Programme spatial de l'Australie

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Observatoire de Parkes a joué un rôle important au cours de la mission d'Apollo 11.

L'Australie a une activité spatiale très faible que traduit l'absence d'agence spatiale mais a accueilli sur son territoire dans les années 1960 des équipements qui ont joué un rôle important dans les débuts de l'ère spatiale. Le base de lancement de Woomera a été établi en 1947 et, en 1967, l'Australie devenu la troisième nation à placer un satellite en orbite. L'Australie a plusieurs équipements de communications d'espace lointain développés par la CSIRO, la NASA et l'Agence spatiale européenne.

Histoire

Le « Woomera Rocket Range », (base de lancement de Woomera) a été établi en 1947, comme projet commun entre la Grande-Bretagne et l'Australie. Au début des années 50 c'était le deuxième site de lancement le plus occupé au monde (après Cap Canaveral, en Floride)[1]. Le premier missile a été lancé de Woomera en 1949 et un fusée Skylark et Black Knight a été lancé en 1957 et 1958.[2]. Au cours des années 1960, le Royaume-Uni effectue sur la base de lancement de Woomera les premiers essais des fusées anglaises Blue Streak et Black Arrow. Tous les tirs de la fusée européenne Europa sauf le dernier sont également réalisés depuis cette base entre 1964 et 1970. En 1967 un lanceur américain Sparta, version dérivée de la fusée Redstone, lance le premier satellite australien WRESAT-1 construit par Australian Weapons Research et l'Université d'Adelaide depuis Woomera[3]. L'Australie devient ainsi la troisième nation à placer un satellite en orbite[4].

L'absence de programme spatial national et l'arrêt des activités spatiales étrangères sur le territoire marginalisent au début des années 1970 l'activité spatiale en Australie. La base de Woomera n'est plus utilisée pour lancer des satellites depuis son dernier tir en 1971 - bien que la recherche sur les fusées et les technologies spatiale et de l'aviation continue à l'emplacement[5][6]. Les séries de lancements les plus récentes ont été conduites par un groupe australien appelé l'AUSROC, (pour montrer les possibilités de l'espace lançant en Australie); et une série de lancements conduits au nom des universités américaines par la NASA. NASA utilisant les fusées Black Brant IX pour étudier des sources stellaires. Les lancements ont porté des télescopes au-dessus de l'atmosphère de la terre. Pendant 1996, l'agence spatiale Japonais (NASDA) a conduit un projet a examiné la viabilité des systèmes de débarquement automatisés de leur véhicule spatial réutilisable expérimental (ALFLEX) et en juin , 2010, le sonde spatiale japonaise Hayabusa reviendra sur Terre à Woomera[7][8]. La base est contrôlée, à l'heure actuelle, par le Royal Australian Air Force (RAAF)[9].

En 1984, Paul D. Scully-Power devenu le premier australien en espace, spécialiste de charge utile sur le vol Challenger (41-G). Un dirigeant de la marine australienne royale il a acquis la nationalité américaine pour intégrer la NASA[10].

Observatoires spatiale

Pour les besoins de son programme spatial, la NASA construit une de ses trois stations au sol du réseau Deep Space Network près de Canberra. Celle-ci est utilisée en particulier au moment des débarquements sur la Lune du programme Apollo. Mais un autre équipement, l'observatoire de Parkes, un radiotélescope doté d'une antenne de 64 mètres de diamètre construit en 1961 par le pionnier anglais du radar Edward George Bowen et l'Organisation fédérale pour la recherche scientifique et industrielle (CSIRO), joue à cet époque un rôle majeur dans la réception de la première émission de télévision diffusée depuis la Lune au cours de la mission Apollo 11. Ces deux équipements sont toujours actifs pour le suivi des sondes spatiales. Le CSIRO construit egalement l'Australia Telescope Compact Array à Narrabri, un interféromètre millimétrique pour les observations astronomiques en 1988; et le radiotélescope de Mopra, pres de Coonabarabran, une antenne parabolique de 22 mètres de diamètre[11].

