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'''Albert du Roy''', né à [[Anvers]] (Belgique) le {{date|2|août|1938}}, est un journaliste politique d'origine belge, exerçant en [[France]].
'''Albert du Roy''', né à [[Anvers]] ([[Belgique]]) le {{date|2|août|1938}}, est un [[journaliste]] politique d'origine belge, exerçant en [[France]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Héritier d'une lignée d'officiers de l'armée belge, il s'interesse rapidement au journalisme, devenant rédacteur en chef du journal bimestriel de son pensionnat.
Héritier d'une lignée d'officiers de l'armée belge, il s'intéresse rapidement au journalisme, devenant rédacteur en chef du journal bimestriel de son pensionnat.


Après une année d'études de philosophie à [[Bruxelles]], il entre à l'[[École supérieure de journalisme de Lille]] en 1958 et milite à l'[[Union nationale des étudiants de France|Unef]]. Finaliste de la bourse Francis-Lauga d'''[[Europe 1]]'' à l'issue de ses trois ans d'études, il débute sur cette station en [[1961]] comme reporter. Notamment en charge des sujets liés à l'éducation, il crée en [[1964]] avec ses confrères de l'Express [[Ivan Levaï]], et de [[RMC]], [[Christian Génicot]], et son épouse, journaliste à ''[[L'Unité]]'', [[Nicole du Roy]], l'Association presse information jeunesse visant à favoriser la lecture de la presse par les lycéens notamment par l'autorisation de diffusion de la presse dans les établissements scolaires qui n'intervient que quarante ans plus tard. Partisan de l'[[indépendance algérienne]], il côtoie les réseaux de soutien au [[Front de libération nationale (Algérie)|FLN]] et écrit sous pseudonyme dans les colonnes de l'hebdomadaire engagé pour cette cause, ''[[Témoignage chrétien (revue)|Témoignage chrétien]]''. Il enseigne également alors au [[Centre de formation des journalistes]].
Après une année d'études de philosophie à [[Bruxelles]], il entre à l'[[École supérieure de journalisme de Lille]] en 1958 et milite à l'[[Union nationale des étudiants de France|Unef]]. Finaliste de la bourse Francis-Lauga d'''[[Europe 1]]'' à l'issue de ses trois ans d'études, il débute sur cette station en [[1961]] comme reporter. Notamment en charge des sujets liés à l'éducation, il crée en [[1964]] avec ses confrères de l'Express [[Ivan Levaï]], et de [[RMC]], [[Christian Génicot]], et son épouse, journaliste à ''[[L'Unité]]'', [[Nicole du Roy]], l'Association presse information jeunesse visant à favoriser la lecture de la presse par les lycéens notamment par l'autorisation de diffusion de la presse dans les établissements scolaires qui n'intervient que quarante ans plus tard. Partisan de l'[[indépendance algérienne]], il côtoie les réseaux de soutien au [[Front de libération nationale (Algérie)|FLN]] et écrit sous pseudonyme dans les colonnes de l'hebdomadaire engagé pour cette cause, ''[[Témoignage chrétien (revue)|Témoignage chrétien]]''. Il enseigne également alors au [[Centre de formation des journalistes]].
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En décembre [[1982]], il est appelé comme rédacteur en chef et éditorialiste d'[[Antenne 2]] par [[Pierre Lescure]], directeur de la rédaction de la chaine, puis prend sa place un an plus tard quand ce dernier fonde [[Canal +]] aux côtés d'[[André Rousselet]]. Après le départ du PDG d'Antenne 2, [[Pierre Desgraupes]], Albert du Roy décide de démissionner de son poste en [[1985]].
En décembre [[1982]], il est appelé comme rédacteur en chef et éditorialiste d'[[Antenne 2]] par [[Pierre Lescure]], directeur de la rédaction de la chaine, puis prend sa place un an plus tard quand ce dernier fonde [[Canal +]] aux côtés d'[[André Rousselet]]. Après le départ du PDG d'Antenne 2, [[Pierre Desgraupes]], Albert du Roy décide de démissionner de son poste en [[1985]].


