Bouddhisme

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Lislam est la seule verite

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Principales écoles

Frise : Développement et propagation des écoles bouddhistes (env. 450 av. J.-C. – env. 1300 ap. J.-C.)

  450 BCE 250 av. J.-C. 100 ap. J.-C. 500 ap. J.-C. 700
ap. J.-C.
800 ap. J.-C. 1200 ap. J.-C.

 

Inde

Sangha
Ancien

 

 

 

Dix-huit écoles anciennes Mahayana Vajrayana

 

 

 

 

 

Sri Lanka &
Asie du Sud-Est (en)

  Bouddhisme theravāda

 

 
 

 

 

 

Asie centrale (en)

 

Greco-Bouddhisme

 

Bouddhisme Tibétain

 

Bouddhisme de la Route de la Soie

 

Asie de l'Est (en)

  Chán, Tiantai, Terre pure, Nichiren

Shingon

 

 

  450 av. J.-C. 250 av. J.-C. 100 ap. J.-C. 500 ap. J.-C. 700
ap. J.-C.
800 ap. J.-C. 1200 ap. J.-C.
  Légende :   = Theravada   = Mahayana   = Vajrayana

Écoles du bouddhisme ancien

Le bouddhisme ancien, appelé parfois bouddhisme hīnayāna (terme sanskrit signifiant « petit véhicule ») par des tenants du grand véhicule, regroupe plusieurs écoles, dont une seule a survécu jusqu'à nos jours, le bouddhisme theravãda. Si plusieurs classifications sont débattues, bouddhistes et chercheurs s'accordent grosso modo à reconnaître dans le bouddhisme dix-huit écoles anciennes.

Bouddhisme theravāda

Le bouddhisme theravāda (en pāli « doctrine des Anciens », sanskrit sthaviravāda) est la forme de bouddhisme dominante en Asie du Sud et du Sud-Est (Sri Lanka, Thaïlande, Cambodge, Birmanie, Laos, parties du Viêt Nam), parmi les Chinois d’Indonésie et de Malaisie ainsi que chez certaines ethnies du sud-ouest de la Chine. Son implantation en Occident est plus récente que celle des courants zen ou vajrayāna.

Comme son nom l’indique, il se veut l’héritier de la doctrine originelle du Bouddha. À cet égard, il est apparenté aux courants définis comme hīnayāna (« petit véhicule ») par le bouddhisme mahāyāna apparu au début de l’ère chrétienne. Hinayāna et theravāda sont des termes souvent employés l’un pour l’autre, malgré les objections de nombreux pratiquants du theravāda. La « doctrine des Anciens » s'appuie sur un canon rédigé en pāli nommé Triple corbeille ou Tipitaka, comprenant de nombreux textes basés sur les paroles du Bouddha, recueillies par ses contemporains mais retranscrites bien plus tard.

Bouddhisme mahāyāna

Mahāyāna est un terme sanskrit (महायान) signifiant « grand véhicule ». Le bouddhisme mahāyāna apparaît vers le début de l’ère chrétienne dans l'Empire kouchan et dans le nord de l’Inde, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.

Le Madhyamaka, Chittamatra, Chán (Son en Corée, Zen au Japon), la Terre pure, et le bouddhisme de Nichiren sont des écoles du bouddhisme mahāyāna.

Bouddhisme vajrayāna

Le vajrayāna est une forme de bouddhisme, nommée aussi bouddhisme tantrique, dont la compréhension peut se faire de façon intuitive ou bien nécessite la maîtrise du mahāyāna et du hīnayāna. Il contient des éléments qui l'apparentent à l'hindouisme et particulièrement au shivaïsme cachemirien. Au Tibet, le vajrayāna et le bön, religion locale, se sont influencés réciproquement.

Son nom sanskrit signifie « véhicule », yāna, de vajra, c'est-à-dire de « diamant » (indestructible et brillant comme l'ultime réalité), et de « foudre » (destructrice de l’ignorance et rapidité fulgurante). On appelle aussi ce véhicule mantrayāna et tantrayāna, puisqu’il fait appel aux mantras et tantras; on trouve aussi le nom guhyayāna « véhicule secret », donc ésotérique (en chinois mìzōng 密宗 et en japonais mikkyō).

