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Discussion:Esclavage/Archive 1

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personnes transformées en esclaves l'expression est malheureuse : transformée = formée au travers de, au travers de quoi ? :-?Treanna 22 aoû 2003 à 13:03 (CEST)

ok, réduites en esclavage Didup

Je croyais qu'il n'y avait pas d'esclavage en egypte. Tella 19 nov 2004 à 20:06 (CET)

Rôle de l'Europe dans les traites négrières

Bonjour,

Malgré le peu de connaissance que j'ai sur le sujet et avec tout le respect que je vous dois en tant qu'auteur, cet article me donne l'impression d'avoir été écrit de façon maladroite et en tout cas avec une désinvolture certaine.


Je cite (entres autres) : "Par conséquent la seule responsabilté européenne dans l'esclavage, mais elle a été de taille, a été l'achat, le transport, et la revente des esclaves"

S'il n'y a pas de volonté de minimiser ce rôle, pourquoi dire "la seule" alors que "les seules" (3 griefs : achat, transport et revente) aurait été plus adapté ? Je vous l'accorde : "Seules" devient alors un terme inapproprié car manifestement en totale contradiction avec le nombre des responsabilités.

En lisant cette phrase, nous apprenons également que les Européens n'ont eu qu'un rôle de fabuleux logisticiens, mais qui donc exploitaient ces esclaves ? J'ignorais que le Code Noir était un Code de Logistique.

Ne serait-ce donc pas plus exact d'écrire : "Par conséquent les seules responsabiltés européennes dans l'esclavage, mais elles ont été de taille, ont été l'achat, le transport, la revente des esclaves et l'exploitation des esclaves"

Autre point, dans votre article vous semblez laisser entendre que c'est l'offre (les négriers côtiers africains) qui a conditionné la demande (traite atlantique). Superbe contradiction économique lorsqu'on connaît la logique mercantile du commerce triangulaire ! En quelque sorte, les Européens n'ont fait que reprendre un systéme déjà existant : d'où le lapsus de la "seule resposabilité" citée pus haut ?

Quant au sort des esclaves déporté dans les conditions que vous avez vous même qualifiées d'horrible : "Quant à leur sort une fois vendu, il était surtout tragique dans les grandes plantations. Par contre les esclaves domestiques étaient généralement aussi correctement traités que s'ils étaient restés en Afrique avec leurs maîtres africains (puisque, de toutes façons, la majorité d'entre eux étaient nés esclaves)." Bravo pour ce commentaire pertinent et des plus rigoureux : esclave pour esclave... à part le voyage, ce n'était pas pire qu'ailleurs puisqu'ils étaient déjà condamnés !

J'espere que vous ne me qualifierez pas de "Révisioniste Tiers-Mondiste" !

Données à conserver

En attente de modification de la page soupçonné de copyright, je sauvegarde ici une incise que j'avais écrite, légérement enrichie à l'occasion.

En 1789, les villages et villes de France eurent à rédiger leurs cahiers de doléances pour la convocation des Etats Généraux. Les habitants de Champagney incluent dans leur cahier un article unique en son genre (l'article 29), dit Vœu de Champagney qui condamne énergiquement la traite des Noirs et réclame fermement son abolition.

En France, la Convention abolit l'esclavage le 4 février 1794, mais il fut rétabli par Napoléon Bonaparte, le 10 mai 1802. L'abolition officielle de la traite date du 27 avril 1848 par un décret de Victor Schoelcher. L'abolition date du 18 décembre 1865 pour les États-Unis et du 2 mars 1807 pour l'Angleterre et du congrès de Vienne de 1815 pour les autres puissances européennes.

Le 10 mai 2001, le Parlement Français vote la loi Taubira qui reconnaît l'esclavage comme crime contre l'humanité. Elle prévoit que les programmes d'histoire lui accordent "la place qu'il mérite" et qu'une date de commémoration soit fixée. Un comité pour la mémoir de l'escalavage présidé par l'écrivaine Maryse Condé propose que cette date soit le 10 mai, à partir de 2006.

Levé du scoupçon de copyright

J'ai fait sauter le chapitre copié sur un autre site qui concernait l'esclavage en terre d'islam. J'ai également essayé de lisser un peu l'article afin que soit levé le désaccord de neutralité. Clio64 22 avr 2005 à 19h09 cet

Justifications de l'esclavage (était dans Commerce triangulaire, à récupérer pour esclavage)

Si pour justifier l'esclavage, les négriers utiliseront principalement des arguments économiques, il s'appuieront aussi sur la fable raciste de l'infériorité de la race nègre, à mi-chemin entre l'homme et l'animal, pour justifier leur exactions. Cette fable est raffinée puis pourvue de la crédibilité de la science et de la raison par les philosophes du XVIIIe siècle siècle, puis servira à ceux du Troisième Reich, de l'Apartheid et à de nombreux colons venus d'Occident. C'est ainsi que naitra l'anthropologie et les sciences sociales et naturelles modernes, et cette idéologie restera profondément ancrée dans les rapports des européens aux autres peuples, même de nos jours.

