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Méropide

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Méropis (Grec ancien: Modèle:Polytonic) est une île de fiction mentionné par l'écrivain Théopompus de Chios dans son œuvre "Philippica", que nous connaissons partiellement grâce à Ailianus.[1] Elle est située au delà de l'océan-monde (Oceanus). Ses habitants, les Méropes (humains) sont supposés être deux fois plus grands en moyenne que les êtres humains et devenir deux fois plus vieux. Theopompos décrit deux villes sur Méropis: Eusebes (Modèle:Polytonic, "Ville pieuse") et Machimos (Modèle:Polytonic, "Ville combattante").

Les habitants d' Eusebes vivent dans l'opulence, ne connaissant jamais la faim, ceux de Machimos sont nés avec les armes et perpétuellement en guerre. Un troisème lieu, appelé Anostos (Modèle:Polytonic, "Le leiu du non retour") est situé sur le bord extérieur de Méropis. Il ressemble à un abysse béant, sans jour ni nuit et est perpétuellement recouvert de fumées nébuleuses rouges.

L'histoire de Méropis n'est ni une utopie ni une allégorie politique; c'est en fait une parodie de l'Atlantis de Platon.[2] Theopompos exagère de nombreux aspects du mythe de l'Atlantis de Platon. Dans le Timaeus de Platon, c'est un prêtre égyptien qui raconte à Solon l'histoire d'Atlantis [3], et c'est un Ipotane (une créature mythique mi homme mi cheval) qui dans Philippica. de Théopompus raconte l'histoire de Méropis au roi Midas. Alors qu'Atlantis était selon Platon d'une grandeur démesurée, Théopompus décrit Méropis comme encore plus grande, jusqu'à l'absurdité. Et alors que l'invasion des Atlantes est repoussée par Athènes, grâce à sa l'organisation parfaite de sa société, les Méropes - attaquant evec une armée de 10 millions de soldats - essaient de conquérir l'Hyperborée mais tombent en disgrâce après avoir réalisé que les Hyperboréens étaient le peuple le plus heureux sur la terre et que les piller n'était pas intéressant.[4]

Références

  • (de)G. J. Aalders, « Die Meropes des Theopomp », Historia, vol. 27,‎ , p. 317-327
  • (de)Heinz-Günther Nesselrath, « Theopomps Meropis und Platon: Nachahmung und Parodie », Göttinger Forum für Altertumswissenschaft, vol. 1,‎ , p. 1-8 (lire en ligne)

Source

Notes

  1. Fragments see FGrHist 115 F 75.
  2. HG Nesselrath (1998). "Theopomps Meropis und Platon". GFA 1: 4-7.
  3. Plato, Timaeus 23e.
  4. HG Nesselrath (1998). "Théopompus Méropis et Platon". GFA 1: 6.