Il était une fois… l'Espace

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Il était une fois...
l'Espace

Titre original Il était une fois...
l'Espace
Genre Série d'animation,
de science-fiction
Création Albert Barillé
Production Procidis et Eiken (studio)
Pays d'origine Drapeau de la France France
Drapeau du Japon Japon
Chaîne d'origine FR3
Société Radio-Canada
RAI
RTVE
KRO Holland
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 26
Durée 25 minutes
Diff. originale

Il était une fois… l'Espace est une série télévisée d'animation française en 26 épisodes de 25 minutes, créée en 1981 par Albert Barillé pour les studios Procidis en coproduction avec le studio japonais Eiken et diffusée à partir du sur FR3.

Synopsis

Cette série, destinée aux enfants, succède à la première du genre, intitulée Il était une fois... l'Homme. Elle reprend la quasi-totalité des personnages de cette dernière pour les transposer dans un décor et des scénarios de science-fiction.

Dans un futur lointain, l'humanité s'est étendue à travers l'espace et a rencontré d'autre races extraterrestres. Ensembles, elles ont crée la Confédération Oméga, une organisation interstellaire composée de membres tels que la Terre, les constellations d'Andromède, du Scorpion ou encore de Cassiopée sous la direction de la présidente Pierrette et dédiée au maintien de la paix galactique grâce à sa Police Spatiale sous le commandement du colonel Pierre, lequel est secondé par le commandant Legros.

Le fil de l'histoire suit les aventures du lieutenant Pierrot — fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette — du lieutenant Psi — de son vrai nom Mercedes, jeune femme au don de télépathie — et, dans une moindre mesure, du lieutenant Petit-Gros — fils du commandant Legros — qui viennent tout juste de sortir de l'académie de la Police Spatiale et commencent leur carrière alors que la turbulente république militaire de Cassiopée, dirigée par le général Le Teigneux assisté du consul Le Nabot, mène une campagne de déstabilisation — parfois de manière plus clandestine, parfois de manière beaucoup plus ouverte — contre la Confédération que Le Teigneux entend soumettre à sa volonté avec l'aide d'alliés inconnus.

La situation s'aggrave considérablement avec la découverte d'une nouvelle planète du nom de Yama, et de la menace d'une ampleur sans précédent qu'elle renferme: la race des Humanoïdes, contrôlée par le Grand Ordinateur, lequel veut conquérir tout l'univers et imposer sa loi à toute vie organique en déclenchant la plus grande guerre qui ait jamais eu lieu...

Création

Albert Barillé en 2007.

Contrairement à de nombreuses séries de cette époque, Il était une fois... l'Espace est de conception essentiellement européenne (la chaîne FR3 y jouant un rôle central), et apporte un très grand soin au graphisme, à l'exactitude scientifique (nom des constellations et des étoiles, positions et aspect respectifs des planètes du système solaire, etc) ainsi qu'aux musiques d'ambiance, créées par le célèbre compositeur Michel Legrand et exécutées par un orchestre symphonique. Autre différence fondamentale avec de nombreuses séries animées américaines ou japonaises de l'époque, la violence y est quasiment absente, les héros utilisant le plus souvent des armes paralysantes, et non leurs rayons laser désintégrateurs (rares cas d'emploi contre des animaux féroces).

Scénarios et dialogues

Conception et réalisation

Dessins, graphisme, recherches plastiques

Modèle:Message galerie

Décors

Musiques

Orchestration et arrangements

Chanson

Il était une fois... l'Espace chantée par Jean-Pierre Savelli

Paroles

Direction artistique

Voix françaises (doublages)

Synchronisation

  • Jacques Michau

Story-boards

  • Jean-Pierre Sornin
  • Rachel Meyer
  • Stéphane Sainte-Foy
  • Michel Boule
  • Jean-Yves Raimbaud
  • Michel Clatigny[2]
  • Didier Gourdin

Participations

Bien que la société de production Procidis soit française, de nombreux pays ont participé à la réalisation de cette série. Dans l'ordre des crédits :

