Moonrise Kingdom
Titre original | Moonrise Kingdom |
---|---|
Réalisation | Wes Anderson |
Scénario |
Wes Anderson Roman Coppola |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
American Empirical Pictures Indian Paintbrush Moonrise Scott Rudin Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Drame |
Durée | 94 minutes |
Sortie | 2012 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Moonrise Kingdom est un film américain de Wes Anderson sorti en 2012. Il signe son septième long-métrage, le deuxième dont le scénario est co-écrit par Roman Coppola. C'est aussi sa sixième collaboration avec l'acteur Bill Murray[1].
Le film a fait l'ouverture de la 65e édition du Festival de Cannes le , tout en étant en compétition officielle[2].
Synopsis
Durant l'été de 1965, sur une île de la Nouvelle-Angleterre, Sam et Suzy (12 ans) tombent amoureux et décident de s'enfuir. On apprend par flash-back qu'ils se sont rencontrés lors d'une représentation théâtrale, dans laquelle Suzy jouait un corbeau. Tous les deux sont des enfants à problème, n'ont pas d'amis et sont rejetés par leurs camarades, mais disposent d'une très grande intelligence. Sam sait se débrouiller seul dans la nature, et a un don pour la peinture. Sam fait partie du groupe de scouts Kaki, mené par le chef de troupe Ward (Edward Norton), professeur de mathématiques en temps normal, et qui a beaucoup de mal à contenir ses troupes, du fait de son manque d'autorité. Sam et Suzy ont planifié leur fugue en s'envoyant des lettres. Les habitants de leur ville trouvent leur disparition étrange et décident de partir à leur recherche, menés par le capitaine Sharp (Bruce Willis), « nigaud et triste » (selon Suzy), et qui est aussi l'amant de Laura Bishop, la mère de Suzy. Le soir, Suzy lit à Sam des livres volés à la bibliothèque. Ils sont d'abord retrouvés par les scouts, mais il s'ensuit une bagarre mise en ellipse narrative, et qui se conclut par la blessure d'un scout hostile à Sam (Suzy lui a planté ses ciseaux de gaucher dans le flanc, sans grande gravité), par la mort du chien de piste du groupe des scouts, et par la fuite des deux fugueurs. Ils s'installent sur une plage, où ils plantent leur camp, nagent dans le plus grand bonheur, se rendent compte qu'ils sont amoureux, s'embrassent, dorment ensemble. Le narrateur de l'histoire intervient pour dire aux chercheurs où se trouvent les deux enfants. Ils sont retrouvés au matin. Sam, orphelin, est abandonné par sa famille d'accueil à la suite de sa fugue, et il est recueilli par le capitaine Sharp, avant de devoir être transféré à « L'Action Sociale », une femme autoritaire et sans sentiment. Sam a une longue discussion avec le capitaine, et ils se lient d'amitié. Les scouts, qui s'en veulent d'avoir maltraité Sam, l'aident à s'enfuir avec Suzy et l'amènent sur une autre île, pour qu'il gagne sa vie avec elle en travaillant sur un crevetier. Ils font escale dans un camp de scout géant, où ils se marient officieusement, puis commencent à s'enfuir, mais doivent revenir au camp car Suzy a oublié ses jumelles. Sam se fait voir puis poursuivre. Alors, une très forte tempête commence à tonner, et tout le monde se réfugie dans l'église St Jack, refuge anti-ouragan. Sam, Suzy et leurs alliés scouts s'y cachent sous des déguisements, mais sont démasqués. Sous la pluie, ils décident de monter sur le toit de l'église, malgré l'ouragan. Ils sont prêts à sauter dans le vide, mais le capitaine Sharp les en empêche en acceptant d'adopter Sam. Dans un épilogue, Sam va chez Suzy à l'insu des parents de celle-ci, la peignant avec ses frères[3],[4],[5].
