Tidiane Aw

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Tidiane Aw
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
Saint-Cloud
Nom de naissance
Cheikh Tidiane Aw
Nationalité
Formation
Activités

Cheikh Tidiane Aw, né en à Kébémer au Sénégal et mort le à Saint-Cloud[1], est un pionnier du cinéma sénégalais, homme de télévision et un cinéaste sénégalais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né d'un père traitant d'arachide, Tidiane Aw est d'origine toucouleur et a grandi dans une fratrie d'une vingtaine d'enfants[2]. Il fait ses études secondaires au lycée Faidherbe à Dakar. Après son service militaire en France et un premier retour au pays, il se rend en Allemagne pour étudier la photographie. D'abord élève à l’Institut de cinématographie de Hambourg (Allemagne), il complète sa formation à Paris, à l'Office de coopération radiophonique (OCORA)[3].

Au nombre des précurseurs de la télévision sénégalaise, du temps de Mamadou Dia, qui fut président du Conseil de gouvernement sénégalais de 1957 à 1962, il travaille pour la télévision éducative jusqu'en 1972[4].

Il a été fonctionnaire au ministère sénégalais de la Culture et a réalisé des œuvres telles que Pour ceux qui savent, Le Bracelet de bronze (1973)[5] et Le Certificat (1982)[6].

Il a également exploité le « Christa », une salle de cinéma de 800 places à la Patte d'Oie, une commune d'arrondissement de Dakar.

Tidiane Aw est décédé à Paris à l'âge de 58 ans, des suites d'une longue maladie.

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • 1969 : Réalités (ou Ndoep), 35 min, noir et blanc, documentaire. Au Sénégal, une cérémonie de ndoep – rituel thérapeutique lébou – est organisée pour une jeune fille possédée.
  • 1971 : Pour ceux qui savent (ou Serigne Assane), 35 min, noir et blanc (Prix de consolation au FESPACO en 1972). Cette comédie populaire dénonce le maraboutage à travers deux courtes histoires.
  • 1973 : Le Bracelet de bronze, 115 min, couleur. Dans un « film de gangsters à l'américaine », une jeune fille remet un bracelet de bronze à son fiancé qui part à la ville. Il connaîtra pourtant une fin tragique.
  • 1981 : Le Certificat, 83 min, couleur, wolof. Un petit fonctionnaire en fin de carrière se voit obligé de passer le Certificat d'études primaires. Il se fait aider par son fils.
  • 1983 : Soins de santé primaires, court métrage documentaire

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Françoise Pfaff, À l'écoute du cinéma sénégalais, Harmattan, (ISBN 978-2-296-10352-8 et 2-296-10352-9, OCLC 681481142, lire en ligne)
  3. Roy Armes, Dictionnaire des cinéastes africains de long métrage, Editions ATM, (ISBN 978-2-84586-958-5 et 2-84586-958-4, OCLC 269325668, lire en ligne)
  4. L'Afrique littéraire et artistique, Société Africaine d'Édition, 1983, p. 20
  5. Écran, no 45, mars 1976
  6. Le Certificat sur Africultures [1]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les Élites africaines, Édiafric, 1979 (5e éd.), p. 45-46
  • L'Afrique littéraire et artistique, Société Africaine d'Édition, 1983, p. 20
  • Les cinémas d'Afrique : dictionnaire, Association des Trois mondes, Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, Karthala, 2000, p. 44-45 (ISBN 9782845860605) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Françoise Pfaff, « Tidiane Aw », in À l'écoute du cinéma sénégalais, Éditions L'Harmattan, Paris, 2010, p. 34-44 (ISBN 9782296103528) (à lire en ligne)
  • Paulin Soumanou Vieyra, Le cinéma africain, Présence africaine, 1975, p. 188-189

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]