loin devant son dauphin, le Batave Patrick Kluivert (dix-huit réalisations), il remporte aisément la couronne de meilleur buteur de l'exercice[22]. Pour ses débuts en Coupe d'Europe en C3, il réussit un triplé contre la formation allemande du Bayer Leverkusen, ce qui n'empêche pas l'élimination du PSV, défait 5 buts à 4[20]. En championnat, les joueurs d'Eindhoven terminent troisièmes[23].

Sa saison suivante est perturbée par un problème à l'articulation du genou gauche qui l'éloigne régulièrement des terrains[24]. Le joueur ne joue finalement que treize matchs de championnat, le PSV obtient la deuxième place finale derrière l'Ajax Amsterdam[25]. Il perd son titre de soulier d'or, malgré douze buts, au profit de son coéquipier, le Belge Luc Nilis. Disponible pour jouer la finale de la Coupe des Pays-Bas malgré une opération deux mois plus tôt, il ne marque pas. Il remporte là son premier trophée sur le continent européen[26]. En deux saisons et cinquante-sept rencontres avec le club néerlandais, il inscrit cinquante-cinq buts, soit une moyenne proche d'un but par match[19]. Les problèmes physiques rejoignent les critiques émises à son encontre ; le joueur ne parvient pas, malgré ses buts, à faire l'unanimité tel Romário, ancien joueur brésilien d'Eindhoven. De même, des tensions apparaissent avec Dick Advocaat, le technicien du PSV qui l'enjoint de partir à Barcelone lorsque le joueur déclare vouloir rejoindre l'Espagne[27].

Sur penalty, Ronaldo inscrit l'unique but de la finale de la Coupe des coupes 1996-1997.

En juillet 1996, il signe avec le FC Barcelone un contrat de huit ans pour dix-huit millions d'euros, somme record en matière de transfert à cette époque[28],[29],[21],[Note 1]. Comme Maradona ou Romário, eux-mêmes anciens blaugranas, Ronaldo se distingue par sa technique et sa conduite de balle qui marquent nombre d'observateurs[30]. Dès son premier match au Camp Nou en match aller de la Supercoupe d'Espagne lors du succès des Barcelonais 5 buts à 2, il réalise un doublé et une passe décisive, prestation saluée par l'apparition de mouchoirs blancs, signe d'un grand match[31]. Inscrivant en moyenne près d'un but par match toutes compétitions confondues, ses réalisations, dans un grand championnat dans un club exposé, sont très médiatisées, comme le but qu'il inscrit face à Compostelle[32]. Après avoir intercepté le ballon dans le rond central, Ronaldo fait une course de trente-cinq mètres et, grâce à sa vitesse et quelques gestes techniques, marque un but après avoir éliminé quatre joueurs adverses[32],[33]. À la fin de la saison, il termine meilleur buteur du championnat avec trente-quatre buts[Note 2], remporte la Coupe des coupes à Rotterdam aux dépens du Paris Saint-Germain. C'est d'ailleurs lui qui inscrit l'unique but de la rencontre sur un pénalty peu avant la mi-temps[34]. En décembre 1997, le bi-hebdomadaire France Football lui décerne le Ballon d'or récompensant le « meilleur joueur évoluant dans un championnat européen ». Il devance le Yougoslave Predrag Mijatovic et le Français Zinedine Zidane. À ving ans, il devient le plus jeune lauréat de l'histoire de ce trophée depuis sa création en 1956 mais aussi le premier joueur brésilien couronné depuis la mondialisation du trophée en 1995[35],[Note 3]. L'année précédente, déjà, une partie des jouranlistes spécialisés ont été séduits par le joueur qui a terminé au deuxième rang du classement, à trois points de l'Allemand Matthias Sammer[36].

Maillot de l'Inter de Milan porté et dédicacé par Ronaldo.

Après avoir souhaité rester en Catalogne au moins une saison supplémentaire[37], Ronaldo quitte l'Espagne pour l'Italie douze mois seulement après son arrivée. Il déclare être déçu par les propositions faites par les dirigeants barcelonais, qu'il juge insuffisantes[38]. L'Inter Milan le recrute pour une période de cinq années pour 30,5 millions d'euros, cette somme dépasse le montant fixé pour le prix minimum de libération du joueur dans son contrat avec Barcelone[39]. Les plus sceptiques doutent de sa capacité à réussir dans un championnat d'Italie où les espaces sont plus rares et les défenseurs plus rigoureux qu'en Liga. Ronaldo s'adapte dès sa première saison dans le Calcio[40]. Il inscrit un total de vingt-cinq buts en championnat, termine deuxième meilleur buteur à deux unités de l'Allemand Oliver Bierhoff. Avec ce total, le joueur bat le record de buts pour une première saison en Serie A[41]. Lors d'une rencontre de Coupe d'Italie face à Plaisance, au cours de laquelle il réussit un triplé, les journalistes transalpins lui donnent le surnom de Fenomeno[42]. Il contribue au succès nerazzurro en finale de la Coupe UEFA contre la Lazio de Rome, en marquant le dernier but de son club, vainqueur 3 buts à 0. Il remporte ainsi sa deuxième coupe d'Europe en deux ans avec deux formations différentes. En championnat, l'Inter est devancé par la Juventus Turin, et se contente d'une deuxième place qualificative pour la Ligue des champions. La rencontre retour entre les deux clubs a lieu en fin de saison. Défaits 1 but à 0, les Milanais reprochent à l'arbitre de la rencontre ses décisions (penalty refusé pour une faute sur Ronaldo et sanction suprême quelques secondes plus tard en faveur des Bianconeri). Le Brésilien acceptera mal cette défaite décisive pour l'attribution du scudetto[43]. La deuxième place et son jeune âge (vingt-et-un ans) ne l'empêchent pas de briller, il apparaît alors comme l'un des meilleurs joueurs de la planète[44].

Blessures à répétition
Par trois fois, Ronaldo sera opéré à l'hôpital de la Salpêtrière (1999-2000-2008).

Dans la foulée du Mondial 1998, Ronaldo connaît une série de blessures, qui fait douter de sa capacité à retrouver son meilleur niveau[45]. Ainsi, de juillet 1998 à avril 2002, il ne dispute qu'une cinquantaine de matches au total sur les deux cent cinquante qu'il aurait pu potentiellement jouer[44].

Il ne participe qu'à la moitié des matchs de l'Inter Milan lors de la saison 1998-1999, en raison d'une inflammation aux tendons rotuliens des deux genoux qui va longtemps le contrarier[46]. Mais sa première grosse blessure intervient le Modèle:Date sport lors du match face à Lecce, comptant pour la dixième journée de Serie A : en effectuant une feinte de passe, son pied droit se bloque dans le gazon. Le premier diagnostic évoque une grosse entorse du genou droit. L'échographie réalisée cinq jours plus tard révèle une rupture partielle du tendon rotulien de la jambe droite. Le 30 novembre, il est opéré par le professeur Saillant à l'Hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Son indisponibilité est alors estimée à cinq mois[47].

Il effectue son retour le Modèle:Date sport à l'occasion de la finale aller de la Coupe d'Italie opposant l'Inter à la Lazio Rome, à Rome. On joue la soixante-quatrième minute et, sur une accélération, Ronaldo, entré en jeu sept minutes plus tôt, s'effondre et se tient le genou droit. Il hurle de douleur au milieu de la pelouse et quitte le terrain en larmes. Dès le lendemain, il est de nouveau opéré par le professeur Saillant. Le chirurgien français annonce que le tendon rotulien du brésilien a cette fois complètement cédé, et que l'attaquant de l'Inter ne pourra pas rejouer avant la fin de l'année 2000[48]. Quelques semaines après son opération, le joueur se déclare confiant quant à son rétablissement et réagit aux inquiétudes sur la suite de carrière : « Je reviendrai, bien plus fort qu'avant. Je n'en ai aucun doute[45]. »

Pourtant, il ne joue pas un seul match de la saison 2000-2001 et il fait son retour à la compétition le Modèle:Date sport seulement, à Trieste, en participant à vingt minutes du match aller du premier tour de la Coupe de l'UEFA contre les Roumains du FC Braşov[49]. Au match retour, sept jours plus tard, il joue quarante minutes mais, durant les arrêts de jeu, il est de nouveau victime d'une élongation de la cuisse droite[50]. La malchance continue de le poursuivre. Et ce n'est pas fini. Contre Lecce en Série A le 4 novembre de cette même année, il doit quitter ses partenaires dès la treizième minute de jeu, victime d'une contracture à la cuisse droite[50]. Un mois et demi après, il souffre d'une nouvelle contracture, à la cuisse gauche cette fois-ci, à Plaisance. Entretemps, le Modèle:Date sport contre Brescia, il marque pour la première fois en match officiel après deux années de mutisme[50]. Il n'effectue son retour qu'en mars 2002, pour une rencontre amicale disputée avec l'équipe nationale du Brésil.

Rédemption au Real Madrid
De gauche à droite : Zinédine Zidane (5), Ronaldo (9), Raúl (7) et David Beckham (23)

Après presque deux ans passés sans jouer à Milan, il rejoint le club espagnol du Real Madrid le Modèle:Date sport. Lors de la Coupe du monde 2002, le Brésilien brille à nouveau. Le président du Real Madrid, Florentino Pérez, s'intéresse à Ronaldo. Les conseillers du joueur entament une épreuve de force avec l'Inter Milan. Massimo Moratti, le président interiste, ne veut pas laisser partir le prodige à moins de cent millions d'euros[51]. Finalement, les deux dirigeants s'entendent sur une somme de quarnet-deux millions d'euros[52]. Le Real Madrid applique là une stratégie de recrutement axée sur l'achat d'une « star » chaque année afin d'accroître les ventes de produits dérivés estampillés Real Madrid. Ronaldo signe après Luís Figo en 2000 et Zinedine Zidane en 2001[51],[53].

Ronaldo sous le maillot madrilène, le 21 décembre 2005.

Ses débuts sous le maillot merengue sont réussis puisqu'il marque seulement trente secondes après son entrée en jeu face à la formation du Deportivo Alavés, le Modèle:Date sport[54]. Sur un centre de son compatriote Roberto Carlos, il reprend de volée le ballon et trompe le gardien adverse. Il inscrit un second but quinze minutes après. Il est le meilleur buteur de son club pour sa première saison avec trente réalisations. Il inscrit vingt-trois buts en championnat, deuxième meilleur total derrière le Néerlandais du Deportivo La Corogne Roy Makaay. Dès cette première année à Madrid, le joueur remporte le titre national. En Ligue des champions, le Brésilien marque six fois, dont un triplé lors d'une défaite 4 à 3 contre Manchester United. Les Madrilènes sont éliminés en demi-finale contre la Juventus.

En décembre 2002, le Brésilien remporte un second Ballon d'or en devançant son coéquipier Roberto Carlos et le gardien de buts allemand du Bayern Munich Oliver Kahn[55]. Il est également désigné joueur FIFA de l'année, pour la troisième fois de sa carrière après 1996 et 1997[56].

Ronaldo confirme les deux saisons suivantes et prolonge son contrat de deux ans[57]. C'est un attaquant efficace. Sept ans après un premier titre sous le maillot du PSV, Ronaldo termine à nouveau meilleur marqueur du championnat d'Espagne en 2004 avec un total de vingt-quatre réalisations[58],[Note 4]. Avec le Real Madrid, Ronaldo marque plus de cent buts, toutes compétitions confondues.

Par contre, le Real Madrid peine à gagner des trophées. Il perd le titre de champion d'Espagne en 2003-2004 et il se contente de la quatrième place finale. Les deux saisons suivantes, les Madrilènes terminent dauphins de Barcelone. En Ligue des champions, le club est éliminé en quarts-de-finale en 2003-2004 par Monaco avant d'échouer en huitièmes-de-finale les deux années suivantes. Les saisons 2004-2005 et 2005-2006 sont plus mitigées. Si Ronaldo cotoie Raúl, Zinédine Zidane, David Beckham, Michael Owen puis Robinho, cette équipe ne remporte aucun titre. Les medias reprochent au Brésilien une surcharge pondérale[59]. Après un début de saison 2006-2007 difficile qui voit Ronaldo relégué sur le banc voire même dans les tribunes par l'entraîneur Fabio Capello[44], il décide de retourner en Italie au Milan AC au mercato d'hiver. Le Real Madrid remporte toutefois la Liga, il gagne un titre de Champion d'Espagne pour la deuxième fois de sa carrière.

Le Milan AC, retour en Italie

Capello titularise Ruud van Nistelrooy comme avant-centre. Ronaldo quitte alors le club pour rejoindre le Milan AC en janvier 2007, pour la somme de 7,5 millions d'euros[60]. Les Rossoneri réalisent un coup médiatique, attisant l'animosité du club rival de l'Inter Milan, et de ses supporters, mécontents d'une seconde trahison (départ en 2002, signature au Milan AC[61]. Il froisse un peu plus les supporters interistes en affirmant que jouer au Milan AC constituait son « rêve »[60]. Pour sa première titularisation sous son nouveau maillot, l'avant-centre inscrit un doublé et délivre une passe décisive contre Sienne[62]. Progressivement, il retrouve un bon niveau, et réussit sept buts dans la Calcio pour douze rencontres disputées. Cependant, les Milanais remportent la Ligue des Champions sans lui. En effet, le joueur ne peut disputer cette compétition avec deux clubs différents durant la même édition ; et Ronaldo a entamé la saison européenne avec le Real Madrid. En championnat, Milan se contente d'une quatrième place finale.

Touché à une cuisse, Ronaldo est indisponible en début de saison 2007-2008, et n'effectue sa rentrée que le 25 novembre lors d'une victoire de Milan à Cagliari[63]. Un temps annoncé à Flamengo lors du mercato d'hiver[64], le Brésilien reste finalement chez les Rossoneri, et inscrit un doublé le Modèle:Date sport face à Naples[65]. Il s'agit de ses deux premières réalisations de la saison. En raison de problèmes musculaires, Ronaldo ne participe pas à la vingtième journée de championnat, pour le déplacement du Milan AC à Genoa[66]. Le joueur reste fragile.

Le 13 février face à Livourne, l'attaquant est de nouveau blessé. Trois minutes après son entrée en jeu, Ronaldo souffre du genou gauche. Le diagnostic est une rupture du tendon rotulien[67]. Opéré dès le lendemain à l'Hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière par le professeur Saillant, son indisponibilité est alors estimée à neuf mois minimum[68]. Pour beaucoup, cette nouvelle blessure annonce la fin de la carrière du joueur, alors âgé de trente-et-un ans[69]. Cependant, durant sa convalescence, il réaffirme son envie de rejouer et confie toute sa volonté de retrouver un jour son niveau[70].

Scandales, surpoids et trahisons

Tandis qu'il se soigne, Ronaldo, en fin de contrat au Milan AC, se retrouve sans club pour la première fois de sa carrière en juillet 2008. Bien qu'absent des terrains, le Brésilien continue pourtant de faire parler de lui. Souvent moqué dans les médias pour son surpoids, il apparaît également au cœur de scandales, se faisant surprendre entouré de travestis prostitués[71], et se montre souvent en boîte de nuit, notamment pour fêter son trente-deuxième anniversaire en compagnie de sa fiancée[72].

Les spéculations sur sa future destination vont bon train, la rumeur la plus persistante faisant de lui un futur joueur du Paris Saint-Germain[73]. Une information jamais réellement démentie par le joueur ni les dirigeants du club de la capitale. Une autre rumeur envoie le double champion du monde à Manchester City, un intérêt confirmé par le joueur en personne[73], le club du milliardaire émirati Suleïman al-Fahim, qui espère alors réaliser un deuxième gros coup sur le marché des transferts après la venue de Robinho[73]. Ce dernier propose même à Ronaldo un contrat de 9 millions d'euros sur une année. Une offre finalement refusée par le joueur.[réf. nécessaire] La proposition la plus farfelue vient du président du club italien de Sienne, Giovanni Lombardi Stronati, qui propose de verser à Ronaldo 100 000  par but marqué[74].

Tandis qu'il s'entraîne depuis plusieurs semaines avec le club brésilien Flamengo[75], et que beaucoup le voient s'engager avec le club phare de la ville de Rio de Janeiro, Ronaldo signe finalement en janvier 2009 un contrat d'un an avec une option d'une année supplémentaire en faveur des Corinthians de São Paulo[76], un choix vécu comme une trahison par les supporters cariocas[77]. Alors qu'il n'est pas encore revenu à 100 % de ses moyens et n'a toujours pas joué le moindre match officiel sous ses nouvelles couleurs, Ronaldo faute encore à l'occasion de dérapages nocturnes. Le 26 février, pendant un jour de congé accordé lors d'une tournée à Presidente Prudente, les joueurs ont pour consigne de rentrer à leur hôtel avant 23 heures. Mais après une soirée passée en boîte de nuit, Ronaldo ne rentre qu'à 5 heures en compagnie d'une femme. Pour se voir interdire l'entrée de sa compagne d'un soir à l'hôtel, il donne un violent coup de pied dans la vitre de la réception. L'affaire fait grand bruit et a de lourdes conséquences, puisque le directeur technique Antônio Carlos Zago, qui l'avait accompagné lors du tout début de cette soirée, se voit contraint de donner sa démission. Ronaldo, lui paie une amende de 5 000 [78].

Les Corinthians pour son retour au Brésil

Finalement, Ronaldo effectue son retour à la compétition le Modèle:Date sport en Coupe du Brésil sur le terrain d'Itumbiara. Il entre en jeu à la 67e minute en lieu et place de Jorge Henrique, mais ne marque pas[79]. C'est chose faite cinq jours plus tard face à Palmeiras lors d'un match du championnat pauliste, d'une tête réussie au deuxième poteau dans le temps additionnel de la rencontre, consécutive à un corner[80]. Pour son troisième match officiel sous ses nouvelles couleurs, Ronaldo offre la victoire à ses coéquipiers face à São Caetano. Au retour des vestiaires, alors que le score est de un but partout, il marque et donne les trois points de la victoire à son équipe. Concédant quelques kilogrammes superflus, il affirme cependant sa volonté de disputer la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. À ce sujet, le sélectionneur Dunga ne ferme aucune porte[81].