Il est surtout pratiqué de nos jours dans la région himalayenne (Tibet, Népal, Sikkim, Bhoutan, aux confins ouest et au nord de la Chine, au nord de l’Inde) et aussi au Japon depuis le VIIe siècle à travers les écoles du Shugendo, du Shingon et du Tendai. C'est la forme de bouddhisme qui caractérise le plus le bouddhisme tibétain. On le trouve aussi en Mongolie et dans quelques régions de la fédération de Russie (oblasts d’Amour et de Tchita, républiques de Touva, de Bouriatie et de Kalmoukie, Kraï de Khabarovsk), ainsi qu'au Japon (Shingon et Tendai, voir Bouddhisme au Japon). Bien que différent d'origine, le Bön tibétain est presque à tous égards un vajrayāna non-bouddhiste.

Chogyal Phagpa, l'un des cinq fondateurs de l'école Sakyapa du bouddhisme tibétain.

Bouddhisme tibétain

L'expression bouddhisme tibétain renvoie au bouddhisme vajrayāna qui s'est développé au Tibet. Il y a actuellement quatre écoles principales : Nyingmapa, Kagyüpa, Sakyapa, Gelugpa. Cette dernière est la plus connue en Occident, car le dalaï-lama en est un membre éminent.

Funérailles

Funérailles rituelles au Laos. Des moines bouddhistes tiennent une corde reliée à l'âme du défunt. Cette corde ne sera pas brûlée et les moines peuvent la garder. Près du bûcher, un « arbre à billets », auquel sont accrochés des billets de banque qui iront en offrande pour les moines.

Pour les bouddhistes, la mort fait partie du cycle de la vie. Les proches qui restent aux côtés du défunt lors de ses derniers instants n’expriment aucune douleur afin qu’il puisse se séparer de ce monde avec sérénité.

Au Tibet

Dans la tradition tibétaine, le corps du défunt ne peut pas être touché durant trois jours et demi, afin que le processus ne soit pas affecté lorsque la conscience quitte le corps. Durant 49 jours après le décès, soit le temps pour que le défunt puisse renaître sous une nouvelle forme, les bouddhistes font des rituels tous les sept jours, dont des prières et des offrandes.

Répartition mondiale

Les plus fortes concentrations se trouvent en Extrême orient ; le pourcentage est inférieur à 10 en Inde, Russie, Europe occidentale et Amérique du Nord.
Répartition nationale du bouddhisme dans le monde par pourcentage de la population.
Répartition des principales branches du bouddhisme en Asie à la fin du XXe siècle (D'après Rupert Gethin, 1998 [v. Bibliographie]).

Au Japon

Le zen naît au Japon par l'héritage du chan chinois et du son coréen et s'implante par Bodhidharma 28e patriarche descendant de Bouddha[1] et ce notamment en corrélation de temples ou dojo voués à la pratique des arts martiaux.

Après un voyage d’étude en Chine Eisai (1141-1215) va apporter au Japon la pratique du chan, bouddhisme zen issu de l'école Rinzai[2]. En 1191, il revient au Japon. Dès lors il se heurte aux écoles du bouddhisme japonais apparues aux VIIIe et IXe siècles au sein de l’aristocratie japonaise (tel l’école Tendai, Shingon ou encore celle de la terre pure). En 1199 il quitte donc Kyoto pour la ville de Kamakura où le Shogun et les membres de sa caste de samuraïs accueillent avec enthousiasme ses enseignements zen orientés vers les arts-martiaux. Hôjô Masako, la veuve du Shogun Minamoto no Yoritomo donne à Eisai une autorisation pour construire le premier centre zen à Kamakura le temple Jufuku-ji.

