Biodiversité

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La diversité biologique (ou biodiversité) n'est pas évidente à définir.

Pour certains, la diversité biologique est une mesure de la diversité relative existant entre des organismes présents dans différents écosystèmes. Cette définition entend diversité au sein des espèces, entre les espèces et au sein des écosystèmes.


Définition de la biodiversité

Une définition, plus simple d'apparence, mais moins évidente à appréhender, fait référence à la totalité des gènes, des espèces et des écosystèmes d'une région. L'avantage de cette définition est qu'elle autorise une plus grande latitude d'approches, ainsi qu'une vue unifiée des trois niveaux traditionnellement utilisés pour décrire la notion de biodiversité :


  • la diversité génétique. Elle correspond à la diversité des gènes au sein d'une espèce. Il existe une variabilité génétique entre les espèces et entre les individus d'une même espèce
  • la diversité spécifique correspond à la diversité des espèces proprement dite.
  • La diversity écosystémique correspond à la diversité d'un niveau d'organisation supérieur du vivant, l'Écosystème.



Cette dernière définition, conforme avec l'approche traditionnelle en cinq niveaux d'organisation de la biologie, apporte une justification supplémentaire à des approches multiples.


  • pour les généticiens, la biodiversité est la diversité des gènes et des organismes. Ils étudient les processus, tels que mutations, échanges de gènes et dynamique des gènes se produisant à l'échelle de l'ADN et permettant l'évolution.


  • pour les biologistes, la biodiversité est la diversité des organismes et des espèces, mais aussi de la façon dont les organimes fonctionnent. Les organismes apparaissent et disparaissent; les sites sont colonisés par les organismes de la même espèce ou par une autre... Les organismes et les espèces n'utilisent pas les mêmes stratégies de reproduction, voire celles-ci peuvent chnager en fonction de l'environnement. Certaines espèces développent des organisations sociales pour améliorer leur objectifs de reproduction ou utilisent les espèces voisines vivant en communautés.


  • pour les écologistes, la biodiversité est aussi la diversité des interactions durables entre espèces. Ces dernières font référence aux espèces, mais aussi à leur environnement et à l'Écorégion colonisée. Dans chaque écosystème, les organismes vivants font partie d'un tout, ils interagissent les uns avec les autres, mais aussi avec l'air, l'eau et le sol qui les entourent.


Quels sont les rôles de la biodiversité

La biodiversitéa contribuée de nombreuses façons au développement de la culture humaine, et, en retour, les communautés humaines ont joué un rôle majeur en terme d'évolution de la diversité aux niveaux génétiques, spécifiques et systémiques.


Pour les hommes, la biodiversité est avant tout une ressource naturelle pour la vie quotidienne, fournissant de la nourriture (cultures vivrières, bétail, poissons...), des fibres pour l'habillement, du bois pour le chauffage et la construction d'habitats, des médicaments et de l'énergie. Les usages de la biodiversité associés à l'agriculture et à la transformation en aliments est aussi appelée agrobiodiversité.


Les écosystèmes fournissent également des supports de production (fertilité du sol, prédateurs, décomposition des déchets...) et des services tels que la purification de l'air et de l'eau, la stabilisation et la moderation du climat, la diminution des conséquences des sécheresses, inondations et autres désastres environnementals.


Si les ressources biologiques représentent un intérêt écologique pour la communauté, la valeur économique de la biodiversité est également de plus en plus mise en avant. De nouveaux produits sont développés grâce aux biotechnologies, et de nouveaux marchés créés. Pour la société, la biodiversité est aussi un secteur d'activité et de profit, et demande une gestion appropriée des ressources.


Finalement, le rôle de la biodiversité est d'être un miroir de nos relations avec les autres espèces vivantes, une vue éthique avec des droits, des devoirs, et une nécessité éducative.


Voir également : Ecotourisme



How to measure biodiversity?

From the view point previously defined, no single objective measure of biodiversity is possible, only measures relating to particular purposes or applications.

For conservationists, this measure should quantify a value that is at the same time broadly shared among people for whom they are acting and considered as being in need of protection.

For others, a broader and more economically defensible definition is that measures should allow to ensure continued possibilities both for adaptation and future use by people, assuring production and environmental sustainability in a changing and ever adapting world. As a consequence, biologists argued that this measure is likely to be associated with the variety of genes. Since it cannot always be said which genes are more likely to prove beneficial, the best choice for conservation is to assure the persistance of as many genes as possible.

For ecologists, this approach is sometimes considered inadequate and too restricted.


One way to analyse biodiversity is systematics, capability to distinguish one organism from another. This option is confronted to a time and a number issue. 1,75 millions of species have been described. However, estimates of the true number of living species range from 3.6 million to more than 100 million. Besides, some say that knowledge of species and families are no more at stack, and must be completed by a better understanding of functions, interactions and collectivities. Moreover, taxonomists meet the problem of gene exchanges between organisms and species.


