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Nornickel

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Nornickel
logo de Nornickel
Image illustrative de l’article Nornickel
Combinat d'extraction et d'enrichissement Bystrinski, filiale de Nornickel
illustration de Nornickel

Création 1935

30 juin 1993 sous forme actuelle

Personnages clés Gareth Penny (président du conseil d'administration), Vladimir Potanine (directeur général)
Forme juridique Société anonyme (PAO, Poublitchnoïé Aktsionernoïé Obchtchestvo : « société par actions publique »)
Action MICEX-RTS : GMKN
LSE : MNOD
Siège social Moscou
Drapeau de la Russie Russie
Actionnaires Olderfrey Holdings (d) (34,6 %) ()[1]
En+ Group (en) (27,8 %) ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Exploitation minière, Métallurgie
Produits Nickel
Palladium
Cuivre
Platine
Or
Cobalt
Sélénium
Tellure
Rhodium
Argent
Iridium
Ruthénium
Filiales NordStar, Smartavia, Compagnie minière et métallurgique de Kola, Combinat minier et métallurgique de Norilsk (A.P. Zavéniaguine), Institut Gipronickel, Compagnie de navigation fluviale du Ienisseï
Effectif 72 105 (2020)
Site web www.nornickel.com

Capitalisation 3,7 billions de roubles (septembre 2021)
Fonds propres 4,76 Mds $ (2020)
Chiffre d'affaires 15,5 Mds $ (2020)
Bilan comptable 25,8 G$ ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 3,63 Mds $ (2020)

Nornickel (nom complet en russe : ПАО «ГМК „Нори́льский ни́кель“», forme courte : Норни́кель), anciennement Norilsk Nickel jusqu'en 2016) est une société russe spécialisée dans l'exploitation et la transformation du nickel et du palladium[3] (3/4 de la production mondiale) dans la région de Norilsk, dans le Krai de Krasnoïarsk. Le siège central de l'entreprise se situe à Moscou. Norilsk Nickel, dans une moindre mesure, exploite et transforme l'or, le platine, le cuivre et le cobalt. Elle est de loin le premier producteur mondial de nickel et de palladium et le principal producteur d'or de la Russie. Elle est classée parmi les quatre principaux producteurs mondiaux de platine. Norilsk Nickel est également parmi les dix premiers producteurs de cuivre au monde.

La société anonyme détient le complexe minier et métallurgique de la ville de Norilsk, ainsi que la compagnie minière et métallurgique de la Péninsule de Kola, l'Institut Gipronickel (institut de recherche en génie métallurgique), NordStar, Nordavia, et la Compagnie de navigation fluviale du Ienisseï.

Le siège social de l'entreprise est situé dans le gratte-ciel Mercury City Tower au sein du quartier d'affaires Moskva-City.[4] Jusqu'en 2014, l'entreprise siégeait dans la Rue Bolсhaïa Tatarskaïa à Moscou.

Le , Norilsk Nickel a annoncé avoir acquis environ 90 % de la compagnie canadienne LionOre, un des dix premiers producteurs mondiaux de nickel.[5] Cet achat est évalué à 6,4 milliards de dollars, soit la plus grande acquisition d'une compagnie russe à l'étranger jusqu'ici.

L'entreprise est coté à l'indice RTS, à la bourse de Moscou ainsi qu'à la bourse de Londres.[6]

Histoire

L'exploitation commence dans la région de Norilsk, dans les années 1920.

Des 140 000 employés de l'ère soviétique, l'entreprise en compte désormais la moitié. Le combinat de Norilsk offre des salaires nettement plus élevés que dans le reste du pays (plus de mille dollars pour un simple ouvrier), ce qui est dû aux conditions de vie très pénibles du grand nord arctique.

Mutations historiques

Période soviétique : Du Norillag au Combinat de Norilsk

En 1919, une expédition menée par les géologues Nikolaï Ourvantsev et Alexandre Sotnikov prélève les premiers échantillons de minerai à l'emplacement de la future ville de Norilsk. Ils sont considérés comme les pionniers du gisement. En 1923, un autre géologue, Nikolaï Vyssotski, relève la présence de platine dans un minerai. Les recherches géologiques durent jusqu'en 1934, quand les résultats d'une prospection détaillée fournissent une première mesure des ressources en minerais sur les gisements Norilsk-1 et Norilsk-2[7].

Les 23 et 25 juin 1935, un décret du politburo du Comité central du Parti Communiste prévoit la construction du combinat de Norilsk et du camp de travaux forcés de Norilsk, baptisé Norillag.

En fin d'année 1935, le combinat passe sous le contrôle du NKVD. L'exploitation et la production du métal sont effectués par le travail des prisonniers du goulag ; au total, en vingt ans, un demi-million de personnes passeront au Norillag. Autant de main-d'œuvre gratuite, parmi laquelle s'est trouvé Nikolaï Ourvantsev, pionnier du gisement.[8]

Timbre postal, Russie, 2015

L'extraction du nickel, du cuivre, du Cobalt et des métaux platinoïdes débute à partir des années 40.

Après la fermeture du goulag entre 1954 et 1956[9], beaucoup de travailleurs étaient des volontaires attirés par de meilleurs salaires et des avantages sociaux.[8] À cette époque, le combinat de Norilsk produit 35% du Nickel, 12% du cuivre, 30% du cobalt et 90% des platinoïdes de l'Union Soviétique.

En 1960, le plus grand gisement de minerais sulfurés cupro-nickélifères (cuivre et nickel) au monde est découvert dans le massif de Talnah. En 1965, le gisement Oktiabrskoïé est découvert.

En 1981 démarre l'exploitation de l'usine d'enrichissement de Talnah[10]. En 1979 s'achève la construction de l'usine métallurgique de Nadejda.

1989-2014 : Norilsk Nickel, privatisation et internationalisation

Le 4 novembre 1989, le Conseil des ministres de l'URSS résout la création de l'entreprise d'État pour la production de métaux non ferreux «Norilski Nikel’». Le consortium englobe le combinat minier-métallurgique de Norilsk, les combinats de la Péninsule de Kola, l'usine mécanique d'Olenegorsk, l'usine d'affinage de métaux non ferreux de Krasnoïarsk (OAO Krastsvetmet), ainsi que l'Institut Gipronickel de Léningrad. Ces entreprises sont fusionnées au sein d'un même consortium sur la base de d'un processus de traitement des minerais sulfurés cupro-nickélifères commun à toutes ces entreprises.

En 1993, un décret présidentiel requalifie le consortium Norilski Nickel en société anonyme, l'entreprise devient Norilsk Nickel, société anonyme spécialisée dans la production de métaux non ferreux et de métaux rares.

En 1994, les actions de RAO Norilsk Nickel sont ouvertes à la vente. En 1995, l'Onexim-Bank, appartenant à Vladimir Potanine, obtient 38% du capital social du consortium (51% des actions avec droit de vote) pour 170,1 millions de dollars américains. En 1997, le groupe de Potanine rachète l'intégralité du consortium pour 640 millions de dollars.[11]

En 2001 a lieu une restructuration : les actionnaires de RAO Norilsk Nickel échangent leurs titres contre des titres GMK Norilsk Nickel. Les actions de l'entreprise circulent sur la bourse RTS ainsi qu'à la bourse de Moscou.[5]

En 2002, Norilsk Nickel acquiert le groupe Polyus et devient avec plus de 15% des parts de marché le premier producteur d'or en Russie. Tous les actifs de la filière or de Norilsk Nickel sont transférés dans l'entreprise Polyus. En 2006, Polyus devient une société par actions à entière : Polyus Gold.[12]

En 2006, Norilsk Nickel obtient un droit d'exploitation pour le gisement de Maslov. En septembre 2009, les mesures des ressources de ce gisement sont validées par l'agence fédérale (Rosnedra) pour l'utilisation des sous-sols.[13]

En 2007, Norilsk Nickel obtient le rachat de l'entreprise canadienne LionOre avec une offre de 6,3 milliards de dollars américains.[14]

