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==Bibliographie==
==Bibliographie==
*''Saddam Hussein, un gaullisme arabe'', Charles Saint-Prot, Albin Michel, [[1987]], ISBN 2226139001
*Charles Saint-Prot, ''Saddam Hussein, un gaullisme arabe'', Albin Michel, [[1987]], ISBN 2226139001
*''Notre allié Saddam'', Angeli et Mesnier, Orban Olivier, [[1992]], ISBN 2855656583
*Angeli et Mesnier, ''Notre allié Saddam'', Orban Olivier, [[1992]], ISBN 2855656583
*''Saddam Hussein'', Mylroie et Miller, Presses de la Cité, [[1993]], ISBN 2258033691
*Mylroie et Miller, ''Saddam Hussein'', Presses de la Cité, [[1993]], ISBN 2258033691
*''L'énigme Saddam - Enquete explosive au coeur du système irakien'', Andrew Cockburn et Patrick Cockburn, First, [[1999]], ISBN 2876914468
*Andrew Cockburn et Patrick Cockburn, ''L'énigme Saddam - Enquete explosive au coeur du système irakien'', First, [[1999]], ISBN 2876914468
*''Quand l'Irak entra en guerre, la Qadissiyah de Saddam'',Jean-Michel Cadiot, L'Harmattan, [[2000]],ISBN 2738401295
*Jean-Michel Cadiot, ''Quand l'Irak entra en guerre, la Qadissiyah de Saddam'',L'Harmattan, [[2000]],ISBN 2738401295
*''Les années Saddam'', Abdul Majid Saman, Fayard, [[2003]], ISBN 2213617511
*Abdul Majid Saman, ''Les années Saddam'', Fayard, [[2003]], ISBN 2213617511
*''Dans l'ombre de Saddam, Les révélations inimaginables de son chef du protocole'', Haitam Rashid Wihaib, Michel Laffon, [[2004]],ISBN 2749900158
*Haitam Rashid Wihaib, ''Dans l'ombre de Saddam, Les révélations inimaginables de son chef du protocole'', Michel Laffon, [[2004]],ISBN 2749900158
*''Le Livre noir de Saddam Hussein'', [[Chris Kutschera]] (Sous la direction de), [[Bernard Kouchner]] (Préface), Oh! éditions, [[2005]], Paris, ISBN 2915056269 .
*[[Chris Kutschera]] (Sous la direction de), ''Le Livre noir de Saddam Hussein'', [[Bernard Kouchner]] (Préface), Oh! éditions, [[2005]], Paris, ISBN 2915056269 .


[[Catégorie:Dictateur|Hussein, Saddam]]
[[Catégorie:Dictateur|Hussein, Saddam]]

Version du 10 janvier 2006 à 01:41

Saddam Hussein Abd al-Majid al-Tikriti (en langue arabe, صدام حسين عبد المجيد التكريتي) (né le 28 avril 1937) est un militaire et homme d'État irakien de 1979 à 2003 et premier ministre de 1979 à 1991 et de 1994 à 2003. Il a été renversé lors de l'invasion de l'Irak en 2003, par les États-Unis, le Royaume-Uni et quelques autres pays.

Son règne à la tête du pays a été extrêmement violent, de nombreux gouvernements et Organisations non gouvernementales (ONG) l'accusent de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et de génocide envers les kurdes.


Fichier:Saddam Hussein-trône.jpg
Saddam Hussein

Sa jeunesse

On ne sait que peu de choses sur les premières années de sa vie. Il serait né le 28 avril 1937 dans une famille très pauvre de paysans sans terre du village d'al-Auja, non loin de Tikrit. Selon ses biographies officielles, son père, Saddam Hussein al-Majid serait mort, peu avant ou peu après sa naissance, mais selon d'autres biographies non officielles, il aurait en fait abandonné femme et enfants.

De fait, le petit Saddam est élevé par le nouvel époux de sa mère, un homme brutal et illettré, qui le traite rudement. Un peu plus tard, il est recueilli à Bagdad par un oncle maternel, ancien militaire devenu maître d'école, et qui a une très importante influence sur le jeune adolescent, puis sur le jeune homme. En 1981, son oncle lui écrivait encore de ne pas oublier « Trois choses que Dieu n'aurait pas du créer, les Perses, les Juifs et les mouches. »

Après la fin de ses études secondaires, le jeune Saddam rejoint une cellule du parti Baas (le parti socialiste de la Renaissance arabe), Ce parti, fondé par un syrien chrétien, Michel Aflaq, affilié à la IIe internationale socialiste, prônait en fait un arabisme laïc mélangé de références socialistes.

Membre du parti Baas, il participe en 1956 à un coup d'État avorté contre le roi d'Irak, soutenu et imposé par la Grande-Bretagne. En 1958, un autre groupe sous la direction du général Kassem, un officier nationaliste très à gauche, parvient à détrôner le roi.

