Charles Petitjean

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Charles Petitjean, né le à Luttre, est un homme politique belge de langue française, membre de la Fédération des nationalistes wallons Carles Petitjean est entré très tôt en politique. Au lendemain de son service militaire il accède à la présidence de la régionale de Luttre du Parti Libéral. Remarqué par le président du parti Roger Motz il devient le secrétaire général des Jeunesses libérales de Belgique.

En 1964 il devient Bourgmestre de Luttre-Liberchies et Conseiller Provincial. A. la fusion des communes il est élu Bourgmestre de Pont-à-Celles.

Avant celà il figure parmi les cinq fondateurs du PLP-PVV et est plus que proche du Président Omer Audenhove qui après un congrès du parti à Hasselt il.est appelé à présider le Centre d'aide au Développement dans la Liberté et le Progrès (ONG DELIPRO) .

En 1967 il est élu président des Jeunesses Libérales de Belgique avec une très large majorité.

Après un purgatoire de 17 ans au Conseil provincial du Hainaut il est enfin élu député fédéral de l'arrondissement de Charleroi et réélu en 1985. En 1985 le conseil national du PRL le désigne pour être Secrétaire d'Etat à la coopération. .Le hic c'est qu'il est demandé d'inclure des femmes dans le gouvernement et Jacqueline Mayence est désignée En 1987 il devient Sénateur.

En 1991 le poll le classe en première place pour conduire la liste de la chambre dans l'arrondissement de Charleroi. Daniel Ducarme Président du parti étant en danger de non réélection à Thuin demande avec insistance de conduire la liste à Charleroi avec promesse de l'octroi pour Charles Petitjean d'un poste de sénateur coopté.Cette promesse ne fut pas tenue.

En 2000 alors qu'il est candidat à la vice-présidence du PRL un accord est conclu en Hainaut pour gérer la province avec une condition que Charles Petitjean ne soit pas candidat du MR aux élections communales pour protéger le ministre PS Christian Dupont.

Charles Petitjean n'accepte pas ce sacrifice et démissionne de ses postes au sein du parti.

Daniel Ferret qu'il a connu comme président de la Fédération Libérale de Tournai lui offre de conduire la liste FN à Charleroi avec promesse d'abandonner les thèses racistes et xénophobes. Il est élu sans aucun problème battant même Olivier Chastel en voix de préférence!

Adhésion au Front National

Il est élu député wallon de la circonscription de Charleroi en 2004, sur les listes du Front National. Il occupe jusque juin 2009 ce siège de député au Parlement wallon, et au Parlement de la Communauté française. En juillet 2004 il a l'honneur de présider l'installation de la nouvelle mandature tant au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu'au Parlement Wallon. Une mission qu'il accomplit avec courage et discrétion. En mai 2009, il n'est pas repris sur la liste du FN tant comme tête de liste à la Chambre (arrondissement de Charleroi) ainsi que pour la liste européenne à la suite d'une accusation d'une attachée parlementaire de harcèlement sexuel et moral qui se révèlera par la suite fausse avec une condamnation de l'accusatrice.

Il est réélu conseiller communal, comme candidat Front National, en 2006. Il siège comme conseiller communal depuis 1965. En septembre 2007, il a été appelé à la présidence de la Fédération des nationalistes wallons(FNW à la suite de l'action de Marine Le Pen) qui interdit le sigle, la FNW devient FW (Front Wallon) la reprise du nom d'un mouvement de résistance et d'un parti politique qui a eu des élus et des ministres : Jean Gol, le professeur Perrin et Robert Moreau. Aujourd'hui[Quand ?] il préside le parti Front Wallon né de la fusion de Défi Libéral et de la FNW. Front Wallon sera présent aux élections de Mai 2014[réf. nécessaire]. Le Front Wallon se classe sur l'échiquier politique à droite.

