François Reichenbach

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François Reichenbach
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François Reichenbach (1979).
Naissance
Paris 16e, France
Nationalité Française
Décès (à 71 ans)
Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, France
Profession réalisateur

François Reichenbach (né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine) est un réalisateur français.

Biographie

Né en 1921 dans une famille aisée d'industriels et d'hommes d'affaires, cousin du producteur de cinéma Pierre Braunberger, neveu du collectionneur Jacques Guérin et du peintre Jean Guérin, François Reichenbach, lui-même amateur d'art et collectionneur, débute comme commissionnaire de tableaux aux États-Unis.

Doté de la double nationalité franco-suisse, il étudie la musique à Genève ; durant la Seconde Guerre mondiale, il est musicien et écrit des chansons, notamment pour Édith Piaf. Puis il s'installe en France avant de partir pour les États-Unis.

Au début des années 1950, il se lance dans la réalisation de films documentaires consacrés à des personnalités ou à des impressions ressenties au cours de ses promenades ou de ses nombreux voyages à travers le monde. Il a ainsi réalisé des portraits du cinéaste Orson Welles, des musiciens Yehudi Menuhin, Arthur Rubinstein ou Magda Tagliaferro, mais aussi des chanteurs ou chanteuses populaires comme Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Barbara, Mireille Mathieu, ou Vince Taylor, des footballeurs Pelé ou Pascal Olmeta, du sculpteur Arman, du guitariste Manitas de Plata, du peintre Dunoyer de Segonzac, du chef d'orchestre Herbert von Karajan, de l'actrice Brigitte Bardot

Amateur de masques mexicains, il a fait don de sa collection ; elle est exposée au Musée d'arts africains, océaniens et amérindiens de la Vieille Charité à Marseille.

En janvier 2015, la Cinémathèque française lui rend hommage et lui consacre une rétrospective[1]

Sur son lit de mort, François Reichenbach a dit à Danièle Thompson sa volonté d'être inhumé en Limousin. Devant les protestations de la scénariste, faisant valoir qu'il ne serait pas commode de lui rendre visite, le cinéaste a répondu « Ceux qui m'aiment prendront le train ». Cela a inspiré à Danièle Thompson le propos (et le titre) du film homonyme de Patrice Chéreau[2].

François Reichenbach meurt le à Neuilly-sur-Seine. Il est inhumé dans la petite section juive du cimetière de Louyat à Limoges.

Filmographie

Courts métrages
Scopitone
Longs métrages

Récompenses et distinctions

Notes et références

  1. « Rétrospective François Reichenbach - La Cinémathèque française », sur www.cinematheque.fr (consulté le )
  2. « Patrice Chéreau, affinités électives. Table ronde - La Cinémathèque française », sur www.cinematheque.fr (consulté le )
  3. « film-documentaire.fr - Portail du film documentaire », sur www.film-documentaire.fr (consulté le )

Liens externes