Zoulikha Saoudi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 4 avril 2023 à 07:10 et modifiée en dernier par Great11 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Zoulikha Saoudi
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités

Zoulikha Saoudi est née en 1943 et décédée en 1972 à l'hôpital Mustapha Pacha, à Alger, est nouvelliste en langue arabe, est une des pionnières de la littérature féminine algérienne.

Biographie et parcours

Elle est née en 1943[1], est orginaire de Babor dans la Wilaya de Khenchela[2]. Zoulikha Saoudi a appris le Coran à l'école El Islah de Khenchela et a eu son diplôme El Ahlia (CEP)[3],[4]. Elle débute l'écriture à l’âge de 14 ans[3]. Par la suite, Zoulikha Saoudi a rejoint la radio nationale à Alger[5]. Elle est une nouvelliste[4], écrivaine[4],[1] et est enseignante également [4].

Zoulikha Saoudi est écédée en 1972 à l'hôpital Mustapha Pacha[4], à Alger.

Ses écrits

En 1957, Zoulikha Saoudi a rassemblé, dans un petit cahier, quelques vers en prose et des nouvelles dont le titre est Révélation des douleurs, des nouvelles[4].

En 1960, elle a écrit un deuxième cahier, qui compte sept autres nouvelles d'inspiration sociale, dont elle traite la situation difficile de la femme ; dont le titre est Ébauches d'une prise de conscience. Son frère Mohammed, qui est dramaturge et artiste, l’a aidé[4].

En 1960, La victime, nouvelle, diffusée à la radio[4].

Son recueil Rêveries du printemps (Ahlam Er Rabie) et ses Correspondances, qui ont été rassemblées durant des années par Zaynab Laouedj, avec l'aide de Mohammed Lazrak et de Sayehi El Kabir[4].

Zoulikha Saoudi a écrit au journal également El Ahrar en 1963[4].

C'est grâce à la radio, sous le pseudonyme d'Amal, que Zoulikha Saoudi a pu se faire connaître, puis elle a publier par la suite au journal El Ahrar[4].

Dans la revue Amal, le premier numéro, sa longue nouvelle a été publiée: Arjouna, il y a les prémices du roman qui vont prendre forme dans son premier vrai roman La Dissolution (en arabe Ad Dhawaban), un roman autobiographique, publié en partie, à partir du 11 février 1963, dans El Ahrar n° 24[4]. Quelques de ses nouvelles ont été publiées dans les journaux El Djazaïria et El Fadjr[4]. Elle a pu contribuer à l'enrichissement de la littérature algérienne par ses nouvelles, ses pièces de théâtre, ses nombreux articles de presse et ses recueils de poésie[5]. Ahmed Cheribet a rassemblé l’oeuvre en consacrant une grande partie de ses recherches à cette écrivaine[2]. Il pu publier une partie des écrits[2].

Sa dernière nouvelle est El Alia[3]. Zoulikha Saoudi est une des pionnières de la littérature féminine algérienne[5].

Hommage et reconnaissance

En 2011, lors de l’ouverture du 4e festival national de la poésie féminine à Constantine, un hommage lui a été rendu, en étant une des pionnières de la littérature algérienne[2].

En 2013, lors la journée nationale de l'artiste, le 8 juin, une cérémonie à son honneur fut organisée à Khenchela, sa famille a reçu une plaque de cuivre à son effigie[5].

En 2020,lors de la troisième édition du colloque sur l'écrivaine à Kenchela, les participants ont appelé à une internationalisation des prochaines rencontres littéraires sur Zoulikha Saoudi[1], vu son rôle dans l'émergence de la littérature féminine en Algérie et au Maghreb[1]. Les participants ont proposé le nom de Zoulikha Saoudi pour que la bibliothèque principale de lecture publique de Khenchela porte son nom lors du colloque en 2020[1]. Plusieurs axes ont été abordé lors du colloque dont ses romans[1].


Notes et références

  1. a b c d e et f R C, « Appel à une internationalisation des prochaines rencontres littéraires sur Zoulikha Saoudi », Le Soir d’Algérie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b c et d « Poésie féminine de Constantine : hommage à Zoulikha Saoudi », Echoroukonline,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b et c Djilali Khellas, « Zoulikha Saoudi : La dernière plainte, la dernière nouvelle », El Watan,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a b c d e f g h i j k l et m Waciny Laredj, « Zoulikha Saoudi, une pionnière du roman algérien », El Watan,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a b c et d « Khenchela honore la mémoire de la regrettée femme de lettres Zoulikha Saoudi », Agence presse algérienne,‎ (lire en ligne, consulté le ).