Pierre-Ernest Dalbouze

Fonctions
Président; Chambre de commerce et d'industrie de Paris
1936
Président; Fédération des industries mécaniques
1923-1936
Naissance	1er septembre 1872; Dax (Landes)
Décès	27 novembre 1936 (à 64 ans); Rue François-Ier (8e arrondissement de Paris)
Sépulture	Cimetière du Père-Lachaise
Nationalité	française
Activités	Ingénieur, homme d'affaires
Distinctions	Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1923); Officier de la Légion d'honneur‎ (1927); Commandeur de la Légion d'honneur‎ (1932)

Pierre-Ernest Dalbouze, né le 1^er septembre 1872 à Dax et mort le 27 novembre 1936 rue François-Ier dans le 8e arrondissement de Paris, est un ingénieur et homme d'affaires français.

Biographie

Pierre-Ernest Dalbouze entre à l'école centrale Paris en 1892 et devient ingénieur des arts et manufactures en 1895. Il devient rapidement important dans le monde de l'industrie : il est administrateur de Fives-Lille, des chemins de fer de l'État, de la banque de France et de La Journée industrielle^[1].

Il est aussi président de la Fédération des Syndicats de la Construction mécanique de France, président de 1923 à 1936 de la fédération des industries mécaniques, membre de la chambre de Commerce de Paris dès 1927, trésorier à partir de 1932 et président en 1936^[2]. En juillet 1931, il est un des membres fondateurs du comité d'entente franco-allemand^[3].

À ce poste, il fait partie d'une délégation commposée de René-Paul Duchemin, Pierre Richemond et Alfred Lambert-Ribot qui rencontre Léon Blum le 4 juin 1936 dans le cadre du mouvement de grève de mai-juin 1936^[4]. Il meurt le 27 novembre de la même année.

Distinctions

Chevalier de la Légion d'honneur (1923)
Officier de la Légion d'honneur (1927)
Commandeur de la Légion d'honneur (1932)

Notes et références

↑ Danièle Fraboulet, Quand les patrons s’organisent: Stratégies et pratiques de l’Union des industries métallurgiques et minières 1901-1950, Presses Universitaires du Septentrion, 6 janvier 2020 (ISBN 978-2-7574-2278-6, lire en ligne)
↑ « Dalbouze, Pierre Ernest | Système d'Information Patrons et Patronat Français | XIXe-XXe siècles », sur www.patronsdefrance.fr (consulté le 23 juillet 2023)
↑ Françoise Berger, op. cit., p. 155-156. En sont membres des personnalités du monde des affaires comme Duchemin, président de la CGPF, le sidérurgiste Théodore Laurent, Henri de Peyerimhoff de Fontenelle, Étienne Fougère, mais aussi Régis de Vibraye, ancien secrétaire du comité franco-allemand et futur membre du Comité France-Allemagne comme Fougère, L'Echo d'Alger, 1^er août 1931
↑ Jean Vigreux, Le Front populaire, 2022 (lire en ligne), p. 46

Annexes

Bibliographie

Le Génie Civil. Revue générale des industries françaises et étrangères, 1880, p. 538
La Chambre de commerce et d'industrie de Paris (1803-2003). Histoire d'une institution, p. 334

Liens externes

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[1] Danièle Fraboulet, Quand les patrons s’organisent: Stratégies et pratiques de l’Union des industries métallurgiques et minières 1901-1950, Presses Universitaires du Septentrion, 6 janvier 2020 (ISBN 978-2-7574-2278-6, lire en ligne)

[2] « Dalbouze, Pierre Ernest | Système d'Information Patrons et Patronat Français | XIXe-XXe siècles », sur www.patronsdefrance.fr (consulté le 23 juillet 2023)

[3] Françoise Berger, op. cit., p. 155-156. En sont membres des personnalités du monde des affaires comme Duchemin, président de la CGPF, le sidérurgiste Théodore Laurent, Henri de Peyerimhoff de Fontenelle, Étienne Fougère, mais aussi Régis de Vibraye, ancien secrétaire du comité franco-allemand et futur membre du Comité France-Allemagne comme Fougère, L'Echo d'Alger, 1^er août 1931

[4] Jean Vigreux, Le Front populaire, 2022 (lire en ligne), p. 46

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