À partir de 2009, le consortium possède sa propre flotte de navires brise-glace.[5]

En 2014, Norilsk Nickel cède ses actifs internationaux dans les mines aurifères et le projet de mines nickélifères en Australie.[15]

Depuis 2016 : Nornickel, diversification et nouveaux défis

En 2016, la plus ancienne usine de nickel de l'entreprise située à Norilsk (construite en 1942) est fermée à marche forcée pour des raisons écologiques. Le coût de la fermeture avoisine les 11 milliards de roubles.[16] La même année, l'entreprise change de nom et d'identité visuelle, devenant désormais Nornickel.[17]

En 2017, Nornickel devient le seul producteur de nickel en Russie.[18] La marque Nornickel est estimée à 675 millions de dollars par Brand Finance.[19] Le Combinat d'extraction et d'enrichissement minier en Transbaïkalie, dont les coûts de construction sont estimés à 1,5 milliards de dollars, traitant 10 millions de tonnes de minerais par an.[20] Nornickel entre dans le top 5 WWF des entreprises minières russes à responsabilité écologique.[21]

En 2018, Nornickel crée une coentreprise avec Russian Platinium. Les volumes produits par Russian Platinium atteignent les 100 tonnes par an, un niveau comparable avec les volumes de production de Nornickel. Nornickel cède l'exploitation du gisement Maslov à la coentreprise et Russian Platinium mutualise celle des gisements de Tchernogorsk ainsi que de la partie Sud de Norilsk-1.[22] Cependant, la coentreprise est dissoute en 2020 car son activité faisait obstacle à celle de Rusal.[23] De plus, Russian Platinium et Nornickel trouvent un accord d'exploitation commune du gisement de Tchernogorsk.[24]

En 2018 également, le fonds Interros de Vladimir Potanine rachète la part de 2,1% d'actions de Nornickel appartenant à Roman Abramovitch, agrandissant sa participation dans le groupe à 32,9% du capital[25].  La même année s'achève la rénovation de l'aéroport de Norilsk, propriété de Nornickel, avec un volume d'investissement global de plus de 12,5 milliards de roubles, parmi lesquels 7,6 milliards sont octroyés par l'État.[26] Encore en 2018, Nornickel conclut avec l'entreprise allemande BASF un contrat de livraison de nickel et de cobalt à l'usine finlandaise de Harjavalta produisant batteries et pièces de voitures électriques pour un volume de 300.000 véhicules par an.[27]

En 2019, Roman Abramovitch vend 1,7% des actions de Nornickel pour la somme de 551 millions de dollars à un large cercle d'investisseurs, excluant de la transaction tout acteur lié aux sociétés de Vladimir Potanine et à Rusal.[28] Nornickel devient le premier employeur de Russie selon le magazine Forbes (comptant à cette date plus de 75.000 collaborateurs)[29], et occupe la 36e place au classement mondial.[30] La même année, Forbes place Nornickel à la première place du classement des entreprises russes ayant versé le plus de primes à ses dirigeants.[31] Nornickel est partenaire de l'Universiade d'hiver de 2019 qui s'est tenue à Krasnoïarsk.[32]

Le 29 mai 2020, un accident survient dans une centrale thermique appartenant à la filiale énergétique Norilsk-Taïmyr de Nornickel (voir partie Incidents écologiques).  En août 2021, le ministère des Situations d'urgence de Russie annonce la réparation d'une fuite de carburant sur des installations de Nornickel.[33]

Encore en 2020, Nornickel consacre 157 millions de dollars à la lutte contre la pandémie de COVID-19.[34] La même année, Nornickel commence un projet de digitalisation de ses ventes de métaux et annonce devenir le premier émetteur d'actifs virtuels sur sa plateforme suisse Atomyze.[35]

En début d'année 2021, Nornickel interrompt sa production pour cause d'inondation de deux de ses principaux sites d'extraction: Oktiabrski et Taïmyrski[36].

À l'été 2021, Nornickel fabrique le premier Nickel neutre en carbone dans l'histoire de la métallurgie[37].