Dès lors Bodhidharma (達磨) appelé Daruma (だるま) (qui vient de Dharma) s'inscrit au cœur de la caste bushido[3]. Ainsi dès les débuts de la période Edo et des 250 ans de paix mis en place par le Shogunat Tokugawa[4], la voie du sabre suivie par les castes de samouraïs s’est forgée plus encore vers le bouddhisme issu du Daruma. Takuan Soho (1573-1645) prélat de la secte Rinzai[5] (auteur notamment de l’Esprit Indomptable, Écrits d’un maître zen à un maître de sabre) côtoya et influença considérablement Yagyu Munenori (Heiho kadensho) et Miyamoto Musashi (Traité des cinq anneaux) le plus célèbre samouraï du Japon aujourd’hui appartenant au trésor national japonais, artiste et philosophe qui représenta à plusieurs reprises le Daruma. Ainsi le Traité des cinq roues apparenté au cinq éléments, godai ((五大) terre, eau, air, feu, vide ou éther) qui jalonnent le bouddhisme est rappelé sur tout le territoire japonais par le gorintō (« stūpa à cinq anneaux »)[6].

En France

Depuis les années 1970, comme dans d'autres pays, le bouddhisme s'est développé en France de façon spectaculaire[7]. Plusieurs maîtres de diverses traditions y ont fondé des centres : Ryotan Tokuda, Taisen Deshimaru ou encore Thich Nhat Hanh pour le Zen et Kalou Rinpoché, Guendune Rinpoché, Dilgo Khyentse Rinpoché, Drubpon Tharchin Rinpoché pour le bouddhisme tibétain. Arnaud Desjardins a également contribué à faire connaître les enseignements du bouddhisme en France. Plusieurs organisations bouddhistes sont reconnues comme congrégations religieuses par le Bureau central des cultes qui dépend du Ministère de l'Intérieur, selon la loi du relative à la séparation des Églises et de l'État. À l'instar des religions établies en France depuis plus longtemps, le bouddhisme a également aujourd'hui ses émissions à la télévision.

Selon l'Union bouddhiste de France, il y avait en 1986 environ 800 000 bouddhistes en France dont les trois-quarts seraient d'origine asiatique. Une enquête plus récente, publiée par TNS Sofres, en avril 2007, avance un chiffre de 500 000 adeptes du bouddhisme (âgés de plus de 15 ans), représentant 1 % de la population française de cette tranche d'âge. En 1999, le sociologue Frédéric Lenoir avait estimé à cinq millions « les sympathisants » bouddhistes français[7].

Influences

Bouddhisme et philosophie occidentale entretiennent de nombreux liens. Plusieurs penseurs européens, notamment Arthur Schopenhauer et Friedrich Nietzsche, ont été inspirés par la pensée bouddhiste (et hindoue, par les Upanishad)[8],[9], qu'ils ont néanmoins appréhendée avec un certain nombre de préjugés[10].

Critiques

Des religieux non bouddhistes et des scientifiques émettent des critiques à l'encontre du bouddhisme.

Critique par le jaïnisme

Les jaïns, dont la religion est basée sur l'existence de l'âme ou atman, considèrent que le bouddhisme ne respecte pas la non-violence (ahimsa) : en effet, un fidèle bouddhiste ne doit pas commettre de violence lui-même mais peut, par exemple, manger de la chair d'un animal tué par un autre ; cette attitude est condamnée par le jaïnisme, qui promeut une non-violence obligatoire pour ses disciples, exigeant de s'abstenir de la violence de neuf façons : par la pensée, par la parole et par le corps et, à chaque fois, soit personnellement (krita), soit en le commandant à d'autres (kârita), soit en consentant à son exécution par d'autres (anumodita)[11].

Critique par l'hindouisme

Si les différentes branches du bouddhisme et de l'hindouisme considèrent que la compassion (karuna) est une vertu cardinale (commune autant aux gens vivant dans la société qu'à ceux qui ont renoncé au monde)[12], il n'en reste pas moins qu'il y a des divergences métaphysiques entre le « bouddhisme » et l'« hindouisme » (différences qui n'étaient pas originellement si prononcées[n 1]) ; ainsi, le bouddhisme s'est vu critiqué par les philosophies hindoues Vaisheshika et Nyâya : « Le Vaisheshika-sutra semble s'opposer radicalement au bouddhisme par sa conception réaliste et substantialiste du cosmos et de l'homme »[13], et la philosophie Nyâya considère la notion bouddhiste d'anatman (non-Soi) comme étant illogique (par exemple, se remémorer d'un objet est impossible s'il n'y a pas un âtman (Soi connaisseur) permanent) et que la Totalité est une réalité alors que le bouddhisme affirme l'inverse :

« Tandis que le Bouddhisme pense que le tout n'existe pas, que les parties seules existent — mais pas en l'état de parties ! — alors que la doctrine védique est que le tout est plus ou moins différent de la somme des parties »

— Michel Angot, Le Nyâya-sûtra de Gautama Akshpâda, et Le Nyâya-Bhâshya d'Akshapâda Pakshilasvâmin[14].