L'agence américaine de la CIA a construit en 1967 à Pine Gap au sud-ouest de la ville d'Alice Springs dans le Territoire du Nord une des principales stations de réception de ses satellites d'écoute électronique. Celle-ci est aujourd'hui toujours en activité. Prospero X-3, le seul satellite anglais lancé par un lanceur national, est placé en orbite depuis Woomera en 1971. Ce sera le deuxième et dernier satellite lancé depuis cette base.

L’Agence spatiale européenne a construit deux antennes en Australie utilisé pour assurer le suivi et le contrôle des missions spatiale. En 2003, l'Agence a construit un antenne pour l’espace lointain (le premier de l'Agence) à New Norcia, en Australie occidentale. Cette antenne parabolique de 40 mètres de haut, 35 mètres de diamètre et d’un poids global de 600 tonnes, permettra de communiquer avec les sondes parties en mission d’exploration fort loin de la Terre - dont Mars Express, Rosetta, Venus Express, Ulysses, Cluster II et SOHO[12][13][14].

Développements récents

Le financement d'une activité spatiale a fait l'objet de débats dans les instances politiques mais jamais reçu jusqu'à présent de soutien gouvernemental fort[15]. L'Australie ne possède en 2010 aucun satellite scientifique ou commercial en propre et les capacités de l'industrie spatiale sont très réduites. Fedsat, micro-satellite de recherche développé en 2005 par un centre de recherche qui a depuis fermé, est le dernier engin spatial à avoir été construit localement[16]. Le Space Policy Unit du gouvernement fédéral développe actuellement une politique nationale de l'espace ce qui n'exclura pas le développement des services de l'espace tels que des opérations commerciales de lancement si elles sont commercialement viables et soutenables[17].

Des organisations du recherche spatiale

Le Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (« Organisation fédérale pour la recherche scientifique et industrielle »), l’organisme gouvernemental australien pour la recherche scientifique, a un département d'astronomie et de science d'espace[18]. L'Australian National University et d'autres universités australiennes conduisent également la recherche de technologie spatiale[19][20]. L'Australian Space Research Institute est une organisation des volontaires qui conduit la recherche de l'espace et coopère avec les universités australiennes. [21]

Lien externelle

Les projets internationaux en Australie:

References

  1. http://www.abc.net.au/science/articles/2007/07/18/1980913.htm
  2. http://homepage.powerup.com.au/~woomera/history.htm
  3. (en)« 40th anniversary of Australia's first satellite », Université d'Adelaide (consulté le )
  4. (en) « WRESAT », NASA (consulté le )
  5. http://www.space.com/businesstechnology/hypersonic-rocket-test-launch-100325.html
  6. http://www.woomera.com.au/links.htm
  7. (en)http://www.bom.gov.au/sa/woomera/history.shtml
  8. (en)http://www.adelaidenow.com.au/unmanned-japanese-spacecraft-hayabusa-to-land-at-woomera/story-e6frea6u-1225856457975
  9. http://woomera.com.au/
  10. http://www.jsc.nasa.gov/Bios/htmlbios/scullypower-pd.html
  11. http://www.narrabri.atnf.csiro.au/mopra/visit/
  12. (fr)http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/espace/20030306.OBS7824/l-rsquo-europe-s-rsquo-offre-une-grande-oreille-spatiale.html
  13. http://www.esa.int/esaCP/SEMACK2A6BD_index_0.html
  14. http://www.esa.int/esaMI/Operations/SEMGSDSMTWE_0.html
  15. F. Verger, R Ghirardi, I Sourbès-Verger, X. Pasco, L'espace nouveau territoire : atlas des satellites et des politiques spatiales, Belin, , p. 102
  16. (en)« Watch this empty space », The Australian,‎ (lire en ligne)
  17. http://www.innovation.gov.au/Industry/Space/Pages/SpaceEngagementandPolicyFramework.aspx
  18. http://www.csiro.au/org/CASS.html
  19. http://www.sciencedaily.com/releases/2006/01/060112040320.htm
  20. http://prl.anu.edu.au/SP3/aboutSP3
  21. http://www.csiro.au/science/CSST.html