Gilles Baril

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Gilles Baril
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Fonction
Député à l'Assemblée nationale du Québec
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
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Parti politique

Gilles Baril (Saint-Eugène-de-Guigues, - ) est un homme politique québécois et un ancien ministre du gouvernement du Québec. Il est député péquiste de Rouyn-Noranda—Témiscamingue de 1981 à 1985 et de Berthier de 1994 à 2002.

Biographie

Études et début de carrière

Gilles Baril étudie en journaliste et science politique à l'Université de Moncton. Il y obtient son baccalauréat en 1979. Il exerce sa profession comme chroniqueur pour Radio-Canada à Moncton de 1975 à 1979.

Il entame son rapprochement avec le Parti québécois lors de son emploi comme secrétaire particulier adjoint du député Jean-Paul Bordeleau et comme adjoint politique de François Gendron. Il est responsable de la région de l'Abitibi-Témiscamingue pour le Parti québécois de 1980 à 1981.

Baril enregistre un disque 45 tours en 1984, Rock'n Rêve[1],[2].

Il revient à sa première carrière après sa défaite électorale à l'Élection générale québécoise de 1985. Il est ensuite journaliste et animateur à la radio.

Il occupe par la suite plusieurs postes dans le domaine des communications de 1986 à 1990. Il est animateur à la radio CKAC en 1991.

En 1991, il publie un livre intitulé Tu ne seras plus jamais seul où il avoue notamment son passé de cocaïnomane lors de son premier mandat à l'Assemblée nationale[3].

Carrière politique

Gilles Baril est élu pour la première fois à l'Assemblée nationale à l'élection de 1981 où il défait l'ancien chef créditiste devenu libéral, Camil Samson[4]. Il est ainsi député de Rouyn-Noranda—Témiscamingue de 1981 à 1985. Durant cette période, il occupe le poste d'adjoint parlementaire de Jacques Rochefort alors que ce dernier est ministre de l'Habitation et de la Protection du consommateur[5].

Gilles Baril fait son entrée au conseil des ministres le lorsque René Lévesque le nomme ministre du Commerce extérieur[5]. Il est toutefois défait en même temps que son parti en décembre 1985. Il perd en effet contre son homonyme, le libéral Gilles Baril, à nouveau dans Rouyn-Noranda–Témiscamingue[6]. Il se représente sans succès dans la circonscription de Bourget en 1989. Il perd contre la libérale Huguette Boucher-Bacon par à peine 159 voix[7].

À l'élection suivante, en 1994, il remporte sans difficulté la circonscription de Berthier. Avant de faire un retour au conseil des ministres, il est notamment adjoint parlementaire de Bernard Landry alors vice-premier ministre. Le , Lucien Bouchard le fait entrer au gouvernement comme ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, poste qu'il occupera jusqu'au départ de Bouchard. Parallèlement à cette fonction il occupe la fonction de ministre responsable du Loisir, du Sport et du Plein air de novembre 1999 à mars 2001.

Lors de l'arrivée au pouvoir de Bernard Landry, à la suite du départ de Lucien Bouchard, Gilles Baril occupe des fonctions de plus en plus importantes, résultat de l'amitié que lui porte le nouveau premier ministre. Il est tour à tour ministre des Régions (2001-2002), ministre de l'Industrie et du Commerce (2001-2002), ministre responsable du Loisir et du Sport (2001-2002), ministre des Ressources naturelles, ministre responsable du développement du Nord québécois (2002).

Le , il démissionne subitement de l'ensemble de ses fonctions ministérielles. Impliqué dans une affaire de lobbyisme, il justifie sa décision en expliquant qu'il n'est plus capable de vivre sous la pression qu'exige son poste[8]. Il reste député jusqu'au . Certains personnes relatent les manœuvres de Pauline Marois pour rendre la vie dure à ce protégé de Bernard Landry[9]

Vie après la politique

Il est nommé directeur d'Hydro-Québec International à Santiago en pour un mandat de deux ans[10].

Gilles Baril travaille ensuite auprès de la firme de génie-conseil Dessau[réf. nécessaire].

Publication

Archives

Le fonds d'archives de Gilles Baril est conservé au centre d'archives de Rouyn de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[11].

Notes et références

  1. « Un disque pour que les 15-30 ans soient écoutés », La Frontière,‎ .
  2. « Rock'n Rêve plaît déjà beaucoup », La Frontière,‎ .
  3. Félix B. Desfossés, « Gilles Baril contre Gilles Baril : l’étrange histoire d’un député toxicomane », sur Radio-Canada.ca, Ohdio, (consulté le )
  4. « Résultats des élections générales du 13 avril 1981, Rouyn-Noranda-Témiscamingue », sur electionsquebec.ca (consulté le )
  5. a et b « Gilles BARIL (PQ) », sur Assnat.qc.ca (consulté le )
  6. « Résultats des élections générales du 2 décembre 1985, Rouyn-Noranda-Témiscamingue », sur electionsquebec.qc.ca (consulté le )
  7. « Résultats des élections générales du 25 septembre 1989, Bourget », sur electionsquebec.ca (consulté le )
  8. Mario Cloutier et Robert Dutrisac, « Baril croule sous la pression », Le Devoir, 13 février 2002, A1.
  9. Raymond Bréard, « Les jeux de coulisse de Madame » dans La Presse, 31 mai 2007, A22.
  10. La Presse Canadienne, « Gilles Baril va entamer une nouvelle carrière à Hydro-Québec », Le Droit,‎ , p.20
  11. Fonds Gilles Baril (P140) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes