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Au début de 1968 il délaissera quelque peu la négociation de conventions collectives pour aller plutôt vers l'action sociale et politique. En mai 1968 il est élu vice-président du Conseil central des syndicats nationaux de Montréal, (CCSNM) À ce moment le CCSNM compte plus de {{formatnum:65000}} membres affiliés à la CSN dans la grande région de Montréal.<br />
Au début de 1968 il délaissera quelque peu la négociation de conventions collectives pour aller plutôt vers l'action sociale et politique. En mai 1968 il est élu vice-président du Conseil central des syndicats nationaux de Montréal, (CCSNM) À ce moment le CCSNM compte plus de {{formatnum:65000}} membres affiliés à la CSN dans la grande région de Montréal.<br />
C'est d'ailleurs avec l'aide de Foisy que Michel Chartrand sera élu à la présidence du Conseil central de Montréal en 1968. Chartrand lui demandera de devenir secrétaire général du CCSNM. Foisy et Chartrand travaillerons ensemble, pour faire du CCSNM un organisme fort et influent au point de vue social et à l'intérieur même de la CSN.<br />
C'est d'ailleurs avec l'aide de Foisy que Michel Chartrand sera élu à la présidence du Conseil central de Montréal en 1968. Chartrand lui demandera de devenir secrétaire général du CCSNM. Foisy et Chartrand travailleront ensemble, pour faire du CCSNM un organisme fort et influent au point de vue social à l'intérieur même de la CSN.<br />
Fernand Foisy est également à l'origine de la création d'un autre journal pour les travailleurs. Il devient Rédacteur en chef du journal Le ''Travail de Montréal'', un mensuel qui sera publié à 25,000 exemplaires. L'une de ses originalités sera qu'il est distribué par le ''Mouvement de libération du Taxi'' à Montréal, sur tous les lieux de travail des syndiqués de la CSN dans la grande région de Montréal.<br />
Fernand Foisy est également à l'origine de la création d'un autre journal pour les travailleurs. Il devient Rédacteur en chef du journal Le ''Travail de Montréal'', un mensuel tiré à 25,000 exemplaires. L'une de ses originalités est qu'il est distribué par le ''Mouvement de libération du Taxi'' à Montréal, sur tous les lieux de travail des syndiquésl.<br />
Pendant la crise d'octobre 1970, Michel Chartrand est emprisonné durant quatre mois. C'est Foisy, assisté du Premier-Vice-Président, Victor Leroux qui prend la direction du Conseil central de Montréal, jusqu'à la libération de Chartrand en mars 1971.<br />
Pendant la crise d'octobre 1970, Michel Chartrand est emprisonné durant quatre mois. C'est Foisy, assisté du Premier-Vice-Président, Victor Leroux qui prend la direction du Conseil central de Montréal, jusqu'à la libération de Chartrand en mars 1971.<br />
Pendant cinq ans le duo Chartrand - Foisy sera attaqué par différents représentants syndicaux rattachés de très près à l'exécutif de la CSN, et ce afin de les déloger du Conseil central de Montréal. Deux frères-ennemis s'affrontent: Pepin et Chartrand. Les pro-Pepin réussiront à défaire l'équipe lors du congrès d'avril 1974. Il en résulte que mis à part Michel Chartrand contre lequel les pro-Pépin n'avait proposé aucun opposant, toute l'équipe pro-Chartrand est défaite. Chartrand se retrouve seul et isolé au sein du Comité exécutif. Les stratégies Pépinistes, ont réussis.
Pendant cinq ans le duo Chartrand - Foisy sera attaqué par différents représentants syndicaux rattachés de très près à l'exécutif de la CSN, et ce afin de les déloger du Conseil central de Montréal. Deux frères-ennemis s'affrontent: Pepin et Chartrand. Les pro-Pepin réussiront, de justesse, à défaire l'équipe lors du congrès d'avril 1974. Il en résulte que mis à part Michel Chartrand contre lequel les pro-Pépin n'avait proposé aucun opposant, toute l'équipe pro-Chartrand est défaite. Chartrand se retrouve ainsi seul et isolé au sein de son Comité exécutif. Les stratégies Pépinistes, ont réussis.


== Vers la retraite ==
== Vers la retraite ==

Version du 26 septembre 2009 à 19:03

Modèle:Infobox biographie

Fernand Foisy Né à Montréal, le 16 juin 1934 -

Fernand Foisy est un écrivain et syndicaliste québécois.

