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Kailao

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Le kailao est une danse de guerre importée des Tonga depuis les îles voisines Wallis et Futuna[1].

Histoire

Le kailao est habituellement exécuté lors de cérémonies publiques et privées. Les hommes, qui portent des bâtons stylisés appelés pate kailao, dansent en une manière féroce qui émule le combat, avec l'accompagnement d'un tambour ou d'une percussion métallique qui établit le tempo. À la différence d'autres danses tongiennes, le kailao est exécuté sans chanter. La séquence de mouvements qui doivent être exécutés par le groupe est dictée par le meneur de la danse, qui donnera le nom de la séquence et rapportera quand commencer. La danse montre la discipline des danseurs, l'obéissance et leur habileté avec leur arme. Une danse de Rotuma similaire, également dérivée de celle de Wallis, est similairement appelé ka'loa.

Sipi tau

Le sipi tau est une danse exécutée par l'équipe des Tonga de rugby à XV et de rugby à XIII avant chaque match comme une forme de kailao. Le chant fut écrit par le roi Taufaʻahau Tupou IV en 1994, mais ses origines sont plus anciennes. Aux îles Tonga avant le XIXe siècle, il n'y avait pas une danse de guerre. En fait, le seul parler était considéré un signe de faiblesse en bataille avant la guerre. Toutefois, au XIXe siècle, une danse de guerre fut introduite aux Tonga depuis les îles voisines Wallis et Futuna, qui ont été annexées rapidement par Tonga. Il y a eu différentes formes de sipi tau exécutées par l'équipe tongienne mais on ne sait pas quand elles ont été utilisées pour la première fois en rugby. La dernière version a été composée en honneur d'une tournée en Nouvelle-Zélande réussie en 1994[2].

Chant

Paroles en tongien :

ʻEi e!, ʻEi ē!
Teu lea pea tala ki mamani katoa
Ko e ʻIkale Tahi kuo halofia.
Ke ʻilo ʻe he sola mo e taka
Ko e ʻaho ni te u tamate tangata,
ʻA e haafe mo e tautuaʻa
Kuo huʻi hoku anga tangata.
He! he! ʻEi ē! Tū.
Te u peluki e molo mo e foueti taka,
Pea ngungu mo ha loto fitaʻa
Te u inu e ʻoseni, pea kana mo e afi
Keu mate ai he ko hoku loto.
Ko Tonga pe mate ki he moto
Ko Tonga pe mate ki he moto.

Traduction en français:

Hé! Hé!
Je vais parler au monde entier.
L’aigle de mer est mort de faim.
Que l’étranger et le visiteur soient avertis.
Aujourd’hui, partout, je suis le démolisseur d’âmes.
Des demis jusqu’aux arrières,
je ne suis plus un être humain.
Hé! Hé! Hé! écrase!
La victoire ou la mort, voilà ma volonté.
Pour les Tonga, je donnerai tout.
Pour les Tonga, je donnerai tout.

Notes et références

  1. Adrienne L Kaeppler, Poetry in motion: Studies of Tongan dance, Vava'u Press, (ISBN 982-213-003-1)
  2. http://www.irishtimes.com/sport/artistic-merit-tonga-war-dance-1.234614

Voir aussi