Pour cette saison, Ronaldo s'est fixé pour objectif d'atteindre la barre de trente buts[82]. Lors de la 16e journée du championnat de São Paulo, il réussit son premier doublé, mais cela ne suffit cependant pas à donner la victoire à son équipe, qui doit se contenter d'un résultat nul 2-2. Le 31 mars, il marque de nouveau contre Ituano, pour une victoire de son club 3 buts à 0[83]. Sous son impulsion, les Corinthians se qualifient pour la finale de ce championnat. Au match aller contre Santos FC, il marque à deux reprises, dont un sur un lob de 30 mètres[84]. Au retour, les Corinthians se contentent d'un résultat nul un but partout, suffisant pour décrocher le titre[85], le premier trophée pour Ronaldo depuis son retour dans son pays d'origine. De plus, il est élu par les journalistes meilleur joueur du championnat[86]. Sur sa lancée, en pleine confiance, il réussit un nouveau doublé en huitièmes-de-finale de la Coupe du Brésil face à l'Atlético Paranaense, et qualifie son club pour la suite de la compétition[87].

Carrière internationale

Coupe du monde 1994 : un titre sans jouer
Au Rose Bowl de Pasadena en Californie, Ronaldo remporte sa première coupe du monde sans jouer une seule minute.

Après avoir évolué dans les équipes nationales de jeune, Ronaldo est la pour la première convoqué en équipe nationale élite en novembre 1993, à l'occasion d'un voyage du Brésil en Allemagne pour disputer un match amical. À dix-sept ans ans et deux mois, ses performances avec Cruzeiro lui permettent d'être retenu dans le groupe, mais il n'entre pas en jeu à Cologne, ses équipiers perdent 2 buts à 1[88]. Il fait ses débuts le Modèle:Date sport à Recife à l'occasion d'un match amical contre le voisin argentin. il est remplaçant et entre en jeu à dix minutes de la fin. Sa précocité fait penser au « roi » Pelé[89],[Note 5]. Lors de son deuxième match avec la Seleção, il inscrit son premier but, provoque un penalty et offre une passe décisive contre l'Islande battue 3 buts à 0[90]. Cette prestation convainc le sélectionneur national, Carlos Alberto Parreira, de l'intégrer à la liste de joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde 1994 disputée aux États-Unis[91],[90].

Les medias brésiliens cherchent un nouveau Pelé, Ronaldo est l'une des attractions de ce mondial américain[91], tandis que son nom suscite les convoitises de grands clubs européens et de grandes marques[18]. Pourtant, il ne dispute pas une seule minute durant l'épreuve, pas même lors du troisième match de poule contre la Suède, sans enjeu[92]. Sans lui, le duo RomárioBebeto conduit la Seleção à une quatrième couronne[Note 6]. Il est donc sacré champion du monde à l'âge de dix-sept ans comme Pelé[93],[91], qui, contrairement à lui, a contribué au sacre en étant un titulaire à part entière.

Émigré en Europe au PSV Eindhoven après le Mondial, Ronaldo subit les critiques du successeur de Parreira, Mário Zagallo, qui lui reproche de ne pas marquer de buts en sélection[94]. Lors de la Copa América 1995, ce dernier ne le titularise pas et le Brésil est éliminé en demi-finale par l'Uruguay d'Enzo Francescoli[94]. Lors des Jeux olympiques de 1996, la sélection nationale quitte le tournoi au stade des demi-finales contre l'équipe nigériane. Ronaldo joue cette fois à la pointe de l'attaque au côté de Bebeto, il décroche la médaille de bronze et termine troisième meilleur buteur de la compétition derrière l'Argentin Hernan Crespo et Bebeto[Note 7]. Il est appelé Ronaldinho lors de ces Jeux puisqu'un de ses équipiers défenseurs, plus aîné, porte déjà le nom de Ronaldo et en obtient la primeur. Six mois après, il remporte en Bolivie sa première Copa America. Après la phase de poule, le Brésil défait le Paraguay en quart-de-finale, écarte le Pérou en demi-finale et bat le pays hôte en finale sur le score de 3 buts à 1. Ronaldo donne l'avantage au Brésil à dix minutes de la fin de la rencontre, alors que le score est de un but partout. Au total, il inscrit cinq buts et finit deuxième buteur de la compétition derrière le Mexicain Luis Hernández[95]. L'année 1997 s'achève bien pour la Seleção, conduite par le duo Ronaldo–Romario, elle gagne la Coupe des confédérations en dominant en finale l'Australie 6 buts à 0. Les deux attaquants réussissent chacun un triplé[29].

Coupe du monde 1998 : une finale perdue

Ballon d'or et Meilleur joueur FIFA 1997, Ronaldo est très attendu par le public et les médias brésiliens pour le Mondial 1998[96]. Grande favorite de la compétition, l'équipe du Brésil débute face à l'Écosse et s'impose 2 à 1[97]. Il s'agit du premier match de Coupe du monde joué par Ronaldo qui reste muet. Il marque un but lors du deuxième match contre le Maroc à Nantes, il profite d'une ouverture dans l'axe de Rivaldo pour frapper du droit au ras du poteau à l'entrée de la surface et battre le gardien[98].

Qualifié pour les huitièmes-de-finale, le Brésil joue l'équipe du Chili de Zamorano et Salas. Les Brésiliens remportent cette opposition, Ronaldo inscrit deux nouvelles réalisations[99], sur un penalty et un tir du droit aux seize mètres. En quarts-de-finale face au Danemark, il ne marque pas mais il délivre deux passes décisives à Bebeto et Rivaldo, lors d'un match que la Seleção remporte 3 buts à 2[100]. Il redevient scoreur en demi-finale contre les Pays-Bas en ouvrant la marque après 22 secondes en deuxième mi-temps, lorsqu'il récupère une longue ouverture de Rivaldo, résiste au retour de Philip Cocu pour tromper Edwin van der Sar. Les hommes de Mário Zagallo s'imposent finalement aux tirs au but et obtiennent leur ticket pour la grande finale face à l'équipe de France, pays hôte[101].

Une heure avant le coup d'envoi, c'est la stupeur. Une première feuille de match circule dans la tribune de presse, sur laquelle le nom de Ronaldo figure parmi les remplaçants, Edmundo prend sa place aux côtés de Bebeto à la pointe de l'attaque[102]. Moins de dix minutes plus tard, la vérité est rétablie et Ronaldo retrouve son poste de titulaire[103]. Mais, à l'image de ses partenaires, il ne brille pas[94]. En première période, il n'est jamais dangereux. Une seule fois, le joueur parvient à tromper la vigilance de la défense française, battue seulement deux fois depuis le début de la compétition. Posté au second poteau et libre et ses mouvements, il place un tir puissant stoppé par Fabien Barthez, le gardien français[94]. Le Brésil s'incline finalement 3 buts à 0[104]. Ronaldo achève la compétition avec un total respectable de quatre buts et termine premier passeur. C'est suffisant pour qu'il soit élu meilleur joueur du tournoi[44].