Soupçonné d'utilisation illégale de l'image du Parlement wallon

Durant l'été 2006, il a utilisé l'image du Parlement wallon, dont il était membre, dans le cadre de sa campagne électorale en vue des élections communales du mois d'octobre de la même année[1]. Le bureau du Parlement wallon a estimé que le député Petitjean avait respecté les règles. Il n'a jamais été sanctionné. D'autres députés ont utilisé le même système.[réf. souhaitée]

Soupçonné de mariage blanc

Depuis août 2009, les autorités communales de Pont-à-Celles le soupçonnent de vouloir organiser un mariage blanc. Charles Petitjean tente en effet d'obtenir, auprès de l'office des étrangers de sa commune, qu'une citoyenne marocaine le rejoigne sur le territoire belge. L'affaire a été transmise par le bourgmestre de Pont-à-Celles au Parquet de Charleroi[2]. Il n'a jamais été inculpé car cette information ne repose sur aucun document probant et jamais aucune demande n'a été diligentée vers l'Office des étrangers.[réf. nécessaire] d'autant que cette dame avait un visa de trois ans car elle travaillait pour une firme belge soutenue par la Région Wallonne.

Poursuivi et acquitté en 1re instance et en appel pour harcèlement sexuel et infractions à la législation sur le travail

Fin octobre 2009, il avait été inculpé pour diverses infractions à la législation sur le travail (mises à disposition illégales de personnes, non-respect de la loi relative au bien-être des travailleurs et de la loi concernant la sécurité sociale des travailleurs), harcèlement moral et sexuel. L'auditorat du travail réclamait son renvoi devant le tribunal correctionnel[3],[4].

Début octobre 2010, la chambre du conseil de Charleroi avait estimé qu'il y avait des charges suffisantes à l'encontre de Charles Petitjean et Patrick Sessler pour justifier leur renvoi devant le tribunal correctionnel. Tous deux avaient été inculpés pour infractions à la législation du travail et l’inculpation pour harcèlement moral et sexuel avait également été retenue à l’encontre de Charles Petitjean[5]. Charles Petitjean a été blanchi de ces accusations le par la 7e Chambre du Tribunal de 1re instance de Charleroi qui l'a acquitté, de même que Patrick Sessler[6],[7].

L'auditorat du travail ayant néanmoins interjeté appel, ainsi que la partie civile, l'affaire a été ré-examinée cette fois par la Cour d'appel de Mons. Fin 2014, cette juridiction a confirmé le jugement du tribunal correctionnel de Charleroi. Charles Petitjean est totalement blanchi des accusations qui avaient été portées contre lui[8] et désormais est ouverte une plainte contre l'accusatrice pour dénonciation calomnieuse dans l'intention de nuire[réf. nécessaire].

Le 8 novembre 2016 la 10ème Chambre Correctionnelle du Tribunal de Charleroi a condamné son accusatrice Brigitte Beudot pour avoir mis en cause Charles Petitjean dans l'intention de lui nuire méchamment à lui verser 108.000 euros.[réf. nécessaire]

Mis en cause à la suite d'une plainte de son épouse, à laquelle il aurait porté des coups

Il a été déféré au parquet le 26 décembre 2010 à la suite d'une plainte de son épouse, sur laquelle il aurait porté des coups ayant nécessité son hospitalisation, à leur domicile conjugal de Pont-à-Celles, durant la nuit de Noël 2010[9]. La Cour d'Appel de Mons par jugement du 2 octobre 2017 acquitte Charles Petitjean (DH 4 novembre 2017). Par arrêt de la Cour d'Appel de Mons du 2 octobre 2017, Charles Petitjean a été blanchi et la plaignante condamnée aux frais de justice.[réf. nécessaire]

Conversion à l'Islam ?

Selon Nouvelle Gazette du 4 mai 2012 et la mise à jour de cet article en ligne le dimanche 6, Charles Petitjean (FN), ex-député et conseiller communal de Pont-à-Celles, aurait embrassé la religion islamique - empruntant au passage le prénom Houcine - en 2009 pour pouvoir épouser Fatima en 2010[10].

, l'intéressé dément insistant sur le caractère douteux du document diffusé en mai 2011 car sa signature ne figure pas sur l'acte tandis que son entourage parle de mariage gris. Les différents jugements déterminent qu'il n'a au grand jamais adhéré à l'Islam étant profondément catholique. Que cette fausse information a été diffusée pour le nuire au moment des élections communales de 2012.[réf. nécessaire]

Parcours politique

Conseiller communal réélu en octobre 2006.

Il siégea pendant la 47e législature de la Chambre des représentants.

Notes et références