Akshapâda Pakshilasvâmin, dans son Nyâya-Bhâshya, a réfuté les thèses de la vacuité (Śūnyatā), de l'impermanence (Anitya) et du non-Soi (Anātman).

Critique scientifique

Dans son ouvrage L'infini dans la paume de la main[15], l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan évoque deux points de discorde entre la vision bouddhiste et la vision scientifique du monde.

Il explique que l'univers décrit par le bouddhisme est un univers cyclique qui n'a ni commencement ni fin et serait donc traversé d'une série sans fin de big bang et big crunch. Or l'avènement d'un big crunch n'est pas confirmé par les données actuelles de la science qui établissent que l'univers ne contient pas assez de matière pour le générer[réf. nécessaire]. Le modèle actuel est au contraire celui d'une expansion infinie de l'univers[réf. nécessaire] ce qui est en contradiction avec la conception d'un univers cyclique.

Dans ce même ouvrage Trinh Xuan Thuan évoque le concept bouddhiste de flots de consciences coexistants avec l'univers matériel de tout temps. Il explique que pour beaucoup de neurobiologistes la conscience est une propriété émergente de la matière vivante qui aurait passé un certain seuil de complexité. Le fait que la conscience ait pu préexister à la matière ou en dehors de celle-ci n'est pas prouvé.

Notes et références

Notes

  1. Pendant l'Antiquité, « à cette époque, il n'y a pas lieu de distinguer fortement Bouddhistes et Brahmanistes : ils parlent largement les mêmes langues, partagent certaines références, participent à des débats du même type, parfois aux mêmes débats, et pour les ténors ils sont sociologiquement brahmanes. La distance entre les uns et les autres n'était pas infranchissable : on dit que les trois empereurs Maurya furent successivement hindouiste, jaïn et bouddhiste ; cela n'était possible que si, à l'époque (IVe – IIIe siècle av. J.-C.), les différences n'étaient pas trop tranchées. À Nâlandâ, aux dires de Xuanzang, on enseignait aussi les savoirs brahmanistes, dont le Veda ». Le Nyâya-sûtra de Gautama Akshpâda, traduction de Michel Angot, éditions Les Belles Lettres, p. 79 (ISBN 978-2-251-72051-7)

