« Bataille de Mortagne (1795) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Pucesurvitaminee (discuter | contributions)
Khaerr (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 6 : Ligne 6 :
date=[[3 octobre|3]]-[[4 octobre]] [[1795]] |
date=[[3 octobre|3]]-[[4 octobre]] [[1795]] |
lieu= [[Mortagne-sur-Sèvre]] |
lieu= [[Mortagne-sur-Sèvre]] |
issue=Victoire républicaine|
issue=Victoire vendéenne|
combattants1 = [[Image:Flag of France.svg|border|20px|France]] [[Première République (France)|Républicains]]|
combattants1 = [[Image:Flag of France.svg|border|20px|France]] [[Première République (France)|Républicains]]|
combattants2 = {{Armée catholique et royale}}|
combattants2 = {{Armée catholique et royale}}|
Ligne 18 : Ligne 18 :
}}
}}


La '''bataille des Mortagne''', qui a eu lieu les 3 et 4 octobre 1795, est une bataille de la [[guerre de Vendée]], une victoire des Républicains commandés par [[Amédée Willot|Willot]] sur les Vendéens de [[Charles Sapinaud de La Rairie|Sapinaud]].
La '''bataille des Mortagne''' se déroule pendant la [[guerre de Vendée]], la ville est prise par les Vendéens mais elle est abandonnée quelques jours plus tard.


==La bataille==
==La bataille==

Version du 30 août 2013 à 12:11

Bataille de Mortagne

Informations générales
Date 3-4 octobre 1795
Lieu Mortagne-sur-Sèvre
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
France Républicains Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
• Joseph Suzan Charles Sapinaud de La Rairie
Forces en présence
142 hommes 8 000 hommes
(selon les Républicains)

Guerre de Vendée

Batailles

Campagne de Noirmoutier




Coordonnées 46° 59′ 33″ nord, 0° 57′ 09″ ouest

La bataille des Mortagne se déroule pendant la guerre de Vendée, la ville est prise par les Vendéens mais elle est abandonnée quelques jours plus tard.

La bataille

Après la rupture du Traité de La Jaunaye, signé en février 1795, Sapinaud hésite assez longtemps avant de reprendre les armes[1].

Finalement le 3 octobre, il attaque la ville de Mortagne-sur-Sèvre défendue par un poste de 142 Républicains, commandés par le chef de bataillon Joseph Suzan[2]. Les Vendéens étaient au nombre de 8 000 selon les rapports républicains, mais ce nombre est peut-être exagéré. L'assaut réussit et les troupes républicaines prennent la fuite presque sans combattre, le chef de brigade Cavailhava est capturé et fusillé pour avoir pris part aux colonnes infernales[1], tandis que le chef de bataillon Suzan est dégradé[3].

Cependant ce petit succès est sans lendemain, une tentative sur Châtillon est repoussée[4] et Sapinaud est bientôt abandonné par ses troupes[5]. Le général Jean-Baptiste Boussard reprend rapidement Mortagne sans rencontrer de résistance, cependant il est tué par un tireur isolé le 15 octobre, entre Mortagne et Les Herbiers[6].

Hoche ordonne donc au général Amédée Willot, posté à Fontenay-le-Comte parcourir le territoire de Sapinaud avec une armée de 1 800 à 2 000 hommes. Willot se met en marche et oblige Sapinaud à se réfugier dans les territoires contrôlés par Stofflet[1].

Dans le territoire reconquis de l'armée de Sapinaud, les Républicains font placarder dans tous les villages : « La République enlève vos grains et vos bestiaux pour vous punir de votre perfidie dans l'affaire de Mortagne : rendez vos armes et vous aurez vos bœufs[7]. »

Voir aussi

Liens internes

Bibliographie

  • Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, 1912-1931 (réimpr. 2009), p. 498.
  • Charles-Louis Chassin, Les pacifications de l'Ouest, 1794-1801-1815, Tome II, édition Paul Dupont, 1896-1899, p.84.
  • Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. VI, texte en ligne sur google livres
  • Yves Gras, La Guerre de Vendée (1793-1796), Economica, , 184 p. 163.
  • Jean Tabeur, Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, Economica, , p. 250.
  • Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, , p. 58.

Références