Dramatique radio

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Théâtre radiophonique aux Pays-Bas (1949)

La dramatique radio ou la dramatique sonore est une forme d'expression radiophonique (et/ou sonore) distincte du théâtre radiophonique puisqu'elle peut avoir recours à des aspects de la création radiophonique impossible à reproduire sur une scène. Le terme se substitue à celui de théâtre radiophonique au début des années 1950[1].

Le mixage de la bande son, par exemple le détimbrage (effet de spatialisation sonore obtenue par filtrage des aigus vulgarisé par la French touch) mais aussi l'ellipse et le montage parallèle, éléments du langage cinématographique, peuvent être employés dans les dramatiques radio, qu'elles soient sérielles, feuilletonesques ou, dans le cas de la dramatique radio proprement dite, en équivalence du long métrage.

Historique

Un exemple internationalement célèbre de dramatique radio est La Guerre des mondes d'Orson Welles en 1938. Y alternent des passages musicaux, des pseudo-interviews, des silences, des effets sonores. La tension dramatique est due au détournement des codes radiophoniques comme les jingles et les annonces de speaker.

Dans les années 1990, la dramatique sonore n'est audible en France que sur France Culture[1],[2].

En 1951, la première série est diffusée sur la BBC : il s'agit de The Archers, série toujours diffusée en 2017, qui compte 17 000 épisodes à ce jour.

Récemment, des émissions comme Panique au Mangin Palace sur France Inter, utilisant les techniques d'échantillonnage, renouent avec Signé Furax, ou comme en 2011, la chronique du France Inter : le 7/10 du tandem Philippe Collin / Xavier Mauduit.

En 2001 en France, John Lang crée une saga sonore diffusée uniquement sur internet : Le Donjon de Naheulbeuk.

Notes

  1. a et b Jeanneney 1999, p. 411
  2. Coline Vazquez, « Cyprien se lance dans la fiction sonore, comme beaucoup avant lui... », Huffington Post, (consulté le )

Bibliographie