Christianisme
Sommaire
- Introdution
- Origine
- Livres Saints
- Extension
- Annexes
Introdution
Le Christianisme est une famille de religions fondée, selon l'apologie, par Jésus que beaucoup nomment le Christ, selon l'expression du théologien germano-américain Paul Tillich .
Origine
Cet article décrit les grandes lignes de l'histoire du christianisme et fournit des liens d'orientation vers des sujets spécifiques. Il est traduit, pour l'essentiel, de la version anglaise de Wikipedia.
RACINES DU CHRISTIANISME
LE FOND JUIF
Le christianisme a émergé du judaïsme au premier siècle de l'ère commune. Le christianisme a gardé du judaïsme ses Ecritures ( l'Ancien Testament ou Première Alliance ) et certaines de ses doctrines fondamentales telles que :
- le monothéisme ,
- la croyance dans un moshiach (mot hébreu, signifiant oint pour le Messie ; cette forme est généralement connue sous le nom de Christ ( Chrestos en Grec).
La représentation juive moderne du Messiah ou Messie est nationale - le libérateur d'Israël, et présente des différences significatives avec la façon dont les chrétiens comprennent ce concept. Le christianisme conçoit différemment son Messie, Jésus, dans lequel, pour la majorité des confessions, Dieu lui-même s'incarne et devient le libérateur d'Israël et de toute l'humanité. Les chrétiens et les juifs sont en désaccord permanent au sujet de leur conception du Messiah depuis le début du christianisme jusqu'à nos jours ; ces divergences se fondent sur des interprétations différentes de divers passages de l'Ancien Testament ou Tanach.
Le christianisme a également continué plusieurs des modèles trouvés dans le judaïsme de la période suivant la destruction du 2nd Temple, comme:
- l'adaptation la forme du culte synagogal aux églises de paroisses, (le culte synagogal était déjà présent en Galilée)
- l' utilisation d'encens dans la prière;
- l'utilisation des psaumes et d'autres textes des Ecritures;
- un sacerdoce;
- un calendrier religieux dans lequel certains événements et/ou croyances sont spécifiquement commémorés tous les ans certains jours;
- l'utilisation de chants et hymnes dans la prière;
- des disciplines ascétiques telles que le jeûne et l'aumône.
Les chrétiens adoptent rapidement la Septante juive comme écriture fondatrice ou Bible ; plus tard, ils canonisèrent également les livres du Nouveau Testament ou Seconde Alliance . Mais l'évolution de la doctrine montre une notable influence de Plotin, philosophe néo-platonicien comme de Philon exégète et philosophe juif.
En 2001, Daniel Boyarin, professeur d'Études talmudiques à l'université de Californie (Berkeley) et grand admirateur de Paul de Tarse écrit:
Judaïsmes et Christianismes [du premier siècle] demeurèrent entremêlés bien au-delà de la première partie du second siècle et ce jusqu'à ce que le judaïsme rabbinique, dans sa tentative nativiste de se couper de sa propre histoire avec la théologie du logos "chrétien", se mit à s'imaginer lui-même comme une communauté pure de tout hellénisme.
Annexes
Pour cette partie, consulter :
Plus spécifiquement :
- La vie de Jésus de Nazareth
- Les Douze Apôtres
L'APPARITION LA PLUS PRECOCE DU CHRISTIANISME
Selon les événements enregistrés dans les Evangiles et dans les Actes des Apôtres , le christianisme s'est développé de la pratique personnelle d'une minorité de juifs pour devenir le groupe religieux dominant du monde méditerranéen en un peu plus de 300 ans.
Des extensions importantes, à l'est et au sud méditerranéen, furent également gagnées. Cette section examinera ces 300 ou 400 premières années.
- Les judéo-chrétiens de Jérusalem
- Les hellénistes ou judéo-chrétiens en diaspora (Gentils)
- les cultes de maison
- Dura Europos, Syrie
- La conversion de Constantin
LES PREMIERES CONTROVERSES
Les controverses sur la doctrine commencèrent immédiatement. Les églises locales nouvellement organisées discutèrent, puis, se rapprochant du pouvoir et bénéficiant de sa logistique, organisèrent sous sa tutelle, des conciles pour en débattre Comme on peut le voir dans les Les dogmes catholiques romains, l'issue du débat se solda quasi systématiquement par l'expulsion de groupes dès lors nommés hérésies.
LA CONCURRENCE
Le christianisme n'était pas la seule religion cherchant et trouvant des adeptes au 1er siècle . Les historiens modernes du monde romain trouvent de l'intérêt dans ce qu'ils appelent des religions à mystère ou des cultes à mystère commençant au dernier siècle de la République Romaine et se développant pendant les siècles de l'Empire Romain. Les auteurs romains eux-mêmes, tel que Tite-Live , racontent l'importation "des dieux étrangers" pendant des périodes de difficultés dans l'empire romain.
