Aller au contenu

Base aérienne 163 Gao

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 21 novembre 2021 à 05:59 et modifiée en dernier par Uli Elch (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

La base aérienne 163 Gao était un site opérationnel de l'Armée de l'air, situé sur le territoire de la ville de Gao, au Mali.

Elle était active de 1930 à 1961.

Histoire[modifier | modifier le code]

Entre les deux guerres[modifier | modifier le code]

Elle a été créée le 1er décembre 1931 et abrita la 3e escadrille des unités volantes d'Afrique-Occidentale française[1] à partir de 1932.

Les escadrilles d'AOF sont équipées partiellement de Potez 25 A2 en 1930 puis intégralement de Potez TOE en 1932. Ces avions mènent à partir de 1930 des missions de recherche d'itinéraire, de reconnaissance, de surveillance des conflits et d'attaque de Rezzou dans le Sahara[2].

Durant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

pendant la seconde guerre mondiale, il est probable que la base soit utilisée pour bombarder l'Algérie française contrôlée par le régime de vichy

Après la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Elle ferme à la suite de l'indépendance du Mali le [3].

L'ancienne base aérienne, de nos jours[modifier | modifier le code]

Elle est devenue l'aéroport international de Gao Korogoussou.

Traditions[modifier | modifier le code]

Unités activées sur la base aérienne[modifier | modifier le code]

  • 3e escadrille des unités volantes d'Afrique-Occidentale française, 1932-194x

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes et sources[modifier | modifier le code]

  1. « Unités volantes d'AOF » [PDF], sur Service historique de la défense.
  2. L'Impérialisme colonial français en Afrique. : Enjeux et impacts de la défense de l'AOF (1918-1940), Paris, L'Harmattan, , 480 p. (ISBN 978-2-296-04248-3, présentation en ligne), p. 165-167, 354.
  3. Amadou Toumani Toure, « Cinquantenaire du 20 janvier », sur Portail du gouvernement Malien, (consulté le ).