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Les Simpson

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Les Simpson
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Logo des Simpson
Genre Série d'animation
Création Matt Groening
Musique Danny Elfman
Alf Clausen
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Chaîne d'origine FOX
Nb. de saisons 35Voir et modifier les données sur Wikidata
Nb. d'épisodes 768Voir et modifier les données sur Wikidata
Durée 22 – 24 minutes
Diff. originale – en production

Modèle:Liste séries TV

Les Simpson (The Simpsons) est une série télévisée d'animation américaine créée par Matt Groening et diffusée depuis le sur le réseau Fox.

La série met en scène la vie quotidienne de la famille Simpson, caricature de la famille américaine moyenne, à Springfield. Elle doit souvent faire face à de nombreuses aventures au cours de leur vie quotidienne, parodiant le style de vie de la société américaine. Les membres de la famille, tous jaunes de peau, sont Homer, Marge, Bart, Lisa et Maggie.

Depuis les débuts de la série, Les Simpson ont récolté des dizaines de récompenses, dont vingt-quatre Primetime Emmy Awards, vingt-six Annie Awards et un Peabody Award. Le Time Magazine du l'a désignée comme la meilleure série télévisée du XXe siècle, et elle a reçu une étoile sur le Walk of Fame de Hollywood le . « D'oh! », l'expression agacée de Homer, est même entrée dans la langue anglaise, ce qui témoigne de l'influence grandissante de la série, y compris sur d'autres sitcoms.

En 2007, Les Simpson, le film, un long métrage, basé sur la série, est sorti au cinéma et a recueilli 527 millions de dollars américains en recettes brutes[1].

Origines

Matt Groening en 2009

En 1986, au vu du succès de la bande dessinée Life in Hell, James L. Brooks demande à Matt Groening d'adapter les personnages pour une série d'animation de sketches courts, d'une ou deux minutes, qui seront diffusés par sa future émission télévisée, le Tracey Ullman Show. Cependant, contrairement à une rumeur insinuant que Groening aurait refusé pour ne pas avoir à céder ses droits sur les personnages, ce dernier la dément en disant avoir craint à l'époque que son travail sur Life in Hell soit compromis au cas où la série ne marcherait pas, ce qui l'aurait poussé à proposer un autre concept[2]. En quelques minutes, Matt Groening invente la famille Simpson dont il affuble les membres des prénoms de ceux de sa propre famille, substituant à la dernière minute son nom « Matt » par celui de « Bart »[3].

La famille Simpson apparaît pour la première fois sous forme de courts métrages diffusés par The Tracey Ullman Show le [4]. Matt Groening n'avait fait que de simples croquis des personnages, supposant qu'ils seraient affinés par la production. Cependant, les animateurs avaient simplement retracé ses dessins, ce qui donna une apparence grossière aux personnages des premiers épisodes. L'une des premières tâches de la société Klasky Csupo fut de créer les séquences animées pour The Tracey Ullman Show, qui conduisit au début des Simpson[5].

En 1989, une groupe de sociétés de production a adapté Les Simpson pour en faire des épisodes d'une demi-heure, pour le réseau Fox. L'équipe était identique à celle de l'actuelle maison d'animation Klasky Csupo. Jim Brooks négocia une clause du contrat avec la Fox qui empêchait la Fox d'avoir une influence sur le contenu de la série[6]. Matt Groening dit que son objectif, en créant la série, était d'offrir au public un autre choix à ce qu'il appelle « the mainstream trash »[7]. Le premier épisode d'une demi-heure, Noël mortel (Homer au nez rouge au Québec), un épisode spécial Noël, a été diffusé le [8]. Une soirée d'enfer (Une soirée romantique au Québec), le premier épisode long produit, n'a été diffusé qu'en , en tant que dernier épisode de la première saison, en raison de problèmes d'animation[9].

En 1992, Tracey Ullman dépose une plainte contre la Fox, affirmant que son émission était à l'origine de la série à succès. Le plaignant réclamait une part des bénéfices des Simpson, plainte rejetée par les tribunaux[10].

Production

Producteurs exécutifs

Liste des show runners au cours de l'histoire des Simpson :

Matt Groening et James L. Brooks ont servi de producteurs exécutifs de la série au cours de son histoire, et aussi en tant que consultants créatifs. Sam Simon, qui a servi de directeur de création pour les quatre premières saisons, a aussi reçu un rôle de producteur exécutif malgré le fait qu'il n'ait pas travaillé sur l'émission depuis 1993[11].

Un des postes les plus importants au sein de la série est le show runner, qui agit en tant que scénariste en chef et qui gère la production de la série pour toute la saison[12].

Scénaristes

Groupe de scénaristes de la série en 1992.

L'équipe de rédaction des Simpson se compose de seize scénaristes qui proposent des idées d'épisodes au début de chaque mois de décembre[13]. Le scénariste principal de chaque épisode écrit la première ébauche. Les sessions de l'équipe de rédaction ajoutent ensuite des blagues, peuvent en enlever, insèrent des scènes, et font relire le script aux personnes chargées des voix des personnages[14]. Le chef de ces sessions est George Meyer, qui a développé la série depuis la saison 1. D'après le scénariste de longue date Jon Vitti, George Meyer invente habituellement les grandes lignes d'un épisode, même si d'autres scénaristes peuvent être crédités du script[14]. Chaque épisode prend six mois à produire, la série commente donc rarement les événements récents[15]. Cependant, certains épisodes font parfois mention d'événements prévus, comme les Jeux olympiques ou le Super Bowl.

Crédité sur soixante épisodes, John Swartzwelder est le scénariste le plus prolifique du personnel des Simpson[16]. L'un des anciens scénaristes les plus connus est Conan O'Brien, qui a contribué à plusieurs épisodes au début des années 1990, avant de remplacer David Letterman à l'animation du talk show Late Night[17]. Le comédien anglais Ricky Gervais a écrit l'épisode Échange d'épouses (J’aime ta femme au Québec), devenant la première célébrité étant à la fois scénariste et artiste invitée d'un épisode[18]. Seth Rogen et Evan Goldberg, les scénaristes du film SuperGrave, ont écrit un épisode dans lequel Seth Rogen incarne la voix d'un des personnages[19],[20].

À la fin de 2007, les scénaristes des Simpson ont fait la grève avec le reste de la Writers Guild of America, East. Les scénaristes de la série s'étaient joints à la guilde en 1998[21].

Distribution

Personnage Drapeau des États-Unis Voix originale Drapeau de la France Voix française Drapeau du Québec Voix québécoise
Homer J. Simpson Dan Castellaneta Philippe Peythieu Hubert Gagnon
Marge Simpson Julie Kavner Véronique Augereau Béatrice Picard
Bart Simpson Nancy Cartwright Joëlle Guigui Johanne Léveillée
Lisa Simpson Yeardley Smith Aurélia Bruno Lisette Dufour
Krusty le clown Dan Castellaneta Michel Modo/Gérard Rinaldi Marc Labrèche/Gilbert Lachance
Abraham Simpson Dan Castellaneta Philippe Peythieu Jean-Louis Millette/Hubert Gagnon
Ned Flanders Harry Shearer Patrick Guillemin/Pierre Laurent Bernard Fortin
Apu Nahasapeemapetilon Jr Hank Azaria Patrick Guillemin/Pierre Laurent Jean-Louis Millette/Alain Zouvi
Barney Gumble Dan Castellaneta Patrick Guillemin/Pierre Laurent Yves Massicotte
Moe Szyslak Hank Azaria Roland Timsit/Michel Modo/Gilbert Levy Benoît Marleau/Sébastien Dhavernas
Charles Montgomery Burns Harry Shearer Michel Modo/Gérard Rinaldi Edgar Fruitier
Chef Wiggum Hank Azaria Michel Modo/Gérard Rinaldi Bernard Fortin
Otto Bus Harry Shearer Philippe Peythieu Marc Labrèche/Patrick Chouinard
Patty Bouvier Julie Kavner Véronique Augereau Chantal Baril
Selma Bouvier Julie Kavner Véronique Augereau Johanne Garneau
Milhouse Van Houten Pamela Hayden Aurélia Bruno Chantal Baril

En France, l'adaptation des dialogues a été assurée par Juliette Vigouroux et Alain Cassard jusqu'à la saison 19 puis par Régine Teyssot, la voix féminine de la série. La direction artistique est tenue par Christian Dura. On peut noter deux gros changements dans les Simpson : le départ de Patrick Guillemin à la fin de la saison 9 et celui des adaptateurs français et de Michel Modo durant la saison 19.

Au Québec, l'adaptation des dialogues est assurée par Benoît Rousseau, assisté de Johanne Léveillée (qui fait aussi la voix de Bart). La direction artistique, quant à elle, est assurée par Johanne Léveillée, assistée de Benoît Rousseau. C'est Gilbert Lachance qui a doublé Krusty le clown en québécois dans Les Simpson : le film. Ce dernier a d'ailleurs doublé Krusty à quelques reprises dans la série, en remplacement de Marc Labrèche.

Acteurs principaux prêtant leur voix dans la version originale

Animation

Plusieurs studios internationaux et américains sont chargés de l'animation des Simpson. Lorsque la série était diffusée sous forme de courts métrages sur le Tracey Ullman Show, elle était produite en interne par Klasky Csupo[22]. Le début de la série telle qu'on la connaît actuellement provoqua une augmentation du volume de travail, la Fox sous-traita alors la production à plusieurs studios situés en Corée du Sud[22]. Il s'agit d'AKOM[23], d'Anivision[24], de Rough Draft Studios[25], de U.S. Animation Inc.[26], et de Toonzone Entertainment[27]. Les artistes du studio d'animation américain, DPS Film Roman, dessinent les storyboards, conçoivent les nouveaux personnages, décors, accessoires et l'agencement de l'arrière-plan. Le studio produit alors des animatics qu'il transmet aux scénaristes de Gracie Films pour contrôle avant que le travail ne soit expédié à l'étranger. Les studios étrangers font ensuite le tweening, apportent des modifications aux images, pour aboutir à une animation sur bande prête à être expédiée aux États-Unis pour être livrée à la Fox, trois à quatre mois plus tard[28].

Pour les trois premières saisons, Klasky Csupo anima Les Simpson aux États-Unis. En 1992, la société de production de la série, Gracie Films, a transféré la production nationale à DPS Film Roman[29], qui produisait encore la série en 2008.

La production en haute définition débuta lors de la saison 20 ; le premier épisode, Take My Life, Please, a été diffusé le 15 février 2009. Le passage à la haute définition comprend une nouvelle séquence d'ouverture[30]. Matt Groening a qualifié le changement de complexe, car il affecte le minutage et la composition de l'animation[31].

Personnages

Fichier:Homer Simpson in Cerne Abbans.JPG
Dessin d'Homer Simpson dans un champ à Dorset, Angleterre.