Ronaldo ne dispose pas de tous ses moyens pour disputer ce match. Handicapé depuis le début de la compétition par des douleurs aux genoux, dues à une tendinite rotulienne qui le gêne particulièrement quand la fatigue se fait sentir. Il souffre, en outre, de la cheville gauche après un coup reçu au match précédent[96]. Le mystère s'épaissit un peu plus le lendemain de la finale, lorsque l'on découvre que Ronaldo a été victime d'un malaise qui a nécessité la réalisation d'examens à la clinique parisienne des Lilas[96],[Note 8]. Aucune lésion n'est détectée par les médecins français, et Ronaldo arrive au Stade de France moins d'une heure avant le coup d'envoi, ce qui explique le changement intervenu sur la feuille de match[Note 9]. Cet épisode engendre une série de déclarations contradictoires et une surmédiatisation les semaines suivantes, générant une polémique au sein-même de la sélection nationale[96]. Deux enquêtes parlementaires sont mêmes constituées afin de faire la lumière sur ces événements ; on évoque alors des pressions exercées par l'équipementier Nike pour titulariser Ronaldo malgré son problème de santé[96],[105].

Les événements de 1998 n'empêchent pas les Auriverde de remporter la Copa America 1999, l'année suivante au Paraguay. Ronaldo est un acteur principal de ce sacre, en marquant trois fois en phase de poule, face au Venezuela par deux fois, puis contre le Chili sur penalty. Il marque à nouveau en quarts-de-finale puis en demi-finale respectivement aux dépens de l'Argentine et du Mexique. En finale face à l'Uruguay, c'est lui qui clôt le score au retour des vestiaires, pour une victoire brésilienne 3 buts à 0.

Coupe du monde 2002 : décisif et sacré

Alors qu'il n'a plus porté le maillot auriverde depuis plus de deux ans en raison de blessures à répétition, Ronaldo est convoqué pour un match amical face à la Yougoslavie le Modèle:Date sport, à trois mois seulement du début de la Coupe du monde sans avoir disputé la moindre minute de jeu depuis trois mois[106]. Son retour en forme avec l'Inter Milan et une bonne partie contre le Portugal finissent de convaincre Luiz Felipe Scolari, le sélectionneur brésilien, de lui garantir une place de titulaire pour ce mondial.

Après avoir lutté pour la qualification[107], le Brésil aborde la compétition en Corée du Sud sans être favori. Le premier match de poule face à la Turquie voit les Brésiliens s'imposer 2 à 1 avec une égalisation signée Ronaldo. Il n'a plus marqué avec la Seleção depuis le Modèle:Date sport et la finale de la Copa America (soit deux ans et dix mois). Il récidive face à la Chine, il réussit un doublé contre le Costa Rica.

L'équipe brésilienne est qualifié pour la seconde phase, Ronaldo marque toujours, contre la Belgique en huitième-de-finale[108], la Turquie en demi-finale[109] : en début de seconde période, Gilberto Silva déborde sur l'aile gauche et sert son attaquant. Ce dernier élimine ses adversaires et frappe le ballon du « pointu » qui trompe le gardien adverse[110],[111]. Qualifiée pour la finale grâce à cet unique but, le Brésil affronte l' Allemagne quelques jours plus tard.

En finale, Ronaldo inscrit les deux buts de la victoire contribuant au cinquième succès planétaire de son pays[112]. Sur le premier, opportuniste, il marque en récupérant la balle repoussée par le gardien Oliver Kahn sur une frappe de Rivaldo[113]. Il double la marque quelques minutes après en reprenant un centre de Kleberson, que laisse passer Rivaldo[113]. Sa frappe à ras de terre est son huitième but de la compétition, il est sacré meilleur réalisateur du Mondial. Avec douze buts inscrits en trois éditions, il égale le total de buts de son compatriote Pelé[114].

Coupe du monde 2006 : le record de Gerd Müller battu
Les 15 buts de Ronaldo en Coupe du monde
Date Lieu Adversaire Buts Minute
Modèle:Date sport Nantes Maroc 1 9e
Modèle:Date sport Paris Chili 2 46e • 70e
Modèle:Date sport Marseille Pays-Bas 1 46e
Modèle:Date sport Ulsan Turquie 1 50e
Modèle:Date sport Seogwipo Chine 1 55e
Modèle:Date sport Suwon Costa Rica 2 10e • 13e
Modèle:Date sport Kobé Belgique 1 87e
Modèle:Date sport Saitama Turquie 1 49e
Modèle:Date sport Yokohama Allemagne 2 67e • 79e
Modèle:Date sport Dortmund Japon 2 45e • 81e
Modèle:Date sport Dortmund Ghana 1 5e

Ronaldo dispute en Allemagne sa quatrième phase finale de Coupe du monde. Sa condition physique est précaire[115], affichant un poids de 90,5 kg, soit huit kilos de plus qu'en 2002. Son poids, rapporté à sa taille, le classe alors dans la catégorie des obèses, ce qui lui vaut le surnom de « gros » tout au long de l'épreuve[116][réf. nécessaire]. Si Rivaldo n'est pas sélectionné, le Milanais Kaká et le Barcelonais Ronaldinho sont présents pour lui donner de bons ballons. Avant le début du tournoi, Ronaldo n'a plus foulé un terrain depuis le 8 avril et une sortie sur blessure, à la soixante-quatrième minute, lors d'un match du Real Madrid contre la Real Sociedad.

Pour son entrée dans la compétition, le Brésil s'impose face à la Croatie 1 but à 0[117] puis de l'Australie 2 à 0 sans convaincre[118], Ronaldo ne marque pas. Il réussit par la suite un doublé face au Japon. Son premier but est inscrit de la tête au second poteau. Le second intervient en fin de partie sur une frappe de l'intérieur du pied droit qui frôle le poteau gauche de Yoshikatsu Kawaguchi, le portier nippon.

