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* En [[Afrique]] les poisons utilisés pour les flèches sont à base de plantes qui contiennent des [[Glycoside cardiotonique|glycosides cardiotoniques]], tels que l’''[[Acokanthera]]'' (contenant la [[strophanthine]]), l’oleander (''[[laurier rose]] ''), l’asclépiade ('' [[asclepias]] ''), ou le ''[[Strophanthus]] '', qui sont toutes de la famille des [[Apocynaceae]]<ref name="curare" />. l’Inee ou onaye est un poison à base de ''Strophanthus hispidus'', qui contient la strophanthine, un glycoside cardiotonique. Il est utilisé en [[Afrique subsaharienne]] en [[Afrique de l'Ouest]], en particulier au [[Togo]] et au [[Cameroun]]<ref>{{Lien web|url=http://websters.wunderdictionary.com/dictionary/def/english/inee.html|titre=Definition of ''inee''|éditeur=Webster's International Dictionary|date=1913|consulté le=2006-08-09}}</ref>.
* En [[Afrique]] les poisons utilisés pour les flèches sont à base de plantes qui contiennent des [[Glycoside cardiotonique|glycosides cardiotoniques]], tels que l’''[[Acokanthera]]'' (contenant la [[strophanthine]]), l’oleander (''[[laurier rose]] ''), l’asclépiade ('' [[asclepias]] ''), ou le ''[[Strophanthus]] '', qui sont toutes de la famille des [[Apocynaceae]]<ref name="curare" />. l’Inee ou onaye est un poison à base de ''Strophanthus hispidus'', qui contient la strophanthine, un glycoside cardiotonique. Il est utilisé en [[Afrique subsaharienne]] en [[Afrique de l'Ouest]], en particulier au [[Togo]] et au [[Cameroun]]<ref>{{Lien web|url=http://websters.wunderdictionary.com/dictionary/def/english/inee.html|titre=Definition of ''inee''|éditeur=Webster's International Dictionary|date=1913|consulté le=2006-08-09}}</ref>.


* Les flèches empoisonnées sont largement utilisées dans les jungles d’[[Assam]], de [[Birmanie]] et de [[Malaisie]]. Les principales sources végétales sont des poisons membres des genres ''[[Antiaris]]'', ''[[Strychnos]] '' et ''Strophanthus'' . ''[[Upas|Antiaris toxicaria]]'' par exemple, un arbre de la famille des [[moraceae]] comme le [[mûrier]] et l’[[arbre à pain]], est couramment utilisé à [[Java (île)|Java]] et dans les îles voisines. La flèche est enduite de sève ou du jus des graines utilisé seul ou mélangé avec d'autres extraits de plantes<ref name="VandA">{{Lien web|url=http://www.vam.ac.uk/collections/asia/object_stories/arrows/index.html|titre=Poisoned arrows|éditeur=Victoria and Albert Museum|consulté le=2006-08-10}}</ref>. L'ingrédient actif d'action rapide (soit l’antiarine [[Strychnine]] ou la strophanthine) attaque le [[système nerveux central]], provoquant la [[paralysie]], les [[convulsion]]s et l’[[Arrêt cardio-circulatoire|arrêt cardiaque]]<ref name="VandA" />.
* Les flèches empoisonnées sont largement utilisées dans les jungles d’[[Assam]], de [[Birmanie]] et de [[Malaisie]]. Les principales sources végétales sont des poisons membres des genres ''[[Antiaris]]'', ''[[Strychnos]] '' et ''Strophanthus''. ''[[Upas|Antiaris toxicaria]]'' par exemple, un arbre de la famille des [[moraceae]] comme le [[mûrier]] et l’[[arbre à pain]], est couramment utilisé à [[Java (île)|Java]] et dans les îles voisines. La flèche est enduite de sève ou du jus des graines utilisé seul ou mélangé avec d'autres extraits de plantes<ref name="VandA">{{Lien web|url=http://www.vam.ac.uk/collections/asia/object_stories/arrows/index.html|titre=Poisoned arrows|éditeur=Victoria and Albert Museum|consulté le=2006-08-10}}</ref>. L'ingrédient actif d'action rapide (soit l’antiarine [[Strychnine]] ou la strophanthine) attaque le [[système nerveux central]], provoquant la [[paralysie]], les [[convulsion]]s et l’[[Arrêt cardio-circulatoire|arrêt cardiaque]]<ref name="VandA" />.