En novembre 2021, la cour d'arbitrage du Kraï de Krasnoïarsk fait droit à la requête du procureur aux transports de Sibérie Occidentale, retirant 30 places d'amarrage portuaire à Norilsk Nickel. Les poursuites portent sur des emplacements du port maritime de Doudinka (sur l’océan Arctique), utilisés par l’entreprise avant la privatisation, et qui, selon le ministère public, ne faisaient pas partie des biens privatisés.[38]

Privatisation et soupçons de fraude

En 1994, les actions de RAO Norilsk Nickel sont ouvertes à la vente. Conformément au programme de privatisations, une partie des actions de la société est redistribuée aux salariés de l'entreprise, l'autre partie est vendue aux enchères. Norilsk Nickel est alors détenu par plus de 250.000 actionnaires.

La part réservée à l'actionnaire majoritaire de la société par actions (38% du capital soit 51% des voix), jusqu'alors entre les mains de l'État, est hypothéquée en novembre 1995 (sous forme de « prêt contre actions », en russe залоговый аукцион, Radvanyi 2010)[39]. Suite à cela, Onexim-Bank devient en tant que personne morale actionnaire majoritaire de Norilsk Nickel. Selon le calcul de Daniel Treisman cité par Julien Vercueil, L'entreprise est alors cédée pour 40% de sa valeur réelle (170,1 M$ contre 425 M$).[40]

Le 5 août 1997, l'entreprise de logistique Swift (ЗАО "Свифт"), représentant les intérêts du groupe Onexim-Bank, remporte un appel d'offre pour la reprise des actions de Norilsk Nickel détenues par l'État. Le vainqueur récupère 38% des actions du consortium contre 270 millions de dollars et des compensations financières supplémentaires envers l'État (financement de programmes d'investissement et rachat de dettes)[41].

Le montant de la privatisation de Norilsk Nickel est jugé en conformité avec la valeur réelle de l'entreprise par :

●      le rapport 14300-2113/91 rendu par Dmitri Lvov, académicien et secrétaire de l'Académie des Sciences de Russie.

●     le rapport 93-1 rendu par Alla Griaznova, rectrice de l'Université des finances du gouvernement russe.

En 1997 la Compagnie minière et métallurgique de la Péninsule de Kola ainsi que la Compagnie minière de Norilsk sont créées dans le but d'accroître l'attractivité du groupe pour les investisseurs et de moderniser son modèle de gestion.

Entre 1997 et 2000, la Chambre des Comptes enquête sur la cession de Norilsk Nickel. Dans son rapport du 9 juin 2000 portant sur la privatisation des parts d'État de Norilsk Nickel, elle indique que la cession s'est effectuée en toute conformité avec la législation russe. Selon le rapport, lors de l’opération de « prêt contre actions » ainsi que du second appel d'offres, le prix de départ des obligations d’État aurait été fixé conformément aux lois en vigueur. Il prendrait en compte le fort taux d'endettement de l’entreprise à cette période, ainsi que les importantes responsabilités sociales du groupe.[42] Le parquet général ainsi que le gouvernement fédéral, après examen de l'affaire, parviennent à la même conclusion.

En parallèle, il existe un autre point de vue sur l'affaire, exposé par Iouri Boldyrev, ancien Vice-Président de la Cour des Comptes de Russie dans son ouvrage О бочках мёда и ложках дёгтя, ("Pots de miel et cuillères de goudron", non traduit). Selon lui, lors de la première cession de l’entreprise, Norilsk Nickel était en situation de monopole sur le marché du nickel (plus de 90% de la production russe) et du cuivre (plus de 60%), disposait de ressources pour assurer sa production pour 95 à 100 ans, enregistrait un bénéfice annuel de l'ordre de 1,5 mds $ et enregistrait une rentabilité supérieure à 70%. C'est pourquoi, selon Boldyrev, la valeur réelle de Norilsk Nickel était nettement supérieure aux 180 millions de dollars pour lesquels l'entreprise a été vendue. De plus, Iouri Boldyrev expose une série d'évènements témoignant du caractère factice des opérations de « prêts contre actions » d’entreprises publiques menées par le gouvernement russe en 1995 (notamment dans le cas de Norilsk Nickel). Elles auraient eu pour but de privatiser les actifs publics les plus rentables en contournant la loi sur les privatisations. Le livre fournit également une lettre de la Chambre des Comptes au procureur général Iouri Skouratov, lui priant de mener des poursuites judiciaires dans l'intérêt de la Fédération de Russie et d'annuler au plus vite les opérations fictives de « prêts contre actions ». Des demandes que le Procureur général n'a pas satisfaites.[43]