Fiche technique
- Titre original et français : Moonrise Kingdom
- Réalisation : Wes Anderson
- Scénario : Wes Anderson et Roman Coppola
- Direction artistique : Gerald Sullivan
- Décors : Adam Stockhausen
- Costumes :
- Photographie : Robert D. Yeoman
- Montage : Andrew Weisblum
- Musique originale : Alexandre Desplat
- Casting : Douglas Aibel
- Production : Wes Anderson, Jeremy Dawson, Scott Rudin et Steven M. Rales ; Molly Cooper (co-productrice) ; Octavia Peissel (associée)
- Sociétés de production : American Empirical Pictures, Indian Paintbrush, Moonrise et Scott Rudin Productions
- Sociétés de distribution : Focus Features (États-Unis), Studio Canal (France)
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : Couleur - 2,35 : 1 - son Dolby Digital
- Genre : drame
- Durée : 94 minutes
- Dates de sortie : Date sujette à modification
- France : (présenté au Festival de Cannes 2012 et sortie nationale)
- États-Unis :
Distribution
- Jared Gilman : Sam[7]
- Kara Hayward : Suzy[7]
- Bruce Willis (V. F. : Patrick Poivey) : capitaine Sharp[7]
- Edward Norton (V. F. : Damien Boisseau) : chef de troupe Ward[7]
- Bill Murray (V. F. : Bernard Métraux) : Walt Bishop[7]
- Frances McDormand (V. F. : Nanou Garcia) : Laura Bishop[7]
- Jason Schwartzman (V. F. : Jean-Christophe Dollé) : le cousin Ben[7]
- Tilda Swinton : Social Services[7]
- Bob Balaban : le narrateur[7],[6]
- Harvey Keitel (V. F. : José Luccioni) : commandant Pierce[7],[6]
- Neal Huff : Jed[6]
- Jake Ryan : Lionel[6]
- Chandler Frantz : Gadge[6]
- L.J. Foley : Izod[6]
- Gabriel Rush : Skotak[6]
- Andreas Sheikh : Panagle[6]
- Christopher Alan : Church Townsmen[6]
- Lucas Hedges : Redford[6]
- James Wilcox : maître éclaireur[6]
- Charlie Kilgore : œil paresseux[6]
Production
C'est la deuxième fois que Roman Coppola co-écrit un scénario avec Wes Anderson, après A bord du Darjeeling Limited, et la quatrième fois qu'ils collaborent ensemble pour un film (Roman Coppola a joué l'écureuil dans Fantastic Mr. Fox et est réalisateur seconde équipe dans La Vie aquatique). C'est également la sixième fois que Bill Murray participe à un film d'Anderson[1]. Les films d'Anderson alliait déjà le sérieux des adultes à l'imagination pure, mais cette fois il décide de faire de son nouveau film une porte ouverte sur le monde des enfants. Roman Coppola raconte : « Wes avait ce concept en tête depuis longtemps : cet univers, les personnages et ce sentiment d’enfance, et nous avons passé du temps ensemble à en discuter. Nous avons découvert une façon de communiquer, de plaisanter et de creuser les choses l’un chez l’autre qui a libéré et donné forme à toutes ces idées. Après avoir engagé ce dialogue, nous nous sommes très rapidement mis à écrire. La façon dont tout cela se passe est toujours assez mystérieuse... Mon rôle dans l’écriture a été de mettre l’accent sur certaines idées et d’aider à les préciser. Avoir quelqu’un sur qui tester ses idées aide à débloquer les choses. C’était un peu ma fonction principale : tester, mettre en forme et rédiger. »[8]
Casting
Les deux enfants qui ont les rôles principaux, Jared Gilman et Kara Hayward, ont été choisi par Wes Anderson après un long casting. Wes Anderson explique les raisons qui l'ont poussé à choisir ces deux jeunes acteurs « J’ai déjà réalisé des films avec de jeunes acteurs dans des rôles importants et je cherche mes comédiens très tôt. La personnalité de Jared Gilman m’a touché. J’ai vu ses auditions, mais c’est dans l’entretien que j’ai eu avec lui, qu’il a réussi à me faire rire. Pour Kara Hayward, j’ai eu l’impression qu’elle avait déjà beaucoup joué. J’imaginais que c’était elle qui créait le dialogue. Mais pour nos deux jeunes acteurs, le contact a été instantané. »[9]
Tournage
Les deux jeunes acteurs apprennent par cœur l'ensemble du scénario avant le début du tournage, et le réalisateur les encourage à s'informer sur les années 60 et à se familiariser plus avec leurs personnages. Ainsi, Jared Gilman affirme que « J’ai pris des cours de canoë, quelques cours de karaté et j’ai appris à cuisiner notamment au-dessus d’un feu. Et puis, comme le film se déroule en 1965, Wes m’a demandé de regarder le film de Don Siegel avec Clint Eastwood, L’Évadé D'Alcatraz, qui se déroule en 1963. Je pouvais aussi m’inspirer de mes parents, puisqu’ils ont grandi dans les années 1960. » Wes Anderson encourage également les deux acteurs à entrer en correspondance, comme dans le film, ce qu'ils font, par mails, puis par lettres. De même, les autres acteurs du film ont pris sous leurs ailes et encouragé les deux jeunes acteurs : Bruce Willis faisait répéter ses répliques à Jared avant chaque prise, et Bill Murray lui a appris à nouer sa cravate et à gérer son stress[10].