Les Simpson sont une famille typiquement américaine qui vivent dans la ville de Springfield[32]. Homer, le père, travaille en tant que responsable de la sécurité à la centrale nucléaire de Springfield, un poste en contradiction avec son imprudence. Il est marié à Marge Simpson, un stéréotype américain de femme au foyer et de mère. Ils ont trois enfants : Bart, un fauteur de troubles de 10 ans ; Lisa, une surdouée[33] activiste de 8 ans et Maggie, un bébé qui parle rarement, mais qui communique en suçant une tétine. Bien que la famille Simpson soit à problèmes, plusieurs épisodes examinent leurs relations et montrent souvent qu'ils prennent soin les uns des autres[34]. La famille possède un chien, Petit Papa Noël, et un chat, Boule de Neige V, renommé Boule de Neige II dans l'épisode Robotflop. Ces deux animaux de compagnie ont déjà eu des rôles vedettes dans plusieurs épisodes. Malgré les indications du temps qui passe, comme les vacances, les fêtes ou les anniversaires, la mort de certains personnages ou des divorces, les personnages ne vieillissent jamais et ont la même apparence que celle qu'ils avaient à la fin des années 1980.

La série comporte de nombreux personnages secondaires, comme les professeurs, les amis de la famille ou les célébrités locales. Certains sont associés à des endroits particuliers, comme Moe, le propriétaire du bar fréquenté par Homer, ou Carl et Lenny, qui travaillent à la centrale nucléaire. Les créateurs ont initialement conçu plusieurs de ces personnages pour l'humour de la série ou pour remplir des fonctions spécifiques de la ville. Certains d'entre eux ont eu des rôles de plus en plus importants et, par la suite, ont même eu les rôles principaux de certains épisodes. D'après Matt Groening, la série a adopté le concept d'une large de gamme de personnages secondaires de la série comique canadienne SCTV[2].

Thèmes

La série Les Simpson utilise la configuration standard d'une sitcom. Elle est centrée sur une famille et leur vie dans une ville typiquement américaine[32]. Cependant, en raison du fait qu'elle est une série d'animation, son champ de possibilité est plus large que celui d'une sitcom. La ville de Springfield se comporte comme un univers dans lequel les personnages peuvent explorer les problèmes rencontrés par la société moderne. Homer travaillant dans une centrale nucléaire, la série peut faire des observations sur l'environnement[35]. Par la présence de Bart et Lisa à l'école élémentaire de Springfield, les scénaristes peuvent introduire dans la série des questions controversées à propos de l'éducation. La ville dispose d'un large éventail de chaînes de télévision, des émissions réservées aux enfants aux nouvelles locales, ce qui permet aux producteurs de faire des blagues sur eux-mêmes et sur l'industrie du divertissement[36].

Plusieurs analystes pensent que la série est politique, en se positionnant plutôt à gauche[37]. Al Jean a admis dans une interview que « Nous [la série] avons des tendances libérales » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique[38]. Les auteurs font souvent preuve d'une valorisation des idées libérales, mais Les Simpson font des blagues concernant tout l'échiquier politique[39]. La série représente le gouvernement et les grandes entreprises comme des entités sans pitié qui tirent profit du travailleur commun[38]. Ainsi, les auteurs décrivent souvent les figures d'autorité sous une lumière peu flatteuse et négative. Dans Les Simpson, les politiciens sont corrompus, les pasteurs, tels que le révérend Lovejoy, sont indifférents aux fidèles, et les forces de police locales sont incompétentes[40]. La religion est un thème récurrent, la série ayant traité la plupart des religions majeures. En temps de crise, la famille Simpson se tourne souvent vers Dieu.

Cadre

La série d'animation Les Simpson a lieu dans la ville américaine fictive de Springfield, sans aucune coordonnée géographique ou référence à un État des États-Unis qui permettrait de déterminer clairement où la ville se situe à l'intérieur du pays. Néanmoins, les fans de la série ont tenté de déterminer l'emplacement de la ville en prenant compte des caractéristiques de celle-ci, de sa géographie et des lieux situés à proximité. En réponse à cela, la série est devenue volontairement évasive en ce qui concerne l'emplacement de Springfield[41]. Le nom de la ville Springfield est un nom commun aux États-Unis qui apparaît dans plus de la moitié des États[42]. La géographie de Springfield et de ses environs contient des côtes, des déserts, de vastes terres agricoles, de hautes montagnes ou, plus simplement, tout ce que l'histoire de la série exige[43]. Malgré cela, Matt Groening a dit que Springfield a beaucoup en commun avec Portland, la ville où il a grandi[44].

Éléments récurrents

Générique

La séquence d'ouverture des Simpson est l'une des plus mémorables de la télévision. Presque tous les épisodes s'ouvrent avec le zoom de la caméra sur le titre Les Simpson, puis vers la ville de Springfield. La caméra suit les membres de la famille sur le chemin du retour. Une fois chez eux, les Simpson s'installent sur leur canapé et regardent la télévision. Le générique a été créé par David Silverman, premier travail qu'il a effectué lors du début de la production de la série[45]. Le thème musical distinctif des Simpson a été composé par le musicien Danny Elfman en 1989, après que Matt Groening l'a contacté pour lui demander un morceau de style rétro. Pour Danny Elfman, ce morceau, dont la création a pris deux jours, est le plus populaire de sa carrière[46].