Vladimir Poutine à la mine Oktiabrski avec Johnson Khagajéev, directeur général de la filiale Arctique de Norilsk Nickel (à gauche)

Suite à cela, la Chambre des comptes fournit un grand nombre de preuves étayant la thèse d'une privatisation illégale. Cependant dès 2000, la même Chambre des comptes présente un nouveau rapport que Iouri Boldyrev qualifie de « cousu de fil blanc » et visant à « désinculper » tous les actionnaires de Norilsk Nickel, en chef de file Vladimir Potanine. Cependant, le rapport est approuvé par le collège de la Chambre des comptes et Iouri Boldyrev ne fait qu'exprimer son dissentiment sur cette décision.[44]

Une version similaire à celle de Boldyrev concernant la transmission de Norilsk Nickel des mains de l'État à Onexim-Bank, documentée par des entretiens avec les parties prenantes de l'enchère est décrite dans l'ouvrage de David Hoffman : The Oligarchs.[45]

  1. a et b rapport annuel, (genre littéraire)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. (en) « Financial reporting (USD) », Norilsk Nickel, (consulté le )
  3. (ru) « ПАО «ГМК “Норильский никель”»: финансовые показатели - топ 100 компаний - Коммерсантъ », sur www.kommersant.ru,‎ (consulté le )
  4. « В Меркурий Сити состоялось долгожданное открытие офиса ГМК Норильский никель » [archive du ] (consulté le )
  5. a b et c (en) Norilsk Nickel, MMC Norilsk Nickel Annual Report 2013 : Rethinking our strategic priorities, , 252 p. (lire en ligne [PDF]), p. 35
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :5
  7. (ru) « Сто лет в изысканиях », sur Сайт про Норильск «Заполярная правда» (consulté le )
  8. a et b Sophie Hohmann et Marlène Laruelle, « Norilsk, ville polaire, cité du nickel », Le Monde Diplomatique,‎ (Norilsk, ville polaire, cité du nickel Accès limité)
  9. Céline Bayou, Eric Le Bourhis, « Norilsk et Mourmansk. Quel avenir pour deux villes du Grand Nord russe ? », Le Courrier des pays de l'Est,‎ (lire en ligne Accès libre)
  10. (ru) ROSNEDRA.GOV.RU, « Первую очередь Талнахской обогатительной фабрики сдали в эксплуатацию 40 лет назад », sur www.rosnedra.gov.ru (consulté le )
  11. François Bonnet, « La justice russe remet en cause la privatisation du géant du nickel », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le )
  12. (ru) « "Норникель" купил "Полюс" за $226 млн », sur www.kommersant.ru,‎ (consulté le )
  13. (ru) Р. И. А. Новости, « Роснедра продлило "Норникелю" лицензию на Масловское месторождение », sur РИА Новости,‎ 20141217t1948 (consulté le )
  14. (ru) « LionOre достанется "Норильскому никелю" », sur Ведомости (consulté le )
  15. (en) « Norilsk Nickel announces the disposal of its Avalon and Cawse nickel assets currently held in care and maintenance in Australia », sur Nornickel (consulté le )
  16. (ru) « "Ключ к повышению эффективности — в раскрытии полного потенциала первоклассных активов" », sur www.kommersant.ru,‎ (consulté le )
  17. (ru) « Всё о ребрендинге "Норильского Никеля" », sur www.sostav.ru (consulté le )
  18. (ru) « «Норникель» с 1 апреля останется единственным производителем никеля в России », sur «Коммерсантъ»,‎ (consulté le )
  19. (ru) « Brand Finance оценила бренд «Норникеля» в $675 млн », sur «Коммерсантъ»,‎ (consulté le )
  20. (ru) « «Норникель» запустил Быстринский ГОК », sur «Коммерсантъ»,‎ (consulté le )
  21. « WWF представил итоги первого рейтинга горнодобывающих компаний », sur WWF.ru - Всемирный фонд дикой природы (consulté le )
  22. (ru) « Объединенная норильская платина », sur www.kommersant.ru,‎ (consulté le )
  23. (ru) « Алюминий против палладия », sur www.kommersant.ru,‎ (consulté le )
  24. (ru) «Норникель» не бросает «Арктик Палладий», sur www.kommersant.ru,‎ (consulté le )
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  26. (ru) « В Норильске завершен основной этап реконструкции аэропорта », sur «Коммерсантъ»,‎ (consulté le )
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  31. (ru) « Forbes составил список компаний с самыми большими премиями у топ-менеджеров », sur «Коммерсантъ»,‎ (consulté le )
  32. (ru) « Nornickel est partenaire officiel de la XXIXe Universiade d'hiver mondiale Krasnoïarsk 2019 » (consulté le )
  33. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :2
  34. (en) MMC Norilsk Nickel, 2020 Annual Report : Enabling transition to a greener world, , 248 p. (lire en ligne [PDF]), p. 2, 10, 13, 30
  35. « Atomyze lance une plateforme d’émission de tokens pour actifs industriels », sur Allnews, (consulté le )
  36. (ru) « «Норникель» частично приостановил работу на двух рудниках », sur «Коммерсантъ»,‎ (consulté le )
  37. (ru) « Премиальная безуглеродность », sur Ведомости (consulté le )
  38. (ru) « La Cour ordonne à Nornickel de restituer 30 places d'amarrage à l'État », sur kommersant.ru, (consulté le )
  39. Jean Radvanyi, La nouvelle Russie, Paris, Armand Colin, (1re éd. 2007) (ISBN 978-2-200-25836-8, lire en ligne), « Les effets déstructurants de quinze années de « capitalisme sauvage » » :