Ces deux réalisations lui permettent de rejoindre l'Allemand Gerd Müller en tête des meilleurs buteurs de la Coupe du monde, toutes phases finales confondues, avec quatorze unités[119]. Il bat le record en huitièmes-de-finale face au Ghana, en ouvrant la marque dès la cinquième minute de jeu après être sorti victorieux d'un face-à-face avec le gardien africain[120]. Le parcours de la Seleção s'achève au tour suivant face à la France emmenée par Zinedine Zidane, son coéquipier en club[121]. C'est un coup d'arrêt pour la sélection brésilienne, favorite de ce mondial[122],[123]. La défaite suscite de nombreuses critiques une fois l'équipe revenue au Brésil.

Depuis le Mondial 2006, Ronaldo n'a plus revêtu le maillot brésilien, le nouveau sélectionneur Dunga ne l'a pas retenu pour participer à la Copa América 2007[124]. Pour autant, Ronaldo ne met pas un terme à sa carrière internationale et se donne comme objectif de disputer la Coupe du monde 2010, qui aura lieu en Afrique du Sud[125]. Il aura alors trente-trois ans. Il s'agirait d'une participation à un cinquième Mondial, soit la même performance que Lothar Matthäus ou le Mexicain Antonio Carbajal.

Hors du football

Vie personnelle

En avril 1999, Ronaldo épouse Milene Domingues, qui est une jeune joueuse de football de la sélection brésilienne féminine. Ce mariage ne dure que quatre ans, avant qu'ils ne divorcent[126]. Le couple a un fils : Ronald naît le 6 avril 2000 à Milan[127]. En 2005, Ronnie a une relation avec le top model brésilien Daniela Cicarelli[127], mais celle-ci prend fin trois mois plus tard[128]. Un an après, il entretient une liaison avec un autre mannequin : Raica Oliveira[127]. Il est maintenant avec Maria Beatriz Antony, avec laquelle il a une petite fille prénommée Maria Sophia, qui voit le jour le 24 décembre 2008 à Rio de Janeiro[129].

En mai 1998, juste avant la Coupe du monde en France, Ronaldo rencontre en privé le Pape Jean-Paul II. Après avoir reçu la bénédiction papale, il lui offre deux maillots, dont celui de l'Inter Milan[130].

En 2005, Ronaldo investit dans une écurie de course automobile aux côtés d'Emerson Fittipaldi qui participe à la formule A1 Grand Prix[131].

Engagement humanitaire

En l'an 2000, Ronaldo est nommé ambassadeur de bonne volonté de l'ONU. C'est dans ce cadre qu'il s'est rendu notamment au Maroc en décembre 2006, pour apporter son soutien en faveur de l'enfance.

Le 6 décembre 2002, il participe à Genève à une soirée de bienfaisance au profit de la recherche contre le SIDA[132].

Les « Matchs contre la pauvreté » de Zinedine Zidane et Ronaldo[133] permettent de lever des fonds pour le PNUD, qui lutte contre la pauvreté, la faim, les maladies, la discrimination, mais également contre la dégradation de l'environnement. Grâce à ces deux stars du football, deux projets voient le jour en Province Orientale au Congo en 2007.

Le premier concerne la remise à neuf de l’école primaire « Penecibu », située au kilomètre 58 de l’axe Kisangani-Lubutu. Une fois réhabilitée, plus de cinq cents quatre-vingt élèves et douze enseignants pourront à nouveau emprunter le chemin des écoles. Le deuxième projet permet aux 28 000 habitants de la localité de Wanierukura (située au kilomètre 40 de l’axe Kisangani-Ituri) de retrouver enfin leur centre de santé « Makana » qui, depuis plus de dix ans, était à l’état d’abandon, obligeant les malades à parcourir à pied les quarante kilomètres qui les séparent des structures sanitaires de Kisangani.

Par ailleurs, Ronaldo et Zidane ont fait en 2007 un don d'un montant de 120 000 dollars qui permet la réalisation de deux projets identifiés au niveau des secteurs de l'éducation, de la santé et de l'assainissement à Cité Soleil en Haïti[134].

En 2003, il donne son accord au gouvernement brésilien pour devenir l'ambassadeur de la lutte contre l'analphabétisme[135]. Quatre ans plus tard, il est désigné « volontaire n°1 » par la Croix Rouge[136].

Statistiques et palmarès

Statistiques

Saison Club Pays Championnat Coupe nationale Coupe d'Europe Autres Sélection
Division Matchs Buts Cartons Matchs Buts Type Matchs Buts Matchs Buts Matchs Buts
Carton jaune Carton rouge
1993 Cruzeiro Drapeau du Brésil Brésil Braziliero 14 12 - - 5 1 - - - 12 10 0 0
1994 Cruzeiro Drapeau du Brésil Brésil Minas Gerais 18 22 - - - - - - - - - 4 1
1994 - 1995 PSV Eindhoven Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Eredivisie 33 30 - - 1 2 C3 2 3 - - 5 1
1995 - 1996 PSV Eindhoven Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Eredivisie 13 12 - - 3 2 C3 5 6 - - 3 3
1996 - 1997 FC Barcelone Drapeau de l'Espagne Espagne Liga 37 34 - - 5 8 C2 7 5 - - 15 11
1997 - 1998 Inter Milan Drapeau de l'Italie Italie Serie A 32 25 - - 4 3 C3 11 6 - - 17 10
1998 - 1999 Inter Milan Drapeau de l'Italie Italie Serie A 19 14 - - 4 0 C1 6 1 - - 7 6
1999 - 2000 Inter Milan Drapeau de l'Italie Italie Serie A 7 3 - - 1 0 C1 0 0 - - 1 0
2000 - 2001 Inter Milan Drapeau de l'Italie Italie Serie A 0 0 - - 0 0 - 0 0 - - 0 0
2001 - 2002 Inter Milan Drapeau de l'Italie Italie Serie A 10 7 - - 1 0 C1 5 0 - - 10 9
2002 - 2003 Real Madrid Drapeau de l'Espagne Espagne Liga 31 23 - - 1 0 C1 11 6 1 1 5 2
2003 - 2004 Real Madrid Drapeau de l'Espagne Espagne Liga 32 24 - - 7 3 C1 9 4 - - 10 6
2004 - 2005 Real Madrid Drapeau de l'Espagne Espagne Liga 34 21 - - 1 0 C1 10 3 - - 8 3
2005 - 2006 Real Madrid Drapeau de l'Espagne Espagne Liga 23 14 - - 2 1 C1 2 0 - - 10 6
2006 - 2007 Real Madrid Drapeau de l'Espagne Espagne Liga 7 1 - - 2 1 C1 4 2 - - 0 0
2007 Milan AC Drapeau de l'Italie Italie Serie A 14 7 - - - - C1 - - - - 0 0
2007 - 2008 Milan AC Drapeau de l'Italie Italie Serie A 6 2 - - 0 0 C1 0 0 0 0 0 0
2009 SC Corinthians Drapeau du Brésil Brésil Paulista 10 8 - - 4 3 - 0 0
2009 SC Corinthians Drapeau du Brésil Brésil Braziliero 3 0 - - - - -