Personnages principaux

Protagonistes

  • Le colonel Pierre est le chef de la police spatiale d'Oméga et le mari de la présidente de la Confédération. Il est heureux en ménage, droit, strict et d'une grande moralité.
  • La présidente Pierrette est la dirigeante de la Confédération Oméga et l'épouse du colonel Pierre. Derrière son aspect souriant, elle doit en permanence jouer le consensus entre les membres du Conseil. Elle représente l'archétype de la femme moderne: active, avec de lourdes responsabilités liées à sa fonction. Elle est aussi une épouse et une mère de famille attentionnée.
  • Le lieutenant, puis capitaine Pierrot, fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette. Il rejoint la police spatiale de la Confédération Oméga après ses études et se retrouve aux commandes d'un vaisseau de type Libellule. Pierrot débute la série avec le grade de lieutenant, puis se voit promu capitaine à la suite d'un acte de bravoure visant à sauver la Terre d'une gigantesque fusée téléguidée. Jeune homme bon, courageux et parfois intrépide, il rencontre parfois des difficultés relationnelles avec Psi, qui lui est subordonnée mais nettement plus lucide que lui sur les difficultés inhérentes aux missions spatiales.
  • La lieutenant Mercedes, surnommée Psi[3], est une jeune femme calme, attentive et posée. Coéquipière et probablement petite amie de Pierrot, elle assiste celui-ci en tant que second pendant plusieurs missions périlleuses de patrouille au sein de la Police spatiale, en agissant avec méthode et finesse. Particulièrement intuitive, elle tente à maintes reprises de convaincre son partenaire initialement incrédule du bien-fondé de ses précognitions. Elle possède ainsi certains pouvoirs qui lui permettent d'entrevoir un danger ou de pouvoir communiquer par télépathie, en sus d'une faculté d'hypnotisme[4], talents qui lui valent son surnom[5]. Respectant les êtres vivants dans leur ensemble, elle se sert de ses armes uniquement pour paralyser, jamais pour tuer. Elle est d'origine sud-américaine, et plus spécifiquement de nationalité brésilienne (Cf. Page Wikipédia en anglais, et Jean Barbaud a confirmé cette info, précisant que cela avait été inspiré par la compagne du moment d'Albert Barillé, qui était brésilienne. Et note 8, ci-dessous dans la rubrique "Principes moraux et narratifs de la série"). A de multiples reprises au cours de la série, Psi dit elle-même qu'elle a une spécialisation en géologie.
  • Métro est un robot, et plus précisément un « androïde à cerveau positronique ». En tant qu'équivalent robotique du professeur Maestro, il est considéré comme un savant parmi les autres robots. Lors des révoltes robotiques, il sert donc d'émissaire aux humains, voire de champion dans le cadre des duels qui l'opposent à de bien plus grands adversaires mécaniques, tel l'énorme Goldenbar qu'il parvient à vaincre par la ruse. Créé par Maestro, Métro se croit — souvent à raison — plus débrouillard et intelligent que le professeur, ce qui énerve prodigieusement ce dernier. Doté de surcroît du même caractère que son créateur, il est geignard, vieux jeu, radoteur et doté d'une grande curiosité vis-à-vis du fonctionnement de l'espèce humaine. Il accompagne Pierrot et Psi dans leurs patrouilles et les aide à sortir de plus d'une situation périlleuse, par sa logique, sa capacité de voler dans les airs ou ses connaissances mécaniques. Il sera détruit lors d'un crash puis sera recréé. Il se montre d'une aide précieuse tant pour les patrouilleurs qu'il accompagne que pour mettre en lumière les particularités des mondes visités.
  • Le commandant Le Gros est le second du colonel Pierre. Doté d'un tempérament direct et impulsif, il apprécie les prises d'initiatives et préfère une bonne bagarre aux discussions. Il ne cache pas son aversion pour les membres de la confédération de Cassiopée.
  • Le professeur Maestro est le scientifique en chef et pour ainsi dire le doyen de la Confédération Oméga. Il possède une voix consultative au Conseil du fait de son bagage scientifique. Radoteur, râleur, il est souvent coupé lorsqu'il se lance dans des explications jugées trop techniques ou rébarbatives, mais il demeure néanmoins la voix de la sagesse. Il est le créateur de Métro, qu'il a fait à son image et à son caractère, ce qui crée des tensions comiques entre les deux savants. Les principaux vaisseaux de la flotte de la Police Spatiale d'Oméga sont également conçus par lui.
  • le lieutenant Petit-Gros est le meilleur ami de Pierrot : ils ont suivi ensemble les enseignements de l'Académie de police et se connaissent de longue date. Fils du Commandant Le Gros, il a hérité du même tempérament direct que son père, à savoir une préférence pour la bagarre. Il est doté d'un physique hors-norme, d'une force à toute épreuve. Il est parfois balourd, mais toujours brave, intègre et franc. Comme son père, il travaille dans la Police spatiale d'Oméga.

Antagonistes

  • Le général Le Teigneux est le chef suprême de la Constellation de Cassiopée, peuplée par des extra-terrestres pratiquement identiques aux humains, mises à part leurs oreilles pointues. Archétype du méchant et du dictateur, le général se montre agressif, autoritaire, stupide et borné. Bien qu'il soit parvenu à la tête de la Constellation de Cassiopée par élection, il ne respecte pas le jeu démocratique et fait arrêter ses conseillers lorsqu'ils le contrarient. Membre remuant et irascible de la Confédération Oméga, Le Teigneux n'est raisonné qu'à grand-peine par la présidente Pierrette, qui doit sans cesse alterner diplomatie et intimidation à son encontre. À terme, le général finit d'ailleurs par couper les ponts avec la Confédération Oméga. Souhaitant conquérir l'univers par tous les moyens, Le Teigneux forge une alliance avec le Grand Ordinateur, croyant à tort pouvoir manipuler les mystérieux Humanoïdes. Il scelle ainsi sa perte et l'asservissement de Cassiopée.
  • Le consul Le Nabot assume les fonctions consulaires au Conseil de la Confédération Oméga jusqu'à la rupture diplomatique entre la Constellation de Cassiopée et la Confédération, après quoi, il sera le représentant diplomatique de Cassiopée auprès des Humanoïdes. Conseiller du général Le Teigneux, le Nabot compense sa faiblesse physique et sa veulerie par la ruse et la fourberie. Il tire ainsi les ficelles en manœuvrant son terrible chef. Par ailleurs, le Nabot souhaite exploiter les pouvoirs étranges de Psi au profit de Cassiopée.
  • Le Grand Ordinateur apparaît vers la fin de la série, durant l'épisode 21, bien que les répercussions de ses actes se manifestent fort en amont. Tête pensante et cerveau des Humanoïdes de la planète Yama, son but ultime consiste à empêcher toute guerre. Pour y parvenir, le Grand Ordinateur prétend imposer une dictature totalitaire à toutes les créatures pensantes de l'univers. Créée deux siècles auparavant par le professeur Shiva, un scientifique terrien las des conflits, l'entité robotique poursuit de manière radicale les visées de son maître décédé, sans jamais se remettre en cause. Ayant aisément décrypté les secrets de fabrication de l'armement moderne que le général Le Teigneux lui a massivement fourni, le Grand Ordinateur se retourne contre son ancien allié avant de menacer la Confédération Oméga. Prêts à déclencher la plus grande guerre jamais connue, les Humanoïdes incarnent la nature systématique et froide des machines qui, si perfectionnées soient-elles, ne sauraient remplacer le jugement humain.

Personnages secondaires

  • Maestro du XXe siècle. Ce Maestro-là est l'homonyme du Maestro d'Oméga. Parti de la Terre au début du XXIe siècle, il a hiberné durant un millier d'années avant de se retrouver à Oméga à l'époque de la série. Il ressemble physiquement (notamment par sa calvitie) au créateur de la série, Albert Barillé.
  • Petite Pierrette, fille du colonel Pierre et de la présidente Pierrette. Elle apparaît très rarement dans la série bien qu'elle figure au générique de fin. Elle fera notamment partie de l'équipage choisi par son frère (Pierrot) pour aller à la rencontre du Grand Ordinateur ainsi que de celui qui entre en contact avec les êtres spirituels dans l'épisode 26. Elle est souvent associée à Petit Gros.