À la Ville de Montréal

Fernand Foisy, en octobre 1953, est embauché à titre de commis, au Service de la comptabilité de la Ville de Montréal. Il décide, une dizaine d'année plus tard de militer à l'intérieur de son syndicat, le Syndicat des Fonctionnaires municipaux de la Ville de Montréal (Cols blancs – 6 000 employé-e-s) affilié à la CSN. En novembre 1965, il est élu, «Directeur» au Conseil syndical. Il est choisi pour siéger au Comité exécutif de son syndicat à titre de Vice-Président. Il y est nommé responsable du Comité d'éducation syndicale. Les employé-e-s 'cols blancs' de la ville de Montréal font la grève en 1967 et Foisy est très présent. Il crée également cette même année le journal mensuel de son syndicat, le 'Col blanc', dont il est le rédacteur en chef.
Il rencontre Michel Chartrand à l'imprimerie de celui-ci 'Les Presses sociales' à Longueuil en 1967. Par la suite en 1968, il revoit Michel Chartrand au Conseil central de Montréal- CSN. Les deux développent une complicité qui perdure.


Avec la CSN

Au début de 1968 il délaissera quelque peu la négociation de conventions collectives pour aller plutôt vers l'action sociale et politique. En mai 1968 il est élu vice-président du Conseil central des syndicats nationaux de Montréal, (CCSNM) À ce moment le CCSNM compte plus de 65 000 membres affiliés à la CSN dans la grande région de Montréal.
C'est d'ailleurs avec l'aide de Foisy que Michel Chartrand sera élu à la présidence du Conseil central de Montréal en 1968. Chartrand lui demandera de devenir secrétaire général du CCSNM. Foisy et Chartrand travailleront ensemble, pour faire du CCSNM un organisme fort et influent au point de vue social à l'intérieur même de la CSN.
Fernand Foisy est également à l'origine de la création d'un autre journal pour les travailleurs. Il devient Rédacteur en chef du journal Le Travail de Montréal, un mensuel tiré à 25,000 exemplaires. L'une de ses originalités est qu'il est distribué par le Mouvement de libération du Taxi à Montréal, sur tous les lieux de travail des syndiquésl.
Pendant la crise d'octobre 1970, Michel Chartrand est emprisonné durant quatre mois. C'est Foisy, assisté du Premier-Vice-Président, Victor Leroux qui prend la direction du Conseil central de Montréal, jusqu'à la libération de Chartrand en mars 1971.
Pendant cinq ans le duo Chartrand - Foisy sera attaqué par différents représentants syndicaux rattachés de très près à l'exécutif de la CSN, et ce afin de les déloger du Conseil central de Montréal. Deux frères-ennemis s'affrontent: Pepin et Chartrand. Les pro-Pepin réussiront, de justesse, à défaire l'équipe lors du congrès d'avril 1974. Il en résulte que mis à part Michel Chartrand contre lequel les pro-Pépin n'avait proposé aucun opposant, toute l'équipe pro-Chartrand est défaite. Chartrand se retrouve ainsi seul et isolé au sein de son Comité exécutif. Les stratégies Pépinistes, ont réussis.

Vers la retraite

Foisy demeure président de la Commission de crédit de la Caisse populaire Desjardins des Syndicats nationaux de Montréal. La Caisse prend beaucoup d'expansion et Foisy en deviens gérant du crédit, un poste qu'il occuperas jusqu'en septembre 1985. Il retourne travailler à la Ville de Montréal, pour y prendre sa retraite en décembre 1985.

Il met ensuite ses énergies de façon bénévole, à la Fondation pour aider les travailleuses et les travailleurs accidenté(es) (FATA). Il en est le trésorier et à ce jours (mai 2007) il y occupe toujours un poste au conseil d'administration.

À partir de 1992 il décide d'écrire sur Michel Chartrand.

Parution

Les dires d'un homme de parole, chez Lanctôt-Éditeur 5 mai 1997. ISBN 2-89485-032-8

Les voies d'un homme de parole, chez Lanctôt-Éditeur 15 novembre 1999. ]ISBN 2894851111

Sacré Chartrand! chez Lanctôt-Éditeur, 2002 ISBN 2894852185

La colère du juste chez Lanctôt-Éditeur 2003 ISBN 2-89485-270-3