Le 7 octobre 1959, il fait partie d'un groupe qui tente de tuer le général Kassem, mais ils échouent, et Saddam est blessé lors cette opération où il n'a eu finalement qu'un rôle subalterne d'homme de main. Plus tard ses services de propagande ont tenté d'embellir son action, jusqu'à en faire le personnage central de ce complot manqué et le héros d'une nouvelle « geste ».

Avec l'aide des réseaux syriens, il réussit à se réfugier en Égypte, et il est condamné par contumace à mort par le gouvernement irakien. Au Caire, Saddam Hussein travaille le droit.

Après la révolution irakienne du 8 février 1963, lors de laquelle le général Kassem est renversé par des groupes baasistes commandés par le général Aref, Saddam Hussein revint en Irak, mais il fut emprisonné par le nouveau gouvernement en 1964, jusqu'à son évasion en 1967.

Sa montée vers le pouvoir

Fichier:AlBakr.jpg
Saddam Hussein et Ahmad Hasan al-Bakr

Écarté du pouvoir, pour un temps, son groupe finit par y revenir en force, le 17 juillet 1968, et prend le contrôle du parti Baas, pour en faire le parti le plus puissant et le mieux structuré de la région. Au sein de celui-ci, Saddam prend la tête des services de sécurité, à l'âge de 31 ans. Il doit ce poste important à son oncle par alliance, le général Ahmad Hasan al-Bakr, dirigeant baasiste historique et nouveau président du pays.

Épaulé par son groupe, sa « tribu », constituée de sa famille proche, de ses nombreux cousins et alliés, et des natifs de sa ville de Tikrit, Saddam Hussein, peu à peu, « élimine » ses rivaux, et réussit à contrôler Bagdad, la capitale. Cependant pour contrôler le pays, il a besoin d'un parti à sa dévotion, et prend modèle sur le Parti communiste de l'Union soviétique, avec laquelle l'Irak signe en 1972, un traité d'amitié.

Le Parti Baas, devient rapidement omniprésent, omnipotent, et un passage obligé pour toutes les affaires et pour accéder au pouvoir. En quelques années, ce parti devient un instrument entièrement au service de Saddam Hussein, qui concentre tous les pouvoirs entre ses mains, passant d'un pouvoir collégial, au début, à un despotisme absolu, même s'il a conservé pour la forme, le Conseil de commandement de la révolution, censé détenir le pouvoir (Ezzat Ibrahim Al-Duri en est le vice-président).

Un diplomate avait dit du système politique irakien, qu'il fonctionnait comme un palmier, arbre qui est d'ailleurs le symbole de l'Irak : « Il demeure toujours vert si on coupe ses branches les plus basses ».

Le 1er juin 1972 il commence une vaste nationalisation des |compagnies pétrolières monopolistes qui se trouvaient jusque là entre des mains étrangères. Saddam Hussein s'est efforcé de moderniser l'économie et l'industrie. En 1973 il devient général, et en 1979, à 42 ans, se sentant assez puissant, il remplace à la présidence de l'Irak Ahmad Hasan al-Bakr suite à son renoncement précipité, officiellement pour « raison de santé ».

La dictature

Les caractéristiques de la dictature irakienne

Durant les 35 années de son pouvoir, Saddam Hussein utilise tous les moyens pour contrôler la population et régner sans partage. Comme dans les dictatures nazie et soviétique, la propagande est omniprésente à travers les différents médias et les affiches représentant le portrait du rais. La presse est censurée et la peur d'être arrêté paralyse les opposants. Le dictateur commanda un film au réalisateur égyptien Tawfiq Saleh intitulé Les Longs Jours : on y découvre un Saddam Hussein héroïque, qui tente d'assassiner le président Abdel Kerim Kassem, en 1959.

La Prison d'Abu Ghraib est symbolique de l'arbitraire du régime. Les témoins rapportent que les cellules étaient réduites à 4 mètres sur 6. Elles n'étaient pas dotées de l'eau courante et de toilettes. Les prisonniers, en grande partie des chiites, s'entassaient à plusieurs dans ces pièces sans confort. Certains furent exécutés pour "activités religieuses".

Son rêve d'un nouvel empire babylonien

Saddam Hussein avait comme rêve de restaurer le vieil empire babylonien, la grandeur de l'antique Mésopotamie, le rayonnement de l'empire abbasside et de revendiquer pour l'Irak un destin prestigieux, de faire de son pays un État fort, première puissance militaire et technologique de la grande « nation arabe », au besoin par le fer et par le feu. Il lui aura manqué une juste appréciation du rapport de forces diplomatiques. Il se disait d'ailleurs être le descendant direct de Saladin.

