Aller au contenu

Auguste Mathieu Panseron

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 10 décembre 2023 à 18:15 et modifiée en dernier par Pierregil83 (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Auguste Mathieu Panseron
Description de l'image Auguste Mathieu Panseron.jpg.

Naissance
Paris
Décès (à 64 ans)
Ancien 3e arrondissement de Paris
Activité principale Compositeur, pédagogue
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Jean-Henri Levasseur, Henri Montan Berton, François-Joseph Gossec, Antonio Salieri
Enseignement Conservatoire de Paris
Récompenses Grand prix de Rome en 1813

Auguste Mathieu Panseron, né à Paris le et mort dans la même ville le , était un compositeur de musique classique et pédagogue français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Auguste Mathieu Panseron fit ses études au Conservatoire de Paris dans les classes de Jean-Henri Levasseur en violoncelle (2e Prix de violoncelle en 1812), Henri Montan Berton et François-Joseph Gossec pour la composition.

Premier grand prix de Rome en 1813, avec la cantate Herminie.

Élève de Stanislao Mattei à Bologne, puis d'Antonio Salieri à Vienne, et encore de Peter Winter à Munich.

Il fut pendant six mois Maître de Chapelle honoraire du Prince Estherazy à Eisenstadt en 1817. Il fut tour à tour, lors de son retour à Paris, accompagnateur de l'Opéra comique, professeur adjoint de solfège au conservatoire, puis professeur de vocalisation et de chant.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (13e division)[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Il a composé de nombreuses romances et mélodies, dont celle du "Vieux Drapeau", de Bérenger[2]. Autres romances : Ramons vers le rivage, l’Anglaise à Paris, le Songe de Tartini, Malvina, la Nouvelle Nina, Valsons encore, Louise, Petit blanc, Demain on vous marie, la Fête de la Madone, Au revoir, Appelez-moi, je reviendrai.

Opéras comiques[modifier | modifier le code]

Panseron a composé des opéras comiques en un acte :

  • La Grille du parc (Théâtre Feydeau, le 9 septembre 1820)
  • les Deux cousines (1821)
  • Le Mariage difficile (le 19 février 1823)
  • L'École de Rome en collaboration avec P.G. Roll) (le 4 novembre 1826)

Musique religieuse[modifier | modifier le code]

  • 7 Messes
  • Motets
  • Kyrie,
  • Sanctus
  • O Salutaris
  • Agnus Dei
  • Benedictus,
  • Magnificat pour mezzo soprano,
  • Mois de Marie, contenant 25 chants religieux latins et français

Ouvrages d'enseignement[modifier | modifier le code]

MM. A. Panseron & H. Hertz " Répertoire général du chanteur du pianiste et de l'instrumentiste / CHANT ", 2e série vol. 19, voix de basse tome II, G. Brandus , Dufour & Cie Éditeurs, Paris, (sans date XIXe s.)

François-Joseph Fétis a recensé 18 ouvrages théoriques de la main de Panseron, auquel s'ajoute un Traité de l'harmonie pratique et de la modulation en 1855.

  • Méthode de vocalisation
    • pour soprano et ténor (en deux parties), dédiée à son ami Ponchard ;
    • pour mezzo soprano, dédiée à son ami Rossini ;
    • pour basse-taille, baryton et contralto (en deux parties), dédiée à son ami Levasseur.
  • Solfège en quatre volumes :
    • no 1 – A B C musical, avec accompagnement de piano, " à l’usage des Commençants et surtout des Enfants, dédié aux Mères de Famille, composé expressément pour sa petite-fille ".
    • no 2 – Suite de l’A B C musical, avec accompagnement de piano. " Ce solfège est plus difficile que le précédent, et monte jusqu’au fa, une tierce au-dessus ".
    • no 3 – Solfège à deux voix, avec accompagnement de piano, " qui peut être également chanté par deux voix de femmes ou deux voix d’hommes ".
    • no 4 – Solfège d’artiste, ou complément de l’art de la lecture musicale, en deux parties, contenant une série de leçons progressives pour chaque clef.
  • Solfège complet pour voix de basse-taille et baryton, dédié à S.A.R. Monseigneur le Duc de Nemours.
  • Solfège concertant à 2, 3 et 4 voix, en trois parties, " A l’usage des orphéonistes, des classes d’ensemble et des pensions ".
  • Solfège du pianiste (1845), approuvé par Zimmerman et Kalkbrenner.
  • Solfège du violoniste (1845), approuvé par Habeneck et Charles de Bériot.
  • Traité de l’harmonie pratique et des modulations à l’usage des pianistes, en trois parties : Traité d’Harmonie, L’Art de moduler, Devoirs à faire par les élèves (1855).
  • 25 Vocalises faciles et progressives pour mezzo soprano, précédées de 25 Exercices (1845).
  • 25 Vocalises et 25 Exercices progressifs pour basse-taille, baryton et contralto.
  • 12 Études spéciales, précédées de 12 Exercices pour soprano ou ténor.
  • 12 Études spéciales, précédées de 12 Exercices pour basse-taille, baryton et contralto.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Joël-Marie Fauquet (direction) (préf. Joël-Marie Fauquet), Dictionnaire de la Musique en France au XIXe siècle, Paris, Fayard, , 1405 p. (ISBN 978-2-213-59316-6), p. 933

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 174
  2. Il apparaît dans les Mémoires de Berlioz. GF, Paris, 1969, T 1, p. 176.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :