Croix de Victoria

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Modèle:Infobox médaille militaire La croix de Victoria (Victoria Cross) est la distinction militaire suprême de l'armée britannique et du Commonwealth. Instituée le par un arrêt royal de la reine Victoria pour récompenser les actes de bravoure pendant la guerre de Crimée, la croix de Victoria vise à ne récompenser que les prouesses militaires accomplies face à l'ennemi en temps de guerre. Elle doit être attribuée de la manière la plus « démocratique » possible en ne prenant en compte ni le grade, ni la religion, la race ou la condition sociale du récipiendaire.

La reine insista sur le fait que cette décoration exceptionnelle ne serait en aucune manière un ordre, contrairement à celui de la Jarretière ou du Bain, et ne serait donc point accompagnée d'un titre nobiliaire et ne comprendrait aucune hiérarchie honorifique en son sein. Aux dires de sa créatrice, elle serait la plus prisée des décorations parmi tous les membres, officiers ou simples soldats, des unités tant navales que militaires. Dès 1858, un décret royal inclut les marins ayant pu, par leur seul courage, sauver un navire. Ainsi elle fut aussi accordée dans de rares cas en hommage à d'autres gestes courageux.

Cette décoration en bronze, en forme de croix, porte l'écusson royal et les mots « FOR VALOUR ». Le ruban est rouge pourpre. Les récipiendaires peuvent faire suivre leur nom des initiales « VC ». La croix de Victoria canadienne, créée en 1993 est identique à la croix originale, sauf pour l'inscription « PRO VALORE » en latin. Les gouvernements d'Australie et de Nouvelle-Zélande ont également institué leur croix de Victoria, respectivement la croix de Victoria australienne en 1991 et la croix de Victoria néo-zélandaise en 1999.

Historique

Origine

En 1854, après 40 ans de paix, la Grande-Bretagne fut entraînée dans une grande guerre contre la Russie. La guerre de Crimée fut l'une des premières guerres avec des rapports modernes, et les dépêches de William Howard Russel décrivaient de nombreux actes de bravoure qui ne furent pas récompensés[1].

Avant la guerre de Crimée, il n'y avait pas de système officiel et standardisé pour la reconnaissance et la récompense des actes de bravoure au sein de l'armée britannique. Les officiers étaient susceptibles d'être récompensées par un bas grade dans l'Ordre du bain et par une promotion par brevet tandis qu'une citation militaire (« Mention in Despatches ») pouvait être attribuée pour des actes moins remarquables. Cette structure était très limitée ; en pratique, les récompenses de l'Ordre du bain étaient réservées aux officiers dits « field officers »[2], et les citations militaires se limitaient globalement à ceux qui étaient subordonnés immédiats des commandants du champ de bataille, généralement des membres de l'équipe du commandant[3].

D'autres pays européens disposaient de récompenses qui ne discriminaient pas selon la classe ou le rang : la France décernait la Légion d'honneur et les Pays-Bas l'Ordre de Guillaume. Le besoin d'une nouvelle décoration pour reconnaître le courage d'un homme indépendamment de la longueur ou du mérite de son service se faisait sentir parmi le public et à la Cour royale. La reine Victoria émit donc un mandat signé de sa main le [1],[4] (publié le 5 février de la même année dans la London Gazette) qui créa officiellement la croix de Victoria. Le document était antidaté de 1854 afin de pouvoir récompenser des actes de bravoure effectués pendant la guerre de Crimée[5].

La reine avait demandé au ministère de la guerre de concevoir une nouvelle médaille qui ne reconnaîtrait pas la naissance ou la classe sociale. Elle devait être une décoration simple qui serait très prisée et recherchée dans les services militaires[6]. Pour maintenir cette simplicité, la reine Victoria refusa que le prix soit nommé « L'Ordre militaire de Victoria  » (« The Military Order of Victoria »), préférant l'appellation « Croix de  Victoria » (« Victoria Cross »). Le mandat original signalait que la croix ne devait être décernée qu'aux soldats qui avaient servis en présence de l'ennemi et qui avaient fait preuve de courage ou de dévouement[7]. La première cérémonie eut lieu le  : la reine investit 62 des 111 récipiendaires (soldats de la guerre de Crimée) à Hyde Park[1]. Charles Davis Lucas fut le premier récipiendaire.

Au départ, il était prévu que les croix de Victoria soit fabriqué à partir du bronze extrait des cascabels de deux canons pris aux Russes lors du siège de Sébastopol[8],[9],[10]. L'historien John Glanfield a prouvé depuis, grâce à l'utilisation de rayons X sur des anciennes croix, que le métal de celles-ci provenait en réalité de pistolets chinois, et n'avait donc pas d'origines russes[11],[9],[10].Une autre théorie affirme que les pistolets étaient à l'origine des armes chinoises, mais que les Russes les auraient capturées et réutilisées à Sébastopol. On pensait aussi que certaines médailles fabriquées pendant la Première guerre mondiale étaient composées de métal extrait de différentes armes chinoises pendant la révolte des Boxers (postérieure à la guerre de Crimée), bien que l'on ait recommencé à utiliser le métal originel après la guerre. D'autres sources de métal ont aussi été probablement utilisées entre 1942 et 1945 pour fabriquer cinq croix de Victoria pendant la Seconde guerre mondiale, car le métal de Sébastopol venait à manquer[11].

Les canons (barrels) du canon en question sont exposé au Musée royal d'artillerie, situé à Woolwich. La portion restante du seul cascabel qui nous soit parvenu, pesant 358 oz (10 kg), est stocké dans une cave gardée par le régiment 15 du Royal Logistic Corps a Donnington. Il ne peut être retiré qu'en présence de gardes armés. On a estimé à 80 - 85 le nombre de croix de Victoria fabriquables à partir de cette source. Une seule entreprise d'orfèvres, Hancocks à Londres, est responsable de la production de chaque croix décernée depuis sa création [12].

Évolution de la Victoria Cross

Cette médaille est abandonnée au Canada en 1972 quand on institue des décorations canadiennes pour bravoure. Toutefois, en avril 1987, le gouvernement conservateur de Brian Mulroney demande au directeur adjoint de la Chancellerie des ordres et décorations du Canada d'en examiner la réinstitution. En 2005, l'ancien brigadier-général Pierre Senécal a proposé de remplacer la Victoria Cross par la Croix de Vimy en souvenir de la bataille de la crête de ce nom au cours de laquelle près de 4 000 soldats canadiens ont été tués en 1917.

Description

L'avers et l'envers de la croix de Victoria de Richard Turner, officier canadien durant la Guerre des Boers et la Première Guerre mondiale

La croix de Victoria est une croix pattée de bronze, 41 mm de hauteur, 36 mm de large, figurant la couronne de saint Édouard surmontée d'un lion, et l'inscription « FOR VALOUR » (« Pour le courage »)[13]. À l'origine, l'inscription était « FOR THE BRAVE » (« Pour les courageux »), jusqu'à ce qu'elle soit changée sur recommandation de la reine Victoria, impliquant alors que tous les hommes dans la bataille ont été courageux[14]. La croix, la barre à laquelle elle est suspendue et le ruban pèsent environ 27 g.

La couronne de saint Édouard

La croix est suspendue par un anneau à une barre ornée de feuilles de laurier, à travers laquelle passe le ruban. Le revers de la barre de suspension est gravée du nom du récipiendaire, ainsi que son grade, et son unité[15]. Sur le revers de la médaille, on trouve un panneau circulaire sur laquelle la date de l'acte pour lequel la croix a été attribuée est gravée[15].

La clause 1 du décret original (1856) précise que la « Croix de Victoria est composée d'une croix de Malte de bronze »[13]. Néanmoins, elle a toujours été une croix pattée, et la différence d'avec le mandat n'a jamais été corrigé.

Le ruban est rouge, entre la rouge cramoisi et violet et il mesure 38 mm de large. La spécification originale des récompenses déclare que le ruban doit être rouge pour les récipiendaires appartenant à l'armée de terre et bleu pour ceux de la marine[16]. Toutefois, le ruban bleu foncé fut aboli peu après la formation de la Royal Air Force le . Le , le roi George V, a signé un mandat et déclaré que tous les bénéficiaires ne recevraient maintenant un ruban rouge et que les bénéficiaires en vie de la version navale étaient tenus d'échanger leurs rubans pour la nouvelle couleur. Bien que les décrets de la British Army établissent que la couleur du ruban doit être rouge, celle-ci est définie par la plupart des commentateurs comme étant cramoisie ou « vin rouge »[17].

Processus de remise

La Croix de Victoria est décernée pour : « acte de bravoure remarquable, ou acte éminent d'audace, de vaillance ou d'abnégation, ou le dévouement ultime au devoir, en présence de l'ennemi » (most conspicuous bravery, or some daring or pre-eminent act of valour or self-sacrifice, or extreme devotion to duty in the presence of the enemy)[18].

Une recommandation pour la croix de Victoria est normalement faite par un officier au niveau du régiment, ou équivalent. Elle doit être appuyée par trois témoins, bien que cela n'ait été parfois dispensé[19]. La recommandation passe ensuite par la hiérarchie militaire jusqu'à ce qu'elle atteigne le Secrétaire d'État à la Défense (Defence Secretary). Elle est ensuite déposée devant le monarque qui approuve la nomination avec sa signature.

Les citations à la croix de Victoria sont toujours promulguées dans la London Gazette, à la seule exception de l'attribution de celle du soldat inconnu américain en 1921[20]. Le décret royal de 1856 relatif à la Croix de Victoria ne fait pas état de dispositions spécifiques quant à savoir qui devait remettre les médailles aux récipiendaires. La reine Victoria a indiqué qu'elle souhaite décerner les médailles en personne (elle en a présenté 185 sur les 472 remises au cours de son règne). Les 62 premières médailles remises lors d'un défilé à Hyde Park le par la reine Victoria comprises, près de 900 croix de Victoria l'ont été personnellement remises au destinataire par le monarque britannique régnant. Près de 300 ont été décernées par un membre de la famille royale ou par un dignitaire civil ou militaire. Enfin, environ 150 distinctions ont été soit transmises au récipiendaire ou à leurs proches parents par courrier recommandé, soit les détails des remises en sont inconnus[21].

Exécutions au canon lors de la révolte des Cipayes (peinture russe de Vassili Vereshchagin en 1887)

Le décret royal original ne contient pas de clause spécifique sur les distinctions à titre posthume, bien que la politique officielle était de ne pas attribuer les croix à titre posthume. Entre la révolte des Cipayes et 1897, avec le début de la guerre des Boers, les noms de six officiers et soldats ont été publiés dans la London Gazette avec une note indiquant qu'ils auraient reçu la croix de Victoria s'ils avaient survécu. Trois avis ont été publiés en septembre 1900 et en avril 1901 pour bravoure durant la guerre des Boers. Dans un renversement partiel de la politique originale, six croix de Victoria à titre posthume, tous pour l'Afrique du Sud, dont les trois officiers et hommes mentionnés dans les avis en 1900 et 1901, ont été décernées le . Cinq ans plus tard, en 1907, la politique à titre posthume a été complètement inversée et les médailles ont été envoyées aux proches des six officiers et soldats précédemment cités[22]. Le décret royal de la croix de Victoria n'a pas été modifié pour permettre explicitement la remise de récompenses à titre posthume jusqu'en 1920, mais un quart de toutes les récompenses pour la Première Guerre mondiale l'ont été à titre posthume[23],[24]. Bien que le décret de 1920 ait prévu des récompenses pour les femmes qui servent dans les forces armées, aucune femme n'a jamais obtenu de croix de Victoria.

Dans le cas d'un acte de bravoure réalisée par un escadron, une compagnie navale ou un organe indépendant de soldats (comme les Marines), dans laquelle tous les hommes sont considérés comme tout aussi braves et dignes de la croix de Victoria, un bulletin de vote est tiré. Les officiers sélectionnent un officier, sous-officiers sélectionnent un sous-officier et les simples soldats ou des marins choisissent deux des leurs[25]. Sur les 46 croix de Victoria qui ont été attribuées après un scrutin, 29 de ces croix l'ont été au cours de la révolte des Cipayes. Quatre croix ont été octroyées à la division Q de la Royal Horse Artillery, pour la bataille de Sanna's Post (ou Korn Spruit) le pendant la deuxième guerre des Boers. Les dernières distinctions pour l'armée de terre remises après un vote ont été les six croix de Victoria décernées aux Fusiliers de Lancastre (Lancashire Fusiliers) du Royal Regiment of Fusiliers à W Beach pendant le débarquement à Gallipoli, le , bien que trois de ces récompenses n'ait pas été publiées au Journal officiel qu'en 1917. Les sept dernières récompenses remises après un scrutin ont été les seuls prix votés dans la marine, avec trois récompenses pour deux Q-Ships en 1917 et quatre pour le raid sur Zeebruges (Zeebrugge Raid) en 1918. Il n'y a pas eu d'autres récompenses collectives depuis 1918[19].

Entre 1858 et 1881, la croix de Victoria a pu être accordée pour les mesures prises « dans des circonstances de danger extrême » (under circumstances of extreme danger), pas forcément face à l'ennemi[26]. Six ont été décernées au cours de cette période, et cinq d'entre-elles pour un seul incident pendant l'expédition aux îles Andaman (Andaman Islands Expedition) en 1867[27]. En 1881, les critères ont changé à nouveau et la croix de Victoria ne fut attribuée uniquement que pour les actes de bravoure en présence de l'ennemi[27]. Pour cette raison, il a été suggéré par de nombreux historiens, dont Lord Ashcroft, que la nature changeante des guerres se traduira par moins d'attribution de croix de Victoria. La prévalence des techniques de combat éloignées ont induit une baisse de la possibilité de mener des actes de bravoure. Depuis 1940, les militaires s'étant distingués pour acte de bravoure en l'absence de l'ennemi ont reçu la croix de George, qui vient immédiatement après la croix de Victoria de l'ordre de préséance.

Distinctions coloniales

La croix de Victoria a été étendue aux troupes coloniales en 1867. L'extension a été faite suite à une recommandation pour acte de bravoure concernant le Major Charles Heaphy, soldat colonial, pour son action lors des Guerres maories en Nouvelle-Zélande en 1864. Il a opéré sous commandement britannique et la croix lui a été décernée en 1867. Plus tard cette année, le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a assumé la responsabilité complète des opérations, mais aucune nouvelle recommandation pour la croix de Victoria n'ont été émises pour les troupes locales s'étant distinguées dans l'action. Après les actes de bravoure accomplis par trois soldats néo-zélandais en novembre 1868 et janvier 1869 pendant les Guerres maories, un ordre en conseil du 10 mars 1869 a créé une « décoration séparée » pour les membres des forces locales, décernée sans autorisation du Secrétaire d'État aux colonies. Bien que le gouverneur s'est vu reproché d'avoir abusé de son autorité, le décret a été ratifié par la Reine. Le titre « décoration séparée » (Distinctive Decoration) a été plus tard remplacé par le titre croix de la Nouvelle-Zélande (New Zealand Cross).

Distinctions séparées du Commonwealth

Privilèges accordés par la Croix

Rente

Annulation

Récipiendaires

Les premiers récipiendaires remontent à la guerre de Crimée. Parmi eux, un lieutenant canadien, Alexander Roberts Dunn, a mérité la croix de Victoria pour son héroïsme au cours de la charge de la brigade légère lors de la bataille de Balaklava.

Au fil des années, 94 Canadiens au total ont reçu cette distinction (de leur vivant ou à titre posthume), dont des Canadiens intégrés aux forces armées d'autres pays du Commonwealth et certains étrangers servant dans des unités canadiennes. Deux individus ont mérité la Croix de Victoria sans tuer ni blesser personne : dans les années 1860, le soldat Timothy O'Hea a sauvé 800 immigrants allemands lors d'un feu ferroviaire à Danville (Québec) et le capitaine le R.P. John Weir Foote du The Royal Hamilton Light Infantry durant le Débarquement de Dieppe en 1942.

22 Néo-Zélandais ont reçu la Victoria Cross dont 13 durant la Grande Guerre. Le premier à avoir obtenu la VC est Charles Neaphy en 1864 lors des guerres Maoris. William James Hardham fut décoré pour son action lors de la guerre des Boers (1901). Cyril Ruston Guyton Bassett est le premier des Néo-Zélandais à recevoir la VC lors de la Grande Guerre à Gallipoli. Sous le feu de l'ennemi, il installa des lignes téléphoniques et, non sans humour, affirma "qu'il était si petit par la taille que les balles lui passaient au-dessus". Henry James Nicholas, VC MM, récipiendaire de la VC en 1917 est tué lors des dernières opérations militaires de la guerre le 23 octobre 1918 à Beaudignies près du Quesnoy (Nord-France). 8 Néo-Zélandais furent décorés de la VC lors de la seconde guerre mondiale pour des opérations en Crête, en Egypte, Tunisie, aux Pays-Bas, en Allemagne et sur l'Atlantique.

A noter que le Major General Lord Bernard Cyril Freyberg, gouverneur général de Nouvelle Zélande de 1946 à 1952 reçut la VC en 1916 lors de la bataille de la Somme tandis qu'il servait dans l'armée anglaise. Il est considéré comme le symbole des liens qui unissent les deux nations, anglaise et néo-zélandaise.

Trois personnes ont vu la croix de Victoria leur être attribuée deux fois (VC and Bar) - Noel Chavasse (1916 et 1917 (tué)), Arthur Martin-Leake (1902 et 1914), et Charles Upham (1941 et 1942).

Les derniers récipiendaires canadiens Ernest Alvia ("Smokey") Smith (1944), et indien, Umrao Singh (1944), sont décédé en 2005.

Notons qu'une croix semblable, la Victorious Cross (VC) a été créée par Idi Amin Dada, afin de copier la Victoria Cross.

Valeur

Ventes de la médaille

Vols

Collections

Collections publiques

Ce tableau liste les principaux musées ayant[Note 1] au moins dix croix de Victoria[28],[29].

Au Royaume-Uni
Musée Lieu Nombre de croix de Victoria possédées
Imperial War Museum Kennington, Londres 50
National Army Museum Chelsea (Londres) 39
Royal Green Jackets Museum Winchester, Hampshire 34
Royal Engineers Museum Gillingham 26
Army Medical Services Museum Mytchett, Surrey 22
Firepower, The Royal Regiment of Artillery Museum Woolwich, Londres 20
Queen's Own Highlanders Museum Ardersier, Inverness-shire 16
South Wales Borderers Museum Brecon, Pays de Galles 16
Green Howards Regimental Museum Richmond, Yorkshire 15
Royal Fusiliers Museum Tour de Londres 12
Gordon Highlanders Museum Aberdeen 12
National Maritime Museum Greenwich, Londres 11
National War Museum of Scotland Château d'Édimbourg 11
RAF Museum Hendon, London 11
Sherwood Foresters Museum Nottingham 11
Gurkha Museum Winchester, Hampshire 10
Royal Marines Museum Portsmouth, Hampshire 10
Royal Welch Fusiliers Museum Caernarfon Castle, Wales 10
Hors du Royaume-Uni
Mémorial australien de la guerre Canberra, Australie 61 [Note 2]
Musée canadien de la guerre Ottawa, Ontario 33
QEII Army Memorial Museum Waiouru, Nouvelle-Zélande 11

Note 1.  Beaucoup de croix sont prêtées aux musées par des particuliers, et ne leur appartiennent donc pas[28].

Note 2.  Il s'agit de la plus grande collection publique de croix de Victoria dans le monde[30], en incluant les neuf croix de Victoria décernées à des Australiens à Gallipoli).

Collections privées

L'homme d'affaires et politicien britanique Michael Ashcroft a réuni dans sa collection privée plus de 150 croix. Lord Ashcroft obtint la première en 1986 et la collection contient plus d'un dixième de toutes les croix décernées, ce qui en fait la plus grande collection publique ou privée de ces décorations. Elle est administrée par The Ashcroft Collection Trust. Ashcroft a publié en novembre 2006 un ouvrage intitulé Victoria Cross Heroes (voir la bibliographie)[31]. Il a été annoncé en juillet 2008 qu'il avait donné 5 millions de livres sterling pour une galerie permanente à l'Imperial War Museum, où les 50 croix de Victoria du musée seront exposées à côté de sa propre collection de 152 croix[32].

La Croix de Victoria dans la culture populaire

Mémoriaux

Dans l'art

Notes et références

  1. a b et c Préface de Ashcroft 2006
  2. Avant-propos du brevet: And, whereas, the third class of Our Most Honourable Order of the Bath is limited, except in very rare cases, to the higher ranks of both services, and the granting of Medals, both in Our Navy and Army, is only awarded for long service or meritorious conduct, rather than for bravery in action or distinction before an enemy,
  3. Duckers 2001, p. 283
  4. (en) The London Gazette, no 21846, p. 410-411, 5 février 1856.
  5. Ashcroft 2006, p. 7-10
  6. (en) « The Victoria Cross », Vietnam Veterans Of Australia (consulté le )
  7. Mandat original, Clause 5:Fifthly. It is ordained that the Cross shall only be awarded to those officers and men who have served Us in the presence of the enemy, and shall have then performed some signal act of valour or devotion to their country.
  8. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées beharry359
  9. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Navalmuseum
  10. a et b (en) « Hancocks of London History of VC », Hancocks of London (consulté le )
  11. a et b (en) Catronia Davies, « Author explodes myth of the gunmetal VC », Daily Telegraph,‎ (lire en ligne)
  12. (en) « Hancocks Jewellers », Hancocks of London (consulté le )
  13. a et b Décret royal original, clause 1 : (en) Firstly. It is ordained that the distinction shall be styled and designated "The Victoria Cross", and shall consist of a Maltese cross of bronze, with our Royal crest in the centre, and underneath with an escroll bearing the inscription "For Valour".
    (fr)
  14. (en) « 150 years of the Victoria Cross », sur le site du Royal Naval Museum (consulté le )
  15. a et b (en) « The Victoria Cross », sur le site des Vétérans australiens de la Guerre du Vietnam (consulté le )
  16. Décret royal original, clause 2 : (en) Secondly. It is ordained that the Cross shall be suspended from the left breast by a blue riband for the Navy, and by a red riband for the Army.
    (fr)
  17. (en) « The Victoria Cross », sur le site de l'Imperial War Museum (consulté le )
  18. (en) « Military Honours and Awards », sur le site du Ministère de la Défense (consulté le )
  19. a et b Crook 1975, ch. 18
  20. (en) « Posthumous VCs », sur le site du National Army Museum (consulté le )
  21. Pillinger et Staunton 2000, p. 73
  22. (en) « London Gazette du 17 janvier 1907 - Published by Authority », London Gazette, no 27986,‎ (lire en ligne)
  23. Crook 1975, ch. 8
  24. (en) « London Gazette du 18 juin 1920 - Published by Authority », London Gazette, no 31946,‎ (lire en ligne)
  25. Décret royal original, clause 13 : (en) Thirteenthly. It is ordained that in the event of a gallant and daring act having been performed by a squadron, ship's company, or detached body of seamen and marines not under fifty in number, or by a brigade, regiment, troop or company in which the admiral, general, or other officer commanding such forces may deem that all are equally brave and distinguished, and that no special selection can be made by them, then is such case the admiral, general, or other officer commanding, may direct that for any such body of seamen or marines, or for every troop or company of soldiers, one officer shall be selected by the officers engaged for the Decoration, and in like manner one petty officer or non-commissioned officer shall be selected by the petty officers and non-commissioned officers engaged, and two seamen or private soldiers or marines shall be selected by the seamen, or private soldiers, or marines engaged, respectively for the Decoration, and the names of those selected shall be transmitted by the senior officers in command of the Naval force, brigade, regiment, troop, or company, to the admiral or general officer commanding, who shall in due manner confer the Decoration as if the acts were done under his own eye.
    (fr)
  26. Amendement du 10 août 1858 : (en) Subject to the rules and ordinances already made, on Officers and Men of Her Majesty's Naval and Military Services, who may perform acts of conspicuous courage and bravery under circumstances of extreme danger, such as the occurrence of a fire on board ship, or the foundering of a vessel at sea, or under any of the other circumstance in which, through the courage and devotion displayed, life or public property may be saved.
    (fr)
  27. a et b (en) « The Victoria Cross (VC) », sur le site du Britich War Memorial (consulté le )
  28. a et b « List of Museums », sur Victoria cross.org (consulté le )
  29. « Collections and exhibitions », Gordon Highlanders' Museum (consulté le )
  30. (en) « List of Australian Victoria Cross », Australian War Memorial (consulté le )
  31. (en) « Ashcroft Collection website », Lord Ashcroft (consulté le )
  32. (en) Andrew Pierce, « World's largest VC collection to go on show », Daily Telegraph,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Croix de Victoria.

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • (en) Kevin Brazier, The Complete Victoria Cross, Londres, Pen & Sword Military, (ISBN 978-1848841505)
  • (en) Michael Ashcroft, Victoria Cross Heroes, Londres, Headline Book Publishing, (ISBN 0755316320)
  • (en) Johnson Beharry, Barefoot Soldier: A Story of Extreme Valour, Londres, Sphere, (ISBN 0-316-73321-0)
  • (en) Max Arthur, Symbol of Courage; Men behind the Medal, Londres, Pan Books, (ISBN 978 0 330 49133 4)
  • (en) John Glanfield, Bravest of the Brave, Londres, Sutton Publishing Ltd, (ISBN 0750936959)
  • (en) Peter Duckers, British Gallantry Awards, 1855–2000, Londres, Shire Publications Ltd, (ISBN 0747805164)
  • (en) David Harvey, Monuments to Courage: Victoria Cross Monuments and Headstones, Londres, Naval & Military Press Ltd, (ISBN 1843423561)
  • (en) Dennis Pillinger et Anthony Staunton, Victoria Cross Presentations and Locations, Londres, Woden, (ISBN 0646397419)
  • (en) Nora Buzzell, The Register of the Victoria Cross, Londres, This England, , 3e éd., 352 p. (ISBN 0-906324-03-3)
  • (en) Dennis Graham, Scotland's Forgotten Valour, Londres, MacLean Press, (ISBN 1-899272-00-3)
  • (en) Peter Edward Abbott et J. M. A. Tamplin, British Gallantry Awards, Londres, Nimrod Dix and Co., , 316 p. (ISBN 0902633740)
  • (en) M. J. Crook, The Evolution of the Victoria Cross : a study in administrative history, Londres, Midas Books, , 321 p. (ISBN 0 85936 041 5)

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