Non-intervention internationale

Sous la direction de Saddam Hussein, l'Irak devient une puissance régionale, en partie grâce aux revenus du pétrole, et au soutien à la fois des pays occidentaux et du Bloc de l'Est, mais il bénéficie aussi du soutien idéologique des partis socialistes affiliés à la IIe internationale, qui voient dans le parti Baas, un des porte-paroles d'une prise de conscience socialiste dans les pays du tiers monde, voulant se réapproprier leurs ressources énergétiques dans une démarche « progressiste » et « anti-colonialiste ».

Après la révolution islamique d'Iran qui isole diplomatiquement ce pays, l'Irak est perçu par l'Occident comme une force stabilisatrice pour la région, en fait un barrage territorial et humain, qui peut et va être utilisé pour barrer la route aux islamistes vers les richesses de la « corne arabique ».

L'Irak bénéficie alors d'un large soutien international, et des pays comme la France et les États-Unis (qui espéraient affaiblir le régime islamiste iranien et ainsi favoriser sa chute), lui fournissent en grande quantité armes et technologies, l'URSS restant toutefois le 1er fournisseur d'armement. Le Raïs, qui se prend pour le nouveau Saladin — qui était aussi né à Tikrit — et rêve de prendre la direction du monde arabe par la conquête militaire, est sacré champion de l'Occident. Les Nations Unies n'ont jamais enquêté sur les crimes de Saddam Hussein car il était impossible de violer les principe de souveraineté et de non-ingérence dans les affaires intérieures d'un état. Aucune aide internationale ne vint soutenir les victimes kurdes des gazages et de la politique d'extermination.

La guerre Iran-Irak (1980-1988)

En septembre 1980, Saddam Hussein lance son armée contre l'Iran des mollahs, pour la conquête de trois objectifs :

  • occuper la totalité du Chatt-el-Arab (delta du Tigre et de l'Euphrate), le « fleuve des Arabes », qu'il avait dû partager avec l'Iran, par le traité de 1975 ;
  • faire du Khalidj al-Farsi, le Golfe persique, le Khalidj al-Arabi, le Golfe arabique, en chassant définitivement les Iraniens des îlots qui contrôlent l'accès au détroit d'Ormuz.
  • s'emparer de la province pétrolifère du Khouzistan, nommé par les nationalistes arabes, l'Arabistan.

Jusqu'en 1988, les deux pays sont plongés dans une guerre longue et sanglante et finalement sans beaucoup de résultats. Car sur tous ses objectifs, Saddam Hussein connaît un échec relatif, malgré l'aide massive apportée par l'Union Soviétique, la France et les émirats arabes, qui redoutent avant toute chose la victoire iranienne, et donc des chiites, alors que Saddam Hussein est sunnite. Au terme de huit années de guerre, l'Irak réussit à prendre pied sur la rive iranienne du Chatt-el-Arab, mais au prix d'un million de morts, de sa jeunesse sacrifiée. Durant ce conflit, l'Irak utilisa massivement et systématiquement des gaz lacrymogènes, vésicants et neurotoxiques.

Le massacre des Kurdes et la déportation

Le régime est l'auteur du massacre de plusieurs milliers de Kurdes (certaines estimations avancent le chiffre d'un million de morts), essentiellement dans le nord du pays. Dès 1963, la population kurde est persécutée et massacrée : 4 500 villages sont détruits, des mines antipersonnel sont dispersées dans la région et les terres agricoles sont dévastées. Pendant la guerre contre l'Iran, les Kurdes sont accusés d'être des "traîtres à l'Irak" et des "saboteurs", ce qui justifie le lancement de l'opération de l'Anfal. Elle aboutit à la disparition d'environ 100 000 personnes si l'on en croit les affirmations du cousin de Saddam Hussein, Ali Hassan al-Majid, surnommé "Ali le Chimique". Certaines associations de lutte pour les Droits de l'Homme parlent de "génocide". Le 16 mars 1988, 5 000 Kurdes meurent dans la ville de Halabja et les bombardements provoquent 30 à 40 000 contaminations.

La coalition américano-britannique a trouvé 259 charniers (288 fosses en 2005) contenant quelque 300 000 corps de personnes exécutées par le régime baassiste. Le 13 décembre 2004 a été découverte une fosse contenant près de 500 cadavres, dont ceux de femmes et d'enfants, dans les environs de Souleimaniye. À la suite de l'utilisation d'armes chimiques, deux millions de civils terrorisés, surtout kurdes, s'enfuient au printemps 1991 dans les pays voisins de l'Irak. Saddam Hussein réussit à vider ces régions et à les soumettre à sa dictature. Des milliers d'individus considérés comme "de sang impur" sont déportés, torturés ou massacrés à la frontière avec la Turquie et dans tout le pays.

