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John William MacKay

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New York où il a commencé sa carrière comme ouvrier dans les chantiers navals comme charpentier, à 16 ans. A 20 ans, il participe à ruée vers l'or en Californie, en voyageant sur un clipper qui passe le Cap Horn[1], mais il arrive trop tard, en 1851, lorsque la ruée s'achève. Ensuite, il se déplace en 1859 à Virginia City dans le Nevada, 350 kilomètres plus à l'est, où a été découvert  un nouveau gisement d'or et d'argent et devient charpentier dans les mines, à six dollars par la journée[1].

Il y perd le peu qu'il avait gagné en Californie, puis parvient à faire signer les papiers pour acquérir à un associé manquant de cette mine, en le retrouvant sur le champ de bataille de la guerre de Sécession à Chattanooga[2]. Il fonde en 1866 à Virginia City, ville de Mark Twain, la "Kentuk Mine", qui va rapporter 3,6 millions de dollars en trois ans.[3]

John William Mackay fait en 1867 la connaissance de James Graham Fair, irlandais comme lui et directeur de la mine "Hale and Norcross Mine", qui perd ce poste. Mackay l'embauche comme directeur de la "Rising Star Mine", un gisement qu'il a acheté dans l'Idaho.[4]

Ensemble, ils convainquent James C. Flood, et William S. O'Brien, qui tenaient auparavant un saloon à San Francisco, d'investir dans leur affaire[5], qui avaient fondé en 1864 la société "Flood and O'Brien". Au nez et à la barbe de William Sharon et sa Bank of California, ils rachètent la "Hale and Norcross", une mine en profondeur mais en difficulté, pour 42 dollars alors qu'elle valait auparavant 1200 dollars à la Bourse de San Francisco. Elle sera plus tard rebaptisée la "Bonanza firm",[6].

En 1868, les actions de la "Hale and Norcross mine", montent rapidement de 1300 à 2200 dollars après une découverte importante. Les ouvriers sont enfermés dans la mine, temporairement, pour éviter que la nouvelle se propage trop vite, le temps que des actions puissent être achetées à San Francisco. Cette année-là, la journée de travail, payée 4 dollars, est ramenée de 10 à 8 heures, et les 4 associés rachètent la Consolidated Virginia mining company, pour contrôler l'essentiel du Comstock Lodge en 1870.

Entre-temps, John William Mackay épouse en 1866 une new-yorkaise, Marie Louise Hungerford, qui s'inquiète de l'ambiance particulière de Virginia City.

Il découvre en 1873, à 400 mètres de profondeur, la veine la plus riche du gisement, appelée "Big bonanza", de 15 mètres de large,[7] qui sera le principal actif de la Consolidated Virginia mining company. Dès le mois de mars, le "Big bonanza" rapporte 3.876 dollars[6], puis c'est un million de dollars par mois. Elle permet aux 4 associés de fonder la Banque du Nevada à San Francisco. Mais deux ans après un incendie ravage Virginia City et détruit la maison de John William Mackay. Les quatre associés deviennent les "rois de l'argent" et font construire dans la ville un opéra et un hôtel international.[8]

S'établissant de manière permanente en France à Paris dès 1876, après un passage d'un an à New York, où sa femme est snobée par l'establishment, il se lie d'amitié avec l'éditeur de presse James Gordon Bennett senior, qui approche de 90 ans et a épousé la baronne de Reuter, fille de Paul Julius Reuter, le fondateur de la célèbre agence Reuters. Tous deux s'associent en 1884, pour créer la Commercial Cable Company, qui ferraille contre le monopole de la Western Union Telegraph Company, du magnat Jay Gould.

Bibliographie

  • Rocket of the Comstock: the Story of John William Mackay, par Ethel H. Van Vick, chez Caxton Printers, 1950
  • History of Nevada, par Russell R. Elliott, University of Nebraska Press, 1973

Références