Un des aspects les plus distinctifs du générique d'ouverture est que trois points changent d'épisode en épisode : Bart écrit différentes phrases sur le tableau noir de l'école[45], Lisa joue différents solos sur son saxophone et le célèbre gag du canapé varie très souvent[47]. Le , une nouvelle séquence d'ouverture a été mise en place pour accompagner le passage à la haute définition. La séquence avait toutes les caractéristiques de la précédente, mais il a été ajouté de nombreux détails et personnages[48].

Épisodes spécial Halloween

L'épisode spécial Halloween est devenu une tradition annuelle. Le Simpson’s Horror Show (ainsi connu en France) ou le Spécial d’Halloween (au Québec) a été diffusé pour la première fois en 1990 dans le cadre de la saison 2 et a établi le schéma qui sera habituel à l'avenir, c'est-à-dire un épisode séparé en trois mini-histoires[49]. Ces épisodes impliquent la famille Simpson dans un cadre surnaturel, d'horreur ou de science-fiction, souvent en parodiant ou en rendant hommage à une œuvre célèbre du genre[50]. Ils ont toujours lieu en dehors de la continuité normale de la série. Bien que la série Horror Show ait été conçue pour être vue à Halloween, ces dernières années, certains épisodes ont été diffusés après Halloween en raison du contrat actuel entre la Fox et la Série mondiale de la Ligue majeure de baseball[51].

Humour

Un donut géant à Springfield, en Nouvelle-Zélande.

L'humour de la série est orienté vers les références culturelles, qui couvrent une large gamme de la société, ce qui fait que les téléspectateurs de toutes les générations peuvent apprécier Les Simpson[52]. Ces références culturelles peuvent, par exemple, provenir de films, de la télévision, de la musique, de la littérature, de la science ou de l'histoire[52]. Les animateurs ajoutent régulièrement des blagues ou des gags visuels dans l'arrière-plan de l'action via des bouts de texte humoristiques ou absurdes sur des panneaux, des journaux ou sur d'autres endroits[53]. Souvent, le public ne repère pas ces gags dès le premier visionnage de l'épisode[53].

La série utilise des phrases récurrentes et la plupart des personnages primaires et secondaires en ont au moins une chacun[54]. On peut citer comme phrases célèbres l'expression d'Homer, signe d'agacement, « D'oh! », le célèbre « Excellent... » de Charles Montgomery Burns ou encore le « Ha-ha ! » de Nelson Muntz. Plusieurs phrases récurrentes de Bart, telles que « ¡Ay, caramba! », « No problemo ! » et « Va te faire shampooiner ! » (« Mange de la crotte » au Québec), sont apparus, en version originale, sur ses t-shirts aux débuts de la série[55]. Cependant, Bart a rarement utilisé ces deux dernières phrases après qu'elles sont devenues populaires. L'épisode Bart devient célèbre tourne en ridicule l'humour basé sur les phrases récurrentes, Bart atteignant la notoriété auprès de Krusty le clown uniquement en répétant « J'ai rien fait »[56].

Diffusion

Francophone

En France, la série a débuté le sur Canal+, entre 1993 et 1996 sur France 3 et les rediffusions sur W9, le le midi et le soir ; au Québec, elle est diffusée de la saison 1 à 12 sur TQS et sur Télétoon à partir de la saison 13 ; en Belgique, la série est diffusée sur Club RTL en 1995 (son année de création) et au Maroc, elle est diffusée sur 2M.

Internationale

Le tableau ci-dessous présente la liste des pays dans lesquels la série est diffusée ainsi que les chaînes nationales la diffusant. Les informations linguistiques et la date de première diffusion concernent uniquement ces chaînes nationales.

Au Japon, une saison spéciale est diffusée pour les possesseurs de téléphones 3G qui reprend l'ensemble de l'univers des Simpson.

Influence et héritage

Expressions

Un certain nombre de néologismes provenant de la série Les Simpson sont entrés dans le jargon populaire[60]. Mark Liberman, directeur du Linguistic Data Consortium, a fait remarquer que « les Simpson ont apparemment pris la relève de Shakespeare et de la Bible, en tant que plus grande source culturelle d'expressions et de slogans[61] ». La plus célèbre expression est celle d'Homer quand il est agacé : « D'oh! ». L'expression est tellement omniprésente qu'elle est maintenant répertoriée dans l'Oxford English Dictionary, mais sans l'apostrophe[62]. Dan Castellaneta explique qu'il a emprunté l'expression de James Finlayson, un acteur du début des comédies de Laurel et Hardy, qui l'a prononcée dans un ton plus allongé et pleurnichard. Le réalisateur des Simpson a dit à Castellaneta de raccourcir le bruit, et celui-ci est devenu la célèbre exclamation dans la série télévisée[63].

La description des Français par le jardinier Willie (le concierge Willie au Québec) en tant que « singes mangeurs de fromages » a été utilisée par le chroniqueur au National Review Jonah Goldberg, en 2003, après l'opposition de la France à la proposition de l'invasion de l'Irak. L'expression s'est rapidement étendue à d'autres journalistes[64]. « Cromulent », un mot utilisé dans Le Vrai Faux Héros, est paru dans le Dictionnaire Webster en anglais[65]. « Kwyjibo », un faux mot de Scrabble inventé par Bart dans Bart le génie, a été utilisé comme l'un des pseudonymes du ver informatique Melissa[66]. « Et moi, au nom de tous, j'accueille nos nouveaux maîtres les insectes », une phrase prononcée par Kent Brockman dans Homer dans l'espace, a engendré une diversité de phrases communément employées[67]. Les variantes de cette phrase de Brockman sont utilisées pour exprimer la soumission fantaisiste, généralement dans un but humoristique[68]. Elle a déjà été utilisée dans les médias, tel que dans le magazine New Scientist[69]. Le terme dédaigneux « Meh », qui a été popularisé par la série télévisée[70], est apparu dans le Collins English Dictionary en 2008[71].