Le judaïsme, recevait aussi des convertis et, dans certains cas, prosélytaient activement. Le Nouveau Testament témoigne d'une catégorie des personnes désignées sous le nom de craignants-dieu dont on pense avoir été en passe de se convertir, à moins qu'ils ne soient peut-être ceux des Gentils qui ne s'étaient pas soumis à la circoncision. Philon d'Alexandrie fait explicitement devoir aux juifs d'accueillir des convertis.
- Mithraïsme - religion de Mithra, qui peut être distinguée à l'intérieur des religions persanes.
- Mandanisme - le groupe dans lequel Mani est réputé avoir été élevé
- Manicheisme - le groupe qui est venu de Mani
SECOND ET TROISIEME SIECLES
Au troisième siècle les convertis instruits ont commencé à produire deux genres d'écrits qui nous aident à comprendre les formes de développement du christianisme :
- des travaux destinés à un large public de non-Chrétiens instruits : les Apologies dans le même sens que le titre du discours donné par Socrate pour sa défense devant l'assemblée athénienne, qui se nomme Apologie, c'est à dire défense.
- et les travaux destinés à ceux qui se considéraient comme chrétiens dans le but d'instruire et d'admonester des chrétiens de la communauté.
L'apologète, pour peu que ces auteurs soient connus, fait une présentation pour les classes instruites des croyances chrétiennes, quasi systématiquement associée à une attaque des croyances et pratiques des païennes ou d'autres écoles chrétiennes, comme le montre le grand nombre d'écrits intitulés "apud hereses".
Quelques apologètes
La renaissance païenne du troisième siècle
Quatrième siècle
Développement de Canon des Ecritures
Le Christianisme acquiert, dans l'empire romain, le statut de religio licita jusqu'ici accordé au seul judaïsme.
- Le premier Concile Oecuménique de Nicée
La renaissance païenne au Quatrième siècle à Rome
- L'empereur Julien dit l'Apostat
Les controverses christologiques
- Diodore, Théodore, et Apollinaire
- Le concile monophysite d'Ephèse et, en réaction, le Concile de Chalcédoine
- La recherche de la réconciliation et la doctrine d'une volonté
Sur cette partie, lire :
- Richard E. Rubenstein Le jour où Jésus devint Dieu, Paris, 2000
392- Le christianisme devient une religion d'état. Les païens sont joyeusement persécutés.
- Théodose I
- Jean Chrysostome (ou bouche d'or, en français)
Cinquième siècle
La diffusion dans le monde méditerranéen
Le développement en dehors du monde méditerranéen
Le christianisme ne s'est limité au bassin méditerranéen et à ses arrières-pays. Il s'est répandu par tout où existaient des zones de diaspora (terme d'origine grecque pour dispersion) juive, entre autre en Mésopotamie (terme d'origine grecque pour entre les fleuves) en dehors de l'empire romain,, où cette population résidait depuis la captivité de Babylone, ville où se développa une grande partie du Talmud.
à suivre
Les Christianismes
- l'Orthodoxie, née du Schisme de 1054,
- le Catholicisme Romain, née du même Schisme, et le catholicisme non romain
- les Protestantismes, nés de la Réforme du XVIe Siècle.
Liens Internes
- Génériques : Religion, Monothéismes, Polythéisme,
- Spécifiques : Sarcophages paléochrétiens
liens externes
- The ways that never parted : http://www.princeton.edu/~religion/ways/
Colloque Oxford-Princeton "Juifs et Chrétiens dans l'Antiquité tradive et les débuts du Moyen-Âge" - 9 au 11-jan-2002.
Lire aussi:
- Essai sur les origines du Christianisme, Etienne Nodet o.p., Justin Taylor, Le Cerf, Paris, 2001
- Le Judaïsme à l'aube de l'ère chrétienne, XVIIIe Congrès de l'ACFEB, sous la direction de Philippe Abadie et Jean-Pierre Lemonon, Paris, Éditions du Cerf, "Lectio Divina, 186", 2001, 412 p.
- recension sur le site du Bulletin de Littérature Ecclésiastique : http://216.71.109.89/toulouse/ict/ble/199.mv
- Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien (30-135), François Blanchetière, Paris, Éditions du Cerf, "Initiations", 2001, 588 p.
- recension sur le site du Bulletin de Littérature Ecclésiastique : http://216.71.109.89/toulouse/ict/ble/200.mv
- Actes du Colloque de Jérusalem, 6-10 juillet 1998 - Le Judéo-christianisme dans tous ses états, sous la direction de S.-C. Mimouni, Paris, Éditions du Cerf, 2001, 462 p.
- recension sur le site du Bulletin de Littérature Ecclésiastique : http://216.71.109.89/toulouse/ict/ble/201.mv
- recension sur le site du Bulletin de Littérature Ecclésiastique : http://216.71.109.89/toulouse/ict/ble/201.mv