Références

  1. La lignée officielle des maîtres Chan se constitue ultérieurement ; l’un des premiers documents qui mentionne Bodhidharma en tête du Chan chinois est l’épitaphe de Fărú (法如 638–689), disciple de Hongren. (Heinrich Dumoulin, « Early Chinese Zen Reexamined: A Supplement to Zen Buddhism: A History », Japanese Journal of Religious Studies, vol. 20, no 1, 1993, p. 31–53. V. p. 37) [lire en ligne (page consultée le 13 octobre 2021)]
  2. Robert E. Buswell Jr., Donald S. Lopez Jr., The Princeton dictionary of buddhism, Princeton, Princeton University Press, 2014 (ISBN 0-691-15786-3), p. 557.
  3. Heinrich Dumoulin, James W. Heisig et Paul F. Knitter, Zen Buddhism: A History: Japan, World Wisdom, 2005, p. 31 (ISBN 0-941532-90-9).
  4. Tokitsu, Kenji, 1947-, Miyamoto Musashi : maître de sabre japonais du XVIIe siècle : l'homme et l'œuvre, mythe et réalité, Editions désiris, , 408 p. (ISBN 2907653547 et 9782907653541, OCLC 41259596), p. 289, 290
  5. Takuan Sōhō, L'Esprit indomptable. Écrits d'un maître de zen à un maître de sabre, Noisy-sur-École, Budo Éditions, , 112 p. (ISBN 978-2908580877), p. 9
  6. Kōjien Japanese Dictionary.
  7. a et b Frédéric Lenoir, Le Bouddhisme en France, Fayard, 1999 (ISBN 978-2-2136-0528-9)
  8. Alphonse Vanderheyde, Nietzsche et la pensée bouddhiste, Harmattan, (ISBN 978-2-296-03354-2, lire en ligne), préface de Michel Hulin
  9. François Chenet, « Schopenhauer et l'Inde », Les Etudes philosophiques, vol. 75, no 4,‎ , p. 559–563 (ISSN 0014-2166, DOI 10.3917/leph.054.0559, lire en ligne, consulté le )
  10. Françoise Bonardel, Bouddhisme et philosophie: en quête d'une sagesse commune, Harmattan, (ISBN 978-2-296-05797-5, lire en ligne), p. 9
  11. Vilas Adinath Sangave, Le Jaïnisme, Philosophie et religion de l'Inde, trad. de Pierre Amiel, Éd. Tredaniel, 1999 (ISBN 2-84445-078-4) p 167.
  12. Le Nyâya-sûtra de Gautama Akshpâda, et le Nyâya-Bhâshya d'Akshapada Pakshilasvâmin, traduction de Michel Angot, éditions Les Belles Lettres, p. 474 (ISBN 978-2-251-72051-7)
  13. Encyclopédie de la philosophie, Le Livre de Poche, p. 1632 (ISBN 2-253-13012-5).
  14. Le Nyâya-sûtra de Gautama Akshpâda, et le Nyâya-Bhâshya d'Akshapada Pakshilasvâmin, traduction de Michel Angot, éditions Les Belles Lettres, p. 422 (ISBN 978-2-251-72051-7)
  15. Trinh Xuan Thuan et Matthieu Ricard, L'infini dans la paume de la main, Nil Éditions, 2000, (ISBN 978-2-702-85948-3)

Voir aussi

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Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Bouddhisme.

Bibliographie

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Grands textes du bouddhisme

Articles ou chapitres introductifs

  • Cécile Campergue, « Le bouddhisme : Histoire, écoles, enseignements », Religion & Histoire, no 48,‎ , p. 28-67
  • (en) L. S. Cousins, « Buddhism », dans John R. Hinnels (dir.), A New Handbook of Living Religions, 2nd Edition, Malden, Wiley-Blackwell, , p. 369-444
  • Vincent Goossaert, « Bouddhisme », dans Régine Azria et Daniel Hervieu-Léger (dir.), Dictionnaire des faits religieux, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige - Dicos Poche », , p. 92-99
  • Jean-Noël Robert, « Bouddhisme », dans Jean Delumeau (dir.), Le fait religieux, Paris, Fayard, , 781 p. (ISBN 978-2-213-02940-5), p. 92-99

