Utilisateur:Lamiot/Brouillon/IA art thérapeutique

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Intégration de la digitalisation puis de l’IA dans la pratique psychiatrique,

Une IA psychiatre ou psychologue devrait être incarnée ? Elle doit pouvoir idéalement comprendre tous les niveaux de communication de son interlocuteur (ton de la voix couleur et température de la peu, microsignaux…)

Intelligence Artificielle en Psychiatrie : le thème dit de l’e-psychiatrie est traité par un nombre croissant d’articles scientifiques. L’IA y est testée par exemple : • pour estimer le risque de récidive dans les comportements violents ; • pour aider dans la prise de décision en psychiatrie légale ; • pour prévenir le risque suicidaire ; • en psychopathologie

Ceci soulève des questions éthiques et légales, dont à propos du droit et la protection des données personnelles, et sur les effets possibles de l’intégration de l’intelligence artificielle sur la pratique psychiatrique, notamment via la télémédecine et la pratique des tests cognitifs. • Risques et Défis : Certains auteurs mettent en garde contre les risques associés à l’utilisation intensive de la technologie dans le domaine de la santé mentale, tout en soulignant la nécessité de renouveler la clinique psychiatrique. • • Robotique et IA : L’intégration de la robotique humanoïde et de l’intelligence artificielle dans les activités humaines est explorée, avec une réflexion sur les nouvelles valeurs émergentes pour l’homme. • Réponses à la COVID-19 : L’utilisation des outils numériques en psychiatrie et santé mentale pendant la pandémie de COVID-19 est analysée, en particulier l’adoption de la téléconsultation. Ces points clés offrent un aperçu des thèmes principaux abordés dans les articles de la page. Référence: scholar.google.fr • • Éco-psychiatrie et risque radio-nucléaire : L’article discute des méthodes et outils en éco-psychiatrie pour gérer le risque radio-nucléaire, avec un accent sur le phénotypage numérique et l’intelligence artificielle. • IA en santé : Exploration de l’impact de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé, y compris les implications somatiques et psychiatriques. • Prédiction par IA : Étude sur l’utilisation de l’intelligence artificielle pour prédire les scores aux questionnaires de santé mentale comme le PHQ-8. • Révolution numérique : Discussion sur les enjeux éthiques de l’intelligence artificielle pour les personnes âgées et l’impact des technologies numériques sur leur qualité de vie. Référence: scholar.google.fr Vous ...m'en dire plus sur la "nanopsychiatrie" Copilot Utilisation dele web La “nanopsychiatrie” est un domaine de recherche émergent qui explore le potentiel des nanotechnologies dans le traitement et la compréhension des troubles psychiatriques. Voici quelques points clés sur la nanopsychiatrie basés sur les informations disponibles : • Définition et Objectifs : La nanopsychiatrie utilise les concepts de nanotechnologie pour améliorer la santé et le bien-être humains. Elle vise à développer des outils et des méthodes pour mieux comprendre et traiter les maladies mentales. • Applications en Pharmacologie : Les nanotechnologies pourraient révolutionner la pharmacologie psychiatrique en améliorant la biodisponibilité et la pharmacocinétique des médicaments psychotropes, ce qui pourrait conduire à des traitements plus efficaces et plus sûrs1. • Imagerie et Analyse du Vivant : Les avancées en nanotechnologie pourraient offrir des améliorations significatives dans l’imagerie in vivo et l’analyse du métabolome, permettant une meilleure compréhension des troubles psychiatriques1. • Modélisation du Système Nerveux Central : Les nanoparticules pourraient être utilisées pour modéliser le système nerveux central, ce qui aiderait à mieux comprendre certaines maladies mentales1. • Éthique et Recherche : Bien que l’utilisation quotidienne de la nanopsychiatrie soit encore lointaine, il est essentiel que les psychiatres s’engagent dans ce domaine de recherche, car ses promesses pourraient être décisives pour le diagnostic, le traitement et la compréhension des maladies mentales1. Ces informations indiquent que la nanopsychiatrie pourrait jouer un rôle crucial dans l’avenir de la psychiatrie, avec des implications potentiellement importantes pour le diagnostic et le traitement des troubles psychiatriques. Toutefois, il est important de continuer à aborder les questions éthiques et de sécurité qui accompagnent l’introduction de toute nouvelle technologie dans le domaine de la santé. En savoir plus 1 inserm.hal.science2 em-consulte.com3 fondation-fondamental.org4 inserm.hal.science+2 plus


Outils numériques et IA en psychologie, psychiatrie et art-thérapie

La révolution numérique a touché le secteur de la santé et le cadre thérapeutique ; en particulier, avec suivi informatisé des patients, des rendez vous (doctolib...) et de leur traitement, des objets connectés. Dans les années 2000 et plus encore depuis 2020 environ, ce sont les IA qui s'y développent, tout en restant presque à l'écart du dialogue médecin-patient (hors cas expérimentaux).

Qu'en est-il du sous-domaine de la santé mentale ? L'art-thérapie est-il aussi impacté par l’intégration croissante des technologies numériques ? Un article examine comment l’art numérique peut s’intégrer dans l’art-thérapie et propose des possibilités concrètes pour incorporer ces technologies. • Défis et Perspectives : Il aborde les défis liés à l’évaluation des outils numériques en santé mentale et envisage des changements dans la pratique de l’art-thérapie en réponse à la révolution numérique • Art Thérapeutique et IA (quid de la création artistique en réalité virtuelle ? de la « réalité virtuelle totalement immersive.) » ? Selon une revue d’étude publiée par C. Hadjipanayi et al. en 2023 (Art as therapy in virtual reality: A scoping review)[1], la RV permet de nouvelles opportunités pour l’expression artistique thérapeutique (déjà utilisée pour le traitement de phobies, le travail sur soi et la motivation en psychothérapie et neuroréhabilitation)

Utilisation de la réalité virtuelle (RV)

La RV est à la fois une technologie qui offre divers types de processus immersif, une plateforme (expérimentée par des artistes pour diverses formes d'art numérique virtuel) et un mode de communication, bien documentés par de nombreuses études, mais qui vont encore évoluer avec les "progrès" de l'IAg, notamment du point de vue artistique et créatif. Elle semble pouvoir trouver des applications en psychologie et en psychiatrie.

Avantages de la VR

Permettant une "incarnation par le design"[2], elle bénéficie de progrès technologiques rapides, d’une baisse constante des prix des appareils.

Appréciée des natifs du numérique (pratiquants de jeu vidéo notamment), elle offre des possibilités d’expression artistique novatrices. Elle s'appuie notamment sur la virtualité, le jeu, des effets de téléprésence (qui peuvent momentanément supprimer les contraintes de certains handicaps). Des corps virtuels (avatars) peuvent agir comme des corps de substitution, dans des environnements contrôlés, en permettant, Selon Bertrand et al. (2021) le jeu de rôle et la libre expression de divers comportements et attitudes[3].

Cet effet sur les comportements et les attitudes, dit « effet Proteus »[4] découle des caractéristiques dispositionnelles et symbolique de l’avatar incarné. Il est démontré qu'il peut produire des changements cognitifs importants, par exemple via l’incarnation dans un corps d'enfant (amenant les utilisateurs adultes de RV à surestimer la taille des objets virtuels)[5], l’incarnation virtuelle dans un corps « racialisé » différent entraînant de l'empathie suivie de changements dans les biais raciaux et « attitudes raciales » implicites, comme l'ont montré Maister et al. en 2015 [6] et Banakou et al. en 2020 [7], ou incarnant une femme empathique stéréotypée incitant à l’empathie (cf. Hadjipanayi et Michael-Grigoriou, 2022)[8]. L’incarnation d’avatars dans une « RV totalement immersive » peut également conduire à l’acquisition de compétences générales (ex : l’incarnation en avatar de Sigmund Freud a aidé les utilisateurs de RV à offrir des auto-conseils plus judicieux qu'en étant incarné en avatar d’un client de thérapie[9],[10].

