« Quatre libertés » : différence entre les versions
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''That is no vision of a distant millennium. It is a definite basis for a kind of world attainable in our own time and generation. That kind of world is the very antithesis of the so-called new order of tyranny which the dictators seek to create with the crash of a bomb.''{{fin citation}} |
''That is no vision of a distant millennium. It is a definite basis for a kind of world attainable in our own time and generation. That kind of world is the very antithesis of the so-called new order of tyranny which the dictators seek to create with the crash of a bomb.''{{fin citation}} |
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<small>(source : ''[http://millercenter.org/scripps/archive/speeches/detail/3320 Discours sur l'état de l'Union du 6 janvier 1941]'')</small> |
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{{début citation}}Dans les jours futurs, que nous cherchons à rendre sûrs, nous entrevoyons un monde fondé sur quatre libertés essentielles.<br/> |
{{début citation}}Dans les jours futurs, que nous cherchons à rendre sûrs, nous entrevoyons un monde fondé sur quatre libertés essentielles.<br/> |
Version du 4 décembre 2012 à 18:53
Les quatre libertés (en anglais The Four Freedoms) sont les libertés, au nombre de quatre, que le Président des États-Unis Franklin Delano Roosevelt a présentées comme fondamentales dans son discours sur l'état de l'Union prononcé le — devenu célèbre sous le nom de Discours des quatre libertés (The Four Freedoms speech) — et dont selon lui les êtres humains devraient pouvoir jouir partout dans le monde :
- la liberté d'expression ;
- la liberté de religion ;
- la liberté de vivre à l'abri du besoin ;
- la liberté de vivre à l'abri de la peur.
Les deux premières libertés reprennent celles énoncées par le Ier amendement de la Constitution américaine. Les deux dernières, le droit à la sécurité économique et une vision internationaliste de la politique étrangère, sont devenues les pivots de la doctrine libérale américaine moderne.
Extrait du discours
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Inspiration pour les traités internationaux
La Charte de l'Atlantique, déclaration faite conjointement par Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill le , reprend et complète le discours de quatre libertés prononcé quelques mois plus tôt[2].
Le concept des quatre libertés a également influé sur la Charte des Nations unies adoptée le [3]. Il a ensuite été repris dans le préambule de la Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée le par l'Organisation des Nations unies, sous l'inspiration de la Première dame Eleanor Roosevelt qui, après la mort de son mari, s'est impliquée à l'ONU et dans la rédaction de cette déclaration :
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(source : Universal Declaration of Human Rights) | (source : Déclaration universelle des droits de l'homme) |
Les quatre libertés ont également inspiré un drapeau qui a représenté l'ONU de manière non officielle à ses débuts, avant l'adoption du drapeau officiel. Les quatre libertés étaient représentées par quatre bandes verticales de couleur rouge, verte ou bleue, séparées par des bandes blanches[4].
Peintures de Norman Rockwell
Le concept des quatre libertés a inspiré à Norman Rockwell un ensemble de quatre tableaux, chacun d'eux représentant l'une des libertés. Ils ont été publiés dans quatre numéros consécutifs du Saturday Evening Post, les , , et , accompagnés d'essais sur les quatre libertés.
Monuments
- Suite à son discours, Roosevelt a commandé un monument symbolisant les quatre libertés, pensant que l'art serait un moyen d'emporter l'adhésion d'un plus grand nombre de personnes à ce concept. Il fut sculpté par Walter Russell, et inauguré en 1943 devant une foule de 60 000 personnes au Madison Square Garden à New York. Il était dédié à Colin Kelly, le premier Américain reconnu comme héros de la Seconde Guerre mondiale. Le , le monument a été inauguré une seconde fois dans la ville natale de Kelly, Madison en Floride, avec un discours du gouverneur Spessard Holland.
- Un monument honorant les quatre libertés a également été érigé au centre du village néerlandais d'Oud-Vossemeer, dans la commune de Tholen, dont les ancêtres de Roosevelt seraient originaires.
Dans la culture populaire
- Le Four Freedoms Plaza est, dans l'univers Marvel, un bâtiment fictif de Manhattan, situé au croisement de la 42e rue et de Madison Avenue, qui sert de quartier général aux Quatre Fantastiques.
Références
- (fr) Traduction : Discours des quatre libertés, Bibliothèque Jeanne Hersch, Textes fondateurs - sources américaines, sur le site de l'Association Internet pour la promotion des droits de l'Homme (AIDH).
- (fr) La Charte de l’Atlantique, Bibliothèque Jeanne Hersch, Textes fondateurs - sources américaines, sur le site de l'Association Internet pour la promotion des droits de l'Homme (AIDH).
- (en) Frank Robert Donovan, Mr. Roosevelt's four freedoms: the story behind the United Nations Charter, New York, Dodd, Mead and Company, , 245 p.
- (en) « United Nations Organization: Honour Flag », Flags of the World.