Ouvrages introductifs sur le bouddhisme

  • (en) Paul Williams, Anthony Tribe et Alexander Wynne, Buddhist Thought : A Complete Introduction to the Indian Tradition, New York, Routledge, , 2e éd.
  • Henri Arvon, Le bouddhisme, Paris, PUF, coll. « Quadrige grands textes », , 146 p. (ISBN 2-13-055064-9)
  • Heinz Bechert et Richard Gombrich, Le monde du bouddhisme, Paris, Bordas, , 293 p.
  • Cécile Becker, Le bouddhisme : Retracer l'histoire, comprendre les fondements et découvrir les pratiques de la religion bouddhique, Paris, Eyrolles, (ISBN 978-2-212-56362-7)
  • Samuel Bercholz et Sherab Chödzin Kohn, Pour comprendre le bouddhisme, Pocket, (ISBN 2-266-07633-7)
  • Edward Conze (trad. de l'anglais par Marie-Simone Renou, préface de Arthur Waley, Avant-propos de Louis Renou), Le bouddhisme dans son essence et son développement, Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2002 [1951], 304 p. (ISBN 978-2-228-89671-9)
  • Drubpon Tharchin Rinpoché, Le précieux guide bouddhiste, Paris, PUMBO, , 188 p. (ISBN 978-2957190508)
  • Guillaume Ducoeur, Initiation au bouddhisme, Paris, Ellipses, coll. « Initiation à », , 384 p.
  • Bernard Faure, Idées reçues sur le bouddhisme : Mythes et réalités, Paris, Le Cavalier Bleu, (ISBN 978-2-84670-998-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Bernard Faure, Le bouddhisme, tradition et modernité, Paris, Le Pommier, , 216 p. (ISBN 978-2-746-51055-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Emmanuel Guillon, Les philosophies bouddhistes, Paris, PUF, coll. « Que sais-je? », , 127 p. (ISBN 978-2-130-47165-3)
  • Dennis Gira, Comprendre le bouddhisme, Paris, Le Livre de Poche, , 222 p. (ISBN 2-253-14366-9)
  • Dennis Gira, Le Bouddhisme à l'usage de mes filles, Paris, Seuil, , 222 p. (ISBN 978-2-020-33543-0)
  • Peter Harvey, Le Bouddhisme. Enseignements, histoire, pratiques, Paris, Seuil, coll. « Points Sagesses », 2016 [1993], 528 p. (ISBN 978-2-757-86294-0)
  • (en) Peter Harvey, An Introduction to Buddhism : Teachings, History and Practices, Cambridge, Cambridge University Press,
  • François-Xavier Houang, Le bouddhisme : de l'Inde à la Chine, Paris, Librairie A. Fayard, coll. « Je sais, je crois », , 126 p.
  • (en) Damien Keown, Buddhism : A Very Short Introduction, Oxford, Oxford University Press,
  • Claude B. Levenson, Le bouddhisme, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », , 128 p. (ISBN 2-13-054164-X)
  • (en) Donald S. Lopez, Jr., The Story of Buddhism : A Concise Guide to Its History and Teachings, San Francisco, HarperSanFrancisco,
  • Maurice Percheron, Le Bouddha et le bouddhisme, 1re, coll. « Microcosme "Maîtres spirituels" », , 191 p.
  • Walpola Rahula (préf. Paul Demiéville), L'enseignement du Bouddha d'après les textes les plus anciens, Éditions du Seuil, coll. « Points sagesses », (réimpr. 2003), 188 p. (ISBN 2-02-004799-3)
  • (en) John S. Strong, Buddhisms. An Introduction, London, Oneworld Book, , xxv, 450 (ISBN 978-1-780-74505-3)

Études spécialisées sur le bouddhisme

  • René de Berval (dir.), Présence du bouddhisme, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque illustrée des histoires », , 824 p. (ISBN 978-2-070-70516-0) / Réédition abrégée, Gallimard, coll. « Tel », 2008, 574 p. (ISBN 978-2-070-12012-3).
  • Philippe Cornu, Le Bouddhisme, une philosophie du bonheur ?. Douze questions sur la voie du Bouddha, Paris, Seuil, coll. « Points Sagesses », (1re éd. 2013), 320 p. (ISBN 978-2-757-87060-0). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Marion Duvauchel, Bouddhisme : Chronique d’une illusion, Grégoriennes, , 480 p. (ISBN 978-2367660387)
  • Jean Filliozat, « Le bouddhisme (§ 1929-2386) », dans Louis Renou, Jean Filliozat et al., L'Inde classique. Manuel des études indiennes, vol. II, Paris, EFEO, (réimpr. no 8) (1re éd. 1953), 758 p. (ISBN 978-2-855-39560-9), p. 315 - 608 (v. en part. les § 2368 - 2386 et passim)
  • Paul Magnin, Bouddhisme, unité et diversité : expériences de libération, Paris, Éditions du Cerf, , 763 p. (ISBN 2-204-07092-0)
  • Raimon Panikkar, Le Silence du Bouddha. Une Introduction à l'athéisme religieux, Paris, Actes Sud, , 476 p. (ISBN 978-2-742-76523-2)
  • Jean Przyluski, Buddhica : documents et travaux pour l'étude du bouddhisme, Paris, P. Geuthner,

