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*[[François Bernier (philosophe)|François Bernier]] : philosophe et voyageur français du XVII{{e}} siècle né à [[Joué-Étiau|Joué]], intégré aujourd’hui à [[Valanjou]].
*[[François Bernier (philosophe)|François Bernier]] : philosophe et voyageur français du XVII{{e}} siècle né à [[Joué-Étiau|Joué]], intégré aujourd’hui à [[Valanjou]].
*[[Jacques Cathelineau]] : « le Saint de l'Anjou » né au [[Le Pin-en-Mauges|Pin-en-Mauges]], généralissime des armées vendéennes durant les [[Guerres de Vendée]].
*[[Jacques Cathelineau]] : « le Saint de l'Anjou » né au [[Le Pin-en-Mauges|Pin-en-Mauges]], généralissime des armées vendéennes durant les [[Guerres de Vendée]].
*[[Charles Melchior Artus de Bonchamps]] : commandant des armées vendéennes mort à [[Saint-Florent-le-Vieil]] durant les [[Guerres de Vendée]].
*[[Charles Melchior Artus de Bonchamps]] : commandant des armées vendéennes.
*[[Hippolyte Maindron]] : sculpteur français né à [[Champtoceaux]].
*[[Hippolyte Maindron]] : sculpteur français né à [[Champtoceaux]].
*[[Louis Poirier]] alias Julien Gracq : écrivain français né à [[Saint-Florent-le-Vieil]].
*[[Louis Poirier]] alias Julien Gracq : écrivain français né à [[Saint-Florent-le-Vieil]].

Version du 6 septembre 2010 à 20:24

Les Mauges sont une petite région de l'Anjou, dans le département de Maine-et-Loire, dans l'ouest de la France.

Bords de la Sèvre, près du Longeron

Étymologie

Le pays des Mauges doit son nom à son sous-sol riche en minerais : metallica regio ou Pagus Medalgicus ou Pagus Metallicus (pays du métal) qui a évolué progressivement en Mauges. Selon une légende récurrente, le nom de Mauges viendrait de Jules César, appelant « mauvaises gens » la population des Mauges de l'époque.

Longtemps controversée, l'étymologie de « Mauges », en l'état actuel des connaissances, semble bien être attestée. C'est dans la géologie des Mauges et dans ses ressources minières qu'il faut rechercher l'origine du nom : « Il ne paraît pas douteux, d'après ces diverses formes du nom primitif, que l'origine n'en soit due […] à ces nombreuses exploitations de mines de fer et de plomb, peut-être aussi de houille, metalla, répandues autrefois dans le pays et dont, notamment près de Saint-Pierre-Montlimart, à la Salle-Aubry, à Saint-Rémy, on voit encore les profondes excavations » (« Célestin Port », Dictionnaire Historique de Maine-et-Loire, 1878, art. Mauges).

A la différence des autres petites régions du département de Maine et Loire (le Baugeois, le Saumurois, le Segréen), le pays des Mauges se distingue par une appellation ne faisant pas référence à une ville centre : le nom des Mauges a toujours désigné un espace et jamais un seul village. A ce jour, les Mauges constituent « plus qu'un paysage, une identité », image vérifiable au quotidien.

Géographie

Les Mauges sont situées à l'extrême sud-est du Massif armoricain. La région est limitée nettement au nord par la Loire, au sud par la Sèvre nantaise, tandis qu'à l'ouest et à l'est les limites sont plus floues, à l'est par la barrière de schiste qui s'étend entre Cholet et Saint-Lambert-du-Lattay et à l'ouest par la Divatte pour la partie Nord-Ouest et par le vignoble nantais pour le Sud-Ouest. Le paysage a conservé ses bocages et est sillonné de vallées, en particulier celles de l'Èvre et de la Sèvre nantaise. Cette contrée vallonnée culmine au puy de la garde et ses 216 mètres, Saint Georges des Gardes étant le plus haut village des Mauges. Le pays des Mauges compte aujourd'hui 63 communes, situées dans un triangle entre Nantes, Angers et Cholet. Ce pays, ne correspond pas totalement aux limites historiques.

Les Mauges sont traversées du sud au nord par l'Èvre, seule rivière prenant sa source en Maine-et-Loire. Taillant son parcours secret dans le plateau des Mauges, l’Èvre est une rivière sauvage et sinueuse qui glisse vers la Loire à travers le bocage. « Elle était là, elle fut pour moi tout de suite avec son odeur terreuse de vase et de racines, son sommeil dissolvant, digérant, infusant lentement les feuilles mortes qui pleuvaient des arbres d’automne" (Julien Gracq, Les Eaux étroites).

De Beaupréau à Saint-Florent-le-Vieil, de nombreux ponts et bien sûr des moulins et leur chaussée ponctuent la rivière (la Chaperonnière, le moulin de Moine, le Moulin Neuf, le moulin de la Gabinière, le moulin Chauvreau...) dont l'évènement le plus spectaculaire est sans doute la traversée du cirque de Courossé, falaise impressionnante dominant la rivière. Le visiteur en quête de légendes ne manquera pas le détour vers la « roche qui boit » tandis que l’amateur de vieilles pierres saura faire une halte sur le pont médiéval de Bohardy[1].

Histoire

Menhir de Saint-Macaire-en-Mauges

Les plus anciennes traces de présence humaine remontent à 10 000 ans avant notre ère : des bifaces ont été retrouvés sur le site du Fuilet, près de Cholet.

Plusieurs dolmens et menhirs témoignent également du peuplement de la région, notamment au Fief-Sauvin et à Saint-Macaire-en-Mauges.

Terre aquitaine du Poitou, les Mauges deviennent bretonnes lors de l'avancée des rois Erispoé et Salaün en Armorique et dans le Bocage au sud de la Loire (régions qui correspondent à peu près au territoire de la Vendée militaire). Finalement, une grande partie des Mauges sont rattachées à l'Anjou suite aux conquêtes de Foulque Nerra, comte d'Anjou, aux dépens de la Bretagne et du Poitou. Les Mauges se subdivisent depuis le IXe siècle entre une partie bretonne (méconnue car réduite) entre Sèvre, Moine et Divatte et une partie angevine (considérée à mauvais escient comme l'ensemble des Mauges) situées au sud-ouest de l'Anjou, au sud de la Loire. Les Mauges, outre leurs attaches angevines historiques, politiques et culturelles, conservent une influence poitevine au niveau dialectal et architectural, nantaise et vendéenne au niveau musical, historique ou économique. Elles sont connues pour avoir été l'un des principaux théâtres d'opération des guerres de Vendée dont Cholet était le centre.
En 1789, les habitants de la commune de La Boissière-du-Doré, située sur la rive droite (versant angevin) de la Divatte, oublient d'envoyer des représentants à Paris lors de la création des départements français. Cette négligence va leur couter leur séparation des Mauges et de l'Anjou et leur rattachement au département de la Loire-Inférieure.

Personnalités

Les 7 Communautés de communes (et leurs communes) du Pays des Mauges

CC de la Région de Chemillé

Chanzeaux, La Chapelle-Rousselin, Chemillé, Cossé-d'Anjou, La Jumellière, Melay, Neuvy-en-Mauges, La Salle-de-Vihiers, Sainte-Christine, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Lézin, La Tourlandry et Valanjou

CC du Canton de Montrevault

La Boissière-sur-Èvre, Chaudron-en-Mauges, La Chaussaire, Le Fief-Sauvin, Le Fuilet, Montrevault, Le Puiset-Doré, Saint-Pierre-Montlimart, Saint-Quentin-en-Mauges, Saint-Rémy-en-Mauges, La Salle-et-Chapelle-Aubry

CC du Centre Mauges

Andrezé, Beaupréau, Bégrolles-en-Mauges, La Chapelle-du-Genêt, Gesté, Jallais, La Jubaudière, Le Pin-en-Mauges, La Poitevinière, Saint-Philbert-en-Mauges, Villedieu-la-Blouère, Le May-sur-Èvre

CC du Canton de Champtoceaux

Bouzillé, Champtoceaux, Drain, Landemont, Liré, Saint-Christophe-la-Couperie, Saint-Laurent-des-Autels, Saint-Sauveur-de-Landemont, La Varenne

CC de Moine et Sèvre

Montfaucon-Montigné, Saint-Crespin-sur-Moine, Saint-Germain-sur-Moine, Tillières, Le Longeron, La Renaudière, Roussay, Saint-André-de-la-Marche, Saint-Macaire-en-Mauges, Torfou

CC du Canton de Saint-Florent-le-Vieil

Beausse, Botz-en-Mauges, Bourgneuf-en-Mauges, La Chapelle-Saint-Florent, Le Marillais, Le Mesnil-en-Vallée, Montjean-sur-Loire, La Pommeraye, Saint-Florent-le-Vieil, Saint-Laurent-de-la-Plaine, Saint-Laurent-du-Mottay

CC du Bocage

Les Cerqueux, Coron, Maulévrier, La Plaine, Somloire, Yzernay

La Communauté d'Agglomération du Choletais

Chanteloup-les-Bois, Cholet, Le May-sur-Èvre, Mazières-en-Mauges, Nuaillé, La Romagne, Saint-Christophe-du-Bois, Saint-Léger-sous-Cholet, La Séguinière, La Tessoualle, Toutlemonde, Trémentines, Vezins

Notes et références

Voir aussi

Liens externes