Télévision

Les Simpson ont été le premier programme d'animation à succès aux États-Unis en prime time (heures de grande écoute) depuis Wait Till Your Father Gets Home dans les années 1970[72]. Durant les années 1980, les experts ont considéré que les programmes d'animation uniquement adaptés aux enfants étaient trop coûteux à réaliser dans un but de diffusion en prime time. Les Simpson ont modifié cette façon de voir[22]. L'utilisation par les studios d'animation coréens du tweening (l'interpolation) et d'autres procédés ont rendu les épisodes moins chers. Le succès des Simpson et le bas coût de production ont incité les chaînes de télévision à prendre des risques sur d'autres séries animées[22]. Cette évolution a conduit à un boum dans les années 1990 des nouveaux programmes d'animation en prime time, dont South Park, Family Guy (Les Griffin au Québec), Les Rois du Texas (Henri pis sa gang au Québec), Futurama et Profession critique[22]. « Les Simpson ont créé une audience pour un prime time d'animation qui n'avait pas été là pendant de nombreuses années » a même dit le créateur de Family Guy, Seth MacFarlane. « Au fond, je pense qu'ils ont réinventé la roue. Ils ont donc créé ce qui est, à bien des égards — on peut le classer comme cela — un tout nouveau média[73]. » Plus tard, South Park a rendu hommage aux Simpson avec l'épisode Les Simpson l'ont déjà fait[74].

Les Simpson ont également influencé des programmes comme Malcolm, qui a débuté le aux États-Unis sur le créneau horaire après Les Simpson[75],[76]. Malcolm présente la caractéristique d'utiliser le recours à des gags visuels et de ne pas utiliser de rires enregistrés, contrairement à la plupart des sitcoms. Ricky Gervais a déclaré que Les Simpson ont eu une influence majeure sur sa comédie britannique The Office qui n'utilise également pas de rires enregistrés[77].

À l'occasion des vingt ans de la série, la Fox diffusera un reportage sur Les Simpson le , réalisé par Morgan Spurlock, revenant, entre autres, sur son impact culturel dans l'histoire de la télévision[78].

Réception

Premiers succès

Les Simpson ont été la première série télévisée du réseau Fox à apparaître dans un palmarès des trente émissions les plus regardées aux États-Unis, sur toute une saison (1989-1990)[79]. Tandis que les saisons futures seront centrées sur Homer, Bart est le personnage principal dans les trois premières saisons. En 1990, Bart est rapidement devenu l'un des personnages les plus populaires de la télévision, ce qui a donné le nom de « Bartmania »[80],[81],[82],[83]. Il devient alors le personnage Simpson le plus présent sur les produits dérivés comme les tee-shirts. Au cours du début des années 1990, des millions de tee-shirts représentant Bart furent vendus[84], et jusqu'à un million ont été vendus en l'espace de quelques jours[85]. Pensant que Bart est un mauvais modèle, plusieurs écoles publiques américaines ont interdit les tee-shirts représentant Bart à côté des titres tels que « I'm Bart Simpson. Who the hell are you? » (Je suis Bart Simpson. Mais qui diable êtes-vous ?) ou « Underachiever ('And proud of it, man!') » (Sous-accompli [et fier de l'être, mec !])[86],[87],[88]. Les produits dérivés des Simpson se sont très bien vendus et ont généré deux milliards de dollars américains durant les quatorze premiers mois de ventes[86].

En raison du succès de la série, durant l'été 1990, le réseau FOX décida de changer le créneau horaire des Simpson, le déplaçant du dimanche à 20 heures (heure de l'Est) au jeudi, à la même heure. Cela l'a mise en concurrence avec le Cosby Show sur la NBC, série bénéficiant de très bonnes cotes d'écoute à l'époque[89],[90]. Pendant l'été, plusieurs articles de presse sont parus, décrivant la rivalité supposée de « Bill vs Bart »[85],[89].

En raison de sa popularité, Bart était souvent le membre de la famille Simpson le plus mis en avant lors des publicités pour la série, même pour les épisodes dans lesquels il n'était pas impliqué dans l'intrigue principale. Les Simpson ont été salués par de nombreuses critiques, décrivant la série comme « la plus irrespectueuse et la moins apologétique » à l'antenne[91]. Dans une critique de la série datant de 1990, Ken Tucker, du magazine Entertainment Weekly, a décrit la famille Simpson comme « la famille américaine dans ce qu'elle est de plus complexe, représentée par de simples dessins animés. C'est cet habile paradoxe qui fait que des millions de personnes se détournent des trois grands réseaux de télévision les dimanches soir pour regarder Les Simpson[92]. ». Ken Tucker a aussi décrit Les Simpson comme un « phénomène pop-culturel, une série d'animation en prime time qui rassemble toute la famille[93]. ».