Épisodes

  1. La Planète Oméga
  2. Les Sauriens
  3. La Planète verte
  4. Du côté d’Andromède
  5. Les Cro-Magnons
  6. La Révolte des robots
  7. La Planète Mytho
  8. Le Long Voyage
  9. Cassiopée
  10. La Planète déchiquetée
  11. Les Naufragés de l’espace
  12. Les Géants
  13. Les Incas
  14. Chez les dinosaures
  15. Les Anneaux de Saturne
  16. L’Imparable menace
  17. Terre !
  18. L’Atlantide
  19. L’Étrange retour vers Oméga
  20. La Revanche des robots
  21. Les Humanoïdes
  22. Un monde hostile
  23. Cité en vol
  24. Le Grand Ordinateur
  25. Combat de titans
  26. L’Infini de l’espace

À noter que les 6 derniers épisodes de la série ont été regroupés en un film, La Revanche des Humanoïdes, d'une durée de 1 h 34, et diffusé au cinéma en France en 1983.

Commentaires

Actuellement, la série entière ainsi que le film, sont disponibles en coffrets DVD et VHS. En 2001, l'intégralité de la bande originale de Michel Legrand a également bénéficié d'une parution en double-CD sous le label Loga-Rythme.

Esthétique visuelle et musicale

Bénéficiant du savoir-faire japonais en matière d'animation, Il était une fois... l'Espace a remarquablement bien vieilli, tant les décors que les histoires restent encore très pertinents au[non neutre] XXIe siècle. C'est l'illustrateur français Manchu qui est à l'origine de la conception de la plupart des véhicules et décors de science-fiction. Son style, très réaliste, confère une atmosphère et une identité toute particulière à la série. Manchu continue de produire de très nombreuses couvertures de romans de science-fiction aux éditions françaises.

Comme dans l'opus précédent, Il était une fois... l'Homme, le design des personnages est réalisé par Jean Barbaud.

Du point de vue logique, Il était une fois... l'Espace est une série « à système », avec des personnages très typés, et des principes de fonctionnement posés dès le départ. Ainsi, les flottes de vaisseaux spatiaux par exemple, sont conçues de manière très rationnelle, chaque véhicule ayant des caractéristiques bien précises, de la minuscule navette de type Puce de l'espace au gigantesque paquebot Cosmopolitain, en passant par les corvettes de classe Libellule et les croiseurs légers de classe Colibri. On les retrouve en fonction des missions des équipes au long des différents épisodes.

La bande originale est écrite et dirigée par Michel Legrand. Le générique de début, qui figure sous forme de plan séquence, représente le voyage d'un vaisseau depuis la Terre vers l'infini de l'espace, en passant par les planètes du système solaire (de la Terre à Uranus en passant par la ceinture d'astéroïdes), démontre la volonté de rigueur scientifique de la série.

Pour les musiques d'ambiance, Michel Legrand s'appuya sur diverses formations orchestrales : jazz, musique de chambre, orchestre symphonique, rock, musique électronique, etc.

Le générique d'ouverture de la version japonaise, diffusée en 1984, est un montage d'images originales et issus de la série, avec en bande son la chanson Ginga no Joou interprétée par Tatsuya Matsuno. Le générique de fin reprend une partie des visuels du générique d'ouverture original, avec en bande son la chanson Ai no Mori[6].

Principes moraux et narratifs de la série

L'émission Il était une fois... l'Espace tranche nettement avec les autres séries produites par Albert Barillé puisqu'elle n'a pas qu'une vocation éducative, mais également un sens dramatique.

Même si le schéma directeur reste manichéen, avec des personnages positifs, comme la Confédération d'Oméga, et des personnages négatifs, symbolisés par Cassiopée, la série aborde des thèmes célèbres de science-fiction, telle la révolution des machines contre leur créateur, ou bien la dimension supérieure des êtres spirituels rencontrés au début et à la fin de la série. La série affiche de plus un féminisme assez affirmé, puisque la chef suprême du camp des "bons" est une femme (la présidente Pierrette), et que les héros principaux que l'on suit dans une mission nouvelle à chaque épisode sont une équipe "paritaire" formée d'un jeune homme et d'une jeune femme : Pierrot et Psi/Mercedes.

Contrairement à certaines séries de science-fiction japonaises de l'époque (Albator, le corsaire de l'espace ou Goldorak), la Terre ne joue pas un rôle central dans Il était une fois... l'Espace. Le siège de la Confédération Galactique se situe sur la planète Oméga, éloignée de la Terre. La Confédération se compose de multiples puissances alliées : Scorpion, Vega, Aldebaran, Auriga, Hydra et, initialement, Cassiopée. À ce titre, Il était une fois... l'Espace s'inspire de la série Star Trek.

