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== Propagande ==
== Propagande ==
« Paix et Liberté » publia, distribua et placarda des centaines de milliers d'affiches dans la France des années 50. Ces affiches, reproduites sous formes de vignettes, dénonçaient le régime stalinien et la propagande communiste, mais visait aussi le [[Parti communiste français|PCF]] et ses dirigeants, présentés comme des agents au service de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]], tels [[Maurice Thorez]] ou [[Jacques Duclos]].
« Paix et Liberté » publia puis distribua et placarda des centaines de milliers d'affiches dans la France des années 50. Ces affiches, reproduites sous formes de vignettes, dénonçaient le régime stalinien et la propagande communiste, mais visait aussi le [[Parti communiste français|PCF]] et ses dirigeants, présentés comme des agents au service de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]], tels [[Maurice Thorez]] ou [[Jacques Duclos]].


Jean-Paul David utilise également la radio, avec son émission ''Les causeries au coin du feu'' (qui ne duraient que quelques minutes), inaugurée le 22 septembre 1951
Jean-Paul David utilise également la radio, avec son émission ''Les causeries au coin du feu'' (qui ne duraient que quelques minutes), inaugurée le 22 septembre 1951

Version du 20 février 2012 à 13:04

Paix et Liberté est un mouvement anticommuniste français de la Quatrième République (1951-1956).

Naissance

En réponse à l'appel de Stockholm, Jean-Paul David, député-maire radical de Mantes et secrétaire général du RGR, crée dès 1951 l'organisation « Paix et Liberté », à laquelle il alloue un but : répondre à la propagande diffusée par le PCF auprès des Français.

Cette officine propagandiste disposait d'un apport de fonds américains considérable[1]. « Paix et Liberté » était une des organisations de « l'appareil anti-communiste » en pleine expansion au cours de la Guerre froide.

L'organisation obtient le soutien de René Pleven, président du Conseil, ainsi que de nombreux hommes politiques de l'époque. Pourtant, l'expérience s'arrêta en 1942, en raison du dégel des relations internationales.

Propagande

« Paix et Liberté » publia puis distribua et placarda des centaines de milliers d'affiches dans la France des années 50. Ces affiches, reproduites sous formes de vignettes, dénonçaient le régime stalinien et la propagande communiste, mais visait aussi le PCF et ses dirigeants, présentés comme des agents au service de l'URSS, tels Maurice Thorez ou Jacques Duclos.

Jean-Paul David utilise également la radio, avec son émission Les causeries au coin du feu (qui ne duraient que quelques minutes), inaugurée le 22 septembre 1951

Les affiches

Ainsi, « La colombe qui fait BOUM » (1951 5000 000 exemplaires), première d'une longue série (en moyenne 3 par mois entre 1951 et 1956 parodiait l'affiche de Picasso (la colombe de la paix) qu'Aragon avait choisie pour le Congrès mondial des Partisans de la paix qui se tint à Paris en avril 1949. Sur cette image, la colombe devenait un char soviétique.

En référence à l'appel de Stockholm, l'affiche « La pelle de Stockholm », qui creuse la tombe des pays d'Europe de l'Est.

Notes et références

  1. Frédéric Charpier, La CIA en France : 60 ans d'ingérence dans les affaires françaises, Seuil, 2008, 364 p. (ISBN 978-2-02-081881-0).

Annexes

Liens externes

Bibliographie

  • René Sommer, « Paix et Liberté : la Quatrième République contre le PC », L'Histoire, n° 27.