Succès à long terme

Le , Les Simpson ont dépassé Les Pierrafeu en tant que série d'animation en première partie de soirée qui a duré le plus longtemps aux États-Unis, avec l'épisode Itchy, Scratchy et Poochie (Itchy & Scratchy et Poochie au Québec). En 2004, Les Simpson ont remplacé The Adventures of Ozzie and Harriet (1952-1966) en tant que sitcom ayant duré le plus longtemps aux États-Unis[94]. En , Scooby-Doo a dépassé brièvement Les Simpson en termes de nombre d'épisodes, devenant la série américaine en disposant du plus[95]. Cependant, les dirigeants du réseau, en , ont de nouveau annulé Scooby-Doo, qui a terminé avec 371 épisodes, Les Simpson ayant donc récupéré le titre avec 378 épisodes à la fin de leur dix-septième saison[96]. En , Les Simpson ont atteint leur 400e épisode à la fin de la dix-huitième saison. Alors que Les Simpson ont le record du nombre d'épisodes d'une série américaine d'animation, d'autres séries animées, non américaines, les ont dépassés[97]. Par exemple, la série animée japonaise Sazae-san a près de deux mille épisodes à son actif[97].

L'année 2007 marquait le vingtième anniversaire de la franchise Simpson. Au cours de la vingtième saison (2008-2009), la série était à égalité avec Gunsmoke en tant que série télévisée américaine ayant duré la plus longtemps. Toutefois, Gunsmoke compte 635 épisodes, ce qui dépasse de loin les épisodes des Simpson, qui ne pourront pas atteindre ce nombre jusqu'à environ leur vingt-neuvième saison, dans des conditions normales de programmation[94],[98].

En , Les Simpson sont entrés dans le Livre Guinness des records en tant que sitcom ayant été diffusée le plus longtemps au monde, détrônant ainsi The Adventures of Ozzie and Harriet[99].

Récompenses

Étoile des Simpson sur le Walk of Fame, à Hollywood.

Les Simpson ont remporté des dizaines de récompenses depuis le début de la série, dont vingt-quatre Emmy Awards[100], vingt-six Annie Awards[101] et un Peabody Award[102]. Dans une édition de 1998, ayant pour but de célébrer les plus grands succès du XXe siècle dans les arts et les divertissements, le Time Magazine a inclus Les Simpson dans les meilleures séries télévisées du siècle[103]. Dans ce même numéro, le Time a inclus Bart Simpson dans le Time 100, la liste des cent personnes les plus influentes du siècle[104]. Bart était alors le seul personnage fictif sur la liste. Le , Les Simpson ont reçu une étoile sur le Walf of Fame de Hollywood[105]. Toujours en 2000, un critique du magazine Entertainment Weekly, Ken Tucker, a désigné Les Simpson comme la plus grande émission de télévision des années 1990. En outre, les téléspectateurs de la chaîne de télévision britannique Channel 4 ont élu Les Simpson en tête de deux sondages : en 2001, les cent plus grandes émissions de télévision pour enfants[106] et en 2005, en tête du classement des cent plus grands dessins animés[107]. D'ailleurs, en 2001, Homer Simpson a également été élu par les téléspectateurs de cette chaîne comme le plus grand personnage de télévision[108]. Homer a aussi décroché la neuvième place sur la liste des cinquante plus grandes icônes de télévisions du magazine Entertainment Weekly[109]. En 2002, Les Simpson ont été classés huitième plus grande émission de tous les temps par le TV Guide[110]. En 2007, la série a été incluse dans la liste des cent meilleures émissions de tous les temps du Time Magazine[111]. En 2008, la série d'animation a été placée en première position du palmarès des cent émissions des vingt-cinq dernières années du magazine Entertainment Weekly[112] et Empire l'a nommée plus grande émission télévisée de tous les temps[113].

Critiques et controverses

La nature rebelle de Bart qui, souvent, n'a entraîné aucune sanction envers sa mauvaise conduite, a incité certains parents et conservateurs à le caractériser comme un mauvais modèle pour les enfants[114],[115]. Dans les écoles, des éducateurs ont fait valoir que Bart était « une menace pour l'apprentissage » en raison de ses « faibles résultats dont il est fier » et son attitude négative envers l'éducation[116]. D'autres l'ont décrit comme « égocentrique, agressif et mesquin »[117]. Dans une interview de 1991, Bill Cosby a décrit Bart comme un mauvais modèle pour les enfants, le qualifiant de « colérique, confus et frustré ». En réponse, Matt Groening a dit : « Cela résume parfaitement Bart. La plupart des gens sont dans une lutte pour être normaux, Bart pense que la normale est très ennuyeuse et fait des choses que d'autres souhaiteraient faire mais qu'ils n'osent pas faire[118]. » Le , le président américain George H. W. Bush a déclaré : « Nous allons continuer à essayer de renforcer la famille américaine, en faisant le plus de familles américaines ressemblant aux Waltons et le moins aux Simpson[86]. » Les auteurs ont répondu ironiquement sous la forme d'un court extrait diffusé trois jours plus tard, avant la rediffusion de Mon pote Michael Jackson (Lobot-Homer au Québec), dans lequel Bart disait « Hé, nous sommes comme les Waltons. Nous prions également pour la fin de la crise[119],[120]. ».