Bien que la société de production (Procidis) d'Albert Barillé soit française, de nombreux pays ont participé à la réalisation de cette série (Belgique, Canada, Espagne, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas, Suède et Suisse). Cette coproduction mondiale se ressent dans les histoires et le choix des personnages, résolument « progressistes » : Psi, l'héroïne féminine, se prénomme en fait « Mercedes » et est typée brésilienne [7], la présidente de la République, chef suprême d'Oméga, est démocratiquement élue et de plus est une femme (Pierrette, mère de Pierrot), tous les types raciaux sont représentés, etc.

À l'instar des personnages de la série Star Trek, les héros Pierrot, Psi et Métro explorent l'espace, à la recherche de nouveaux mondes et de nouvelles civilisations. Une autre source d'inspiration à divers degrés est la théorie des anciens astronautes, spéculation ufologique relatives à de supposés contacts préhistoriques avec des extra-terrestres (Les Cro-Magnons, Les Incas, L’Atlantide, La planète Mytho, Les anneaux de Saturne, Un monde hostile, L'infini de l'espace).

Même si Il était une fois l'espace ne se veut pas aussi didactique que Il était une fois... l'Homme ou ... la Vie, beaucoup d'histoires reprennent, à peine modifiés, des épisodes mythologiques ou des légendes européennes comme David et Goliath, Prométhée, les dieux de l'Olympe, la Pomme de Discorde, l'Atlantide, les Horaces et les Curiaces. Les grandes questions existentielles sont également présentées : l'ordre moral biaisé d'êtres se prenant pour des Dieux, l'Humanité face à la modernité et aux machines, les limites de la technologie, les comparaisons entre une paix armée sous la férule d'un dictateur et la difficulté d'assurer l'ordre en démocratie, par exemple. Certaines planètes visitées par les personnages sont des répliques de la Terre à une époque de son histoire ; cela permet quelques intermèdes didactiques sur ces périodes. De ce fait, concernant les peuples humains, les Incas et les hommes de Cro-Magnon sont mis en lumière. La faune mise en avant vaut pour les dinosaures du Crétacé et la description du comportement social des termites et des fourmis.

La quarantaine galactique est appliquée aux civilisations moins évoluées par la « confédération d'Oméga », qui regroupe Terriens et extraterrestres. À la fin de la série, Oméga et les autres civilisations apprennent qu'elles-mêmes font l'objet d'une quarantaine de la part d'espèces super-évoluées[8],[9].

Faux-raccords

Dans l'épisode 9 Cassiopée le Professeur définit la distance entre les Tritons et le Soleil de Colère à 2 milliards de km, alors que dans l'épisode suivant la Planète déchiquetée, Maestro la définit à 5 milliards de km[10].

Références

  1. « Il était une fois…l’espace », sur Encyclopédisque
  2. « Présentation de Moloch, de vrai nom Michel Clatigny », sur www.moloch-auteur.com (consulté le )
  3. Mercedes, son vrai nom, n'est cité que de rares fois (entre autres dans le premier épisode, La planète Oméga)
  4. Comme on le voit dans l'épisode Cassiopée.
  5. Dans le domaine de la parapsychologie, les pouvoirs psychiques de ce genre sont nommés « facultés Psi ».
  6. https://www.youtube.com/watch?v=LNmoZXyqGcc
  7. « Notre Terre », sur www.hellomaestro.fr (consulté le )
  8. Albert Barillé, Il était une fois... l'Espace, épisode 26 : L’Infini de l’espace, .
  9. Jean-Noël Lafargue, « Le Grand Ordinateur (Il était une fois… l’espace) », sur Le dernier des blogs, .
  10. épisode 9 séquence du conseil de Cassiopée épisode 10 séquence du conseil d'Oméga

Voir aussi

Bibliographie

  • Maroin Eluasti, Magalie Soufflet et Christophe Lambert, Il était une fois... La belle histoire de Procidis, Paris, Huginn & Muninn, , 213 p. (ISBN 978-2-36480-494-4).

Liens externes