Palmarès

En équipe nationale

Coupe du monde
  • Vainqueur en 1994 et en 2002
  • Finaliste en 1998
  • Meilleur buteur en 2002
  • Meilleur passeur en 1998
  • Meilleur joueur en 1998
  • Meilleur joueur de la finale en 2002
  • Soulier de Bronze en 2006
Copa América
Coupe des confédérations
Jeux Olympiques
  • Médaillé de Bronze en 1996

En clubs

Peinture réalisée par Antonio Gujarro Morales, représentant Ronaldo et Ronaldinho
Cruzeiro EC
PSV Eindhoven
FC Barcelone
Inter Milan
Fichier:Cupvinnercupen.JPG
Ronaldo a gagné la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, aujourd'hui disparue, avec le Barça.
Real Madrid
Milan AC
SC Corinthians

Distinctions personnelles

Fichier:Hristo Stoichkov - Balón de Oro (1994).jpg
Ronaldo a remporté le Ballon d'or à deux reprises durant sa carrière
Ballon d'or
Meilleur footballeur de l'année FIFA
Soulier d'Or européen
Sportif de l'année

Le style de Ronaldo

Vitesse, puissance et adresse : les ingrédients qui permettent à Ronaldo de marquer...

Le style de jeu de Ronaldo diffère considérablement avant et après ses deux graves blessures au genou. Durant la période précédant celle-ci, son principal atout est la vitesse[30] : vitesse de démarrage et vitesse de course, mais également de pensée et de prise de décision dans ses dribbles, ses feintes, ses accélérations, ses changements de direction. Une fois lancé, il est alors quasiment inarrêtable. Sa puissance et son imposante masse musculaire[141] lui font bénéficier d'un nombre important de contres favorables face à des défenseurs déséquilibrés. À de nombreuses reprises, au FC Barcelone notamment, il se sert de tout ce bagage pour partir dans de grandes chevauchées de quarante voire cinquante mètres[142].

Mentalement, il se révèle aussi très fort, ne doute presque jamais[141], ce qui lui permet d'oser. Son aisance technique est indiscutable, que ce soient dans ses contrôles ou ses prises de balle qui sont toujours irréprochables[141], ses enchaînements d'une vitesse fulgurante, dans sa frappe de balle très puissante et précise. Comme Romário, il a la capacité de courir avec le ballon collé aux pieds. Il aime évoluer sur toute la zone d'attaque, participant aux mouvements offensifs dès le début de l'action. Il excelle dans le dribble en pleine course et peut rendre fou un défenseur, voire plusieurs. Il offre le spectacle d'un véritable magicien à chaque match, et chacune de ses apparitions sur un terrain est vécue comme un évènement enchanteur[141].

De retour de ses blessures, le jeu de Ronaldo évolue considérablement. Il joue davantage en équipe et se mue en vrai chasseur de buts[143]. Il se révèle tout aussi redoutable car toujours aussi efficace. Si ses buts sont moins spectaculaires que ceux inscrits sous le maillot du Barça ou de l'Inter Milan, ils sont tout aussi décisifs. Son jeu de tête, très perfectible à ses débuts, est devenu avec le temps d'un niveau acceptable. Ronaldo peut aussi s'appuyer sur une technique de tir pour le moins impressionnante puisqu'il sait indifféremment marquer du droit ou du gauche ; preuve en est son magnifique but lobé en final du championnat Paulista 2009. Ronaldo a aussi une grande facilité d'adaptation à différents schémas tactiques, dispose d'une vision claire du jeu et d'un bon sens du placement, ce qui lui a permis de s'imposer aussi bien en clubs qu'en Équipe du Brésil[143].

Ses revenus et son influence socio-économique

Ses revenus

Ses revenus annuels en millions d'euros[144]
Années Montants
1999 8,4
2000 8,4
2001 7,9
2002 9,2
2003 11,7
2004 16,5
2005 19,6
2006 17,4
2007 15,2

La valeur marchande de Ronaldo est élevée tout au long de sa carrière. À ses débuts dans le monde professionnel, le Brésilien touche environ quatre cent euros par mois[145].

Ronaldo gagne beaucoup d'argent grâce à ses nombreux contrats publicitaires

En 1999, Ronaldo est, de loin, le footballeur le mieux payé de la planète. Ses revenus annuels sont alors estimés à 8,5 milions d'euros, dont trois cent mille de salaire mensuel net et cent cinquante mille de primes[146]. Mais ce sont surtout ses contrats publicitaires qui lui rapportent le plus. Il est ainsi étroitement lié à Nike, qui lui verse au moins cent cinquante mille euros par an pour faire la promotion de la marque à la virgule[146]. Ronaldo est d'ailleurs engagé à vie par cet engagement[147] puisque, une fois sa carrière achevée, il continuera à toucher à peu près soixante-quinze mille euros par an de la société américaine. Ronaldo est à ce moment là aussi sous contrat avec le manufacturier de pneumatiques Pirelli qui lui verse cent soixante-quinze mille euros par an. Il est aussi engagé avec la Parmalat et les brasseries brésiliennes Brahma. L'attaquant perçoit en plus quelques cachets lors des multiples sorties médiatiques auxquelles il est convié[146]. En 2003, il signe un contrat de publicité avec Carrefour, d'un montant proche de deux millions d'euros[148]. Pour venir au Milan AC, Ronaldo a consenti une baisse du salaire qu'il perçoit au Real Madrid. Il gagne avec le club lombard la somme annuelle de 4,2 millions d'euros. Avec ce revenu, le Brésilien n'est pas le joueur le mieux payé de l'équipe puisqu'il est devancé par Alessandro Nesta, Filippo Inzaghi ou encore Kaká. Cette légère baisse de ses revenus est en revanche compensée par le fait que Ronaldo bénéficie de l'intégralité de ses rentrées publicitaires. Et celles-ci lui ont rapporté 9,5 millions d'euros en 2006. S'il a perdu quelques sponsors liés au Real Madrid comme Siemens et Audi, l'avenir du joueur est assuré avec une fortune personnelle estimée à cent soixante millions d'euros[149]. Ses partenaires de toujours que sont Nike, Pirelli et les brasseries Ambev ne l'ont pas quitté. Il est également lié aux sociétés Guarana Antarctica, TIM et Santander Banespa[150].