Plusieurs épisodes de la série ont suscité des controverses. Les Simpson ont visité l'Australie dans Bart contre l'Australie (saison 6, 1995) et le Brésil dans Aventures au Brésil (Lisa rève à Rio au Québec) (saison 13, 2002), chacun des épisodes ayant provoqué une controverse et suscité une réaction négative dans les pays visités[121]. Dans le cas du Brésil, le conseil du tourisme à Rio de Janeiro, qui a fait valoir que la ville avait été décrite comme abritant une forte criminalité, des enlèvements, des taudis et des infestations de rats et de singes, est même allé jusqu'à menacer la Fox avec une action en justice[122]. Le Principal principal (saison 9, 1997) est l'un des épisodes les plus controversés des Simpson. Beaucoup de fans et de critiques ont réagi négativement à la révélation que le principal Seymour Skinner, un personnage récurrent depuis la première saison, était un imposteur. L'épisode a été critiqué par Matt Groening et par Harry Shearer, qui fournit la voix originale du principal Skinner. Dans une interview de 2001, Shearer a fait remarquer que, après avoir lu le script, il a dit aux auteurs : « C'est tellement arbitraire, gratuit et irrespectueux envers le public[123]. »

La qualité de la série en déclin ?

Les critiques à propos des premiers épisodes des Simpson ont félicité la série pour son humour, son réalisme et son intelligence[7],[124]. À la fin des années 1990, le ton et l'accent de la série ont commencé à changer. Certaines critiques ont qualifié la série de « fatiguée »[125]. En 2000, certains fans de longue date ont été déçus par la série et ont pointé le fait que les personnages principaux se comportaient de façon de plus en plus niaise[126],[127]. L'auteur Douglas Coupland a décrit les nouvelles critiques envers la série comme des foutaises, en affirmant que « Les Simpson n'ont fait aucune maladresse en quatorze ans, il y a donc peu de chance qu'ils en fassent maintenant[128]. ». Mike Scully, qui a été scénariste de la série de la saison 9 à la saison 12, a notamment fait l'objet de critiques[129],[130].

En 2003, pour célébrer le trois centième épisode de la série, Homer va le payer (Chambre en Bart au Québec), USA Today a publié deux articles à propos des Simpson : un palmarès des dix épisodes de la série choisis par le webmestre du site de fan The Simpsons Archive[131] et un top quinze par les auteurs des Simpson eux-mêmes[132]. L'épisode le plus récent cité sur la liste du site est La Phobie d'Homer, datant de 1997. Celui de la liste des auteurs date de 2000, c'est Derrière les rires (Biographies : Les Simpson au Québec). En 2004, Harry Shearer a critiqué ce qu'il percevait comme la baisse de la qualité de la série : « Je considère les trois dernières saisons comme faisant partie des pires, alors que la saison 4 m'apparaît désormais très bonne[133]. » En réponse, Dan Castellaneta a déclaré : « Je ne suis pas d'accord [...] Je pense que le problème de Harry est que la série n'est plus aussi fondée que dans les trois ou quatre premières saisons, c'est désormais un peu plus loufoque[134]. »

Des audiences en baisse

Les Simpson tentent de maintenir un large public et à attirer de nouveaux fans. Alors que la première saison a connu une moyenne de 13,4 millions de téléspectateurs par épisode aux États-Unis[79], la vingtième saison a recueilli une moyenne de 7,1 millions de téléspectateurs. Dans une interview d', Matt Groening a dit : « Honnêtement, je n'ai pas en vue la fin des Simpson. Je pense qu'il est possible que la série devienne trop pesante financièrement... mais, en ce moment, je pense qu'elle est aussi créative qu'auparavant, voire plus. L'animation est incroyablement détaillée et imaginative et les histoires mettent en scène des choses que nous n'avons jamais faites auparavant. Tellement créative qu'il n'y a aucune raison d'arrêter[135]. »

Cette supposée baisse de qualité peut en tout cas être mise en relation avec une nette baisse des audiences au cours des dernières saisons[136] :

Audiences moyennes des Simpson par saison aux États-Unis
Saison Audience moyenne aux États-Unis (millions)
15 11,1
16 10,14
17 9,58
18 9,15
19 8,26
20 7,06

À la fin de la saison 20, les cinq pires épisodes par audience de la série appartenaient tous à la saison 20[136] :

  1. Four Great Women and a Manicure (saison 20) : 5,16 millions
  2. Lisa the Drama Queen (saison 20) : 5,75 millions
  3. Coming to Homerica (saison 20) : 5,86 millions
  4. Father Knows Worst (saison 20) : 5,94 millions
  5. Gone Maggie Gone (saison 20) : 5,97 millions

Autres médias

Bandes dessinées

De nombreuses bandes dessinées sur les Simpson sont sorties. Jusqu'à présent, neuf séries de bandes dessinées ont été publiées par Bongo Comics depuis 1993[137]. La première bande dessinée basée sur les Simpson est apparue en 1991 dans la revue Simpsons Illustrated[138]. Les bandes dessinées ont eu du succès et une bande dessinée one shot intitulée Simpsons Comics and Stories, contenant quatre histoires différentes, est sortie en 1993, pour les fans[139]. Elle a également eu du succès, ce qui fait que le créateur des Simpson, Matt Groening, et ses compagnons Bill Morrison, Mike Rote, Steve Vance et Cindy Vance ont créé la société d'édition Bongo Comics[139]. Les parutions de Simpsons Comics, Bart Simpson's Treehouse of Horror et Bart Simpson ont été recueillies et réimprimées aux États-Unis par HarperCollins[140],[141],[142].

Film

L'Empire State Building illuminé en jaune pour promouvoir la sortie DVD du film.

Un long métrage d'animation réalisé par David Silverman est sorti le dans le monde entier (mis à part en Europe, où il est sorti le 25 juillet). La production a choisi le compositeur Hans Zimmer pour l'écriture de la bande sonore du film.