Biodiversity can also considered along 2 directions, time and space.


  • Biodiversity and time : biodiversity is not static : it is a system in constant evolution, from a species, as well as from an individual organism point of view. The average half-life of a species is around one million of years and 99% of the species that have ever lived on earth are today extinct.



Examples of biodiversity-rich countries

  • Brasil is said to represent 1/5 of the world biodiversity, with 50.000 plant species, 5.000 vertebrae, 10-15 millions of insects, millions of microorganisms
  • India is said to represent 8 % of the recorded species, with 47.000 plants species and 81.000 animals.


Is biodiversity threatened ?

During the last decades, an erosion of biodiversity was observed. A majority of biologists believe that a mass extinction is under ways. Although divided over the numbers, many scientifics believe that the rate of loss is greater now than at any time in history.

Some studies show that about 1 over 8 known plant species is threatened with extinction. Every year, between 17,000 and 100,000 species vanish from our planet'. Some people say that up to 1/5 of all living species could disappear within 30 years. Nearly all say that the losses are due to human activities?39;, in particular destruction of plant and animal habitats.


Some justify this situation not so much by a species overuse or ecosystem degradation than by their conversion in very standardized ecosystems (e.g. monoculture following deforestation). Before 1992, other pointed out that no properties rights or no access regulation to resources necessarily lead to their decrease (degrading costs having to be supported by the community).


Among the dissenters, some argue that there are not enough data to support the view of mass extinction, and say abusive extrapolations are being made on the global destruction of rainforests, coral reefs, mangrove swamps, and other rich habitats.


Quel prix accorder à la biodiversité ?

Les écologues et les environnementalistes ont été les premiers à insister sur l'aspect économique de la protection de la diversité biologique. Ainsi, Edward Wilson écrivait en 1992, que la biodiversité est l'une des plus grandes richesses de la planète, et pourtant la moins reconnue comme telle.

Nombreux sont ceux qui aujourd'hui considèrent la biodiversité comme un réservoir de ressources utilisables pour fabriquer des produits agro-alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques... Cette notion de mise en valeur des ressources est à l'origine des craintes de disparition des ressources liée à l'érosion de la biodiversité, mais aussi des nouveaux conflits portant sur les règles de partage et d'appropriation de la dite-richesse.


Un préalable à toute discussion sur la répartition des richesses est nécessaire : celui de l'évaluation économique du prix de la biodiversité. Cet objectif doit aussi permettre de déterminer les moyens financiers à consacrer à sa protection. Ce niveau champ d'étude est appelé : Évaluation économique De La Biodiversité.



Juridical status of biological diversity

Biodiversity must be evaluated and its evolution analysed (through observations, inventories, conservation...) then it must be taken into account in political decisions. It is beginning to receive a juridical setting.


  • "Law and ecosystems" relationship is very ancient and has consequences on biodiversity. It is related to properties rights, private and public. It can define protection for threatened ecosystems, but also some rights and duties (for example, fishing rights, hunting rights).
  • "Laws and species" is a more recent issue. It defines species that must be protected because threatened by extinction. Some people question application of these laws.
  • "Laws and genes" is only about a century old. While the genetic approach is not new (domestication, plant traditionnal selection methods), progress made in the genetic field in the past 20 years lead to the obligation to tighten laws. With the new technologies of genetic and genetic engineering, people are going through gene patenting, processus patenting, and a totally new concept of genetic resource. A very hot debate today seeks to define whether the resource is the gene, the organism, the DNA or the processus.



The 1972 Unesco convention established that biological resources, such as plants, were common heritage of mankind. These rules probably inspired the creation of great public banks of genetic resources, located outside of the source-countries.


New global agreements (Convention on Biological Diversity), now gives sovereign national rights over biological resources (not property). The idea of static conservation of biodiversity is diseappearing and being replaced by the idea of a dynamic conservation, through the notion of resource and innovation.

The new agreements commit countries to conserve the biodiversity, develop ressources for sustainability and share the benefits resulting from their use. Under these new rules, it is expected that bioprospecting or collection of natural products has to be allowed by the biodiversity-rich country, in exchange for a share of the benefits.

Sovereignety principles can rely upon what is better known as Access and Benefit Sharing Agreements (ABAs). The Convention on Biodiversity spirit implies a prior informed consent between the source country and the collector, to establish which resource will be used and for what, and to settle on a fair agreement on benefit sharing. Bioprospecting can become a type of biopiracy when those principles are not respected.




See also Convention on Biological Diversity-- International Treaty on Plant Genetic Resources for Food and Agriculture -- Fair trade



External link :Text on the Convention on biodiversity : http://www.biodiv.org/convention/articles.asp