Il participe alors aux côtés de [[Jean-François Kahn]], rencontré à ''l'Express'', au lancement de ''[[L'Événement du jeudi]]'', dont il prend en [[1985]] la direction de la rédaction avant de prendre le même poste à ''[[L'Expansion]]'' entre [[1987]] et [[1990]]. Il retrouve ''L'Événement du jeudi'' en [[1991]] en qualité de président du directoire, et doit faire face aux difficultés de gestion du titre déficifaire et largement endetté, revendu en 1996 au groupe Lagardère.
Il participe alors aux côtés de [[Jean-François Kahn]], rencontré à ''l'Express'', au lancement de ''[[L'Événement du jeudi]]'', dont il prend en [[1985]] la direction de la rédaction avant de prendre le même poste à ''[[L'Expansion]]'' entre [[1987]] et [[1990]]. Il retrouve ''L'Événement du jeudi'' en [[1991]] en qualité de président du directoire, et doit faire face aux difficultés de gestion du titre déficitaire et largement endetté, revendu en 1996 au groupe Lagardère.


En parallèle, de 1983 et 1995, il collabore à ''[[L'Heure de vérité]]'' de [[François-Henri de Virieu]]. Dans ces années, il est également éditorialiste à RMC (1985-87), interviewer sur [[France Inter]] (1990-91), tient des chroniques dans ''[[Le Parisien]]'' (1986-91) et ''[[La Tribune (France)|La Tribune]]'' (1988-92) et les éditoriaux du ''[[Télégramme de Brest]]'' et de ''[[La Provence (presse)|La Provence]]''.
En parallèle, de 1983 et 1995, il collabore à ''[[L'Heure de vérité]]'' de [[François-Henri de Virieu]]. Dans ces années, il est également éditorialiste à RMC (1985-1987), interviewer sur [[France Inter]] (1990-1991), tient des chroniques dans ''[[Le Parisien]]'' (1986-1991) et ''[[La Tribune (France)|La Tribune]]'' (1988-1992) et les éditoriaux du ''[[Télégramme de Brest]]'' et de ''[[La Provence (presse)|La Provence]]''.


En juillet [[1997]], il est nommé directeur général adjoint de France 2. Il modifie le format du [[20 heures]], en réintégrant les éditoriaux et en écartant de sa présentation [[Bruno Masure]] le 6 octobre 1997, au profit de [[Béatrice Schönberg]], venue de TF1, et [[Daniel Bilalian]]. Ces changements rejetés par les journalistes et les spectateurs<ref>
En juillet [[1997]], il est nommé directeur général adjoint de France 2. Il modifie le format du [[20 heures]], en réintégrant les éditoriaux et en écartant de sa présentation [[Bruno Masure]] le 6 octobre 1997, au profit de [[Béatrice Schönberg]], venue de TF1, et [[Daniel Bilalian]]. Ces changements rejetés par les journalistes et les spectateurs<ref>
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== Source ==
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* [[Sylvain Allemand]], ''Comment je suis devenu journaliste'', Le Cavalier Bleu, 2008 - {{ISBN|2-84670-204-7}}
* [[Sylvain Allemand]], ''Comment je suis devenu journaliste'', Le Cavalier Bleu, 2008 {{ISBN|2-84670-204-7}}


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[[Catégorie:Collaborateur du Nouvel Observateur]]
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[[Catégorie:Naissance à Anvers]]
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Version du 10 août 2011 à 14:38

Albert du Roy, né à Anvers (Belgique) le , est un journaliste politique d'origine belge, exerçant en France.

Biographie

Héritier d'une lignée d'officiers de l'armée belge, il s'intéresse rapidement au journalisme, devenant rédacteur en chef du journal bimestriel de son pensionnat.