* Ont également été utilisées comme poisons plusieurs espèces d’''[[Aconitum]] ''ou "aconit", qui appartiennent à la famille des [[renoncule]]s, les [[ranunculaceae]]. Les [[Minaro]]s du [[Ladakh]] utilisent ''A. napellus'' sur leurs flèches pour chasser le [[capra sibirica]]; elles étaient utilisées jusqu’à une date récente, près du lac d’[[Yssyk Koul]] au [[Kirghizistan]]<ref>{{Ouvrage|langue=|prénom1= George |nom1= St. George |lien auteur1=|titre= Soviet Deserts and Mountains |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|lien éditeur=|éditeur= Time-Life International |lieu= Amsterdam |année= 1974 |tome=|volume=|pages totales=|isbn=|passage=|lire en ligne=|consulté le=}}</ref>. Les [[Aïnous (ethnie du Japon)| Ainou]]s du [[Japon]] utilisaient une variété d’''[[Aconitum]] '' pour chasser l’[[ours brun]]<ref>{{Ouvrage|langue= anglais |prénom1= Michel |nom1= Peissel |lien auteur1= Michel Peissel |lien auteur= Michel Peissel |titre= The Ants' Gold: The Discovery of the Greek El Dorado in the Himalayas |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|lien éditeur=|éditeur=|lieu= London Harvill Press |année= 1984 |tome=|volume=|pages totales=|isbn=|passage= 99-100 |lire en ligne= http://books.google.com/books?id=PKpAAAAAMAAJ&q=The+Ants%E2%80%99+Gold.+The+Discovery+of+the+Greek+El+Dorado+in+the+Himalayas&dq=The+Ants%E2%80%99+Gold.+The+Discovery+of+the+Greek+El+Dorado+in+the+Himalayas&client=firefox-a&pgis=1 |consulté le=}}</ref>.Il a également été utilisé par les [[butia]] s et les [[Lepcha]]s du [[Sikkim]] et d’[[Assam]]<ref>{{Ouvrage|langue= anglais |prénom1= Joseph Dalton |nom1= Hooker |lien auteur1= Joseph Dalton Hooker |lien auteur= Joseph Dalton Hooker |titre= Himalayan Journals or Notes of a Naturalist |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|lien éditeur= John Murray |éditeur= John Murray |lieu= London |année= 1854 |tome=|volume=|pages totales=|isbn=|passage= 168 |lire en ligne= http://www.gutenberg.org/etext/6478 |consulté le= 17 2006 }}</ref>{{,}}<ref>{{cite journal |first=J. H. |last=Hutton |title=The occurrence of the Blow-Gun in Assam |journal=[[Man (journal)|Man]] |publisher=[[Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland]] |volume=24 |month=July |year=1924 |page=106}}</ref>. Les Chinois ont utilisé l’''Aconitum'' comme poison à la fois pour la chasse<ref name="Shiou-chuan">{{Ouvrage|langue= anglais |prénom1= Yingxing |nom1= Song |lien auteur1=|titre= Chinese Technology in the Seventeenth Century: T'ien-kung K'ai-wu |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|lien éditeur= Dover Publications |éditeur= Dover Publications |lieu= Mineola, New York |année= 1996 |tome=|volume=|pages totales=|format= poche |isbn= 978-0-486-29593-0 |lccn= 96053237 |passage= 267 |lire en ligne= http://books.google.com/books?id=fM2Bh6WifHQC&client=firefox-a |consulté le=|co-auteur= Sun, Shiou-chuan; Sun, E-tu Zen |langue originale= chinois }}</ref>et pour la guerre<ref>Chavannes, Édouard. “Trois Généraux Chinois de la dynastie des Han Orientaux. Pan Tch’ao (32-102 p.C.); – son fils Pan Yong; – Leang K’in (112 p.C.). Chapitre LXXVII du Heou Han chou.”. 1906. ''T’oung pao'' 7, pp. 226-227.</ref>.
* Ont également été utilisées comme poisons plusieurs espèces d’''[[Aconitum]] ''ou "aconit", qui appartiennent à la famille des [[renoncule]]s, les [[ranunculaceae]]. Les [[Minaro]]s du [[Ladakh]] utilisent ''A. napellus'' sur leurs flèches pour chasser le [[capra sibirica]]; elles étaient utilisées jusqu’à une date récente, près du lac d’[[Yssyk Koul]] au [[Kirghizistan]]<ref>{{Ouvrage|langue=|prénom1= George |nom1= St. George |lien auteur1=|titre= Soviet Deserts and Mountains |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|lien éditeur=|éditeur= Time-Life International |lieu= Amsterdam |année= 1974 |tome=|volume=|pages totales=|isbn=|passage=|lire en ligne=|consulté le=}}</ref>. Les [[Aïnous (ethnie du Japon)| Ainou]]s du [[Japon]] utilisaient une variété d’''[[Aconitum]] '' pour chasser l’[[ours brun]]<ref>{{Ouvrage|langue= anglais |prénom1= Michel |nom1= Peissel |lien auteur1= Michel Peissel |lien auteur= Michel Peissel |titre= The Ants' Gold: The Discovery of the Greek El Dorado in the Himalayas |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|lien éditeur=|éditeur=|lieu= London Harvill Press |année= 1984 |tome=|volume=|pages totales=|isbn=|passage= 99-100 |lire en ligne= http://books.google.com/books?id=PKpAAAAAMAAJ&q=The+Ants%E2%80%99+Gold.+The+Discovery+of+the+Greek+El+Dorado+in+the+Himalayas&dq=The+Ants%E2%80%99+Gold.+The+Discovery+of+the+Greek+El+Dorado+in+the+Himalayas&client=firefox-a&pgis=1 |consulté le=}}</ref>.Il a également été utilisé par les [[butia]] s et les [[Lepcha]]s du [[Sikkim]] et d’[[Assam]]<ref>{{Ouvrage|langue= anglais |prénom1= Joseph Dalton |nom1= Hooker |lien auteur1= Joseph Dalton Hooker |lien auteur= Joseph Dalton Hooker |titre= Himalayan Journals or Notes of a Naturalist |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|lien éditeur= John Murray |éditeur= John Murray |lieu= London |année= 1854 |tome=|volume=|pages totales=|isbn=|passage= 168 |lire en ligne= http://www.gutenberg.org/etext/6478 |consulté le= 17 2006 }}</ref>{{,}}<ref>{{cite journal |first=J. H. |last=Hutton |title=The occurrence of the Blow-Gun in Assam |journal=[[Man (journal)|Man]] |publisher=[[Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland]] |volume=24 |month=July |year=1924 |page=106}}</ref>. Les Chinois ont utilisé l’''Aconitum'' comme poison à la fois pour la chasse<ref name="Shiou-chuan">{{Ouvrage|langue= anglais |prénom1= Yingxing |nom1= Song |lien auteur1=|titre= Chinese Technology in the Seventeenth Century: T'ien-kung K'ai-wu |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|lien éditeur= Dover Publications |éditeur= Dover Publications |lieu= Mineola, New York |année= 1996 |tome=|volume=|pages totales=|format= poche |isbn= 978-0-486-29593-0 |lccn= 96053237 |passage= 267 |lire en ligne= http://books.google.com/books?id=fM2Bh6WifHQC&client=firefox-a |consulté le=|co-auteur= Sun, Shiou-chuan; Sun, E-tu Zen |langue originale= chinois }}</ref>et pour la guerre<ref>Chavannes, Édouard. “Trois Généraux Chinois de la dynastie des Han Orientaux. Pan Tch’ao (32-102 p.C.); – son fils Pan Yong; – Leang K’in (112 p.C.). Chapitre LXXVII du Heou Han chou.”. 1906. ''T’oung pao'' 7, pp. 226-227.</ref>.