Moonrise Kingdom a été essentiellement tourné sur l'île Prudence située dans la baie de Narragansett (nord-est des Etats-Unis), ce qui a permis de mettre en place les bâtiments d'époque, vu que l'île n'était pas pourvue d'infrastructures. Les décorateurs ont utilisé le "Conanicut Light" qui se trouve à Jamestown, dans l’État de Rhode Island, pour représenter l'extérieur de la maison des Bishop. Les scènes dans l'église St Jack ont été tournée à la "Trinity Church", une église qui se trouve dans le sud de Manhattan[1].
Wes Anderson, réputé pour son perfectionnisme, ne laisse passer aucun détail, et est très exigeant avec tous les membres de l'équipe. Avant d'être arrivé sur le plateau, il sait déjà ce qu'il veut obtenir, et va diriger son équipe de manière à l'obtenir. L'acteur Bob Balaban déclare « Il est ferme, et pourtant l’atmosphère est très détendue sur le tournage. Les acteurs l’adorent. Il vous laisse faire si tout se passe bien, mais s’il veut vous dire quelque chose, il saura très bien comment s’y prendre. »[8]
Décors et costumes
Comme dans les autres films de Wes Anderson, les décors et les costumes sont très recherchés. Cela commence dès la première scènes avec l'intérieur de la maison des Bishop, très kitsch et coloré. On remarque également l'ombre à paupière turquoise de Suzy, ainsi que son pyjama en coton et sa mini-jupe écossaise. Ou encore la chemise à carreaux superposés de Bill Murray. Les éléments graphiques sont très nombreux, si bien qu'on devrait faire un arrêt-sur-image à chaque plan pour apprécier chaque scène[11].
Bande originale
L'ensemble de la bande originale est composée par Alexandre Desplat. En outre, de larges extraits de The Young Person's Guide to the Orchestra (la présentation de l'orchestre qu'écoutent la famille de Suzy sur le tourne disque dans la première scène) et de l'Arche de Noé (spectacle dans l'église) du compositeur Benjamin Britten rythment le film. On note la présence de Françoise Hardy[11] lorsque Suzy fait écouter à Sam sa chanson préférée, Le Temps de l'amour.
Titre
Le titre du film renvoie à la baie où se dirigent les deux personnages principaux, Sam et Suzy, lors de leur fugue amoureuse. Trouvant le nom de la baie laid et inapproprié (« Goulet de marée au mile 3.25 »), ils décident de le rebaptiser, de manière poétique, Moonrise Kingdom, et écrivent ce nom en galets sur la plage où ils se trouvent[1].
Accueil
Box office
Le film réalise 17 500 entrées le 16 mai 2012, jour de sa sortie en salles, sur 284 copies. C'est moins bien que Fantastic Mr Fox (20 088 entrées), mais c'est mieux que A bord du Darjeeling Limited (15 534 entrées)[12].
Performance des deux acteurs principaux
La performance de Jared Gilman (Sam) et Kara Hayward (Suzy), pourtant novices du 7e art, a été très remarquée[5],[13]. Bien que l'accent publicitaire ait été mis sur les trois grandes stars du film (Bruce Willis, Edward Norton et Bill Murray), ils sont tous les deux à l'écran lors de la majeure partie du film. Leur manière naïve de jouer colle parfaitement avec leur romance déconnectée de la réalité[13].