Après une année d'études de philosophie à Bruxelles, il entre à l'École supérieure de journalisme de Lille en 1958 et milite à l'Unef. Finaliste de la bourse Francis-Lauga d'Europe 1 à l'issue de ses trois ans d'études, il débute sur cette station en 1961 comme reporter. Notamment en charge des sujets liés à l'éducation, il crée en 1964 avec ses confrères de l'Express Ivan Levaï, et de RMC, Christian Génicot, et son épouse, journaliste à L'Unité, Nicole du Roy, l'Association presse information jeunesse visant à favoriser la lecture de la presse par les lycéens notamment par l'autorisation de diffusion de la presse dans les établissements scolaires qui n'intervient que quarante ans plus tard. Partisan de l'indépendance algérienne, il côtoie les réseaux de soutien au FLN et écrit sous pseudonyme dans les colonnes de l'hebdomadaire engagé pour cette cause, Témoignage chrétien. Il enseigne également alors au Centre de formation des journalistes.

Il quitte la station de radio et entre en 1970 à L'Express, chargé de la nouvelle section « environnement ». Nommé chef de section en 1971, il est rédacteur en chef adjoint pour l'économie et la politique après le rachat du titre par Jimmy Goldsmith. Quand le propriétaire licencie Olivier Todd en 1981 et que Jean-François Revel démissionne par solidarité, Albert du Roy quitte l'hebdomadaire pour rejoindre son ancien son rédacteur en chef, Claude Imbert, fondateur du Point, mais intègre finalement en septembre Le Nouvel Observateur en qualité de rédacteur en chef. Après la victoire du Parti socialiste aux élections de 1981, il publie Le Roman de la rose.

En décembre 1982, il est appelé comme rédacteur en chef et éditorialiste d'Antenne 2 par Pierre Lescure, directeur de la rédaction de la chaine, puis prend sa place un an plus tard quand ce dernier fonde Canal + aux côtés d'André Rousselet. Après le départ du PDG d'Antenne 2, Pierre Desgraupes, Albert du Roy décide de démissionner de son poste en 1985.

Il participe alors aux côtés de Jean-François Kahn, rencontré à l'Express, au lancement de L'Événement du jeudi, dont il prend en 1985 la direction de la rédaction avant de prendre le même poste à L'Expansion entre 1987 et 1990. Il retrouve L'Événement du jeudi en 1991 en qualité de président du directoire, et doit faire face aux difficultés de gestion du titre déficitaire et largement endetté, revendu en 1996 au groupe Lagardère.

En parallèle, de 1983 et 1995, il collabore à L'Heure de vérité de François-Henri de Virieu. Dans ces années, il est également éditorialiste à RMC (1985-1987), interviewer sur France Inter (1990-1991), tient des chroniques dans Le Parisien (1986-1991) et La Tribune (1988-1992) et les éditoriaux du Télégramme de Brest et de La Provence.

En juillet 1997, il est nommé directeur général adjoint de France 2. Il modifie le format du 20 heures, en réintégrant les éditoriaux et en écartant de sa présentation Bruno Masure le 6 octobre 1997, au profit de Béatrice Schönberg, venue de TF1, et Daniel Bilalian. Ces changements rejetés par les journalistes et les spectateurs[1], il démissionne en juin 1998, poursuivant la présentation des émissions Direct et Futur antérieur.

Après avoir participé en 2001, au lancement du gratuit Metro, comme conseiller éditorial et chroniqueur, il devient éditorialiste à La Vie entre 2003 et 2006, puis quitte la vie professionnelle active, en conservant un billet d'humeur dans Normandie Magazine.

Il est l'époux de Nicole du Roy, ancienne grand reporter à Télérama et présidente de Reporters sans frontières.

Ouvrages

  • Choisir un métier (avec Jean-Marie Dupont), éditions du Centurion, 1966
  • La Guerre des Belges, coll. « L'Histoire immédiate », Le Seuil, 1968
  • Le Roman de la rose : d'Épinay à l'Élysée, l'aventure des socialistes (avec Robert Schneider), coll. « L'Histoire immédiate », Le Seuil, 1982
  • Le serment de Théophraste : l'examen de conscience d'un journaliste, Flammarion, 1992
  • Citoyennes ! : il y a cinquante ans, le vote des femmes (avec Nicole Du Roy), Flammarion, 1994
  • Le carnaval des hypocrites, Le Seuil, 1997
  • Domaine réservé : les coulisses de la diplomatie française, Le Seuil, 2000
  • La mort de l'information, Stock, 2007

Notes et références

Source