Philippe Minard

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Philippe Minard, né le à Pont-Audemer (Eure) et mort le à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), est un enseignant-chercheur et historien français.

Professeur des universités, titulaire d'une chaire d'histoire moderne de l'université Paris-VIII-Vincennes–Saint-Denis et directeur d'études cumulant à l'École des hautes études en sciences sociales, il est spécialiste de l'histoire économique et sociale de la France et de l'Angleterre au XVIIIe siècle.

Biographie

Après une classe préparatoire au lycée Henri-IV, Philippe Minard est élève de l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses (promotion 1982)[1]. Il est agrégé d'histoire en 1985[1]. En , il obtient un doctorat en histoire à l'Université Panthéon-Sorbonne avec une thèse intitulée L'inspection des manufactures en France, de Colbert à la Révolution et rédigée sous la direction de Daniel Roche[2]. Il est maître de conférence à l'université de Lille de 1995 à 2005[3].

Il obtient une habilitation à diriger des recherches (HDR) en 2004 à l'Université Panthéon-Sorbonne, avec pour sujet « Marché, normes et institutions en France et en Angleterre dans le "long XVIIIe siècle" »[4]. En 2005, il est élu professeur à l'université Paris-VIII-Vincennes–Saint-Denis, et directeur d'études cumulant à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) en 2007.

Il est responsable des locaux du laboratoire « Institutions et Dynamiques historiques de l’économie et de la société » à l'Université Paris-VIII[5]. À l'EHESS, il est membre du laboratoire « Centre de recherches historiques »[6]. Il est également membre fondateur de l'Association française pour l'histoire des mondes du travail[6]. À partir de 2018, il est directeur de la Revue d'histoire moderne et contemporaine[1].

Il organise plusieurs écoles d'été avec l'historien Steven Kaplan à l'Université Cornell[5].

Philippe Minard meurt le [7] à Nogent-sur-Marne[8],[9].

Prises de position

En 2007, Philippe Minard appelle à voter pour Ségolène Royal, dans un texte publié dans Le Nouvel Observateur, « contre une droite d’arrogance », pour « une gauche d’espérance »[10].

Publications

Références

  1. a b et c Philippe-Jean Catinchi, « La mort de l’historien Philippe Minard, spécialiste de l’économie de l’époque moderne », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Philippe Minard », sur www.theses.fr (consulté le ).
  3. Philippe Minard sur data.bnf.fr
  4. (SUDOC 085525472).
  5. a et b Steven Kaplan et Arnaud Orain, « Décès de Philippe Minard », L'Histoire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b « Adieu Philippe Minard », sur afhmt.hypotheses.org, Association française pour l'histoire des mondes du travail, (consulté le ).
  7. Romain Huret, « Hommage à Philippe Minard », sur EHESS, (consulté le ).
  8. Pierre Chaillan, « Mort de Philippe Minard, une histoire économique et sociale », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Sylvain Deleuze, « Val-de-Marne : une enquête ouverte après la mort d’un directeur d’études de l’EHESS », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. "Avant qu'il ne soit trop tard", tempsreel.nouvelobs.com, 13 mars 2007

Liens externes