Réception critique
La critique reste mitigée quant à la qualité du film[14]. Si le côté onirique, poétique, tendre, drôle et déconnecté de la réalité a été salué par la presse[13],[15],[5], certains critiquent le manque de profondeur et la simplicité du divertissement[16]. Selon L'Express, Moonrise Kingdom « n'échappe pas au maniérisme. Habile et virtuose, c'est sûr, car Anderson est un grand cinéaste, mais quand même. On se lasse un peu de ses afféteries narratives et esthétiques. »[14] Wes Anderson reste fidèle à son style surprenant : couleurs criardes, musique surprenante (après Joe Dassin dans A bord du Darjeeling Limited, c'est ici Françoise Hardy qui fait son apparition), travellings appuyés et personnages fantasques. Le Nouvel Observateur est enchanté par ce style : « Rien que pour son style, le film est un pur plaisir de cinéphile, une vraie bouffée d'oxygène qui va à l'encontre de toute forme de cinéma formaté et timide. »[17]
Distinctions
Moonrise Kingdom est le premier film de Wes Anderson a être présenté au festival de Cannes. Il aura l'honneur de faire l'ouverture de la 65ème édition, tout en étant en compétition. Thierry Fremaux, délégué général du festival, a justifié ce choix en expliquant que « Wes Anderson est l'une des forces montantes du cinéma américain auquel il apporte une touche très personnelle, en particulier dans Moonrise Kingdom, qui témoigne à nouveau de la liberté créative dans laquelle il continue d'évoluer. Sensible et indépendant, cet admirateur de Fellini et Renoir est, lui aussi, un cinéaste brillant et inventif. »[1]
Thèmes
La fuite en avant des deux préadolescents à la conquête de l'amour absolu peut être vu comme un refus de vivre la vie morne et triste des adultes éteints et névrosés. Cette vie triste et morne est symbolisée par la scène du dialogue nocturne entre les époux Bishop, qui dorment sur deux lits séparés, et ne discutent entre eux que de leurs affaires judiciaires (ils sont avocats). Les enfants se débrouillent dans la nature, rient, s'aiment, lisent des livres d'aventure, vivent des aventures, et sont des artistes nés. On trouve dans Moonrise Kingdom une inversion des valeurs : les adultes réfléchissent en enfants et se chamaillent alors que les enfants se comportent en adultes, responsables, aventureux et graves, tenant parfois des discours éloquents. Les fous ne sont pas les enfants que l'on veut enfermer, mais ce qui les entoure. Les adultes ont jeté l'éponge depuis longtemps et, quand ils se ressaisissent, ce ne sont que pour des gesticulations vaines[5]. Le film traduit aussi la naïveté face au premier amour, que l'on voudrait éternel[4].
C'est ainsi que le producteur Jeremy Dawson affirme que « L’histoire de Moonrise Kingdom est universelle et parle à chacun d’entre nous parce que c’est celle d’un premier amour et d’un été magique. Elle parle d’un jeune garçon et d’une jeune fille qui s’enfuient pour être ensemble. Dans ce film, il y a de la douceur, du charme et de l’humour. Le titre fait référence à la baie où s’enfuient les deux enfants. Sur la carte, le nom technique est Goulet de marée au mile 3.25... mais pour eux c’est un lieu secret et magique qu’ils baptisent Moonrise Kingdom. »[8]
Wes Anderson affirme avoir posé l'action du film en 1965 car « Pour ces jeunes, le monde aura beaucoup changé lorsqu'ils auront 20 ans. Ce sera la fin de l'innocence, d'une période heureuse pour l'Amérique »[18].