Inconvénients :

Parallèlement à ces atouts, elle présente aussi des défis[1] avec :

  • des limitations techniques actuelles, et une mise en œuvre et une maintenance parfois compliquées ;
  • peu de ressources (littéracie notamment) dédiées ;
  • une sensorialité incomplète (manque de tactilité, d’odeurs, perturbation du sens de l’équilibre..) dans les environnements virtuels.
  • des préoccupations interdisciplinaires, dont sur certains effets de la VR sur la psyché ;
  • des aspects de l’inclusivité qui doivent être considérés par le thérapeute, les chercheurs et les développeurs.

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/frvir.2023.1065863/full

  1. a et b Christos Hadjipanayi, Domna Banakou et Despina Michael-Grigoriou, « Art as therapy in virtual reality: A scoping review », Frontiers in Virtual Reality, vol. 4,‎ (ISSN 2673-4192, DOI 10.3389/frvir.2023.1065863, lire en ligne, consulté le )
  2. Pissini J (2020). Embodied by design: The presence of creativity, art-making, and self in virtual reality. PhD thesis. Université de Columbus (Ohio)
  3. Stéphanie Bertrand, Martha Vassiliadi, Paul Zikas et Efstratios Geronikolakis, « From Readership to Usership: Communicating Heritage Digitally Through Presence, Embodiment and Aesthetic Experience », Frontiers in Communication, vol. 6,‎ (ISSN 2297-900X, DOI 10.3389/fcomm.2021.676446, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Nick Yee et Jeremy Bailenson, « The Proteus Effect: The Effect of Transformed Self-Representation on Behavior », Human Communication Research, vol. 33, no 3,‎ , p. 271–290 (ISSN 0360-3989 et 1468-2958, DOI 10.1111/j.1468-2958.2007.00299.x, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Domna Banakou, Raphaela Groten et Mel Slater, « Illusory ownership of a virtual child body causes overestimation of object sizes and implicit attitude changes », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 110, no 31,‎ , p. 12846–12851 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 23858436, PMCID PMC3732927, DOI 10.1073/pnas.1306779110, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Lara Maister, Mel Slater, Maria V. Sanchez-Vives et Manos Tsakiris, « Changing bodies changes minds: owning another body affects social cognition », Trends in Cognitive Sciences, vol. 19, no 1,‎ , p. 6–12 (DOI 10.1016/j.tics.2014.11.001, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Domna Banakou, Alejandro Beacco, Solène Neyret et Marta Blasco-Oliver, « Virtual body ownership and its consequences for implicit racial bias are dependent on social context », Royal Society Open Science, vol. 7, no 12,‎ , p. 201848 (ISSN 2054-5703, PMID 33489296, PMCID PMC7813259, DOI 10.1098/rsos.201848, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Christos Hadjipanayi et Despina Michael-Grigoriou, « Arousing a wide range of emotions within educational virtual reality simulation about major depressive disorder affects knowledge retention », Virtual Reality, vol. 26, no 1,‎ , p. 343–359 (ISSN 1359-4338 et 1434-9957, DOI 10.1007/s10055-021-00568-5, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Sofia Adelaide Osimo, Rodrigo Pizarro, Bernhard Spanlang et Mel Slater, « Conversations between self and self as Sigmund Freud—A virtual body ownership paradigm for self counselling », Scientific Reports, vol. 5, no 1,‎ (ISSN 2045-2322, PMID 26354311, PMCID PMC4564809, DOI 10.1038/srep13899, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Mel Slater, Solène Neyret, Tania Johnston et Guillermo Iruretagoyena, « An experimental study of a virtual reality counselling paradigm using embodied self-dialogue », Scientific Reports, vol. 9, no 1,‎ (ISSN 2045-2322, PMID 31358846, PMCID PMC6662659, DOI 10.1038/s41598-019-46877-3, lire en ligne, consulté le )