    « La deuxième phase, à partir de 1995, est généralement désignée sous le nom d'opération « prêt contre actions ». En pratique, une quinzaine de grandes banques moscovites reçoivent de l'État, en nantissment de prêts déterminés, des actions des plus grandes entreprises de l'économie russe pour une durée de 3 ans. Or chacun savait par avance que l'État ne pourrait pas rembourser ce prêt. Il s'agissait d'une redistribution concertée de quelques uns des fleurons de l'industrie russe à des groupes financiers qui, en contrepartie, allaient soutenir le candidat Eltsine lors de élections présidentielles de 1996. »

  40. Julien Vercueil, Économie politique de la Russie 1918-2018, Paris, Éditions du Seuil, , 368 p. (ISBN 978-2-0214-2606-9, lire en ligne)
  41. « Прокуратура Москвы оспаривает продажу "Норильского никеля" », sur lenta.ru (consulté le )
  42. В. С. Соколов. О проверке приватизации федерального пакета акций РАО «Норильский никель» и вклада РАО «Норильский никель» в результаты социально-экономического развития Норильского промышленного района в 1996—1999 годах, Бюллетень Счётной палаты № 7, 2000 г.
  43. Ю. Ю. Болдырев. «О бочках мёда и ложках дёгтя». — Москва: Эксмо/Алгоритм-Книга, 2003 — ISBN 5-699-04487-6
  44. Ю. Ю.БОЛДЫРЕВ. Особое мнение на решение Коллегии Счетной палаты Российской Федерации от 9 июня 2000 года «О результатах проверки приватизации федерального пакета акций РАО „Норильский никель“ и вклада РАО „Норильский никель“ в результаты социально-экономического развития Норильского промышленного района в 1996—1999 годах», Бюллетень Счётной палаты, № 7, 2000 г.
  45. (en) David E. Hoffman, The Oligarchs: Wealth And Power In The New Russia, PublicAffairs, , 575 p. (ISBN 1586482025)