Catastrophe de Sange
La catastrophe de Sange est un accident routier, suivi d’une explosion et d’un incendie, survenu le 2 juillet 2010 sur la route nationale 5 dans le Sud-Kivu[1].
Un camion-citerne transportant du carburant s’est renversé sur le bas côté, probablement à cause d’un excès de vitesse, vers 18 heures lorsqu’il traversait Sange, ville de plus de 50 000 habitants. Le conducteur, qui a pu sortir du camion, dit alors aux gens de s’éloigner[2]. Cependant, quelques personnes, au lieu de fuir, sont venues récupérer le carburant qui commençait à sortir du camion. Il y a ensuite eu une explosion, une des personnes s’étant ruée vers le camion fumant une cigarette selon certains témoins[3]. Plusieurs personnes ont été brûlées sur le champ. Le feu s’est ensuite propagé dans le quartier, brûlant plus d’une vingtaine de maisons, et a rattrapé plusieurs personnes qui s’enfuyaient. Beaucoup d’autres ont été surprises et n’ont pas pu s’enfuir[4]. Certaines victimes étaient des téléspectateurs qui suivaient le match de la Coupe du monde de football entre le Brésil et les Pays-Bas dans une salle de projection.
Parmi les 230 morts, on compte 60 enfants. Les blessés ont étés acheminé à Bukavu, le chef-lieu de la province du Sud-Kivu, 70 km au nord, et à Uvira, 30 km au sud. Les services médicaux de Sange, les forces armées congolaise et le contingent pakistanais de la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO), basé à Sange, ont organisé les secours[5].
Notes et références
- 200 morts après une explosion au Congo, La Matin.ch, 3 juillet 2010. [consulté le 4 juillet 2010]
- République démocratique du Congo - Au moins 230 morts après l'explosion d'un camion-citerne, LePoint.fr, 3 juillet 2010. [consulté le 4 juillet 2010]
- (en) Hundreds killed in Congo after oil tanker truck explodes, CNN, 4 juillet 2010 [consulté le 4 juillet 2010]
- RD-Congo:un camion-citerne explose et sème la mort, France2.fr, 3 juillet 2010. [consulté le 4 juillet 2010]
- Drame en RDC: un camion-citerne explose et fait au moins 230 morts, dont 60 enfants, Le Parisien, 3 juillet 2010. [consulté le 4 juillet 2010]