Version du 4 janvier 2012 à 06:46

Les flèches empoisonnées sont utilisées pour la chasse par les populations de chasseurs-cueilleurs du monde entier et sont encore en usage en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie.

Parmi les exemples connus de poisons utilisés pour les flèches on trouve les substances sécrétées par la peau des dendrobatidae et le curare (ou «AMPI), un terme générique pour une gamme de poisons dérivés de substances végétales et utilisés pour leurs flèches par les indiens d’Amérique du Sud[1].

Histoire

Les flèches empoisonnées sont mentionnées dans la mythologie, notamment la mythologie grecque avec l’histoire d’Héraclès tuant le centaure Nessus en utilisant les flèches empoisonnées avec le sang de l’hydre de Lerne. Dans l’Odyssée d’Homère, le héros grec Ulysse empoisonne ses flèches avec l’hellébore. Les flèches empoisonnées figurent également dans l’épopée d’Homère sur la Guerre de Troie, l’Iliade, dans laquelle les deux belligérants, les Achéens et les troyens utilisent des flèches et des lances empoisonnées[2].

Les flèches empoisonnées ont été réellement utilisées par des peuples du monde antique, notamment les Gaulois, les Romains et les nomades Scythes et Soanes. Les historiens de l’Antiquité grecque et romaine décrivent des recettes pour empoisonner les projectiles et mentionnent des batailles historiques où les flèches empoisonnées ont été utilisées. Alexandre le Grand a rencontré les flèches empoisonnés au cours de sa conquête de l'Inde (probablement trempé dans le venin de vipère de Russell) et l'armée du général romain Lucullus a subi des blessures graves infligées par des flèches empoisonnés tirées par des nomades au cours de la troisième guerre de Mithridate (Ier siècle av. J.-C.)[2]. L'utilisation de flèches empoisonnées pour la chasse et de guerre, par les Amérindiens a également été documentée aux États-Unis[3].

