Albert Döderlein

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Albert Döderlein
Albert Döderlein
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Académie Léopoldine
Burschenschaft Germania Erlangen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Albert Sigmund Gustav Döderlein est un gynécologue allemand, né à Augsbourg le et mort à Munich le . Les bactéries du genre Lactobacillus, qui forment la flore vaginale normale, sont désignées sous le nom de « bacille de Döderlein » ou de « flore de Döderlein »[1],[2]. C'est lui aussi qui, pour des raisons d'asepsie, a introduit l'usage des gants en caoutchouc en obstétrique et dans les soins gynécologiques[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Fils de médecin militaire[4], il étudia la médecine à Erlangen, où il obtint son doctorat en 1884. En 1888 il enseignait à Leipzig et, en 1897, il reçut un appel pour Groningue comme professeur titulaire, mais la même année c'est à Tübingen qu'il alla comme professeur et finalement, en 1907, il succéda à sa chaire à l'université de Munich à Franz von Winckel (de) qui prenait sa retraite.

À partir de 1918, il s'impliqua dans la Münchner Kommission zur Beratung von Fragen der Erhaltung und Vermehrung der Volkskraft, commission dont le siège était à Munich et dont le rôle était de débattre sur les façons de conserver et d'accroître la force de la population[3]. Après la prise du pouvoir par les nazis et l'adoption de la loi de stérilisation, il en écrivit le commentaire juridique officiel, Die Eingriffe zur Unfruchtbarmachung der Frau (Comment procéder à la stérilisation d'une femme). Après sa retraite en 1934, il devint co-éditeur de la Münchner medizinischen Wochenschrift (de) (L'Hebdomadaire médicale de Munich)[3].

Le gynécologue Gustav Döderlein (de), professeur au Centre gynécologique universitaire d'Iéna, était son fils.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Das Scheidensekret und seine Bedeutung für das Puerperalfieber (Zbl Bakteriol 11, 699)
  2. M. David, « Albert und Gustav Döderlein - ein kritischer Blick auf zwei besondere Lebensläufe deutscher Ordinarien », Zentralblatt für Gynäkologie, vol. 128, no 2,‎ , p. 56–59 (ISSN 0044-4197, DOI 10.1055/s-2006-921412)
  3. a b et c (de) Ernst Klee, Das Personenlexikon zum Dritten Reich. Wer war was vor und nach 1945. Fischer Taschenbuch Verlag, deuxième édition mise à jour, Francfort sur le Main 2005.
  4. (de) Werner Englisch, In Memoriam Albert Döderlein, Springer-Verlag, (ISBN 9783642779749, lire en ligne), p. 9

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Werner Englisch, In Memoriam Albert Döderlein, Springer-Verlag Berlin Heidelberg, , 107 p. (ISBN 978-3-540-56262-7, lire en ligne), p. 9
  • A. Mayer: Originalien. Albert Döderlein zum 70. Geburtstag. In: Münchener Medizinische Wochenschrift, Jg. 77 (1930), Nr. 27, 4. Juli 1930, S. 1129–1132.
  • Hans Albrecht: Albert Döderlein und die Münchener gynäkologische Gesellschaft. In: Münchener Medizinische Wochenschrift, Jg. 77 (1930), Nr. 27, 4. Juli 1930, S. 1136.
  • (de) Magnus Schmid, « Döderlein, Albert », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 4, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 14–15 (original numérisé).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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