Service aérien de l'Armée impériale japonaise

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Le Service aérien de l'Armée impériale japonaise (大日本帝國陸軍航空本部, Dai-Nippon teikoku rikugun kōkū honbu?) était le corps aviation basé à terre de l'armée. Cette force ne constituait pas l'unique force aérienne puisque l'armée impériale et la marine impériale japonaise possédaient chacune leur propre aviation militaire. L'aviation de l'armée impériale servait à approvisionner les troupes ou à leur assurer un soutien tactique. Ce service est entre autres responsable du bombardement intensif des villes comme Nankin et Chongqing au cours de l'invasion de la Chine. Le prince Naruhiko Higashikuni en fut commandant en 1937.

Le Service aérien de la marine impériale japonaise (Dai-Nippon Teikoku Kaigun Kôku Hombu) opérait quant à lui des bombardements stratégiques et assurait la défense de l'espace aérien national. Les combats aériens dans le Pacifique au cours de la Seconde Guerre mondiale ont été effectués par les hommes et les avions de ce service. Supprimé en 1945 après la défaite du Japon, une autre armée de l'air a été créée dans ce pays en 1954, la force aérienne d'autodéfense japonaise.

Le Hiryuu, bombardier de type Mitsubishi Ki-67-2 de l'aviation japonaise.

Organisation

Le Service aérien de l'armée impériale était divisé en 5 armées de l'air, koku-gun, chacune étant s'occupant d'une région en particulier. Ces 5 armées étaient :

Chaque armée de l'air contient au moins deux divisions (hiko-shidan). Chaque division contient 3 sections (shotai).

Les armées de l'air comptaient aussi des unités spéciales d'attaque (Shimbu-tai), où l'on trouvait les fameux kamikazes.

Forces

En 1940, le Service aérien de l'armée impériale était constitué de :

  • 33 000 personnes
  • Plus de 1 600 avions organisés en 86 compagnies
    • 36 compagnies de chasseurs
    • 28 compagnies de bombardiers légers
    • 22 compagnies de bombardiers moyens

Ses effectifs lors des actes de capitulation du Japon furent établit 262 000 militaires sur un total de 5 525 000 membres de l'armée impériale[1].

Uniformes

En tant que membres de l'armée impériale japonaise, les soldats de ce corps militaire portent les uniformes standards de cette armée. Seuls le personnel volant et les personnes s'occupant de la maintenance des avions portent l'uniforme bleu ciel avec les bandes.

Le système Kitai

Le Service aérien de l'armée impériale utilisait le système Kitai pour donner des chiffres à ses avions. On abrégeait Kitai ('appareil') en Ki et on ajoutait un nombre derrière, d'autres nombres pouvaient être ajoutés pour indiquer une amélioration (version). Exemple : Mitsubishi Ki-1-11. Ce système est différent de celui qui était utilisé en Europe, en effet on y utilisait un système basé sur le type de l'avion.

Attaques bactériologiques

En 1940, pendant la Seconde guerre sino-japonaise, le Service aérien de l'armée impériale japonaise bombarda la ville de Ningbo avec des bombes en céramique contenant des puces porteuses de la peste[2]. Selon Daniel Barenblatt, les princes Takahito Mikasa et Tsuneyoshi Takeda asistèrent à une projection spéciale donnée par Shiro Ishii d'un film montrant ces bombardements[3].

Voir aussi

Notes et références

Liens internes