Autour du film
Le film a beaucoup surpris par son esthétisme décalé, très onirique et poétique. Les déplacements de caméras sont principalement verticaux ou horizontaux, et on trouve très peu de raccords. De même, la luminosité est teintée de jaune et de vert, et les maisons où habitent les protagonistes adultes ressemblent à des maisons de poupée. Surtout, la surprise vient du personnage du narrateur. Sosie du Commandant Cousteau, il nous prévient au début de la tempête qui va arriver, puis vient ramener le suspense lorsque Sam, Suzy et les scouts arrivent au camp Lebannon, mais il n'est pourtant pas extérieur à l'histoire, car il intervient pour donner à ceux qui cherchent les deux enfants des indications sur leur lieu de chute[4]. Au sujet de ce narrateur, Bob Balaban, qui interprète ce personnage, déclare : « On voit que le narrateur reflète le style du film. Suzy, la jeune fille, lit beaucoup et adore les romans d’aventures pour enfants. Je dirais que je suis un peu comme la voix du livre, la voix de sa propre aventure, qu’elle écrit dans sa tête. Mais mon personnage est aussi en relation avec le jeune garçon à l’écran. »[10]
Parmi les autres éléments surprenants, on trouve : le suivi de l'image par les jumelles de Suzy, la cabane des scouts perchés en haut d'un arbre, la foudre qui tombe sur Sam lorsqu'il est poursuivi par le scouts du camp Lebannon : il se relève ensuite, visage noir mais en pleine forme ; puis la foudre qui tombe de nouveau, cette fois sur le clocher de l'église alors que Suzy, Sam et le capitaine Sharp s'y trouvent[19].
Annexes
Liens externes
- (en) Site officiel
- « Moonrise Kingdom » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
- « Moonrise Kingdom » (fiche film), sur Allociné
Notes et références
- "Secrets de tournage de Moonrise Kingdom sur Allociné.fr, consulté le 20 mai 2012
- « Article » consulté le 1er mars 2012
- « Moonrise Kingdom » sur Premiere.fr, consulté et mis en ligne le 19 mai 2012
- « Fiche du film Moonrise Kingdom » sur Cinémovies.fr, consulté et mis en ligne le 19 mai 2012
- « Moonrise Kingdom, ou l'art de la fugue » sur Baroufs culturels.fr, article du 17 mai 2012, consulté et mis en ligne le 19 mai 2012
- « Informations techniques et distribution du film », sur IMDb (consulté le )
- « Bill Murray and Wes Anderson reunite for Moonrise Kingdom », sur On the Red Carpet.com, (article du 13 janvier 2012) (consulté le )
- "Notes de production de Moonrise Kingdom : Le Cinéma de Wes Anderson" sur Commeaucinéma.com", consulté le 20 mai 2012
- "Moonrise Kingdom : Jared Gilman et Kara Hawyard, un avenir prometteur" sur Melty.fr, consulté le 21 mai 2012
- "Notes de production de Moonrise Kingdom : Deux enfants et un secret" sur Commeaucinéma.com, consulté le 20 mai 2012
- "Moonrise Kingdom : Trop de style pour moi" sur L'Express.fr, consulté le 21 mai 2012
- "Box-office français : entrées de Moonrise Kingdom" sur Le box-office pour les nuls, consulté le 20 mai 2012
- « Moonrise Kingdom, un conte de fous » sur Reviewer.fr, article du 18 mai 2012, consulté et mis en ligne le 19 mai 2012
- « Ce que la presse a pensé de Moonrise Kingdom » sur AlloCiné, article du 17 mai 2012, consulté et mis en ligne le 19 mai 2012
- « Moonrise Kingdom, une histoire d'humour tendre » sur 20Minutes.fr, article du 16 mai 2012, consulté et mis en ligne le 19 mai 2012
- « Faut-il aller voir Moonrise Kingdom ?», sur l'Express.fr, article du 16 mai 2012, consulté et mis en ligne le 19 mai 2012
- "Moonrise Kingdom, premier rayon de soleil de l'été dans les salles" sur LeNouvelObs.com, consulté le 21 mai 2012
- « Wes Anderson retourne en enfance » sur Le Figaro, interview réalisée par Emmanuelle Frois du 15 mai 2012, consulté et mis en ligne le 19 mai 2012
- « Moonrise Kingdom, le conte d'Anderson » sur Le Figaro.fr, d'Eric Neuhoff, article du 15 mai 2012, consulté et mis en ligne le 19 mai 2012