Histoire

  • Jean Boisselier, La sagesse du Bouddha, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes » (no 194), , 192 p. (ISBN 978-2-072-83985-6)
  • Colette Caillat (coord.), « Le bouddhisme ancien, sur le chemin de l'Éveil », Religion & Histoire, no 8,‎ , p. 12-75
  • Étienne Lamotte, Histoire du bouddhisme indien : des origines à l'Ère Sáka, Louvain, Institut orientaliste, , 852 p.
  • (en) Erik Zürcher, Buddhism : Its Origin and Spread in Words, Maps and Pictures, New York, St. Martin's Press, , 96 p.
  • Jean-Noël Robert, Petite histoire du bouddhisme, Paris, Librio,
  • (en) Richard H. Robinson, Willard L. Johnson et Thanissaro Bhikkhu, Buddhist Religions : A Historical Introduction, Belmont (CA), Wadsworth/Thomson, , 5e éd., xxiii, 357 (ISBN 978-0-534-55858-1, lire en ligne)

Anthologies

  • Anne Bancroft, Le Bouddha parle, Kunchab, , 136 p. (ISBN 978-9-074-81547-5) (L'original en anglais est toujours disponible: The Buddha Speaks - A book of guidance from Buddhist scriptures, Shambala Editions, 2000).
  • André Bareau, En suivant Bouddha, Paris, Ed. du Félin, 2000 [1985], 301 p. (ISBN 978-2-866-45364-0)
    Ouvrage "rassemblant et commentant les écrits fondamentaux du bouddhisme antique. (…) Les textes ont été choisis dans les Sutta Pitaka et les Vinaya Pitaka." (4e de couverture)
  • (en) Edward Conze, I.B. Horner, David Snellgrove et Arthur Waley, Buddhist Texts Through the Ages. Newly translated from the origninal Pali, Sanskrit, Chinse, Tibetan, Japanese and Apabhramsa, Oneworld Publications, (1re éd. 1954), 336 p. (ISBN 978-1-780-74398-1, lire en ligne)
  • (en) Edward Conze, Buddhist Scriptures, Penguin Books, coll. « Penguin Classics », , 250 p. (ISBN 978-0-140-44088-1, lire en ligne)
    "Buddhist Texts [through the Ages] is arranged according to schools [while] this selection (…) concentrates on the central tradition of Buddhism, at the expense of the more peripheral developments, on that which is common rather than that which separates." (E. Conze, p. 11)
  • Pierre Crépon, Les grands textes du bouddhisme, Paris, Albin Michel, coll. « Spiritualités vivantes », 2016 [1991], 336 p. (ISBN 978-2-226-32652-2)
  • Jean Eracle (trad. choix, Textes choisis, présentés et trad. du chinois par Jean Eracle), Paroles du Bouddha tirées de la tradition primitive, Paris, Seuil, , 246 p. (ISBN 2-02-013182-X)
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Art

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  • Gilles Béguin, L'Art bouddhique, Paris, CNRS Éditions, , 416 p. (ISBN 978-2-271-06812-5, BNF 42102420).

Encyclopédies et dictionnaires

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  • (en) Robert E. Buswell, Jr. et Donald S. Lopez, Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton, Princeton University Press, , 1304 p. (ISBN 978-0-691-15786-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Philippe Cornu (dir.), Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme, Paris, Éditions du Seuil, , 841 p. (ISBN 2-02-036234-1)
  • Kurt Friedrichs et al. (trad. de l'allemand par Monique Thiollet), Dictionnaire de la sagesse orientale (Bouddhisme - Hindouisme - Taoïsme - Zen), Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 752 p. (ISBN 978-2-221-05611-0)
  • (2 tomes)
  • (en) Ingrid Fischer-Schreiber, Franz-Karl Ehrhard et Michael S. Diener, A concise dictionary of Buddhism and Zen, Boston, Shambala, 2010 [1991], 280 p. (ISBN 978-0-877-73520-5)
  • (en) Damien Keown et Charles S. Prebish (dir.), Encyclopedia of Buddhism, Londres et New York, Routledge,
  • (en) Jonathan A. Silk (Ed. in chief), Oskar von Hinüber et Vincent Eltschinger (co-Eds.), Brill's Encyclopedia of Buddhism, vol. I+II, Leyde et Boston, Brill, 2015 - 2019

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

  • (en) Donald S. Lopez on « Buddhism's 4 Big Unanswered Questions », sur youtube.com, 58 min., 2022 (?) / (Consulté le 19 juillet 2022)