Aller au contenu

« Île de la Tortue » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Qurqa~frwiki (discuter | contributions)
m +pl
Nataraja (discuter | contributions)
carte plein cadre
Ligne 2 : Ligne 2 :
{{Île |
{{Île |
nom=Île de la Tortue |
nom=Île de la Tortue |
carte=[[Image:Haiti_map.jpg|thumb|Carte d'Haïti avec au nord, l'île de la Tortue]] |
carte=[[Image:Haiti_map.jpg|250px|Carte d'Haïti avec au nord, l'île de la Tortue]]<br />Carte d'Haïti avec au nord, l'île de la Tortue|
pays=[[Haïti]] |
pays=[[Haïti]] |
localisation=[[Mer des Caraïbes]] |
localisation=[[Mer des Caraïbes]] |

Version du 23 janvier 2006 à 13:28

Modèle:Ébauche île Modèle:Île L'île de la Tortue (en espagnol Tortuga) est une île de l'océan Atlantique, Longue de 37 km sur 7 km de large, située au Nord-Ouest de l'actuelle république d'Haïti. Elle fut un bastion pour les pirates qui écumaient la mer des Caraïbes au XVIIe siècle.

L'île doit son nom à une montagne dont la forme ressemble de loin à une tortue au repos. L’île fait partie d’un bloc tectonique distinct du reste de l’île d’Hispaniola; très accidentée avec une crête centrale, des terrasses au nord, un sol sablo-limoneux sur les côtes et argileux/acide sur les hauteurs qui atteignent 450m. La côte sud a des plages et des récifs exceptionnels.


Potentiel de développement

Avec sa géologie, ses sites naturels d’une beauté exceptionnelle, ses plages (l’une d’elles, « La Pointe-Ouest », a été désignée la plus belle des caraïbes), ses récifs, ses montagnes, ses vestiges historiques et culturels, ses légendes de pirates, l’île a un potentiel touristique évident et extraordinaire. Elle dispose également de terres argileuses qui se prêtent facilement à la fabrication de poteries et de briques entrant dans la construction de maisons et autres ouvrages d’art.


Histoire & Piraterie

Nul lieu n’a plus de légende de trésors arrachés aux galions que cette île. La Tortue développe au nord des montagnes tellement inaccessibles qu’on l'appela la « côte de fer ». Au sud, son port offre un excellent refuge bien abrité. On y trouvait aussi un entrepôt pour le trafic du tabac local et du cuir avec les boucaniers de Saint-Domingue. Cependant, ce sont bien les captures faites au dépens des Espagnols qui firent à la Tortue la réputation de meilleur repaire des flibustiers des Caraïbes.

En 1640, Le Vasseur prit le contrôle de l’île. Accompagné de nombreux hommes, celui-ci repoussa sans cesse les Anglais, ce qui représenta un net avantage pour les pirates. Il devenait facile de se ravitailler en vivres et en poudre sur l’île: dès que les aventuriers y déposaient leur capture, au lieu de devoir l’emmener pour plusieurs mois de voyage, ils étaient, depuis le port de la Tortue, à une journée de l’embouchure des rivières et des ports de Saint-Domingue (Haïti de nos jours).

Le 6 juin 1665, la Tortue est rattachée à Bertrand d’Ogeron et donc au domaine français. D’Ogeron avait mené la vie de boucaniers sur la Côte de Port de Paix (Valparaiso), au Petit-Goâve. puis de 1662 à 1664, il avait contribué au développement de la Grande Antille en assurant le transport de centaines d’engagés depuis Nantes sur Léogane et le Petit-Goâve. Cependant, les flibustiers jouissaient encore d’une sorte de régime anarchique les laissant libres de toute imposition et leur permettant de trafiquer à leur guise.

Ce n’est que vers 1670 que l’ordre fut rétabli. Les turbulences allaient certes perdurer mais il n’était plus question de véritable insoumission.

Anecdotes

En septembre 2004, lors du passage de l'ouragan Jeanne, l'île de la Tortue fut déclarée perdue pendant plusieurs jours.