L'Invasion du Koweït et la guerre du Golfe (1990-1991)

En 1990, il décide l'invasion du Koweït. Les États-Unis et leurs alliés affichent alors leur opposition à cette annexion. L'ONU approuve la guerre du Golfe (1990-1991), qui se termine par une défaite de l'Irak. Cependant, les forces de la coalition préfèrent contenir le régime irakien, plutôt que de risquer de déstabiliser la région ; ainsi, Saddam Hussein reste en place. Un blocus économique est mis en place pendant douze ans, mais il échoua à renverser Saddam Hussein. Saddam Hussein mate les rébellions dans le sang et les gaz de combat (des hôpitaux sont rasés avec des tanks et les infirmières massacrées). Il conserve le pouvoir sur son peuple, mais le pays reste contrôlé par les forces de la coalition et l'ONU. Seul le Kurdistan irakien, dans la partie nord du pays, échappe à sa surveillance grâce à l'action militaire des États-Unis en faveur des rebelles.

Saddam Hussein a échappé à plusieurs tentatives d'attentat ou de renversement par la force.

Sous embargo international (1991-2003)

A faire

La chute (2003)

Le 20 mars 2003, les États-Unis et leurs alliés (principalement le Royaume-Uni) attaquent l'Irak et le régime de Saddam Hussein et le renversent lors d'une guerre éclair (mars-avril 2003).

Les motifs invoqués de cette occupation du pays, qui n'a pas eu l'aval de l'ONU (comme lors de la guerre contre le dictateur Milosevic), sont la détention par l'Iraq d'armes de destruction massive. Pour d'autres, la reconstruction d'un Moyen-Orient cultivant "la démocratie" au lieu de la tyrannie (voir Liens entre l'Irak et le terrorisme). Pour d'autres encore, les intérêts financiers de l'industrie pétrolière américaine en général et de la famille Bush en particulier ne sont probablement pas étrangers à cette invasion. Certains affirment que le président Bush fils aurait promis à son père de terminer le travail qu'il avait commencé mais pas terminé. Néanmoins, aucune preuve ne vient corroborer ces hypothèses.

La chute de Bagdad, le 9 avril 2003, marque la fin officielle du régime de Saddam Hussein et sa fuite. Après plusieurs mois passés dans la clandestinité, Saddam Hussein est arrêté dans une cave par l'armée américaine à Tikrit dans la nuit du 13 au 14 décembre 2003.

Il est rapidement exhibé aux médias par l'armée américaine, avec pour objectif de saper le moral des groupes armés proches du parti Baas.

Le procès

Fichier:Saddam Hussein avant son procès le 1er juillet 2004.jpg
Saddam Hussein avant son procès, le 1er juillet 2004

L'ouverture de la phase préliminaire de son procès a eu lieu à Bagdad au début du mois de juillet 2004. C'est un tribunal d'exception, le Tribunal spécial irakien (TSI), qui le jugera pour génocide, crime contre l'humanité et crime de guerre, avec plusieurs autres membres importants du parti Baas.

1500 personnes dont 22 avocats principaux venant d'Irak, Jordanie, Libye, France, et États-Unis d'Amérique se sont proposés pour assurer la défense de Saddam Hussein. Jacques Vergès et Roland Dumas sont quelques-uns de ses nombreux avocats.

Le 7 juillet 2005, Ziad al-Khasawneh, le principal avocat de Saddam Hussein, démissionne, suite aux pressions des avocats américains, voulant l'empêcher de prendre position pour la résistance irakienne et contre l'invasion armée.

Le 8 août 2005, tous ses avocats sauf un irakien, Khalil al-Doulaïmi, sont récusés par la famille Hussein qui les accusent de s'étre autoproclamés défendeurs de Saddam Hussein sans avoir été mandatés.

Le 4 septembre, le porte-parole du gouvernement irakien annonce que l'ouverture du procès aura lieu le 19 octobre. Soit juste après le référendum sur le projet de Constitution, prévu le 15 octobre.

Ce procès concernera dans un premier temps le massacre de 143 chiites du village de Doujaïl en 1982 ainsi que la destruction de propriétés et l'exil interne pendant 4 ans des habitants de cette ville. Plusieurs autres membres de l'ancien parti Baas seront également jugés :

Le porte-parole du gouvernement a également déclaré que si Saddam Hussein était condamné à la peine de mort, la sentence pourrait être exécutée sans attendre son jugement pour d'autres actes d'accusations.

Le 19 octobre, Saddam Hussein défie le tribunal en ne reconnaissant pas son autorité et plaide non coupable pour le massacre de Doujaïl.

Les témoins programmés au procès, ayant trop peur d'être des témoins publics, ne sont pas venus à Bagdad. Le premier procès de Saddam Hussein est alors ajourné pour permettre d'entendre ces derniers dans des conditions de sécurité satisfaisante. La prochaine audience était prévue le 28 novembre, mais elle a été encore une fois reporté au 5 décembre.

Voir aussi

Bibliographie