Au cours de différentes époques, les chinois ont utilisé pour la guerre des projectiles empoisonnés avec diverses substances néfastes[4].

La mort de Baldr dans les mythes Scandinaves est due à une flèche empoisonnée.

Différents poisons

Les poisons utilisés dans le monde pour les flèches proviennent de nombreuses sources:

Poisons d’origine végétale

Strychnos toxifera, une plante couramment utilisée dans la préparation du curare

Poisons d’origine animale

Le Phyllobates bicolor, une espèce de la famille des dendrobatidae dont les sécrétions sont utilisées pour la préparation de fléchettes empoisonnées.
  • Dans le nord du désert du Kalahari, le poison le plus couramment utilisé pour les flèches provient de la larve et de la pupe de coléoptères chrysomelidae du genre Diamphidia . Il est appliqué sur la flèche, soit par pression du contenu de la larve directement sur la flèche, mélangé avec la sève de plantes qui agissent comme une colle, soit par mélange d'une poudre fabriquée à partir de la larve sèche avec du jus de plantes et appliqué à l’extrémité de la flèche. La toxine est lente à agir et les grands animaux peuvent survivre 4-5 jours avant de succomber à ses effets[14].

Préparation

Le compte rendu suivant du XVIIe siècle décrit comment les poisons utilisés pour les flèches étaient préparés en Chine :

"En préparant des flèches empoisonnées pour abattre les bêtes sauvages, les tubercules d’Aconitum sauvage sont bouillis dans l'eau. Le liquide produit, très visqueux et toxique, est appliqué sur les arêtes vives de la flèche. Les pointes de flèches traitées sont efficaces pour tuer rapidement à la fois les êtres humains et les animaux, même si la victime présente seulement une égratignure[11]. "

Voir aussi

Notes

  1. a et b « Curare » (consulté le )
  2. a et b (en) Adrienne Mayor (trad. du hongrois), Greek Fire, Poison Arrows and Scorpion Bombs: Biological and Chemical Warfare in the Ancient World, Woodstock, The Overlook Press, , Revised éd., poche (ISBN 978-1-59020-177-0, OCLC 233939783)
  3. (en) David E Jones (trad. du hongrois), Poison Arrows: North American Indian Hunting and Warfare, Austin, University of Texas Press, , 1re éd. (ISBN 978-0-292-71428-1, LCCN 2006024691, lire en ligne)
  4. (en) Ralph D Sawyer (trad. du hongrois), The Tao of Deception: Unorthodox Warfare in Historic and Modern China, New York, Basic Books, , relié (ISBN 978-0-465-07205-7)
  5. « Definition of inee », Webster's International Dictionary, (consulté le )
  6. a et b « Poisoned arrows », Victoria and Albert Museum (consulté le )
  7. George St. George, Soviet Deserts and Mountains, Amsterdam, Time-Life International,
  8. (en) Michel Peissel, The Ants' Gold: The Discovery of the Greek El Dorado in the Himalayas, London Harvill Press, (lire en ligne), p. 99-100
  9. (en) Joseph Dalton Hooker, Himalayan Journals or Notes of a Naturalist, London, John Murray, (lire en ligne), p. 168
  10. J. H. Hutton, « The occurrence of the Blow-Gun in Assam », Man, Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland, vol. 24,‎ , p. 106
  11. a et b (en) Yingxing Song, Sun, Shiou-chuan; Sun, E-tu Zen (trad. du chinois), Chinese Technology in the Seventeenth Century: T'ien-kung K'ai-wu, Mineola, New York, Dover Publications, , poche (ISBN 978-0-486-29593-0, LCCN 96053237, lire en ligne), p. 267
  12. Chavannes, Édouard. “Trois Généraux Chinois de la dynastie des Han Orientaux. Pan Tch’ao (32-102 p.C.); – son fils Pan Yong; – Leang K’in (112 p.C.). Chapitre LXXVII du Heou Han chou.”. 1906. T’oung pao 7, pp. 226-227.
  13. (en) David E Jones (trad. du chinois), Poison Arrows: North American Indian Hunting and Warfare, Austin, University of Texas Press, , 1re éd. (ISBN 978-0-292-71428-1, LCCN 2006024691, lire en ligne), p. 29
  14. « How San hunters use beetles to poison their arrows », Iziko Museums of Cape Town (consulté le )