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L'Enfance du Christ

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L'Enfance du Christ, op. 25 est une « trilogie sacrée pour solistes, chœur, orchestre et orgue » de Hector Berlioz créée le à Paris. Voulant s'essayer au genre médiéval du théâtre religieux et redoutant un échec, il créa l'œuvre sous le nom de Pierre Ducré. Ce n'est qu'après que L'enfance du Christ a connu le succès que Berlioz dévoila qu'il en était l'auteur.

La partition chant-piano fut éditée par Breitkopf.

Distribution

  • La Vierge Marie (soprano)
  • Saint Joseph (baryton)
  • Hérode (basse)
  • Polydorus (basse)
  • Un centurion (ténor)
  • Un récitant (ténor)
  • Un père de famille (basse)
  • Chœur mixte (chœur de garçons ad lib.)
  • Chœur à quatre voix de femmes derrière la scène

Argument

Première partie
Le songe d'Hérode.

Le roi Hérode se lamente sur la grandeur et la solitude des monarques. Il est sujet à une vision nocturne récurrente, convoque les devins qui lui annoncent qu' « un enfant vient de naître qui fera disparaître [son] trône et [son] pouvoir ». Afin de contrecarrer cette prophétie, il décide de mettre à mort tous les premiers-nés.

(Indication d'Hector Berlioz : « après un silence dont la durée devra représenter la valeur d'environ 8 ou 9 mesures, on passera, sans autre interruption, à la "Scène de la Crèche »)

Dans une étable, la Vierge Marie s'occupe de l'Enfant-Jésus. Les anges confient à la Sainte-Famille qu'un péril les menace et qu'ils doivent fuir.

Deuxième partie
La fuite en Égypte

Les bergers se sont réunis devant l'étable. Ils disent adieu à la Sainte-Famille. Puis le périple commence.

Troisième partie
L'arrivée à Saïs.

Ils sont recueillis par une famille ismaélite. Un trio pour deux flûtes et harpe est exécuté par les jeunes Ismaélites. Le récitant suivi d'un chœur concluent l'œuvre.

Analyse

Bien que l'œuvre soit destinée au concert, Hector Berlioz attache une grande importance à la spatialisation sonore : « Pendant toute la première partie de la trilogie, les choristes hommes doivent seuls être en vue du public sur l'un des côtés de la scène. Les femmes, soprani et contralti, sont derrière le théâtre, groupées autour de l'orgue mélodium et du maître de chant. Au commencement de la seconde partie, elles viennent se placer sur la scène au côté opposé à celui qu'occupent les hommes, ne laissant au post-scenium que 4 soprani et 4 contralti qui doivent y rester jusqu'à la fin pour l'Alléluia et l'Amen. Si le chef d'orchestre n'a pas de métronome électrique, le maître de chant conduira le chœur invisible du post-scenium, et le chef d'orchestre suivra de l'oreille ses mouvements »

Discographie

Notes et références


Lien externe