Dans le film, suite à une pollution du lac de Springfield provoquée par Homer Simpson avec des déchets toxiques, le gouvernement américain proclame que la ville entière est devenue une menace pour l'environnement et la recouvre donc d'une immense dôme dans l'intention d'y éradiquer toute forme de vie. La famille se voit donc obligée de déménager en Alaska, mais tous les membres de la famille ne veulent pas laisser leurs amis vivre un tel drame[143].

Le film reprend une multitude de personnages issus de la série ainsi que de nouveaux, comme Spider-Cochon (Spider-Pig au Québec) ou Colin. Une suite est prévue, mais certaines difficultés sont venues à l'encontre de son développement[144].

Musique

Une production discographique accompagne depuis des années la série. Des collections des musiques originales présentes sur la série sont sorties sur les albums Songs in the Key of Springfield, Go Simpsonic with The Simpsons et The Simpsons: Testify[145]. Plusieurs morceaux ont été enregistrés dans le but d'être sur un album, sans apparaître dans la série. L'album The Simpsons Sing the Blues est sorti en septembre 1990 et fut un succès, se classant troisième au Billboard 200[146] et fut certifié deux fois disque de platine par la Recording Industry Association of America[147]. Le premier morceau de l'album était Do The Bartman, interprété par Nancy Cartwright et sorti le 20 novembre 1990. La musique était composée par Michael Jackson, bien qu'il n'ait reçu aucun crédit[148].

  • 1990 : The Simpsons Sing the Blues
  • 1997 : Songs in the Key of Springfield
  • 1998 : The Yellow Album
  • 1999 : Go Simpsonic with The Simpsons
  • 2007 : The Simpsons Movie: The Music
  • 2007 : The Simpsons: Testify

The Simpsons Ride

The Simpsons Ride à Universal Studios Florida

The Simpsons Ride est un cinéma dynamique officiellement annoncé en 2007. C'est une attraction implantée à Universal Studios Hollywood et à Universal Studios Florida[149]. The Simpsons Ride a officiellement ouvert le 15 mai 2008 en Floride[150] et le 19 mai 2008 à Hollywood[151]. Dans l'attraction, les clients sont introduits dans un parc d'attractions cartoon construit par Krusty le clown. Cependant, Tahiti Bob s'est enfui de prison et veut prendre sa revanche sur Krusty et la famille Simpson[152]. L'attraction présente plus de vingt-quatre personnages récurrents des Simpson ainsi que leurs voix originales respectives, avec aussi bien Pamela Hayden, Russi Taylor que Kelsey Grammer[153]. Harry Shearer a décidé de ne pas y participer, ce qui fait qu'aucun des personnages qu'il interprète ne dispose de voix[154].

Jeux vidéo

L'industrie du jeu vidéo a été très rapide pour adapter les personnages et le monde des Simpson en jeux vidéo. Comme jeux sortis très tôt, on peut citer The Simpsons: Arcade Game, un jeu d'arcade de Konami et The Simpsons: Bart vs. the Space Mutants, édité par Acclaim Entertainment, tous deux sortis en 1991. Plus récemment, des jeux vidéo sont aussi sortis, comme The Simpsons: Road Rage (2001), The Simpsons: Hit & Run (2003) ou Les Simpson, le jeu (2007). Deux machines de flipper aux couleurs des Simpson ont été produites, une qui a été disponible rapidement après la première saison, et une autre qui est encore disponible à l'achat[155].

Produits dérivés

La popularité des Simpson en a fait une industrie de produits dérivés se chiffrant en milliards de dollars[86]. La famille homonyme et les personnages secondaires apparaissent sur de nombreux produits, allant des tee-shirts aux posters. Les Simpson ont également donné lieu à des éditions spéciales de célèbres jeux de société, comme des échecs, Cluedo, Monopoly, Scrabble ou Destins. Plusieurs jeux de cartes comme The Simpsons Trading Card Game sont aussi sortis, mais également des livres, officiels ou non, sur les Simpson comme, par exemple, des guides d'épisodes. Un grand nombre d'épisodes de la série est sorti en VHS ou en DVD au cours des années. Lorsque le DVD de la première saison a été édité en 2001, il est rapidement devenu le DVD tiré de la télévision le plus vendu de l'histoire, mais il a ensuite été dépassé par celui de la première saison de Chappelle's Show[156]. L'édition pour la zone 1 de l'intégrale de la saison 6 comporte cependant une erreur de conception. Le quatrième épisode (Itchy et Scratchy Land) reprend la bande son québécoise du premier épisode (Bart des ténèbres).

À Seattle, un magasin 7-Eleven transformé en Kwik-E-Mart.

En 2003, environ cinq cents entreprises du monde entier étaient autorisées à utiliser les personnages des Simpson dans leurs publicités[157]. Pour la promotion du film, douze magasins 7-Eleven étaient transformés en Kwik-E-Mart et vendaient des produits se rattachant à l'univers des Simpson, comme du « Buzz Cola », des céréales Krusty-O's ou des donuts roses[158].

Le 9 avril 2009, le United States Postal Service a dévoilé une série de cinq timbres de 44 cents mettant en vedette Homer, Marge, Bart, Lisa et Maggie, pour célébrer le vingtième anniversaire de la série[159]. Les Simpson est la première série de télévision à recevoir cet honneur alors qu'elle est encore en production[160],[161]. Les timbres, dessinés par Matt Groening, ont été rendus disponibles à l'achat le 7 mai 2009[162]. Environ un milliard de timbres sont imprimés[163].

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Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

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Articles connexes

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