Les revenus de Ronaldo au SC Corinthians sont considérablement inférieurs à ceux perçus en Europe. Suite à un accord trouvé avec le président du club Andres Sanchez, il touche l'équivalent des plus gros salaires de l'équipe, soit environ cinquante mille euros par mois[151]. Ses contrats publicitaires augmentent nettement cette somme, il touche trente pour cent des six millions d'euros gagnés par le club pour le contrat de sponsoring maillot (que sa venue a beaucoup influencé[152]). Au Brésil, Ronaldo gagne plus de mille fois le salaire minimum du pays[152].

Son influence socio-économique

Portraits géants de Ronaldo et Ronaldinho à Berlin.

À Barcelone, l'influence de Ronaldo ne se limite pas au jeu[30]. En quelques semaines seulement, les Barcelonais apprécient le Brésilien. Chacune de ses apparitions en public est attendue, et le joueur ne peut pas faire un pas en ville sans attirer supporters et photographes. Les entraînements sont un lieu de rendez-vous pour les supporters, qui souhaitent obtenir un autographe[30]. Ronaldo reste parfois plus d'une demi-heure pour donner satisfaction au plus grand nombre. Ce sont surtout les enfants qui parviennent le mieux à approcher le joueur, qui va jusqu'à échanger parfois quelques ballons avec eux. En ville, les coiffeurs reçoivent des centaines de demandes de « coupe à la Ronaldo ».

Au stade, sa présence attire davantage de public, le Nou Camp se remplit à chaque rencontre. Le maillot du club floqué du numéro 9 se vend bien, et ses passages à la télévision sont remarqués. La séquence de son but inscrit contre Compostelle est diffusée cent quatre-vingt fois par les chaînes de télévision le lendemain[30].

Quand Ronaldo arrive à Milan à l'été 1997, l'investissement de son achat est vite rentabilisé. Le nombre d'abonnés croît de 12 000 dès son arrivée, à savoir qu'il passe de 35 036 à 47 630. Les ventes de produits dérivés augmentent, et le nombre de visiteurs du site internet du club italien atteint les 3 000 par jour. les droits de télétransmission augmentent, même ceux des retransmissions des matches amicaux, les chaînes régionales rivalisent avec les nationales pour satisfaire la convoitise autour du joueur.

Orchestrée par le président Florentino Pérez, la venue de Ronaldo au Real Madrid répond à une politique centrée sur l'achat et l'exploitation de joueurs vedettes, à la valeur médiatico-économique incontestable[53]. Le président madrilène compte vendre un grand nombre de maillots au nom de Ronaldo, et mise sur sa présence pour accroître la valeur des droits des sponsors et des télévisions[53]. Le Real peut encore compter sur une partie des droits d'images de la star brésilienne, car les joueurs qui rejoignent l'équipe sont tenus de céder 50 à 80 % de leurs précieux droits.

Son retour dans le championnat brésilien aux SC Corinthians a le même effet. Avec sa venue dans le club pauliste, coïncide la vente en nombre de maillots floqués à son nom et son numéro[153]. Après la conférence de presse officialisant sa signature, Ronaldo est emmené jusqu'au stade Sao Jorge, où il est accueilli par des milliers de supporteurs et au son d'une sirène, traditionnellement utilisée pour fêter la venue des grandes stars[154]. Son tout premier entraînement public dans le stade de Présidente Prudente attire plus de 6 000 spectateurs[155]. Sa présence sur le terrain du stade de Pacaembu pour son premier match disputé à domicile accélère les ventes de billets. Les places les moins chères sont vendues pour soixante-dix réals, l'équivalent d'environ vingt-trois euros, et les plus chères sont accssibles pour cent cinquante réals. Plusieurs jours avant la rencontre, la grande majorité des billets est vendue en seulement quelques heures, alors que la présence de Ronaldo n'est même pas certaine. Les demandes d'entretiens des chaînes de télévision s'accumulent. L'engouement est tel que même le président Lula, supporter inconditionnel des Corinthians, se réjouit du retour en forme du joueur, et exprime son souhait de le voir à nouveau sélectionné en équipe du Brésil[152]. Le président corinthiano rentabilise l'investissement et signe le plus gros contrat de sponsoring maillot du pays. Contre six millions d'euros, la société agro-industrielle Batavo l'emporte devant tous les autres concurrents. [152]

Annexes

Notes et références

Notes
  1. Le record est détenu jusqu'alors par l'Argentin Diego Maradona lors de son transfert à Naples en 1984.
  2. Il devance Alfonso (Betis Séville) et Davor Suker (Real Madrid), au classement des buteurs
  3. Jusqu'en 1994, le trophée du Ballon d'or ne récompense que le « meilleur joueur disposant d'une nationalité européenne évoluant dans un championnat européen ».
  4. Son dauphin est Julio Baptista, attaquant du FC Séville.
  5. Pelé a en effet joué son premier match avec la sélection brésilienne à 16 ans et 8 mois, contre l'Argentine
  6. Le Brésil a déjà remporté le titre suprême en 1958, 1962 et 1970.
  7. Il marque un total de cinq réalisations lors du tournoi olympique.
  8. Les diagnostics les plus divers ont circulé sur l'origine de ce malaise. Le plus souvent, une crise épileptique est évoquée.
  9. Jean-Jacques Sévilla, dans son ouvrage Le Phénomène Ronaldo, détaille les avis divergents au sein de l'équipe brésilienne quant à la titularisation de l'attaquant les heures précédant le début de la finale.
Références
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  7. Jean-Jacques Sévilla, op. cit., p.50.
  8. a et b Jean-Jacques Sévilla, op. cit., p. 57.
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  94. a b c et d Jean-Jacques Sévilla, op. cit., pp. 100-103. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Sévilla13 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
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Bibliographie

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Cette bibliographie est indicative. L'ouvrage utilisé pour rédiger l'article est complété par ce symbole : Document utilisé pour la rédaction de l’article

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Liens externes