Montesquieu, extraits de l'esprit des lois, 15,1 et 15,7 :

« L'esclavage civil n'est pas bon par sa nature mais dans les pays despotiques où l'on est déjà dans l'esclavage politique, il est plus tolérable qu'ailleurs. »
« Il y a des pays où la chaleur énerve le corps et affaiblit si fort le courage, que les hommes ne sont portés à un devoir pénible que par la crainte du châtiment : l'esclavage y choque moins la raison. Mais comme tous les hommes naissent égaux, il faut dire que l'esclavage est contre nature, quoique dans certains pays il soit fondé sur une raison naturelle et il faut bien distinguer ces pays d'avec ceux où les raisons naturelles elles-mêmes les rejettent, comme les pays d'Europe où il a été si heureusement aboli. »

Voltaire, qui possédait des actions de compagnies de commerce triangulaire, dans Traité de Métaphysique (Cité dans Le Choc du mois n° 25, p. 31) :

« Les Blancs sont supérieurs à ces Nègres, comme les Nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres. »

puis dans Essai sur les mœurs* :

« La race des Nègres est une espèce d'hommes différente de la nôtre […] on peut dire que si leur intelligence n'est pas d'une autre espèce que notre entendement, elle est très inférieure. Ils ne sont pas capables d'une grande attention, ils combinent peu et ne paraissent faits ni pour les avantages, ni pour les abus de notre philosophie. Ils sont originaires de cette partie de l'Afrique comme les éléphants et les singes ; ils se croient nés en Guinée pour être vendus aux Blancs et pour les servir. »

Emmanuel Kant (1724-1804), d'ajouter (dans Essai sur les maladies de la tête, Observation sur le sentiment du beau et du sublime, éd. Flammarion, 1990) :

« La nature n’a doté le nègre d’Afrique d’aucun sentiment qui ne s’élève au-dessus de la niaiserie(…) Les Noirs (…) sont si bavards qu'il faut les séparer et les disperser à coups de bâton. »

* : Voltaire, Essai sur les mœurs, Genève, 1755, t. XVI, p. 269-270

Sur le passage Dans le monde arabo musulman

Une partie a été supprimée sans justification par une ip anonyme (ce n'était pas moi) et rétabli par Werewindle. Je vois quantité de reproches à faire, et je ne sais pas trop quoi en garder. Voici les deux premiers paragraphe, seul le second avait été supprimé.

Si le christianisme a milité très tôt contre l'esclavage, sans pourvoir en interdire la pratique (Italie et Espagne, notamment), l'Islam maintient et développe cette pratique. L'esclavage des Noirs et la traite négrière existe dès les débuts de l'Islam, en Asie occidentale puis en Afrique du Nord ; il était alimenté par une traite musulmane qui se fournissait dans l'Afrique subsaharienne et orientale, mais également en Europe.

En principe, le Coran interdit seulement l'esclavage des musulmans, car il fait la différence entre les pays "des infidèles" et les pays de l'islam et par cela l'abolitionisme est presque anti-islamique, impossible a promouvoir par les bons musulmans. Cela explique aussi le fait que jusqu'au début du XXIe siècle, des pays musulmans comme l'Arabie saoudite, le Soudan ou la Mauritanie acceptaient l'esclavage des noirs chrétiens et animistes.

Le début de la première phrase, "Si le christinisme..." me semble être un exemple type de point de vue. Ce n'est même pas une liaison, puisque le paragraphe immédiatement précédent concerne Israël. On pourrait tout aussi bien commencer par "De même que les Aztèques" (ok, je caricature, la Chrétienté est une civilisation voisine de l'Islam, et la comparaison est donc plus pertinente; on s'en passe très bien quand même). Au passage, Asie occidentale n'est pas clair pour moi. Je suppose que ce n'est pas la Sibérie occidentale, et ce n'est clairement pas l'Anatolie sous domination byzantine. Si c'est pour dire dans toute l'aire de l'Islam au fur et à mesure de la conquête, la précision ne s'impose pas (ce point est mineur).

C'est avec le second paragraphe que ça se passe moins bien. En principe le Coran interdit seulement... Ok, c'est une affirmation aisément vérifiable. Je ne l'ai pas vérifié, mais je crois savoir qu'elle est vrai. Par cela, l'abolitionisme est presque anti-islamique, impossible à promouvoir pour les bons musulmans. Ah bon? Et wikipedia (parce que là, que je sache, on n'est pas en train de citer un auteur) sait identifier les bons en italique musulman ? Enfin, la phrase au début du XXIe siècle, des pays musulmans acceptaient est douteuse. Les pays en question l'interdisent. La chose peut être pratiquée, peut-être est elle plus ou moins tolérée par certaines autorités, peut-être est elle encouragée. En tout cas, la phrase en l'état ne passe pas. Didup 2 septembre 2005 à 14:38 (CEST)

D'accord avec toi, la phrase "de liaison" est mal tournée. Et pour les pays cités, on pourrait changer la fin de la phrase: je crois que les dates d'abolition sont 1960 pour l'Arabie Saoudite et 1980 pour la Mauritanie. Werewindle 5 septembre 2005 à 11:53 (CEST)